Demandons à l'Esprit Saint de raviver le feu de l'amour dans nos cœurs et de nous pousser à témoigner joyeusement de sa présence dans nos vies. |
Prions ensemble pour que l'Église continue à soutenir un style de vie synodal, sous le signe de la coresponsabilité, promouvant la participation, la communion et la mission partagée entre les prêtres, les religieux et les laïcs. Demandons aussi à Dieu le don de la paix pour l'Ukraine meurtrie, pour la Palestine et Israël, pour le Soudan, la Birmanie et tous les pays déchirés par la guerre. Je continue à suivre avec tristesse et beaucoup d'inquiétude l'élargissement et l'intensification du conflit au Liban. Prions pour les victimes, pour leurs familles, prions pour la paix. Aujourd'hui, nous célébrons la Journée mondiale du migrant et du réfugié sur le thème «Dieu marche avec son peuple». Je renouvelle mon appel à l'Europe et à la communauté internationale pour qu'elles considèrent les migrations comme une opportunité de grandir dans la fraternité. Je remercie les autorités du Luxembourg et de la Belgique pour l'accueil de ces derniers jours. Je remercie tous ceux qui ont participé à l'organisation de ce voyage apostolique, en particulier les personnes âgées et les malades qui ont prié pour ce voyage. À mon retour à Rome, je lancerai le processus de béatification du roi Baudouin : que son exemple d'homme de foi puisse illuminer les gouvernants. Dans l'Église, il y a de la place pour tout le monde, mais tout le monde sera jugé. Et il n'y a pas de place pour les abus, pas de place pour la dissimulation des abus. Écoutons ce que dit Jésus dans l’Évangile du jour : loin de nous l’œil scandaleux qui voit l’indigent et se détourne : Loin de nous la main scandaleuse, qui ferme le poing pour cacher ses trésors et se retire avidement dans ses poches ! Nous, chrétiens, savons que le mal n'a pas le dernier mot, qu'il a, comme on dit, ses jours comptés. Cela ne diminue pas notre engagement, au contraire: l'espérance est notre responsabilité. L'Évangile, accueilli et partagé, reçu et donné, nous conduit à la joie parce qu'il nous fait découvrir que Dieu est le Père de la miséricorde, qui s'émeut pour nous, qui nous relève de nos chutes, qui ne retire jamais son amour pour nous. La joie du cœur suscitée par l'Évangile est de savoir que sur le chemin nous ne sommes pas seuls et que même dans les situations de pauvreté, de péché, d'affliction, Dieu est proche, prend soin de nous et ne permettra pas à la mort d'avoir le dernier mot. Soyez de soucieux chercheurs de la vérité, pour ne pas tomber dans l’acédie de la pensée. Soyez les protagonistes de la création d’une culture de l’inclusion, de la compassion, de l’attention aux plus faibles et aux grands défis du monde dans lequel nous vivons. Je prie pour que les gouvernants sachent assumer la responsabilité, le risque et l’honneur de la paix et qu’ils sachent écarter le risque, le scandale et l’absurdité de la guerre. Je prie pour qu’ils craignent le jugement de la conscience, de l’histoire et de Dieu. La concorde et la paix ne sont pas une conquête obtenue une fois pour toutes, mais plutôt une tâche et une mission incessantes à cultiver, à nourrir avec ténacité et patience. Notre foi est joyeuse, “dansante”, parce qu’elle nous dit que nous sommes les enfants d’un Dieu ami de l’homme, qui nous veut heureux et unis, et ne peut être davantage réjoui que par notre salut. Que tous, tout homme et toute femme, puissent connaître en pleine liberté l’Évangile de Jésus qui, en sa Personne, a réconcilié l’être humain avec Dieu et qui, connaissant ce qu’il y a dans le cœur de l’homme, peut en guérir les blessures. Je confie à vos prières mon voyage apostolique, que j'entreprendrai demain au Luxembourg et en Belgique, afin qu'il soit l'occasion d'un nouvel élan de foi dans ces pays. Prions ensemble pour tous les peuples qui souffrent de la guerre : n'oublions pas l'Ukraine martyrisée, la Birmanie, la Palestine, Israël, le Soudan, tous les peuples martyrisés. Prions pour la paix . Je confie à vos prières mon voyage apostolique, que j'entreprendrai demain au Luxembourg et en Belgique, afin qu'il soit l'occasion d'un nouvel élan de foi dans ces pays. La conscience de l'action du diable dans l'histoire ne doit pas nous décourager : le Christ a vaincu le diable et nous a donné l'Esprit Saint pour faire nôtre sa victoire. Notre monde technologique et sécularisé regorge de magiciens, d'occultisme, de spiritisme, d'astrologues et, malheureusement, de sectes sataniques. Chassé par la porte, le diable est rentré par la fenêtre. Chassé par la foi, il revient par la superstition. Dans la prière, on demande à Dieu ce dont on a besoin et on commence à entendre à l'intérieur d'autres questions, les siennes, qui attirent à un plus grand amour. Ainsi, Dieu entre en dialogue avec nous et nous fait mûrir dans ce qui est vraiment important: donner la vie. Le monde est constitué de nombreuses réalités qui sont différentes pour s'aider et se compléter: les générations, les peuples, et toutes les différences, si elles sont harmonisées, peuvent révéler la merveilleuse splendeur de l'homme et de la création. Prions ensemble pour la paix. Malheureusement, les tensions sont vives sur les fronts de guerre. La voix des peuples, qui demandent la paix, doit être entendue. N'oublions pas l'Ukraine tourmentée, la Palestine, Israël, la Birmanie, autant de pays en guerre. Tu veux être grand ? Fais-toi petit, mets-toi au service de tous. Dans l'Évangile d'aujourd'hui (Mc 9, 30-37), Jésus renouvelle notre mode de vie. Il nous enseigne que le vrai pouvoir ne réside pas dans la domination du plus fort, mais dans l'attention aux plus faibles. Les chefs d'État seront jugés par l'histoire sur leur action en faveur de la paix. En revanche, il appartient à chacun d'entre nous de répandre l'amour et de vaincre la haine par nos actions quotidiennes. C'est ainsi que nous pouvons faire quelque chose pour que le monde change. La paix ne se construit pas avec les armes mais à travers l’écoute patiente, le dialogue et la coopération, qui restent les seuls moyens dignes de la personne humaine pour résoudre les différends. Prions ensemble pour que la science médicale puisse bientôt offrir des perspectives de guérison de la maladie d'Alzheimer et pour que les malades et leurs familles soit toujours plus soutenus. L'accumulation de richesses est vantée comme une vertu. Mais la richesse est faite pour être partagée et créer de la fraternité. Alors que le monde veut souvent nous convaincre que nous n'avons de valeur que si nous obtenons des résultats, l'Évangile nous rappelle la vérité de la vie : nous sommes aimés de Dieu. La prière ouvre des perspectives de lumière dans les ténèbres les plus sombres. « Seigneur, aide-moi ! » : cela ouvre la voie, ouvre le chemin. Lors de mon dernier voyage apostolique, j'ai une fois de plus fait l'expérience de la vitalité des jeunes églises locales. Laissons-nous contaminer par leur enthousiasme pour l'Évangile afin de renouveler le monde dans le Christ! Tout le monde, chaque homme et chaque femme, reçoit l'invitation de Dieu à participer à sa grâce transformatrice et salvatrice. Il suffit de dire « oui » à ce don divin gratuit, de l'accueillir et de se laisser transformer par lui. Chers jeunes, pour nous préparer au pèlerinage jubilaire de 2025 nous nous laissons inspirer cette année par le prophète Isaïe qui dit : « Ceux qui mettent leur espérance dans le Seigneur […] marchent sans se fatiguer » (Is 40, 31). Lorsque nous faisons de la place au Seigneur, nous sommes capables de nous ouvrir à toute la création et à chaque créature. Nous comprenons que la vie est un don du Père qui nous aime profondément et veut que nous lui appartenions et que nous nous appartenions les uns les autres. N'oublions pas les guerres qui ensanglantent le monde. Je pense à l'Ukraine martyrisée, à la Birmanie, je pense au Proche-Orient. Combien de victimes innocentes ! Je pense aux mamans qui ont perdu des enfants à la guerre. Combien de jeunes vies fauchées ! Que cesse le conflit en Palestine et en Israël ! Que cessent les violences, que cessent les haines ! Que l'on relâche les otages, que l'on continue les négociations et que l'on trouve des solutions de paix. Pour connaitre le Seigneur il ne suffit de savoir quelque chose de Lui, mais de se mettre à sa suite, se laisser toucher et changer par son Évangile, avoir avec Lui une relation, une rencontre qui te change la vie. De la Croix du Christ, nous apprenons l'amour qui triomphe de la haine, la compassion qui triomphe de l'indifférence, le pardon qui triomphe de la vengeance. Les bras tendus de Jésus sont l'étreinte de tendresse avec laquelle Dieu veut nous accueillir. Ce qui abat les murs et raccourcit les distances, ce ne sont pas tant les mots, les idéaux et les théories, mais avant tout la pratique humaine de l’amitié, de la rencontre, du regard les yeux dans les yeux. En Marie nous voyons l’amour du Père se manifester de l’une des manières les plus belles et parfaites: En Elle nous retrouvons la tendresse d’une maman qui comprend et pardonne tout et qui ne nous abandonne jamais. Dieu Lui-même se trouve à la racine de notre capacité d’aimer et d’être aimés. Avec son cœur de Père, il nous a désirés, fait naître et rachetés de manière totalement gratuite. Si quelque chose de bon existe et demeure en ce monde, c’est uniquement parce que, tant de fois, l’amour a prévalu sur la haine, la solidarité sur l’indifférence, la générosité sur l’égoïsme. Rien de durable ne naît et ne grandit sans amour. Avec ceux qui restent humbles et reconnaissants, le Seigneur peut faire de grandes choses pour le bien de tous. Le Seigneur veut que nous soyons les gardiens les uns des autres (cf. Gn 4, 9), et non des ennemis, et la vie de chacun d’entre nous est un don sacré de Dieu. Souvenons-nous toujours que la vie de chacun d’entre nous est un don sacré de Dieu ! N’ayons pas peur de nous faire petits devant Dieu et les uns devant les autres, de perdre notre vie, de donner de notre temps en renonçant à quelque chose pour qu’un frère ou une sœur puisse se sentir mieux et être heureux. L’évangélisation se produit lorsque nous avons le courage de briser la “carapace” qui nous enferme souvent sur nous-mêmes et quand nous sortons d’une religiosité paresseuse, confortable, vécue uniquement pour un besoin personnel. Dans le cœur du Christ les périphéries de l’existence sont le centre : l’Évangile est rempli de personnes, de figures et d’histoires qui sont en marge, aux frontières, mais qui sont convoquées par Jésus et deviennent les protagonistes de l’espérance qu’il est venu apporter. Je confie le Timor oriental et tout son peuple à la protection de la Virgem de Aitara. Qu'elle vous accompagne et vous aide dans votre mission de construire un pays libre, démocratique et uni, où personne ne se sent exclu et où tout le monde peut vivre dans la paix et la dignité. L'amour est plus fort que tout et sa beauté peut guérir le monde, parce qu'il est enraciné en Dieu. De cette terre bénie par le Créateur, demandons ensemble le don de la paix pour tous les peuples. Non au réarmement et à l'exploitation de la maison commune ! Oui à la rencontre entre les peuples et les cultures, oui à l'harmonie de l'homme avec les créatures. Jésus franchit les fermetures de nos cœurs, nous aide à surmonter nos peurs, ouvre nos oreilles, délie nos langues et, ainsi, nous nous redécouvrons enfants aimés de Dieu et frères et sœurs. La beauté d’être là n’est pas tant vécue lors des grands événements et des moments de réussite, mais plutôt dans la fidélité et l’amour avec lesquels nous nous efforçons de grandir ensemble chaque jour. Que le Royaume de Dieu soit pleinement accueilli sur cette terre, afin que tous les peuples de Papouasie-Nouvelle-Guinée, avec la variété de leurs traditions, puissent vivre ensemble en harmonie et donner au monde un signe de fraternité. Sainte Teresa de Calcutta, dont nous célébrons aujourd’hui la mémoire, avait l’habitude de dire : “même si tu ne récoltes rien, ne te lasse jamais de semer”. Notre vie de foi commence lorsque nous accueillons humblement Jésus dans la barque de notre vie, lorsque nous lui faisons de la place, lorsque nous écoutons sa Parole et que nous nous laissons interpeller, secouer et changer par elle. En regardant en profondeur, en saisissant ce qui coule au plus profond de nos vies, ce désir de plénitude qui habite le fond de nos cœurs, nous découvrons que nous sommes tous frères, tous pèlerins, tous en marche vers Dieu, au-delà de ce qui nous différencie. Il n’y a pas deux gouttes d’eau semblables, ni deux frères, même jumeaux, complètement identiques. Vivre la fraternité, c’est s’accueillir les uns les autres, en se reconnaissant égaux dans la diversité. Tout comme l’océan est l’élément naturel qui unit toutes les îles indonésiennes, de même le respect mutuel des spécificités de tous les groupes humains qui composent l’Indonésie est le tissu conjonctif qui rend le peuple indonésien uni et fier. L’harmonie est obtenue lorsque chacun s’engage non seulement pour ses propres intérêts ou sa propre vision, mais en vue du bien de tous. Aujourd'hui commence un voyage apostolique dans plusieurs pays d'Asie et d’Océanie. Merci de prier pour les fruits de ce voyage Prions ensemble pour le conflit en Palestine et en Israël. Que la paix règne en Terre Sainte, que la paix règne à Jérusalem ! Que la ville sainte soit un lieu de rencontre où chrétiens, juifs et musulmans se sentent respectés et accueillis. Je suis toujours proche du peuple ukrainien martyrisé, durement touché par les attaques contre ses infrastructures énergétiques. Souvenons-nous que la voix des innocents trouve toujours une écoute auprès de Dieu, qui n'est pas indifférent à leur souffrance ! Prions ensemble pour les victimes de l'attaque terroriste au Burkina Faso. En condamnant ces attaques odieuses contre la vie humaine, j'exprime ma sympathie à toute la nation et mes sincères condoléances aux familles des victimes. Dans l'Évangile, Jésus explique que la 'pureté' n'est pas liée à des rituels extérieurs, mais avant tout à des dispositions intérieures. On ne peut pas, par exemple, se montrer pieux dans la prière et, à la maison, traiter les membres de sa famille avec froideur et détachement. Nous célébrons aujourd'hui la Journée mondiale de prière pour la sauvegarde de la création. L'Esprit Saint nous appelle à convertir nos modes de vie afin que nous soyons tous responsables de la sauvegarde de notre maison commune. |
Prions ensemble pour que chacun d'entre nous écoute avec son cœur le cri de la Terre et des victimes des catastrophes environnementales et climatiques, et s'engage personnellement à prendre soin du monde dans lequel il habite.
