Je pense à tant de personnes qui sont proches des malades et sont pour eux un signe de la présence du Seigneur. Nous avons besoin de cela, du « miracle de la tendresse », qui accompagne ceux qui sont dans l'épreuve, apportant un peu de lumière dans la nuit de la douleur.
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Dans nos sociétés trop asservies à la logique du marché, où tout risque d'être soumis au critère de l'intérêt personnel, le volontariat est prophétie et signe d'espérance, parce qu'il témoigne de la primauté de la gratuité, de la solidarité et du service aux plus démunis.
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Dimanche 16 mars, l'église de Saint Pierre d'Irube accueillait les familles des six relais : Mouguerre, Lahonce, Urcuit, Urt, Villefranque et Saint-Pierre.
Pour les enfants qui se préparent à recevoir la Première Communion il s'agissait de la troisième étape du parcours. Les adultes qui les accompagnaient portaient, chacun une tige de blé rappelant le pain, corps du Christ.
Devant l'autel avaient été apposés deux tableaux peints par deux catéchistes.
Le premier illustrait l'évangile du jour : Jésus s'est retiré sur la montagne pour prier, accompagné de Pierre, Jacques et Jean. Les enfants, attentifs à sa lecture ont pu répondre aux questions posées par le Père Benoit.
Sur le deuxième tableau, une grappe de raisin que les enfants ont complétée, chaque grain portant leurs prénoms.
Le chant d'action de grâce a retenti après la communion, mimé par tous les enfants : "Comme Lui savoir dresser la table. Comme Lui nouer le tablier. Se lever chaque jour et servir par amour. Comme Lui"... Paroles qui nous accompagneront sur notre chemin de Carême.
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Le Pape François invite chacun d'entre-nous à prier et se réconcilier en participant aux "24 heures pour le Seigneur". Pour notre paroisse, elles se dérouleront à l'église de Saint Pierre d'Irube le vendredi 28 mars et samedi 29 mars 2025. Nous sommes invités, chacun selon ses possibilités, à participer à ce temps fort paroissial en tant que démarche de carême. Vous pouvez choisir d’être présent à tel ou tel moment de ces 24 heures. Au cours de ces 24 heures, les prêtres seront présents dans l’église et disponibles pour vous accueillir, vous écouter et vous permettre de recevoir le Sacrement du Pardon en réponse à l’appel de St Paul : « Laissez-vous réconcilier avec Dieu ! » (1 Co 5, 20). Découvez le programme... |
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Homélie de l'abbé Benoît à Villefranque |
« En nous rassemblant ce soir dans cette église, nous vivons ce que nous a raconté le prophète Joël dans la 1ère lecture : nous sommes tous là, peuple de Dieu, formé d’anciens, de petits enfants, pour répondre à l’appel du Seigneur... Nous nous mettons en chemin. 40 jours vers la lumière et la joie de Pâques. 40 jours pour prendre le temps d’approfondir notre vie de baptisés. 40 jours pour répondre au désir de Dieu d’entrer en alliance avec nous. Vous avez remarqué, dans l’évangile, Jésus emploie le "vous" et le "tu". Il s'adresse à nous, personnellement et en communauté. Avant de nous dire les choses à faire, il nous dit l’esprit. L'important, c'est d’« entrer dans le secret », c’est-à-dire revenir au coeur, à ce que nous sommes en vérité, à l'intérieur, connu non des hommes mais de notre Père, qui est présent au plus secret. Je cite le pape François : « le carême nous plonge dans un bain de purification et de dépossession : il veut nous aider à enlever tout ‘maquillage’, tout ce dont nous nous revêtons pour paraître adéquats, meilleurs que nous sommes ; Revenir au coeur signifie revenir à notre moi et le présenter tel qu’il est, nu et dépouillé devant Dieu ». Et nous retrouvons les trois pistes traditionnelles du carême, les trois « P ». Partager, faire l'aumône. Ouvrir les mains. Offrir à l’autre du temps, un espace, de l’attention, de la fraternité Prier. Dans la pièce la plus retirée. Le cellier. Là où on met les choses les plus précieuses. Le cœur, ou le jardin intérieur. Dieu s’offre à nous et nous nous offrons à lui. Faire Pénitence. Jeûner. Le visage lavé, et parfumé. Libéré de tous les maquillages, du superflu, de l'inutile. Qu’est-ce qui me détourne de mon prochain, de la Création, de Dieu ? Où est mon coeur ? Pour vivre ce temps, bien des moyens nous sont offerts. En paroisse, voici quelques rendez-vous : Les vendredi soir à St-Pierre pour le chemin de croix de 17h30 à 18h30. La journée du 15 mars à l'abbaye de Belloc. Les 5 dimanches de carême, avec les 3 scrutins pour les catéchumènes. Les 24 heures pour le Seigneur les 28 et 29 mars en l'église de St Pierre d'Irube. Dans sa lettre pour l'année jubilaire le pape nous donne aussi 10 domaines concrets, 10 signes d'espérance pour le monde, qui pourraient être une feuille de route pour nous.