Chers frères et sœurs, unissons nos cœurs et nos forces pour que les mers et les déserts ne soient pas des cimetières, mais des espaces où Dieu peut ouvrir des chemins de liberté et de fraternité. Jésus te demande un regard qui ne s'arrête pas à l'extérieur, mais qui aille au cœur ; un regard qui ne juge pas, mais qui accueille. Car seul l'amour guérit la vie. Ce n'est pas facile de suivre le Seigneur, de comprendre sa manière d'agir, de faire nôtres ses critères et ses exemples. Cependant, en se rapprochant de Lui nous expérimentons la beauté de l'avoir comme Ami, et réalisons que Lui seul détient les «paroles de la vie éternelle». Nous vivons dans un monde en guerre, avec des crises et des conflits permanents. Trouvons la sagesse et la force de voir au-delà des nuages, de lire les signes des temps et, avec l'espérance générée par la foi, d'inspirer les jeunes à travailler pour un avenir meilleur. Prions ensemble pour l'Ukraine martyrisée qui souffre tant. N'oublions pas la Birmanie, le Soudan du Sud, le Nord-Kivu et tant de pays en guerre. Prions pour la paix. Et n'oublions pas la Palestine et Israël : qu'advienne la paix ! Le parfum du Christ se dégage des « fruits de l'Esprit », qui sont « l'amour, la joie, la paix, la magnanimité, la bonté, la bienveillance, la fidélité, la douceur, la maîtrise de soi » (Ga 5.22). Qu'il est beau de trouver une personne qui possède ces vertus ! Prions ensemble pour les travailleurs humanitaires, en particulier pour ceux qui sont morts ou ont été blessés en apportant de l'aide aux personnes touchées par les guerres et les catastrophes. Ils montrent que nous pouvons tous être « frères » en prenant soin des autres Prions ensemble pour que des chemins de paix s'ouvrent au Moyen-Orient ainsi qu'en Ukraine martyrisée, en Birmanie et dans toutes les zones de guerre, avec la volonté de s'engager dans le dialogue et la négociation, et en s'abstenant d'agir et de réagir violemment. Alors que la misère, l'injustice et la violence privent les hommes de leur pain quotidien, Jésus se charge du plus grand besoin : il nous sauve, en nourrissant notre vie de la sienne. Grâce à lui, nous pouvons vivre en communion avec Dieu et entre nous. Je pense en particulier à l'Ukraine martyrisée, au Proche-Orient, à la Palestine, à Israël, au Soudan et à la Birmanie. Que notre Mère du Ciel obtienne pour tous la consolation et un avenir de sérénité et de concorde ! À Marie Reine de la Paix, que nous contemplons aujourd'hui dans la gloire du Paradis, je voudrais confier à nouveau les inquiétudes et les douleurs des populations qui, dans de nombreuses parties du monde, souffrent de tensions sociales et de guerres. Le Seigneur nous a créés pour la joie du Ciel. Notre vie n'est pas un voyage insignifiant, mais un projet d'amour, un pèlerinage qui nous conduit, jour après jour, à la rencontre avec Lui et à la joie sans fin qu'Il a préparée pour nous. Marie est celle qui nous précède sur le chemin, nous rappelant à tous que notre vie aussi est un voyage continu vers l'union ultime avec le Seigneur. Chers jeunes, je vous invite à réfléchir à cette chose très belle: Dieu nous aime tels que nous sommes, avec nos défauts et nos limites et non pas tels que nous voudrions être ou tels que la société voudrait que nous soyons. Ayez confiance car Dieu est un Père qui nous aime. La foi et la prière véritables ouvrent l'esprit et le cœur, elles ne les ferment pas. La sagesse des peuples indigènes est aussi la sagesse du "bien vivre". Le "bien vivre", ce n'est pas le "farniente", ce n'est pas la "dolce vita". Bien vivre, c'est vivre en harmonie avec la création. «Écoutez-le», «Celui-ci est mon Fils bien aimé» (Mt 17, 5). Tout ce qu’il y a à faire dans la vie réside dans ce verbe : Écouter Jésus. Prends l'Évangile, lis et écoute ce que Jésus dit à ton cœur. Car Il a pour nous des paroles de vie éternelle. Invoquons l’intercession de Marie pour la ville de Rome et pour le monde entier, en particulier pour la paix : la paix qui n’est vraie et durable que si elle part des cœurs repentants et pardonnés. Le peuple fidèle vient demander la bénédiction à la Sainte Mère de Dieu, parce qu’elle est la médiatrice de la grâce qui jaillit toujours et uniquement de Jésus-Christ, par l’action de l’Esprit Saint. Assez, frères et sœurs ! Assez ! N'étouffez pas la parole du Dieu de la paix, mais faites qu'elle soit l'avenir de la Terre sainte, du Moyen-Orient et du monde entier ! La guerre est une défaite ! Les biens matériels ne remplissent pas la vie : seul l'amour peut le faire. Et pour cela, le chemin à suivre est celui de la charité, qui ne garde rien pour elle, mais partage tout. Que se passerait-il si nous prions davantage et si nous murmurions moins ? Demandons la grâce de savoir prier les uns pour les autres. |
Prions ensemble pour que les dirigeants politiques soient au service de leur peuple; qu’ils œuvrent en faveur du développement humain intégral et du bien commun, tout en se souciant de ceux qui ont perdu leur emploi et en donnant la priorité aux plus pauvres.
Alors que tant de personnes dans le monde souffrent de catastrophes et de la faim, certains continuent de fabriquer et de vendre des armes, et de gaspiller des ressources pour alimenter des guerres. C'est un scandale que la communauté internationale ne devrait pas tolérer. Aujourd'hui, nous fêtons la Journée mondiale des grands-parents et des personnes âgées. Notre avenir dépend beaucoup de la façon dont les grands-parents et les petits-enfants apprennent à vivre ensemble. N'oublions pas les personnes âgées ! L'Évangile du jour nous raconte le miracle des pains et des poissons (Jn 6,1-15), au cours duquel les protagonistes accomplissent trois gestes que Jésus répétera lors de la dernière Cène : offrir, rendre grâce et partager. En étant proches des personnes âgées, en reconnaissant le rôle irremplaçable qu’elles ont dans la famille, dans la société et dans l’Église, nous recevrons nous aussi de nombreux dons, de nombreuses grâces, de nombreuses bénédictions ! L'authentique esprit olympique et paralympique est un antidote à la tragédie de la guerre et une fin à la violence. Puisse le sport construire des ponts, faire tomber les barrières, favoriser des relations de paix. Alors que la paix mondiale se trouve gravement menacée, je souhaite vivement que chacun ait à cœur de respecter la trêve olympique dans l’espoir de résoudre les conflits et de restaurer la concorde. Que Dieu éclaire les consciences des gouvernants. Nous avons besoin d'une nouvelle alliance entre jeunes et personnes âgées, pour que ceux qui ont une longue expérience de la vie irriguent les graines d’espérance de ceux qui grandissent. Nous apprenons ainsi la beauté de la vie et créons une société fraternelle. Prions, frères et sœurs, pour la paix. N'oublions pas l'Ukraine martyrisée, la Palestine, Israël, la Birmanie et tant d'autres pays qui sont en guerre. Ne l'oublions pas, ne l'oublions pas, la guerre est une défaite ! Prenons garde à la dictature du faire ! Apprenons à nous arrêter un peu durant nos journées : prenons un moment pour être avec nous-même et avec le Seigneur, trouvons un peu de « désert » intérieur au milieu du bruit et des activités quotidiennes. La vie vaut toujours la peine d'être vécue et il y a toujours de l'espérance pour l'avenir, même lorsque tout semble s'évanouir. L'existence de chacun est un don unique pour nous et pour les autres. Dieu ne nous abandonne jamais; il sait écouter, se réjouir et pleurer avec nous. La prière est la première force de l'espérance. Que la bienheureuse Vierge du Mont Carmel réconforte et obtienne la paix pour tous les populations opprimées par l'horreur de la guerre. S'il vous plaît, n'oublions pas l'Ukraine martyrisée, la Palestine, Israël, la Birmanie, et prions ensemble pour la paix. L'Évangile s’annonce ensemble, en tant que communauté. Pour cela, il est important d'être sobre, en mutualisant les ressources et les dons, pour être libre, pour que chacun ait ce dont il a besoin pour vivre dignement et contribuer à la mission. En ce dimanche de la mer, rendons hommage aux marins. Prions ensemble en demandant à Marie, Étoile de la Mer, d'accompagner tous ceux dont le travail est lié à la mer, ainsi que leurs familles, et de les guider sur leur chemin vers le Christ. Le problème de notre monde n'est pas la naissance d'enfants: c'est l'égoïsme, le consumérisme et l'individualisme, qui rendent les gens pleins, seuls et malheureux. Les leaders des religions du monde ont signé aujourd'hui à Hiroshima l'appel de Rome pour une IA éthique. Ce n'est qu'ensemble que nous pourrons construire la paix, avec des technologies qui servent l'humanité et respectent notre maison commune. Renouvelons notre engagement à prier et à travailler pour la paix : pour l’Ukraine tourmentée, pour la Palestine et Israël, pour le Soudan, la Birmanie et tous les peuples qui souffrent de la guerre. Dieu se cache dans les coins sombres de la vie et de nos villes ; sa présence se révèle précisément dans les visages creusés par la souffrance. Le Seigneur se fait présence amicale précisément dans la chair blessée des derniers, des oubliés et des rejetés. L'indifférence est un cancer de la démocratie ; la fraternité fait fleurir les relations sociales. Sans espérance, nous serions des administrateurs, des équilibristes du présent et non des prophètes et des bâtisseurs de l'avenir. Sans l'Esprit Saint, l'Église est inerte, la foi n'est qu'une doctrine, la morale n'est qu'un devoir, la pastorale n'est qu’un travail. Avec Lui, en revanche, la foi est vie, l'amour du Seigneur nous conquiert et l'espérance renaît. Prions ensemble pour que le sacrement de l’Onction des malades donne aux personnes qui le reçoivent, ainsi qu’à leurs proches, la force du Seigneur, et devienne toujours de plus en plus pour tous un signe visible de compassion et d’espérance. La prière fait vibrer la vie. Elle peut sembler une réalité abstraite, éloignée des problèmes. Au contraire, elle est fondamentale, parce que tous seuls, nous ne pouvons pas y arriver. Nous ne sommes pas omnipotents, et lorsque quelqu'un croit l'être, il échoue. |
Frères et sœurs, regardons le cœur de Dieu, car nous avons besoin d'une Église et d'une société qui n'excluent personne, qui ne traitent personne d'"impur", afin que chacun, avec sa propre histoire, soit accueilli et aimé sans étiquettes ni préjugés. |
L'Eucharistie nous pousse à un amour vrai et engagé pour notre prochain, parce que nous ne pouvons pas vraiment comprendre et vivre son sens si nous gardons le cœur fermé à nos frères et sœurs, en particulier ceux qui sont pauvres, souffrants ou perdus dans la vie. |
Prions ensemble pour que les religieuses, les religieux et les séminaristes grandissent dans leur parcours vocationnel grâce à une formation humaine,pastorale, spirituelle et communautaire qui les conduise à être des témoins crédibles de l’Évangile.
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Que la lumière de la résurrection illumine nos esprits et convertisse nos cœurs, en nous faisant prendre conscience de la valeur de toute vie humaine qui doit être accueillie, protégée et aimée. Bonnes Pâques à chacun ! Jésus Christ est ressuscité et Lui seul est capable de rouler les pierres qui ferment le chemin vers la vie. Lui-même, le Vivant, est la Voie : la Voie de la vie, de la paix, de la réconciliation, de la fraternité. Levons nos yeux vers Jésus. Après avoir assumé notre humanité, il est descendu dans les abîmes de la mort et les a traversés par la puissance de sa vie divine, ouvrant une brèche de lumière infinie pour chacun. Seul le Seigneur peut nous donner la confirmation de ce que nous valons. Il nous le dit chaque jour de la croix: il est mort pour nous, pour nous montrer combien nous sommes précieux à ses yeux. Aucun obstacle ou échec ne peut empêcher sa tendre étreinte. Merci, chers prêtres, pour vos cœurs ouverts et dociles, pour vos peines et vos larmes ; merci parce que vous apportez la merveille de la miséricorde. Pardonnez toujours, soyez miséricordieux. Que le Seigneur vous réconforte, vous confirme et vous récompense. La hâte et l'impatience sont les ennemis de la vie spirituelle: Dieu est amour, et celui qui aime ne se fatigue pas, n'est pas irritable, ne donne pas d'ultimatum, mais sait attendre. En ces jours, il est bon de contempler le Crucifié pour apprendre sa patience. Je suis proche de vous tous, chers fidèles catholiques dispersés en Terre Sainte : en particulier de ceux qui, en ce moment, souffrent le plus douloureusement du drame absurde de la guerre. Les racines de la foi se trouvent dans le sol aride du Calvaire, où Jésus, en mourant, a fait germer l’espérance : il nous a ouvert la voie au Ciel. Il nous a donné la vie éternelle. Il nous a apporté les fruits du Salut. La Semaine Sainte est un temps de grâce que le Seigneur nous donne pour rencontrer Jésus et porter aux autres la lumière et la joie de notre foi ; faisons-le avec amour et avec la tendresse de Dieu, avec respect et patience, en sachant que c'est Lui qui nous guide. Le Christ vit et t’aime, infiniment. Lui, qui a donné sa vie pour toi, Il n’attend pas que tu sois parfait pour t’aimer. Regarde ses bras ouverts sur la croix et « laisse-toi sauver encore et encore ». Jésus est entré à Jérusalem comme un roi humble et pacifique : ouvrons-lui nos cœurs ! Lui seul peut nous délivrer de l'inimitié, de la haine, de la violence, car il est la miséricorde et le pardon des péchés. Prions pour tous nos frères et sœurs qui souffrent à cause de la guerre ; je pense en particulier à l'Ukraine tourmentée. S'il vous plaît, n'oublions pas l'Ukraine martyrisée ! Prions pour Gaza, qui souffre tant, et pour tant d'autres zones de guerre. Prions pour les victimes du lâche attentat terroriste de Moscou et pour leurs familles. Que le Seigneur convertisse les cœurs de ceux qui planifient, organisent et exécutent ces actions inhumaines, qui offensent Dieu, qui a ordonné : "Tu ne tueras pas". Avec Dieu, nos croix ne seront pas des terminus vers le néant, mais des portes vers la gloire, car avec Jésus, toute croix aboutit à la résurrection, toute obscurité à la lumière, tout abandon à la communion. Le Seigneur ne pointe pas du doigt, mais tend les bras: Jésus nous le montre sur la croix. Il ne ferme pas la porte, mais invite à entrer; il ne retient pas, mais accueille. Transmettons son message d'amour, qui libère le cœur et laisse une joie inaltérable. Des ressources financières énormes et des technologies innovantes qui pourraient être utilisées pour faire de l'eau une source de vie et de progrès sont détournées vers la production et le commerce d'armes. Il n'a jamais été aussi urgent d'investir dans le dialogue et la paix. Chacun de nous, à sa manière, dans son état de vie, peut être, avec l'aide de l'Esprit Saint, un semeur d'espérance et de paix. Demandons au Seigneur de nous aider à grandir dans la vertu de la prudence afin qu’au milieu des tempêtes et des vents qui peuvent secouer nos vies, nous puissions rester ancrés dans le Christ, la pierre angulaire. Dieu confie à Saint Joseph la mission d'être le gardien de Marie et de Jésus. En lui, nous voyons quel est le centre de la vocation chrétienne : le Christ ! Gardons le Christ dans nos vies, pour garder les autres ! La prière nous transforme : elle apaise la colère, soutient l'amour, multiplie la joie, insuffle la force de pardonner. Continuons à prier pour les populations martyrisées par la guerre, en Ukraine, en Palestine et en Israël, au Soudan. Et n'oublions pas la Syrie, un pays qui souffre tant de la guerre depuis si longtemps. La gloire, pour Dieu, ne correspond pas au succès humain, à la célébrité ou à la popularité, elle n'est pas une démonstration grandiose de puissance suivie d'applaudissements du public. Pour Dieu la gloire c'est aimer jusqu'à donner la vie. Au cœur de la vie chrétienne se trouve le don de l’amitié avec le Seigneur, qui nous libère de la tristesse de l’individualisme et du risque d’une vie privée de sens, d’amour et d’espérance. Quelqu’un pourrait dire qu'il ne peut pas surmonter la honte d’aller se confesser. Si tu as honte, c’est que tu n’acceptes pas ce que tu as fait. C'est un bon signe, mais ne reste pas prisonnier de la honte, car Dieu n’a jamais honte de toi. Il t’aime toujours. Dieu nous a aimés le premier. Il nous a attendus. Il continue de nous aimer. Et ceci est notre identité et notre force: nous sommes aimés de Dieu. Prions ensemble pour ceux qui souffrent des terribles conséquences de la guerre. Tant de jeunes, tant de jeunes vont mourir ! Prions le Seigneur de nous donner la grâce de surmonter cette folie de la guerre, qui est toujours une défaite. Combien de chrétiens sont arrivés à la sainteté dans les larmes, en réalisant qu'ils ne pouvaient pas surmonter certaines faiblesses ! Mais ils ont fait l'expérience que Dieu a achevé cette bonne œuvre qui n'était pour eux qu'une esquisse. Dieu cherche des personnes humbles qui espèrent en Lui, non en elles et en leurs projets. L'humilité chrétienne n'est pas une vertu parmi d'autres mais la disposition de base de la vie: se croire dans le besoin de Dieu et lui faire de la place, mettre toute sa confiance en lui. La prière élargit le coeur, fait descendre notre égocentrisme de son piédestal, nous éduque à l'écoute des autres et génère en nous le silence de la contemplation. Prions pour la paix en République démocratique du Congo, ainsi que pour l'Ukraine martyrisée et la Terre Sainte. Que cessent au plus vite les hostilités qui provoquent d'immenses souffrances dans la population civile. Je suis avec préoccupation et douleur la grave crise qui frappe Haïti et les violents événements survenus ces derniers jours. Je suis proche de l'Église et du cher peuple haïtien qui, depuis des années, est éprouvé par de nombreuses souffrances Le regard du Seigneur sur nous n'est pas un phare aveuglant qui nous éblouit et nous met en difficulté, mais la douce lueur d'une lampe amicale, qui nous aide à discerner le bien et le mal en nous afin que nous puissions nous convertir et guérir, soutenus par sa grâce. Le pardon divin nous restaure, nous purifie intérieurement, nous ramène à la condition de la renaissance baptismale: il fait couler à nouveau les eaux fraîches de la grâce dans le cœur desséché par la tristesse et empoussiéré par les péchés. Les femmes rendent le monde plus beau, le protègent et le maintiennent en vie. Elles apportent la grâce du renouveau, l'étreinte de l'inclusion et le courage de se donner. La paix naît donc des femmes, s'élève et est ravivée par la tendresse des mères. Lorsque les voix et les expériences des femmes sont écoutées, l'ensemble de la société s'en trouve profondément enrichie. Prions ensemble pour que, par la rencontre et le dialogue, le 'génie féminin' puisse s'épanouir dans le monde d'aujourd'hui De tous les vices, l'orgueil est la grande reine. Celui qui cède à ce vice est loin de Dieu, et l'éradication de ce mal exige du temps et des efforts, plus que tout autre combat auquel le chrétien est appelé. Les conflits actuels mettent en évidence les conséquences mortelles d'un recours à la production d'armements nouveaux et sophistiqués. Nous devons poursuivre sur la voie du désarmement total, car aucune paix n'est possible là où les instruments de mort sont omniprésents. Durant le Carême, agir c’est aussi s’arrêter. S’arrêter en prière, pour accueillir la Parole de Dieu, et s’arrêter comme le Samaritain, en présence du frère blessé. L’amour de Dieu et du prochain est un unique amour. J'encourage la poursuite des négociations en vue d'un cessez-le-feu immédiat à Gaza et dans toute la région, afin que les otages puissent être libérés et que les civils accèdent en toute sécurité à l'aide humanitaire dont ils ont besoin. Et n'oublions pas l'Ukraine martyrisée. Je porte quotidiennement dans mon cœur, avec douleur, les souffrances des populations de Palestine et d'Israël dues aux hostilités en cours, qui ont des conséquences terribles pour les petits et les personnes sans défense. Assez, s'il vous plaît ! Arrêtez-vous ! Jésus n'accepte pas que la maison de Dieu devienne un marché, que les comptoirs de vente prennent la place de la table familiale. L'invitation pour notre cheminement de Carême est de faire en nous et autour de nous plus de maison et moins de marché. Voici une mission essentielle de l’Église: prier et éduquer à prier. Transmettre de génération en génération la lampe de la foi avec l’huile de la prière. Le jeûne vécu comme une expérience de privation conduit ceux qui le vivent dans la simplicité du cœur à redécouvrir le don de Dieu, et à comprendre notre réalité de créatures à son image et à sa ressemblance, qui trouvent en Lui leur accomplissement. |
Le Seigneur nous a appris que lorsque nous prions, nous ne devons pas rabâcher, en imaginant qu'à force de paroles nous serons exaucés. Il nous a appris à nous confier au Père, qui sait ce dont nous avons besoin avant même que nous le lui demandions (Mt 6, 7-8)
En ce temps de Carême, efforçons-nous de ne pas nous mettre au centre ; essayons plutôt de nous effacer pour faire de la place aux autres, les promouvoir et nous réjouir de leurs qualités et de leurs réussites. Prions ensemble pour que ceux qui risquent leur vie pour l’Évangile, dans différentes parties du monde, fécondent l’Église de leur courage et de leur élan missionnaire. J'ai choisi comme thème de la 110e Journée mondiale du migrant et du réfugié "Dieu marche avec son peuple". Reconnaissons dans nos frères et sœurs migrants le Seigneur qui frappe à la porte de nos cœurs. Je suis avec inquiétude l’augmentation des violences dans l’Est de la République démocratique du Congo. Je me joins à l'appel des évêques à prier pour la paix, en espérant la fin des combats et la recherche d'un dialogue sincère et constructif. Prions ensemble pour le peuple ukrainien meurtri, pour la Palestine, pour Israël et pour les nombreux peuples déchirés par la guerre. Pensons à tant de souffrances, aux enfants blessés et innocents. Hier, 24 février, nous avons commémoré avec tristesse le deuxième anniversaire du début de la guerre à grande échelle en Ukraine. Cette guerre ne dévaste pas seulement cette région de l'Europe, elle déclenche aussi une vague mondiale de peur et de haine. Voici une bonne résolution pour le Carême : cultiver des regards ouverts, devenir des "chercheurs de lumière", des chercheurs de la lumière de Jésus dans la prière et dans les personnes. Pour que notre Carême soit aussi concret, la première démarche est de vouloir voir la réalité. Aujourd’hui encore, le cri de nombreux frères et sœurs opprimés parvient au ciel. Posons-nous la question : est-ce qu’il nous parvient à nous aussi ? Nous ébranle-t-il ? Nous émeut-il ? La guerre est une défaite, toujours. Où que l’on combatte, les populations sont à bout. Prions ensemble, sans relâche parce que la prière est efficace et demandons au Seigneur le don d’esprits et de cœurs qui se dédient concrètement à la paix En ce temps de Carême, retirons-nous un peu dans le "désert", consacrons une place au silence pour permettre à la voix du Seigneur de parler à notre cœur et de le maintenir dans la bonté. L'Évangile du jour nous présente Jésus tenté dans le désert (Mc 1,12-15). Nous aussi, pendant le Carême, nous sommes invités à "entrer dans le désert", c'est-à-dire dans le silence, dans le monde intérieur, à l'écoute du cœur, en contact avec la vérité. L'amour avec lequel Jésus a pris soin de nous, la miséricorde avec laquelle il a guéri nos blessures, l'Esprit avec lequel il a ouvert nos cœurs à la joie, sont des biens que nous ne pouvons pas garder seulement pour nous : comblés de dons, nous sommes appelés à en faire don. La confession est le sacrement qui nous relève, qui ne nous laisse pas par terre à pleurer sur le sol dur de nos chutes. Elle est le sacrement de la résurrection, elle est pure miséricorde. Et celui qui reçoit les confessions doit faire sentir la douceur de la miséricorde. La solitude est l'amère compagne de tant de personnes âgées qui sont victimes de la culture du rejet. Il ne faut pas les oublier! C'est pourquoi j'ai choisi ce thème pour la Journée des Grands-Parents et des Personnes Agées: «Dans ma vieillesse, ne m'abandonne pas» (Ps 71, 9) La prière, l’aumône et le jeûne ne sont pas trois exercices indépendants, mais un seul mouvement d’ouverture, de libération : finies les idoles qui nous alourdissent, finis les attachements qui nous emprisonnent. C’est alors que le cœur atrophié et isolé s’éveillera. Nous sommes aimés d'un amour éternel. Nous sommes des cendres sur lesquelles Dieu a insufflé son souffle de vie, de la terre qu'il a modelée de ses mains, de la poussière dont nous nous relèverons pour une vie sans fin. Aujourd'hui commence le Carême, une occasion de conversion et de renouvellement intérieur à travers l'écoute de la Parole de Dieu, l'attention à nos frères et sœurs qui ont besoin de notre aide et la prière, surtout pour obtenir le don de la paix dans le monde. La foi, tourmentée par l'épreuve de l'acédie, ne perd pas sa valeur. Au contraire, c'est la vraie foi, la foi très humaine, qui malgré tout, malgré les ténèbres qui l'aveuglent, croit encore humblement. Le contexte mondial empêche tant de personnes de vivre dans la joie et la sérénité. Que notre prière monte avec plus d'insistance vers le Père, afin qu'il entende la voix de ceux qui se tournent vers lui avec la certitude d'être entendus. La prière n'est pas une fuite des tâches, au contraire, elle est une aide pour réaliser ce bien que nous sommes appelés à faire, ici et maintenant. Aujourd'hui, nous pensons à María Antonia de San José, "Mama Antula", une pionnière de l'Esprit qui a parcouru des milliers de kilomètres à pied, à travers les déserts et les routes dangereuses, pour apporter Dieu. Apportons à Jésus nos parties blessées, celles de nos cœurs et de nos âmes. Déposons nos misères, nos fragilités, nos faussetés, nos peurs aux pieds du Christ. Au contact de Jésus, le meilleur de nous-mêmes renaît: redécouvrons la joie de nous donner aux autres. Lèpre et marginalisation: voilà deux maux dont Jésus veut libérer l'homme qu'il rencontre dans l'Évangile du jour. Même à notre époque, il y a tant de marginalisation, il y a des barrières à faire tomber, des "lèpres" à guérir. Comment pouvons-nous le faire? Prenons soin de ceux qui souffrent et qui sont seuls, peut-être marginalisés et rejetés. Avec l'amour mutuel que le Seigneur nous donne dans la prière, en particulier dans l'Eucharistie, guérissons les blessures de la solitude et de l'isolement. Les saints brillent de lumière réfléchie et montrent dans les gestes simples de leur journée la présence aimante de Dieu, qui rend possible l'impossible. Les malades, les fragiles, les pauvres sont au cœur de l'Église et doivent aussi être au centre de nos attentions humaines et de nos sollicitudes pastorales. Ne l'oublions pas ! Sainte Bakhita nous encourage à ouvrir les yeux et les oreilles, pour voir l'invisible et écouter les sans-voix, pour reconnaître la dignité de chacun et pour agir contre la traite et toute forme d'exploitation. En mémoire de Sainte Bakhita, souvenons-nous des nombreux frères et sœurs trompés par de fausses promesses et qui sont ensuite exploités et maltraités. Unissons-nous pour lutter contre le phénomène mondial dramatique de la traite des êtres humains. Prier donne la force d’avancer, de surmonter les peurs, d’entrevoir, même dans les ténèbres, le salut que Dieu prépare. De plus, la prière attire le salut de Dieu. Que le Seigneur nous aide à marcher ensemble sur la voie de la fraternité, pour être des témoins crédibles de Dieu. Jésus nous révèle que Dieu n'est pas un maître détaché qui nous parle d'en haut ; au contraire, c'est un Père plein d'amour qui s'approche, qui visite nos maisons, qui veut sauver et délivrer, guérir de tout mal le corps et l'esprit. Le chemin de la fraternité humaine est un parcours long et difficile, à faire ensemble, mais c'est la bouée de sauvetage de notre humanité, pour contrer les nombreux signes de menace et les temps sombres que nous vivons. En cette année de la prière pour la préparation du Jubilé de 2025, je voudrais inviter chacun à intensifier, aussi et surtout, la participation à la Messe et la prière pour la mission évangélisatrice de l’Église. Le chemin du dialogue interreligieux est un chemin commun de paix et pour la paix, et en tant que tel, il est nécessaire et sans retour. Le dialogue interreligieux est un service urgent et irremplaçable à l'humanité, à la louange et à la gloire du Créateur de tous. Laissons-nous inquiéter, laissons-nous mouvoir par l’Esprit, comme Siméon et Anne. Si, comme eux, nous vivons l’attente dans la garde de la vie intérieure et en cohérence avec le style de l’Évangile, nous embrasserons Jésus, lumière et espérance de la vie. Pèlerins sur le chemin de la paix, mettons la prière au cœur de l'espérance que le Jubilé 2025 entend faire résonner en ces temps de trouble. Nous comptons tout particulièrement sur la contribution de toutes les personnes consacrées. "A travers le désert, Dieu nous conduit à la liberté" est le thème du message pour le prochain temps de carême. Donnons de l'espace à Dieu qui nous rachète de nos esclavages. Accueillons le Carême comme une opportunité de conversion. |
Prions ensemble pour les nombreux civils, victimes sans défense des guerres qui ensanglantent malheureusement encore le monde, comme au Proche-Orient et en Ukraine. Que leur cri de douleur puisse toucher le cœur des responsables des nations et inspirer des projets de paix.
La colère est un vice omniprésent et destructeur des relations humaines. C'est pourquoi saint Paul recommande: «Que le soleil ne se couche pas sur votre colère» (Ep 4,26). Si un malentendu survient dans la journée, la nuit ne doit pas être livrée au diable.Prions ensemble pour que les malades en phase terminale, ainsi que leurs familles, bénéficient toujours d’un accompagnement médical et humain de qualité. En cette année de la Prière, nous sommes invités à faire place à la prière qui jaillit de l'Esprit Saint. C'est lui qui sait mettre les mots justes dans nos cœurs et sur nos lèvres pour qu'ils soient entendus par le Père. J'appelle toutes les parties impliquées dans le conflit en Birmanie à prendre des mesures de dialogue et à se dôter de compréhension, afin que la terre puisse atteindre la réconciliation fraternelle. Que l'aide humanitaire soit autorisée à passer pour tous. Il en va de même au Moyen-Orient, en Palestine et en Israël, en Ukraine et partout où il y a des combats. S'il vous plaît, faites entendre le cri de paix des peuples qui sont fatigués de la violence et qui veulent que la guerre, qui est une défaite pour l'humanité, s'arrête ! L'esprit du mal veut "enchaîner nos âmes" et utilise de nombreuses "chaînes" : addictions, modes, consumérisme, hédonisme... Jésus est venu nous libérer : invoquons-le ! Ne nous compromettons pas avec le mal, mais suivons Celui qui a donné sa vie pour nous. Que le souvenir et la condamnation de l’horrible extermination de millions de Juifs et personnes d'autres confessions au siècle dernier aident à ne pas oublier que la logique de haine et de violence ne peut jamais être justifiée, car elle nie notre humanité elle-même. Aimer est le plus grand des dons, et nous le recevons lorsque nous faisons place au Seigneur dans la prière, lorsque nous accueillons sa présence dans sa Parole qui nous transforme et dans l'humilité de son Pain rompu. Tous les efforts vers la pleine unité des Chrétiens sont appelés à suivre le même chemin que Paul, à mettre de côté la centralité de nos idées pour chercher la voix du Seigneur et lui laisser l’initiative et la place. L’utilisation de l’intelligence artificielle pourra apporter une contribution positive dans le domaine de la communication si elle n'annule pas le rôle du journalisme et si elle renforce le professionnalisme de la communication, en responsabilisant chaque communicateur. Pour ne pas perdre notre humanité, cherchons la sagesse : elle nous aidera à aligner les systèmes d’intelligence artificielle sur une communication pleinement humaine. Il ne suffit pas d'accumuler des biens matériels pour bien vivre, car la vie ne dépend pas de ce que l'on possède (cf. Lc 12, 15). Elle dépend au contraire des bonnes relations qu'on a avec Dieu, avec les autres et aussi avec ceux qui ont moins que nous<. L’Unité des Chrétiens vers laquelle nous sommes en chemin, se fait dans la différence. L’Esprit Saint ne nous enferme pas dans l’uniformité mais nous dispose à nous accueillir dans nos différences. Prions ensemble pour l'unité des chrétiens et ne nous lassons pas d'invoquer le Seigneur pour la paix en Ukraine, en Israël et en Palestine, et dans tant d'autres parties du monde : ce sont toujours les plus faibles qui en souffrent. Les mois à venir nous conduiront à l'ouverture de la Porte Sainte, avec laquelle nous commencerons le Jubilé. Prions ensemble pour nous préparer à bien vivre cet événement de grâce et à expérimenter la puissance de l'espérance de Dieu. J'ai appris avec tristesse la nouvelle de l'enlèvement, en Haïti, d'un groupe de personnes, dont six religieuses: en demandant de tout cœur leur libération, je prie pour l'harmonie sociale dans le pays et j'appelle tout le monde à mettre fin à la violence. L’Évangile est le livre de la vie. Laissons-nous conquérir par la beauté que la Parole de Dieu apporte dans la vie. Celui qui est en contact avec la Parole de Dieu guérit des liens du passé, parce que la Parole vivante guérit la mémoire blessée en y greffant le souvenir de Dieu et de ses œuvres pour nous. L’Écriture nous rappelle qui nous sommes : des enfants de Dieu sauvés et aimés. Parfois, nous laissons la Parole de Dieu glisser sur nous. Nous l’entendons, mais nous ne l’écoutons pas ; nous l’écoutons, mais nous ne la gardons pas ; nous la gardons mais nous ne nous laissons pas changer. Ne soyons pas “sourds” à la Parole ! Aujourd’hui débute la Semaine de prière pour l’Unité des Chrétiens qui, cette année, souligne l’amour envers Dieu et le prochain. Prions ensemble afin que les chrétiens atteignent la pleine communion et témoignent de l’amour envers tous, spécialement les plus fragiles. J'exprime ma sympathie et ma solidarité avec les victimes, toutes civiles, de l'attaque à la roquette qui a frappé Erbil, au Kurdistan irakien. Je demande à chacun d'éviter toute démarche qui accroîtrait la tension au Moyen-Orient et d'autres scénarios de guerre. Nous devons défendre l'amour, l'amour du cœur, de l'esprit, du corps, l'amour pur dans le don de soi à l'autre. La luxure se présente comme un appétit vorace qui pousse à utiliser les gens, à les exploiter et à les voler à la recherche d'un plaisir débridé. Le véritable amour, en revanche, est désintéressé, inconditionnel, généreux, compréhensif et serviable. La Parole de Dieu nous invite à ne pas nous enfermer, à ne pas penser que nous pouvons y arriver seuls, mais à grandir ensemble. Écoutons, dialoguons, soutenons-nous les uns les autres ! La Parole de Dieu est un don qui s'adresse à tous. Nous ne pourrons jamais en restreindre la portée car, au-delà de tous nos calculs, elle germe de manière spontanée, imprévue et imprévisible, selon les voies et les temps que l'Esprit connaît. Au début de l'année, nous avons échangé des vœux de paix, mais les armes ont continué à tuer et à détruire. Prions pour ceux qui détiennent le pouvoir dans ces conflits: la guerre est un crime contre l'humanité. Le Seigneur ne veut pas de "followers" superficiels,mais des personnes qui s'interrogent et se laissent interpeller par sa Parole. C'est pourquoi, pour être disciple de Jésus, il faut d'abord le