Les cendres que nous allons recevoir maintenant disent bien nos fragilités et nos limites. Nous sommes poussières d’étoile ! Aimés et pardonnés. Appelés à aimer et à pardonner. Dans quarante jours, brûlera à nouveau le feu de Pâques, la joie de la Résurrection. Avançons dans la confiance. Bon carême à vous !
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Homélie de l'abbé Régis-Marie à Urcuit |
Le rite de l’imposition des cendres donne son nom à ce Mercredi des Cendres, premier des quarante jours du temps liturgique du Carême. Le Seigneur Dieu donna à l’homme cet ordre : « Tu peux manger les fruits de tous les arbres du jardin ; mais l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras pas ; car, le jour où tu en mangeras, tu mourras. » (Gn 2, 16-17) À un certain moment Adam et Ève n’ont plus eu foi dans cette parole. Ils ont écouté le propos du Tentateur et ils ont accordé du crédit à ce qu’il venait de dire. En mangeant le fruit interdit, ils ont rejeté Dieu et se sont donc séparés de leur Créateur. Le Seigneur Dieu appela l’homme et lui dit : « Où es-tu donc ? » Il répondit : « J’ai entendu ta voix dans le jardin, j’ai pris peur parce que je suis nu, et je me suis caché. » (Gn 3, 9-10) La première conséquence du péché, c’est la peur, qui ne vient pas de Dieu et la conséquence ultime du péché, c’est la mort (Rm 6, 23). Dieu le rappelle à l’homme : « Tu es poussière, et à la poussière tu retourneras. » (Gn 3, 19) La parole qui accompagne du rite liturgique que nous allons célébrer a donc été adressée par Dieu à Adam et avant d’arriver jusqu’à nous, elle a été reprise par Abraham, notre père dans la foi, lors de l’un de ses dialogues avec Dieu : « J’ose encore parler à mon Seigneur, moi qui suis poussière et cendre. » (Gn 18, 27) À la plénitude des temps (Ga 4, 4), lorsque le Fils de Dieu se fait homme parmi les hommes, en tout semblable aux hommes à l’exception du péché, Dieu son Père l’a pour nous identifié au péché (2 Co 5, 21) afin qu’il connaisse notre mort pour que nous-mêmes puissions avoir part avec lui à sa résurrection d’entre morts. Tel est de mystère de la foi, telle est la Pâques du Seigneur, tel est notre Salut. Dans quelques instants, nous célèbrerons le rite de l’imposition des cendres. Voici maintenant deux indications, concernant le moment et l’endroit. Ce rite est accompli à un moment très précis de la Messe presque (mais pas tout à fait) à la fin de la liturgie de la Parole c’est-à-dire après l’homélie et donc avant la prière des fidèles. Par l’écoute de la Parole de Dieu, nous pouvons ensuite nous adresser à Dieu en tant que corps du Christ, ce que nous faisons avec les intentions de la prière des fidèles qui n’est pas seulement notre prière à nous, mais la prière de toute l’Église. Le moment où est accompli le rite de l’imposition des cendres est important. C’est peut-être à ce moment précis que nous avons été baptisés dans la mort et la résurrection du Christ, puis que nous avons été confirmés. C’est aussi à ce moment-là que les époux échangent leurs consentements, que les religieux et les religieuses prononcent leurs vœux, que les diacres, les prêtres et les évêques sont ordonnés. Autant de moments uniques d’une existence humaine quand elle devient communion avec celui qui est le chemin, la vérité et la vie. (Jn 14, 6). Avec l’imposition des cendres, le Christ nous rejoint donc au cœur de chacun de nos péchés dans le concret de notre existence pour nous faire passer avec lui de notre mort à sa Vie. Pour accomplir le rite, le célébrant impose les cendres sur le front de chaque fidèle en lui disant : « Souviens-toi que tu es poussière et que tu retourneras à la poussière » Nous sommes d’abord renvoyés à notre nature humaine : le front protège notre cerveau