chercher, avoir le cœur ouvert, en recherche, non pas rassasié ou satisfait. La paix exige le respect de la Déclaration universelle des droits de l'homme. Les tentatives d'introduire de nouveaux droits, qui ne sont pas toujours acceptables, produisent des colonisations idéologiques qui provoquent des divisions au lieu de promouvoir la paix. La paix exige le respect de toute vie humaine, à commencer par celle de l'enfant à naître dans le ventre de sa mère, qui ne peut être supprimée ni faire l'objet d'un contrat ; la maternité de substitution porte gravement atteinte à la dignité de la femme et de l'enfant. Plus de 360 millions de chrétiens dans le monde sont victimes de persécutions et de discriminations en raison de leur foi, et un nombre croissant d'entre eux sont contraints de fuir leur pays. La paix passe aussi par la protection de la liberté religieuse. La voracité avec laquelle nous nous déchaînons, depuis quelques siècles, sur les biens de la planète, compromet l'avenir de tous. Nous nous sommes jetés sur tout, pour devenir maîtres de tout, alors que tout était confié à notre garde. Les victimes civiles des guerres ne sont pas des «dommages collatéraux». Ce sont des hommes et des femmes avec un nom et un prénom qui perdent la vie. Ce sont des enfants qui deviennent orphelins, privés d'avenir; des personnes qui souffrent de la faim, de soif, mutilées. Si nous pouvions regarder dans les yeux des victimes de la guerre et évoquer leur histoire personnelle, nous verrions la guerre pour ce qu'elle est : une immense tragédie, un massacre inutile, qui porte atteinte à la dignité de chaque personne sur cette terre. Il y a un mot qui résonne de manière particulière dans les deux principales fêtes chrétiennes. C’est le mot "paix". C’est avant tout un don de Dieu, mais en même temps, une responsabilité qui nous incombe. Je suis très proche des populations de la République démocratique du Congo frappées ces jours derniers par des inondations. Aujourd’hui, les communautés ecclésiales d’Orient qui suivent le calendrier julien, célèbrent le Saint Noël. Je souhaite dans un esprit de joyeuse fraternité que la naissance de notre Seigneur Jésus les comble de lumière, de charité et de paix. La voix du Père qui dans l'Evangile du jour proclame : «Tu es mon Fils bien-aimé» (Mc, 1,11) révèle que Jésus est le Fils de Dieu et rappelle aussi notre baptême qui nous immerge dans l’étreinte infinie de Dieu, nous transmettant la force de son amour qui sauve. L’Épiphanie est la Journée de l’Enfance missionnaire. Je salue les enfants et jeunes missionnaires du monde entier, les remerciant pour leur engagement dans la prière et dans le soutien concret à l’annonce de l’Évangile et à la promotion des jeunes dans les terres de mission. Il y a soixante ans, le Pape saint Paul VI et le patriarche œcuménique Athënagoras se rencontrèrent à Jérusalem, rompant un mur d’incommunicabilité qui pendant des siècles avait tenu éloignés catholiques et orthodoxes. Apprenons de cette embrassade de ces deux grands de l’Église. En pensant à ce geste historique de fraternité accompli à Jérusalem, prions pour la paix au Proche-Orient, en Palestine, en Israël, en Ukraine et dans le monde entier. Nous ne trouvons pas Dieu en restant immobiles dans une quelconque belle théorie religieuse, mais seulement en nous mettant en chemin, en cherchant les signes de sa présence dans les réalités de chaque jour et, surtout, en rencontrant et en touchant la chair de nos frères. Le monde attend des croyants un élan renouvelé vers le Ciel. Comme les Mages, levons la tête, écoutons le désir du cœur, suivons l’étoile que Dieu fait resplendir au-dessus de nous. Comme des chercheurs inquiets, restons ouverts aux surprises de Dieu. Regardez le caractère caché et la petitesse de Jésus dans la grotte ; regardez la simplicité de la crèche ; et soyez assuré que le bien, même lorsqu'il est caché et invisible, grandit sans faire de bruit, se multiplie à l'improviste et répand le parfum de la joie. Le combat spirituel nous amène à regarder de plus près les vices qui nous entravent et à marcher, avec la grâce de Dieu, vers les vertus qui peuvent fleurir en nous, apportant le printemps de l'Esprit dans nos vies. Prions ensemble pour que l'Esprit nous aide à reconnaître le don des différents charismes au sein des communautés chrétiennes et à découvrir la richesse des différentes traditions rituelles au sein de l'Église catholique. Confions la nouvelle année à la Mère de Dieu. Consacrons-lui nos vies. Elle saura, avec tendresse, en dévoiler la plénitude. Car elle nous conduira à Jésus, plénitude du temps, de tous les temps. Que cette année soit pleine de la consolation du Seigneur. Le monde doit se tourner vers les mères et les femmes pour trouver la paix, pour sortir de la violence et de la haine. Et chaque société doit respecter, chérir et valoriser chaque femme, sachant que celui qui blesse une seule femme profane Dieu, né d'une femme. Nous avons tous des lacunes, des solitudes, des vides demandant à être comblés. Lorsque nous sommes tentés de nous refermer sur nous-mêmes, adressons-nous à Marie, Mère de la plénitude; lorsque nous ne parvenons pas à démêler les nœuds de la vie, cherchons refuge auprès d'elle. Notre époque, vide de paix, a besoin d'une Mère qui recompose la famille humaine. Regardons Marie pour devenir des bâtisseurs d'unité, et faisons-le avec sa créativité de Mère, qui prend soin de ses enfants : elle les rassemble et les console. Nous célébrons aujourd'hui la 57e Journée mondiale de la paix, sur le thème "Intelligence artificielle et paix". Prions ensemble pour que ces nouvelles technologies servent la famille humaine et aident à construire des chemins de fraternité. |
Apprenons à vivre chaque jour, chaque moment, chaque occupation avec notre regard intérieur tourné vers Jésus. Joies et peines, satisfactions et problèmes. Tout cela en présence et avec la grâce de Jésus, le Seigneur. Le tout avec gratitude et espérance.
Il y a un an, le Pape Benoît XVI concluait son chemin terrestre, après avoir servi l'Église avec amour et sagesse. Nous éprouvons pour lui tant d'affection, tant de gratitude, tant d'admiration. Que du Ciel il nous bénisse et nous accompagne.
Continuons à prier pour les peuples qui souffrent des guerres : le peuple ukrainien martyrisé, les peuples palestinien et israélien, le peuple soudanais, les Rohingyas martyrisés et tant d'autres. Que ceux qui sont concernés par ces conflits écoutent la voix de leur conscience. Dieu nous a sauvés en habitant parmi nous: il a vécu au sein d'une famille, dans le quotidien. Il n'a pas évité les difficultés; au contraire, en choisissant une famille qui fait "l'expérience de la souffrance", il dit à nos familles : "Vous n'êtes pas seuls !". À Noël, Dieu se révèle comme Celui qui s'humilie, descend sur terre petit et pauvre. Cela signifie que pour lui ressembler, nous devons nous abaisser, nous mettre au service des autres, nous rendre petits avec les petits et pauvres avec les pauvres. Dieu désire tellement embrasser nos existences que, infini, il devient pour nous fini ; grand, il devient petit. Telle est la merveille de Noël : la tendresse sans précédent de Dieu qui sauve le monde en s’incarnant. Combien de massacres d’innocents dans le monde : dans le sein maternel, sur les routes des désespérés en quête d’espérance, dans les vies de tant d’enfants dont l’enfance est dévastée par la guerre. Ce sont les petits Jésus d’aujourd’hui Aujourd’hui, comme au temps d’Hérode, les complots du mal, qui s’opposent à la lumière divine, se meuvent dans l’ombre de l’hypocrisie et de la dissimulation: combien de massacres armés ont lieu dans un silence assourdissant, à l’insu de tant de personnes ! Il faut être le gardien de son cœur. Le succès de tout combat spirituel se joue en grande partie au début : en veillant sans cesse sur notre cœur À l'intercession du premier martyr, je confie l'invocation de la paix des peuples déchirés par la guerre : nous avons vu la Syrie, nous voyons Gaza. Nous pensons à l'Ukraine tourmentée. Un désert de mort. Les peuples veulent la paix. Prions pour la paix. Luttons pour la paix. Je suis proche des communautés chrétiennes qui souffrent de discriminations et je les exhorte à persévérer dans la charité envers tous, en luttant pacifiquement pour la justice et la liberté religieuse. Saint Étienne, le premier martyr, témoin, le premier d'une multitude de frères et de sœurs qui, aujourd'hui encore, continuent à apporter la lumière dans les ténèbres : des personnes qui répondent au mal par le bien et brisent la spirale de la haine par la douceur de l'amour. Dire “oui” au Prince de la paix signifie dire “non” à la guerre, à toute guerre, à la logique même de la guerre, voyage sans but, à la défaite sans vainqueurs, folie sans excuses. Mais pour dire “non” à la guerre, il faut dire “non” aux armes. L’annonce de Bethléem est celle d’une « grande joie ». Quelle joie ? Pas le bonheur passager du monde, mais la joie qui console le cœur, qui renouvelle l’espérance et qui donne la paix : c’est la joie de l’Esprit Saint, la joie d’être des enfants aimés. Ce soir, l’amour change l’histoire. Fais-nous croire, Seigneur, au pouvoir de ton amour, si différent du pouvoir du monde. Comme Marie, Joseph, les bergers et les mages, nous nous rassemblons autour de Toi pour T’adorer. Notre cœur, ce soir, est à Bethléem, où le Prince de la paix est encore rejeté par la logique perdante de la guerre, avec le fracas des armes qui, aujourd'hui encore, l’empêche de trouver une place dans le monde. Nous sommes proches de ceux qui souffrent pour la guerre : pensons à la Palestine, à Israël, à l'Ukraine. Pensons aussi à ceux qui souffrent de la misère, de la faim, de l'esclavage. Que le Dieu qui a pris un cœur humain, puisse remplir les cœurs d’humanité bienveillant L'Évangile du jour décrit la manière dont l'Esprit Saint descend sur Marie : il agit comme un amour doux qui embrasse, féconde et protège, sans recourir à la violence, sans porter atteinte à la liberté. En ces jours où nous contemplons le mystère du Dieu fait homme, demandons la grâce de savoir nous priver de quelque chose pour l’offrir au prochain dans le besoin, afin chacun puisse vivre la joie de Noël. Dans sa pauvreté authentique, la crèche nous aide à redécouvrir la vraie richesse de Noël et à nous purifier de tant d'aspects qui polluent le paysage de Noël, car elle nous parle de la naissance du Fils de Dieu qui s'est fait homme pour être proche de chacun d'entre nous. Le temps liturgique de l'Avent nous invite à rencontrer le Seigneur qui vient par la prière, la pénitence et les œuvres de charité. Préparons-nous à célébrer la naissance de Jésus par une écoute assidue de la Parole de Dieu et une réponse généreuse à sa grâce. Nous avons besoin d’écouter l’annonce du Dieu qui vient, de discerner les signes de sa présence, et de nous décider pour sa Parole en marchant derrière Lui. Écouter, discerner, marcher : trois verbes pour notre itinéraire de foi. N'oublions pas les peuples qui souffrent du mal de la guerre. Pensons aux enfants dans la guerre, aux choses qu'ils voient. Allons à la crèche et demandons la paix à Jésus. Il est le Prince de la Paix. En ces derniers jours de l'Avent, je vous invite à vous préparer à accueillir l'Enfant Jésus avec joie et simplicité de cœur, par la prière, la participation aux sacrements et les œuvres de charité. Pour les habitants de la Terre Sainte, un Noël de douleur et de deuil s’annonce. Ne les laissons pas seuls. Soyons proches d'eux par la prière, par une aide concrète. La souffrance de Bethléem est une plaie ouverte pour le Moyen-Orient et le monde entier. La migration est un signe des temps où la civilisation est en jeu. Pour nous chrétiens, la fidélité à Jésus qui a dit «j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli», est en jeu. Il faut un amour fait de proximité, de tendresse et de compassion, comme l'amour de Dieu pour nous. Prions ensemble devant la crèche pour les enfants qui vivront un Noël difficile, sur les lieux de guerre, dans les camps de réfugiés, dans des situations de grande misère. N'oublions pas nos frères et sœurs qui souffrent de la guerre, en Ukraine, en Palestine, en Israël et dans d'autres zones de conflit. Que l'approche de Noël renforce notre engagement à ouvrir des chemins de paix. Chacun de nous, avec le service, la cohérence,l'humilité, avec le témoignage de vie - toujours avec la grâce de Dieu - peut être une lampe qui brille et aide les autres à trouver le chemin de la rencontre avec Jésus. Jésus, le Sauveur, vient pour nous tels que nous sommes, avec nos pauvretés, nos misères et nos défauts, surtout avec notre besoin d’être relevés, pardonnés et sauvés. Jésus est entré dans l’histoire pour nous dire que le Très-Haut prend soin de nous ; pour nous rappeler que se tenir du côté de Dieu c’est prendre soin de quelqu’un, spécialement des plus nécessiteux. La façon dont nous utilisons l’intelligence artificielle pour inclure les derniers, c’est-à-dire les frères et sœurs les plus faibles et les plus nécessiteux, est la mesure révélatrice de notre humanité. Nous devons faire en sorte que l'intelligence artificielle soit au service de la paix mondiale, et non une menace, et réfléchir à son impact sur l'avenir de la famille humaine. C'est à cela que j'ai consacré le message de la Journée mondiale de la paix. Je renouvelle mon appel à un cessez le feu humanitaire immédiat à Gaza, pour acheminer de toute urgence de l’aide à la population. Que tous les otages soient libérés. Non aux armes, oui à la paix! Que cette grande souffrance pour les Israéliens et les Palestiniens prenne fin ! Jésus demande à chaque croyant et à son Église: ouvre-toi car le message de l'Évangile a besoin de toi pour être témoigné et annoncé ! Ouvre-toi, Église, au souffle de l'Esprit Saint, qui te pousse à être missionnaire, évangélisatrice ! Célébrer Marie, c'est célébrer la proximité et la tendresse de Dieu qui rencontre son peuple, qui ne nous laisse pas seuls, qui nous a donné une Mère pour prendre soin de nous et nous accompagner. L'amour ne rend pas seulement heureux au ciel, mais déjà ici sur terre. Si nous voulons être heureux, apprenons à tout transformer en amour, en offrant aux autres notre travail et notre temps, en accomplissant de bons gestes. Nous pouvons tous le faire. À l'approche de Noël, serons-nous capables de prendre des mesures concrètes de paix ? Tout doit être mis en œuvre pour s'attaquer aux causes des conflits et les éliminer. Civils, hôpitaux et lieux de culte doivent être protégés, les otages libérés et l'aide humanitaire garantie. Il y a 75 ans, le 10 décembre 1948, la Déclaration universelle des droits de l'homme était signée. L'engagement pour les droits de l'homme n'est pas terminé. Je suis aux côtés de ceux qui se battent et paient de leur personne pour défendre les droits de ceux qui ne comptent pas. Pour avancer sur le chemin de la vie, il faut se dépouiller du "plus", car bien vivre ne signifie pas se remplir de choses inutiles, mais se libérer du superflu, afin de creuser au plus profond de soi, pour saisir ce qui est vraiment important devant Dieu. Prions notre Mère, en particulier pour la paix, la paix en Ukraine, la paix en Palestine, en Israël, et dans toutes les terres meurtries par les guerres. Demandons la paix, que les cœurs s'apaisent, que vienne la paix ! L'Évangile du jour montre deux attitudes de Marie nous aidant à comprendre comment elle a chéri le don unique qu'elle a reçu, celui d'un cœur totalement libéré du péché: l'émerveillement devant les œuvres de Dieu et la fidélité dans les choses simples. La prière contemplative nous place devant Dieu qui nous regarde avec amour. La lumière de ce regard illumine notre esprit et lui donne des yeux de miséricorde pour contempler le monde. Pour "communiquer Dieu", la crédibilité joyeuse du témoignage, l'universalité de l'annonce et l'actualité du message ne suffisent pas. Sans l'Esprit Saint, tout zèle est vain et faussement apostolique : il ne serait que le nôtre et ne porterait pas de fruit. Dieu qui vient à notre condition humaine choisit la pauvreté. De la même manière, nous sommes appelés à revenir à l'essentiel de la vie, à nous débarrasser de tout ce qui est superflu et qui peut devenir un obstacle sur le chemin de la sainteté. Nous sommes entrés dans l’Avent pleins d’espérance. Implorons le Prince de la Paix avec ferveur afin qu’il apporte consolation à nos cœurs blessés, ainsi qu’aux nations meurtries par les guerres et les crises de tout genre, pour une vie digne et sereine. La situation en Israël et en Palestine est grave. Le rupture de la trêve est douloureuse. J'espère qu'un nouveau cessez-le-feu pourra être conclu dès que possible, et que soient trouvées des solutions autres que les armes, sur des chemins courageux vers la paix. Voilà un beau programme pour l'Avent : rencontrer Jésus qui vient en chaque frère et sœur qui a besoin de nous et partager avec eux ce que nous pouvons : l'écoute, le temps, une aide concrète. Le monde a besoin d'alliances qui ne soient pas contre quelqu'un, mais en faveur de tous. Il est urgent que les religions donnent le bon exemple en travaillant ensemble. Protégeons la maison commune ; vivons en paix et promouvons la paix ! Choisissons la vie, choisissons l’avenir ! Écoutons le gémissement de la terre, prêtons attention au cri des pauvres, tendons l’oreille aux espérances des jeunes et aux rêves des enfants ! Nous avons une grande responsabilité : faire en sorte que leur avenir ne soit pas refusé. L’heure est grave. Aujourd’hui plus que jamais, l’avenir de tous dépend du présent que nous choisissons En ce moment historique, nous sommes invités à assumer la responsabilité de l'héritage que nous laisserons derrière nous après notre passage en ce monde. Si nous ne réagissons pas maintenant, le changement climatique nuira de plus en plus à la vie de millions de personnes. |
Espérons que ceux qui interviendront à la COP28 seront des stratèges capables de penser au bien commun et à l’avenir de leurs enfants, plutôt qu’aux intérêts circonstanciels de certains pays ou entreprises. Puissent-ils montrer ainsi la noblesse de la politique et non sa honte.
Continuons de prier pour la grave situation en Israël et en Palestine. Ce sont les gens simples, les gens du peuple qui souffrent. Ceux qui font la guerre ne souffrent pas. Demandons la paix. Et n'oublions pas le cher peuple ukrainien, qui souffre tant, toujours en guerre. Demandons à l'Esprit Saint de nous éclairer pour que nous sachions rendre compte de notre foi et de notre espérance au monde d'aujourd'hui par des paroles et surtout par le témoignage de notre vie. Prions ensemble pour que les personnes handicapées soient au centre de l'attention de la société et que les institutions promeuvent des programmes d'inclusion qui valorisent leur participation active. Si nous avons foi en la capacité de l’être humain à transcender ses petits intérêts et à voir grand, nous ne pouvons pas renoncer à rêver que la COP28 conduise à une accélération de la transition énergétique. Cette conférence peut être un tournant. Aujourd'hui, remercions Dieu qu'il y ait enfin une trêve entre Israël et Palestine et que des otages aient été libérés. Prions pour qu'ils soient tous libérés, que davantage d'aide humanitaire entre à Gaza et que nous insistions sur le dialogue : le seul moyen d'obtenir la paix. L'Ukraine martyrisée a commémoré l'Holodomor, le génocide perpétré par le régime soviétique il y a 90 ans, qui a provoqué la famine de millions de personnes. Prions ensemble car la prière rompt le cycle de la vengeance et ouvre les chemins de la réconciliation. Aujourd'hui, la 38e Journée mondiale de la jeunesse est célébrée dans les Églises particulières sur le thème "Se réjouir dans l'espérance". J'embrasse les jeunes, présent et avenir du monde, et je les encourage à être des protagonistes joyeux de la vie de l'Église. Jésus s'identifie aux affamés, aux assoiffés, aux étrangers, aux malades, aux prisonniers, et nous dit que l'on est "béni" si l'on répond à ces pauvretés par l'amour : non pas en se détournant, mais en étant proche de ceux qui sont dans le besoin. La violence contre les femmes est une herbe empoisonnée qui gangrène la société et qu'il faut éradiquer à la racine. Celles-ci poussent dans le terreau des préjugés et de l'injustice. Il faut les combattre par une action éducative qui place la personne et sa dignité au centre. La joie de l’Évangile est celle que rien ni personne ne pourra jamais enlever (Jn 16, 22). Les maux de notre monde, et ceux de l’Église, ne devraient pas être des excuses pour réduire notre engagement et notre ferveur. Prenons-les comme des défis pour croître. L’adoration, ce n’est pas s’éloigner de la vie. C’est plutôt l’espace où donner un sens à tout, pour recevoir le don de l’amour de Dieu et pouvoir en témoigner dans la charité fraternelle. Le peuple palestinien et le peuple israélien ont le droit de vivre en paix: deux peuples frères. Prions ensemble pour la paix en Terre Sainte, pour que les différends soient résolus par le dialogue et les négociations et non par une montagne de morts des deux côtés.… N'oublions pas de persévérer dans la prière pour ceux qui souffrent des guerres dans tant de régions du monde, en particulier pour les chers peuples d'Ukraine, d'Israël et de Palestine. L'Église n'est pas un lieu réservé aux parfaits et aux privilégiés, mais une communauté de disciples qui témoigne de Celui que par grâce elle a connu, Jésus, et qui intercède pour tous, priant, aimant et se sacrifiant pour le monde. Les femmes contemplatives sont la voix de l’Eglise qui, sans trêve, loue, remercie, et supplie pour toute l’humanité. Par votre prière, elles sont collaboratrices de Dieu Lui-même. Ne manquons pas de leur témoigner notre gratitude et notre aide concrète. Nous célébrons aujourd'hui la Journée mondiale de la pêche. Prions pour les pêcheurs et leurs familles et remercions-les de jeter leurs filets chaque jour avec un acte de foi en la divine providence, et de prendre soin de nos mers.Combien d'enfants sont privés du droit fondamental à la vie et à l'intégrité physique et mentale à cause des conflits? Combien d'enfants sont contraints de participer ou d'assister aux combats et en portent les cicatrices? Aucune guerre ne vaut les larmes des enfants. Continuons à prier pour l'Ukraine et pour les peuples de Palestine et d'Israël. La paix est possible. Ne nous résignons pas à la guerre ! Et n'oublions pas que la guerre est toujours une défaite : seuls les fabricants d'armes y gagnent. Je renouvelle ma proximité avec la population de Birmanie, qui continue malheureusement à souffrir de la violence et des abus. Je prie pour qu'elle ne se décourage pas et qu'elle ait toujours confiance dans l'aide du Seigneur. En cette Journée Mondiale des Pauvres, la parabole des talents est une mise en garde pour vérifier dans quel esprit nous affrontons le voyage de la vie. Nous avons reçu du Seigneur le don de son amour et nous sommes appelés à devenir don pour les autres. La pauvreté est un scandale. Quand le Seigneur reviendra, il nous en demandera compte. Prions ensemble pour que chacun de nous, selon le don qu’il a reçu et la mission qui lui a été confiée, s’efforce de “faire fructifier la charité” et d’être proche de quelque pauvre. Comme il serait significatif qu’à l’occasion de la Journée des Pauvres, nous partagions le repas dominical avec ceux qui sont privés du nécessaire! Si autour de l’autel du Seigneur nous sommes conscients d’être tous frères et sœurs, combien cette fraternité deviendrait visible ! La foi nous enseigne que tout pauvre est un enfant de Dieu et que le Christ est présent en lui: «Chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait.» (Mt 25, 40). La guerre est la «mère de toutes les pauvretés», elle touche spécialement les populations civiles, les familles. Maintenons vive toute tentative pour que la paix s’établisse comme don de Dieu et fruit de l’engagement pour la justice et le dialogue. Chacun est notre prochain. Peu importe la couleur de la peau, la condition sociale, la provenance... Nous sommes appelés à rencontrer tout pauvre et tout type de pauvreté, en secouant de nous l’indifférence et l’évidence avec lesquelles nous protégeons un bien-être illusoire. Prions ensemble pour la paix, en particulier pour l'Ukraine martyrisée, mais aussi pour la Terre Sainte, la Palestine et Israël, sans oublier le Soudan qui souffre tant. Prenons un peu de temps chaque jour afin de prier pour la paix. Nous voulons la paix ! Dans le climat de confusion actuel, nous pourrions nous retrouver à vivre la foi avec un certain renoncement, convaincus qu'on écoute plus l'Évangile. Au contraire, c'est précisément le moment de revenir à l'Évangile pour découvrir