et notre cerveau a besoin d’être sauvé par la Christ pour qu’il contribue à ce que nous puissions faire en toute liberté le choix de Dieu. Le Seigneur nous invite ensuite à faire mémoire de notre origine de disciple du Christ : « Reçois sur ton front la croix du Christ. Il te marque lui-même du signe de son amour » est-il dit aux catéchumènes lors de la première étape de leur marche vers le baptême. Au jour du baptême d’un petit enfant, le célébrant commence par lui dire : « La communauté chrétienne t’accueille avec joie. En son nom, je te marque [sur le front] de la croix, le signe du Christ, notre Seigneur » Lors de notre baptême, notre front a été marqué du signe de la croix, mais il a aussi été oint par le célébrant qui a prononcé cette parole : « Dieu te marque de l’huile du salut afin que tu demeures dans le Christ pour la vie éternelle. » Cette onction baptismale annonce l’onction de la confirmation. L’imposition des cendres sur notre front redonne enfin tout son contenu au signe de la croix, que chaque jour nous traçons sur notre front,notre cœur et nos épaules en disant : « Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Amen » Faire le signe de la croix, c’est se présenter devant Dieu tel que nous sommes : faibles, limités, pécheurs. Faire le signe de la croix, c’est confesser l’amour de Dieu pour nous, l’amour de Dieu qui plus fort que notre péché et plus fort que notre mort. Faire le signe de la croix c’est ouvrir notre cœur à la transformation par l’amour de Dieu de tout ce que nous sommes pour que nous devenions de véritables enfants de Dieu. C’est pourquoi en imposant les cendres le célébrant trace sur nous le signe de la croix. Nous-mêmes, en réponse à ce geste, il nous faut faire comme Abraham disant à Dieu : « J’ose encore parler à mon Seigneur, moi qui suis poussière et cendre. » (Gn 18, 27) Puis rendre grâce à Dieu pour l’amour qu’il nous manifeste dans son Fils Jésus Christ. Et laisser son amour nous emporter avec Jésus dans la lumière de sa Pâques. Puisse la parole et le geste de l’imposition des cendres porter en nous un premier fruit de conversion en ce temps de grâce du Carême. Très saint carême à vous, chers frères et sœurs ! |
Homélie de l'abbé Joseph à Urt |
« Revenez à moi de tout votre cœur » Voilà les 1ers mots de Dieu en ce début du carême. C'est une invitation à entrer davantage dans l'intimité du Seigneur. C'est un langage d'amour : Le Seigneur nous donne une chance pour échapper à la sainte colère. Cette chance c'est le carême, une période de 40 jours de préparation spirituelle à la fête de Pâques. Cette préparation implique une véritable conversion. Ces 40 jours nous rappellent d’abord Ces 40 jours nous rappellent d’abord quarante années que le peuple d’Israël a passé dans le désert entre sa sortie d’Égypte et son entrée en terre promise, puis 40 jours que Jésus a passés au désert dans l’intimité avec son Père, dans la prière et le jeûne mais aussi dans la tentation et le combat contre Satan dont il est sorti vainqueur. Le carême est une invitation à suivre le Christ au désert pour revivre la même expérience, la même intimité avec Dieu et le même combat spirituel. Pendant cette période de 40 jours, nous sommes appelés à lutter davantage contre le péché et toutes les séductions de ce monde. Les textes bibliques de ce jour nous proposent trois moyens traditionnels qui peuvent nous aider à travailler à notre conversion et à préparer la pâque. Ces moyens sont l’aumône qui ouvre notre cœur et nos mains vers l’autre, le jeûne qui attise notre faim de Dieu et la prière qui nous unit à lui. Si nous jeûnons, c’est aussi pour partager avec ceux qui ont faim. Ils sont de plus en plus nombreux ceux et celles qui meurent de faim à travers le monde. On pense aussi à ceux qui fuient les guerres et les conflits chez eux notamment des Ukrainiens, des Congolais ; des Palestiniens. Ils ont tous besoin de notre assistance. C’est à nos gestes de partage et de solidarité que nous serons reconnus comme disciples du Christ. Ceci dit, l’Évangile nous met en garde contre certaines dérives. L’aumône, la prière et le jeûne, ce sont des exercices de piété qui nous rapprochent de Dieu. Dieu apprécie ces pratiques quand elles se déroulent dans l'humilité et le secret : “Si vous voulez agir comme des justes, évitez d’agir devant les hommes pour vous faire remarquer.” nous recommande Jésus. Nous vivons dans un monde de performance et de compétition. Ce sont les meilleurs qui sont mis en avant. Ils cherchent à obtenir la gloire qui vient des hommes. Cette gloire, ce n’est que du vent. L’essentiel est ailleurs. Dieu voit ce que nous faisons dans le secret. Ne publions pas donc nos pratiques de piétés ou nos bonnes œuvres dans le Sud-ouest ou dans d'autres médias pour faire savoir aux autres que nous sommes très pieux ou généreux. Mais cela ne signifie pas que la pratique religieuse doit être reléguée dans le domaine du privé. Jésus ne s’oppose pas à la pratique religieuse ostentatoire ou à une religion extérieure. Ce qu'il dénonce c’est l’hypocrisie. Il veut que nous soyons vrais devant Dieu et devant les hommes. Ce que nous faisons, faisons-le devant Dieu et pour sa plus grande gloire et non pour la nôtre. Que ce carême nous brûle au feu de l’amour de Dieu et du prochain ; qu'il soit pour nous un temps de véritable conversion et de rencontre avec le Seigneur. |
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📅 09 juillet soir – 14 juillet matin
📍 Maison-mère des Filles de la Croix – LA PUYE (86) 🧑👩🦱 Jeunes (18 – 35 ans) tout niveau 🗣🎹🎸 Animateurs de chants / Choristes / Musiciens 📌Tarif : 300€ tout compris (repas et logement) 📌INSCRIPTIONS du 1er mars au 1er juin 2025 Informations complémentaires : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. |
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Rien qu’aujourd’hui, j’essaierai de vivre ma journée sans chercher à résoudre le problème de toute ma vie. Rien qu’aujourd’hui, je prendrai le plus grand soin de me comporter et d’agir de manière courtoise ; je ne critiquerai personne, je ne prétendrai corriger ou régenter qui que ce soit, excepté moi-même. Rien qu’aujourd’hui, je serai heureux sur la certitude d’avoir été créé pour le bonheur, non seulement dans l’autre monde mais également dans celui-ci. Rien qu’aujourd’hui, je consacrerai dix minutes à une bonne lecture en me rappelant que, comme la nourriture est nécessaire à la vie du corps, de même la bonne lecture est nécessaire à la vie de l’âme. Rien qu’aujourd’hui, je ferai une bonne action et n’en parlerai à personne. Rien qu’aujourd’hui, j’accomplirai au moins une chose que je n’ai pas envie de faire, et si on m’offense je ne le manifesterai pas. Rien qu’aujourd’hui, je me plierai aux circonstances, sans prétendre que celles-ci cèdent à tous mes désirs. Rien qu’aujourd’hui, j’établirai un programme détaillé de ma journée. Je ne m’en acquitterai peut-être pas entièrement, mais je le rédigerai. Et je me garderai de deux calamités : la hâte et l’indécision. Rien qu’aujourd’hui, je croirai fermement — même si les circonstances attestent le contraire — que la Providence de Dieu s’occupe de moi comme si rien d’autre n’existait au monde. Rien qu’aujourd’hui, je n’aurai aucune crainte. Et tout particulièrement je n’aurai pas peur d’apprécier ce qui est beau et de croire à la bonté. Je suis en mesure de faire le bien pendant douze heures, ce qui ne saurait me décourager, comme si je me croyais obligé de le faire toute ma vie durant. Ainsi soit-il. |