que le Christ est source constante de nouveauté. Vous, les jeunes, vous êtes la joyeuse espérance d'une Église et d'une humanité toujours en marche. Je voudrais vous prendre par la main et parcourir avec vous le chemin de l'espérance. Le regard de compassion de l’Évangile nous pousse à servir les pauvres, les bien-aimés de Dieu qui s’est fait pauvre pour nous: les exclus, les marginalisés, les laissés-pour-compte, les petits, les sans-défense. Ils sont le trésor de l’Église, ils sont les préférés de Dieu ! Tout être humain, quel que soit son peuple ou sa religion, tout être humain est sacré, précieux aux yeux de Dieu et a le droit de vivre en paix. Ne perdons pas espoir : prions et travaillons sans relâche pour que le sens de l'humanité l'emporte sur la dureté des cœurs. Chaque jour, je pense à la situation très grave qui règne en Israël et en Palestine. Je prie beaucoup pour tous ceux qui souffrent, Palestiniens et Israéliens. Que les armes cessent, elles n'apporteront jamais la paix, et que le conflit ne s'étende pas! Assez! Assez, mes frères ! Je suis proche des souffrances des chères populations du Soudan, et je lance un appel sincère aux responsables locaux, afin qu’ils favorisent l’accès de l’aide humanitaire et qu’avec l’appui de la communauté internationale, ils travaillent à la recherche de solutions pacifiques. La sagesse de la vie consiste à prendre soin de ce qui ne se voit pas, alors qu’il s’agit de l’essentiel. C'est l’attention portée à la vie intérieure. Cela signifie savoir s'arrêter pour écouter son cœur, veiller sur ses pensées et ses sentiments. Ce mois ravive en nous la mémoire de nos défunts. Nous savons que nos prières pour eux parviennent au Ciel et que nous pouvons donc les y accompagner, en renforçant les liens qui nous unissent pour l'éternité. Prions pour eux ! Être saint signifie se conformer à Jésus et laisser notre vie palpiter avec ses propres sentiments. Ce n'est que lorsque nous cherchons à aimer comme Jésus a aimé que nous rendons Dieu visible et que nous réalisons notre vocation à la sainteté. Dieu seul est Seigneur, et de la tendresse de son amour dépendent nos vies, le chemin de l'Église, le destin de l'histoire. Il est le sens de la vie: le fondement de notre joie, la raison de notre espérance, le garant de notre liberté. Prions ensemble pour les peuples qui souffrent de la guerre. Il y a tant de souffrances: les enfants souffrent, les malades, les anciens et des jeunes meurent. N'oublions pas l'Ukraine tourmentée et pensons aux palestiniens et israéliens: que le Seigneur amène à une paix juste. Dans chaque situation et circonstance personnelle ou sociale de notre vie, le Seigneur est présent et nous appelle à habiter notre temps, à partager la vie des autres, à nous mêler aux joies et aux peines du monde. Il n'est pas nécessaire d'être grand, riche ou puissant pour être heureux. Seul l'amour désaltère nos cœurs, seul l'amour guérit nos blessures, seul l'amour nous donne la vraie joie. Et c'est la voie que Jésus nous a enseignée et ouverte. Libérez immédiatement les otages. Pensons aux enfants, à tous les enfants impliqués dans cette guerre, comme en Ukraine et dans d'autres conflits : on tue leur avenir. Prions pour avoir la force de dire "Ça suffit". Je ne cesse de penser à la grave situation en Palestine et en Israël, où tant de personnes ont perdu la vie. Je vous supplie d'arrêter, au nom de Dieu : cessez le feu ! J'espère que tous les moyens seront mis en œuvre pour éviter à tout prix une aggravation du conflit. Dans l'Évangile d'aujourd'hui, Jésus met en cause la duplicité de vie des scribes et des pharisiens, qui prêchent une chose, mais en vivent une autre. C'est le danger à surveiller : la duplicité du cœur, qui met en péril notre crédibilité. Demandons à Dieu un regard compatissant et un cœur humble. Ne nous lassons pas de le demander, car c'est sur le chemin de la compassion et de l'humilité que le Seigneur nous donne sa vie, qu’Il triomphe de la mort. Avec le Seigneur les larmes ne durent pas toujours, elles ont une fin. Il est le Dieu qui, comme le prophétise l'Écriture, « fera disparaître la mort » et « essuiera les larmes sur tous les visages » (Is 25,8). Il a fait siennes nos larmes pour nous en libérer. Aujourd'hui, en pensant aux morts, demandons au Seigneur la paix, pour que les hommes ne s'entretuent plus dans les guerres. Les guerres sont toujours une défaite. Prions le Seigneur pour nos défunts, pour tous. Que le Seigneur les accueille tous. La sainteté est un don de Dieu que nous avons reçu par le Baptême : si nous la laissons grandir, elle peut changer complètement notre vie, en l'éclairant de la joie de l'Évangile. La sainteté est un don offert à tous pour une vie heureuse. Vos prières me donnent de la force et m'aident à discerner et à accompagner l'Église à l'écoute de l'Esprit Saint. Préparons-nous à célébrer la fête de la Toussaint. Demandons-leur de nous soutenir dans la fidélité à l'Évangile et de garder nos cœurs dans l'espoir de partager leur joie, en communion avec le Seigneur et avec tous ceux que nous avons aimés. Cessez le feu. Arrêtez, frères et sœurs : la guerre est toujours une défaite, toujours, toujours ! Continuons à prier pour l’Ukraine, et aussi pour la grave situation en Palestine et en Israël et pour les autres régions en guerre. À Gaza en particulier, qu’on laisse des espaces pour garantir l’aide humanitaire et que les otages soient libérés aussitôt. Telle est l'Église dont nous sommes appelés à rêver : une Église qui soit au service de tous, au service des derniers. Une Église qui accueille, sert, aime. Une Église aux portes ouvertes qui soit un port de miséricorde. Au terme de cette étape du chemin que nous avons parcouru, il est important de regarder le “principe et le fondement” sur lequel tout commence et recommence : aimer Dieu par toute notre vie et aimer notre prochain comme soi-même: voilà le cœur de tout. Dans le grand commandement, le Christ lie Dieu et le prochain. Il n'y a pas d'expérience religieuse authentique qui soit sourde aux cris du monde. Il n'y a pas d'amour de Dieu sans implication dans le soin du prochain. En ces temps, ne laissons pas les nuages du conflit cacher le soleil de l'espérance. Au contraire, confions à Notre-Dame l'urgence de la paix pour que toutes les cultures s'ouvrent au souffle d'harmonie de l'Esprit Saint. La mission est plus faible sans l'unité: un Christ "brisé" est un scandale pour ceux qui en reçoivent l’annonce. Aujourd'hui aussi, l'Évangile sera plus incisif si notre unité croît dans le Christ. Les revendications venant d'en bas dans le monde entier -des personnes engagées qui s'aident et s'accompagnent mutuellement- peuvent réussir à faire pression sur les facteurs de pouvoir. Il faut espérer que cela se produira pour la crise climatique. Nous ne devons pas nous habituer à la guerre, à n'importe quelle guerre. Nous ne devons pas laisser nos cœurs et nos esprits s'anesthésier devant la répétition de ces graves horreurs contre Dieu et contre l'homme. Je rappelle que vendredi prochain, 27 octobre, j'ai proclamé une journée de jeûne, de prière et de pénitence, et que ce soir-là, à 18 heures, à Saint-Pierre, nous partagerons une heure de prière pour implorer la paix dans le monde. La guerre, chaque guerre qui existe dans le monde - je pense aussi à l'Ukraine tourmentée - est une défaite. La guerre est toujours une défaite, elle est une destruction de la fraternité humaine. Frères, arrêtez ! Arrêtez ! Je suis très attristé par ce qui se passe en Israël et en Palestine. Je suis proche de tous ceux qui souffrent et je prie pour eux. Je renouvelle mon appel pour que des espaces soient ouverts, que l'aide humanitaire continue d'arriver et que les otages soient libérés. Nous n'appartenons à aucune réalité terrestre, à aucun "César" de ce monde. Nous appartenons au Seigneur et ne devons être esclaves d'aucun pouvoir terrestre. L'image de Dieu est imprimée dans nos vies. Rien ni personne ne peut l'obscurcir. J’exprime ma proximité dans le Christ à tous les missionnaires du monde, en particulier à ceux qui traversent une période difficile: chers amis, le Seigneur ressuscité est toujours avec vous et il voit votre générosité et vos sacrifices. Aujourd’hui plus que jamais, l’humanité blessée par tant d’injustices, de divisions et de guerres, a besoin de la Bonne Nouvelle de la paix et du salut dans le Christ. Marie nous invite à tourner notre regard vers l'origine et le but de notre existence, qui est Jésus-Christ. Et cela nous encourage à suivre son exemple, en marchant sur les sentiers de la paix, de la bonté, de l'écoute et du dialogue patient et confiant. L'amour divin, miséricordieux et bouleversant, est la nouveauté permanente de l'Évangile. Et il nous demande de montrer Dieu, comme l'ont fait les saints: non pas avec des mots, mais avec la vie. Comme le bon Samaritain, nous sommes appelés à nous faire proches de tous les vagabonds d'aujourd'hui, pour sauver leur vie, soigner leurs blessures, apaiser leur douleur. L'annonce du Christ est une annonce d'espérance: car il connaît l'angoisse et l'attente de nos cœurs, les joies et les travaux qui marquent nos vies, les ténèbres qui nous oppressent et la foi que, comme un chant dans la nuit, nous élevons vers le Ciel. J'ai décidé de faire du vendredi 27 octobre une journée de jeûne, de pénitence et de prière pour la paix, à laquelle j'invite les différentes confessions chrétiennes, les membres des autres religions et tous ceux qui ont à cœur la cause de la paix dans le monde à se joindre. La situation à Gaza est désespérée. Que tout ce qui est possible soit fait pour éviter une catastrophe humanitaire. L'élargissement possible du conflit inquiète. Que les armes se taisent, que soit entendu le cri de paix des pauvres, des gens, des enfants ! La guerre ne résout aucun problème: elle ne sème que mort et destruction, accroît la haine, multiplie les vengeances. La guerre efface l'avenir. J'exhorte les croyants à ne prendre qu'un seul parti dans ce conflit: celui de la paix. Pas avec des mots, mais avec la prière. J'invite les croyants à se joindre à l'Église en Terre Sainte en consacrant cette journée ( mardi 17 octobre ) à la prière et au jeûne pour la paix. Que les otages soient libérés, les civils épargnés du conflit, que le droit humanitaire soit respecté et que le sang innocent cesse d’être versé. La joie est le thermomètre qui mesure la chaleur de notre annonce de Jésus, Lui qui est pour tous la bonne nouvelle. Le fait que tant de personnes n'aient pas accès à la nourriture, à l'eau et à d'autres ressources de base est un affront à la dignité que Dieu leur a donnée, une insulte qui devrait faire honte à l'humanité tout entière et mobiliser la communauté internationale. La prière est la force douce et sainte qui s'oppose à la force diabolique de la haine, du terrorisme et de la guerre. J'invite tous les croyants à se joindre à l'Église en Terre sainte et à consacrer le mardi 17 octobre prochain à la prière et au jeûne. Que le droit humanitaire soit respecté, surtout à Gaza. S'il vous plaît, que plus aucun sang innocent ne soit versé, ni en Terre sainte, ni en Ukraine, ni ailleurs ! Assez ! Les guerres sont toujours une défaite, toujours ! Je continue de suivre avec beaucoup de douleur ce qu'il se passe en Israël et en Palestine. Je renouvelle l'appel à la libération des otages et je demande avec force à ce que les enfants, les personnes âgées, les femmes et tous les civils ne soient pas les victimes du conflit. On lutte souvent pour avoir du temps libre, mais aujourd'hui Jésus nous invite à trouver le temps qui nous libère : celui à consacrer à Dieu, qui assainit le cœur, fait croître la paix, la confiance et la joie, qui nous sauve du mal et de la solitude. « C’est la confiance et rien que la confiance qui doit nous conduire à l’Amour ». Ces paroles très fortes de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face disent tout. Elles résument le génie de sa spiritualité. « C’est la confiance ». C’est la confiance qui nous conduit à l’Amour et nous libère ainsi de la peur, c’est la confiance qui nous aide à détourner le regard de nous-mêmes, c’est la confiance qui nous permet de remettre entre les mains de Dieu ce que lui seul peut faire. Le chapelet est une école de prière, le chapelet est une école de foi ! Nous devons dépasser la logique de paraître sensible à l'environnement tout en n'ayant pas le courage de procéder à des changements substantiels. Si les mesures que nous prenons aujourd'hui ont un coût, il sera d'autant plus élevé si nous attendons. Participation, mission et communion sont les caractéristiques d'une Église humble qui se met à l’écoute de l'Esprit et place son centre en dehors d'elle-même. Le terrorisme et les extrémismes ne résolvent pas le conflit israélo-palestinien mais alimentent la haine, la violence et la vengeance et font seulement souffrir tout le monde. Le Proche-Orient a besoin d'une paix fondée sur la justice, le dialogue et le courage de la fraternité. J'invite toutes les personnes de bonne volonté à aider le peuple d'Afghanistan qui souffre des conséquences du tremblement de terre dévastateur qui l'a frappé. Contribuons dans un esprit de fraternité à alléger les souffrances des gens et à soutenir la reconstruction. Compatir signifie souffrir avec les victimes d'inhumanité dans le monde et compatir avec ceux qui commettent erreurs et injustices, non pas en les justifiant, mais en les humanisant à travers le pardon ouvert à donner toujours une autre chance, à ouvrir des chemins d'espérance. Le droit à la vie est menacé là où la peine de mort est appliquée. La peine de mort ne peut être utilisée dans le cadre d'une prétendue justice d'État, car elle n'est pas dissuasive, n'offre pas de justice aux victimes et alimente la vengeance. Repartons des pauvres et découvrons que nous partageons tous une pauvreté intérieure; que nous avons tous besoin de l'Esprit de Dieu pour nous libérer de l'esprit du monde; que l'humilité est la grandeur du chrétien et la fraternité sa vraie richesse. L’un des devoirs du Synode est marcher ensemble dans l’écoute, pour que l’Esprit nous suggère des voies nouvelles, des chemins pour apporter l’Évangile au cœur de celui qui est indifférent, loin, de qui a perdu l’espérance mais cherche «une très grande joie» (Mt 2, 10). Je remercie tous ceux qui accompagnent par la prière le Synode en cours, événement ecclésial d'écoute, de partage et de communion fraternelle dans l'Esprit. J'invite à en confier les travaux à l'Esprit Saint. En ce mois d'octobre, consacré à la prière du Rosaire, ne nous lassons pas d'invoquer, par l'intercession de Marie, le don de la paix sur les nombreux pays du monde marqués par les guerres et les conflits ; et continuons à nous souvenir de la chère Ukraine. Je suis avec tristesse ce qui se passe en Israël. Que les attaques et les armes cessent s'il vous plait ! Et que l'on comprenne que le terrorisme et la guerre ne mènent à aucune solution. La guerre est une défaite : Prions ensemble pour la paix en Israël et en Palestine ! Dans l'Évangile d'aujourd'hui (Mt 21, 33-43), Jésus nous rappelle ce qui se passe lorsque l'homme oublie la gratitude. L'ingratitude engendre la violence, alors qu'un simple "merci" peut apporter la paix En cette fête de la Bienheureuse Notre Dame du Rosaire prions ensemble en méditant sur les mystères du salut, afin que le visage aimant de Dieu se révèle de plus en plus à nous. Le regard accueillant du Christ envers les souffrants et les marginalisés nous invite à être une Église hospitalière répétant à tous: “Venez, vous qui êtes fatigués et opprimés, qui vous êtes égarés ou qui avez fermé les portes de l'espérance: l'Église est là pour vous!” Le regard qui bénit du Seigneur nous invite à être une Église qui, avec un esprit joyeux, contemple l'action de Dieu et discerne le présent ; qui ne se décourage pas, ne se barricade pas derrière des convictions acquises et ne se laisse pas dicter son agenda par le monde. Le regard qui bénit de Jésus invite à être une Église qui n'affronte pas les défis et problèmes avec un esprit conflictuel, mais qui tourne les yeux vers Dieu qui est communion et, avec crainte et humilité, le bénit et l'adore, le reconnaissant comme son unique Seigneur. J’invite chacun à accompagner ce chemin de réconciliation avec le monde qui nous accueille, et à l’embellir de sa contribution, car cet engagement concerne la dignité personnelle et les grandes valeurs. «Louez Dieu» est le nom de cette lettre. Parce qu’un être humain qui prétend prendre la place de Dieu devient le pire danger pour lui-même. Nous sommes ici pour marcher ensemble sous le regard de Jésus, qui bénit le Père et accueille tous ceux qui sont fatigués et opprimés. Partons donc du regard de Jésus, un regard qui bénit et qui accueille. C'est la tâche première du Synode : recentrer notre regard sur Dieu, pour être une Église qui regarde l'humanité avec miséricorde. Une Église unie et fraternelle, qui écoute et dialogue; une Église qui bénit et encourage, qui aide ceux qui cherchent le Seigneur. Le Synode sert à nous rappeler ceci: notre Mère l'Église a toujours besoin d'être purifiée, d'être “réparée”, parce que tous nous sommes un Peuple de pécheurs pardonnés, qui ont toujours besoin de revenir à la source qu'est Jésus pour rejoindre tout le monde avec son Évangile. Saint François d'Assise, à une époque de grandes luttes et de divisions n'a critiqué ni attaqué personne, ne maniant que les armes de l'Évangile: l'humilité et l'unité, la prière et la charité. Faisons de même ! L'essence du chemin synodal réside dans une vérité fondamentale que nous ne devons jamais perdre de vue: son but est d'écouter, de comprendre et de mettre en pratique la volonté de Dieu. Chaque personne a un protecteur à ses côtés que le Seigneur nous donne comme aide, pour nous pousser vers le haut quand nous nous arrêtons, pour nous aiguiller quand nous prenons un mauvais virage. Écoutons la voix des Anges gardiens. Nous fêtons aujourd'hui Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, Sainte Thérèse, la sainte de la confiance. Le 15 octobre prochain, une exhortation apostolique sur son message sera publiée. Prions Sainte Thérèse pour qu'elle nous aide à faire confiance et à travailler pour les missions. Prions pour la paix, en Ukraine martyrisée et dans toutes les terres blessées par la guerre. Prions pour l'évangélisation des peuples. Prions aussi pour le Synode des évêques, qui tiendra ce mois-ci sa première assemblée sur le thème de la synodalité de l'Église. Aujourd'hui commence le mois d'octobre, le mois du Rosaire et des missions. Je vous invite tous à faire l'expérience de la beauté de la prière du Rosaire, en contemplant avec Marie les mystères du Christ et en invoquant son intercession pour les besoins de l'Église et du monde. Pour le pécheur, il y a un espoir de rédemption; pour le corrompu, par contre, c'est beaucoup plus difficile. Son hypocrisie, ses fictions devenues des habitudes, sont comme un épais "mur de caoutchouc" derrière lequel il s'abrite des appels de la conscience. |
C'est pourquoi nous demandons, dans la prière commune, de réapprendre à faire silence : pour écouter la voix du Père, l'appel de Jésus et le gémissement de l'Esprit.
Le silence est essentiel sur le chemin de l'unité des chrétiens: le silence fait de prière nous permet d'accueillir le don de l'unité comme le Christ le veut, avec les moyens qu'Il veut, et non comme le fruit autonome de nos propres efforts et selon des critères purement humains. Le silence est essentiel dans la vie de l'Église: il rend possible la communication fraternelle et permet le discernement, en écoutant les "gémissements inexprimables" (Rm 8,26) de l'Esprit qui résonnent dans le Peuple de Dieu. Être synodal, veut dire s'accueillir les uns les autres ainsi, en ayant conscience que nous avons tous quelque chose à témoigner et à apprendre, en nous mettant ensemble à l'écoute de «l’Esprit de vérité» (Jn 14, 17) pour savoir ce qu'il «dit aux Églises» (Ap 2, 7). Nous avons l'Esprit Saint comme enseignant: l'enseignant intérieur de chacun et le maître de la marche commune. Il crée la variété et l'unité, il est l'harmonie même. C'est à sa direction douce et forte que nous nous confions. Le Collège des cardinaux est appelé à ressembler à un orchestre symphonique, représentant la synodalité de l'Église: la diversité est indispensable, mais chaque son doit contribuer au projet commun. Et pour cela, l'écoute mutuelle est fondamentale. Prions ensemble pour l'Eglise, afin qu’elle adopte l’écoute et le dialogue comme style de vie à tous les niveaux, en se laissant guider par la force de l’Esprit Saint vers les périphéries du monde. En ce temps de la Création, en tant que disciples du Christ dans notre marche synodale, vivons, travaillons et prions pour que notre maison commune regorge à nouveau de vie. Nous célébrons aujourd'hui la mémoire liturgique de saint Vincent de Paul qui, animé par l'amour du Christ, s'est consacré au service des pauvres et des marginaux. Puisse son exemple nous inciter à être proches de nos frères et sœurs dans le besoin. L'œuvre de Dieu passe toujours par la fraternité: par les yeux, les mains, les pieds, les cœurs d'hommes et de femmes qui, dans leurs rôles de responsabilité ecclésiale et civile, cherchent à construire des relations fraternelles et des amitiés sociales. La possession d'armes atomiques est immorale car - comme l'a fait remarquer Jean XXIII dans Pacem in Terris - "il n'est pas exclu qu'un événement imprévisible mette en mouvement l'appareil de guerre". Sous la menace des armes nucléaires, nous sommes tous toujours perdants ! La Parole de Dieu invite à ne pas se cacher derrière la complexité des problèmes, ou le “il n’y a rien à faire”. Elle exhorte à unir le culte de Dieu et le soin de l’homme. L’Ecriture Sainte nous a été donnée pour aller à la rencontre de l’autre et nous approcher de ses blessures. La justice de Dieu ne mesure pas l'amour à l'aune de nos rendements, de nos performances ou de nos échecs : Dieu nous aime, un point c’est tout. Il nous aime parce que nous sommes ses enfants, et il le fait d'un amour inconditionnel et gratuit. Les difficultés d’accueil, de protection, de promotion et d’intégration de personne non attendues sont sous les yeux de tous. Cependant le critère principal ne peut être le maintien de son propre bien-être, mais la sauvegarde de la dignité humaine. Nous célébrons aujourd'hui la Journée mondiale du migrant et du réfugié. Laissons-nous toucher par l'histoire de tant de nos frères et sœurs dans le besoin, qui ont le droit à la fois de migrer et de ne pas migrer, et ne nous enfermons pas dans l'indifférence. Je tiens à exprimer ma gratitude pour l'accueil chaleureux qui m'a été réservé lors de ce voyage apostolique à Marseille, ainsi que pour tout le travail et les préparatifs qui ont été effectués. Je salue chaleureusement toutes les Françaises et tous les Français. Prions ensemble pour ceux qui ont perdu la vie dans tous les actes terroristes perpétrés en France et dans toutes les parties du monde. Et ne nous lassons pas de prier pour la paix dans les régions déchirées par la guerre. Nous avons besoin de retrouver passion et enthousiasme, de redécouvrir le goût de l’engagement pour la fraternité, d’oser encore le risque de l’amour dans les familles et envers les plus faibles, et de retrouver dans l’Évangile une grâce qui transforme et rend belle la vie. Il y a un cri de douleur qui résonne plus que tout autre, et qui transforme la mare nostrum en mare mortuum, la Méditerranée, berceau de la civilisation en tombeau de la dignité. C'est le cri étouffé des frères et sœurs migrants. Pour enraciner la paix, commençons par écouter les pauvres. Le changement de rythme consiste à les traiter comme des frères et non comme des problèmes gênants ; il consiste à les accueillir et non à les cacher ; à les intégrer et non à les expulser ; à leur donner de la dignité. Ne nous habituons pas à considérer les naufrages comme des faits divers et les morts en mer comme des numéros: non, ce sont des noms et des prénoms, ce sont des visages et des histoires, ce sont des vies brisées et des rêves anéantis. Le Ciel nous bénira si, sur terre et sur mer, nous savons prendre soin des plus faibles, si nous savons vaincre la paralysie de la peur et l'apathie qui condamne à la mort. En cela, nous, représentants des différentes religions, sommes appelés à donner l'exemple. Les personnes qui risquent de se noyer, lorsqu’elles sont abandonnées sur les flots, doivent être secourues. C'est un devoir d'humanité, c'est un devoir de civilisation ! Nous ne pouvons pas nous résigner à voir des êtres humains traités comme des monnaies d'échanges, emprisonnés et torturés de manière atroce; nous ne pouvons plus assister aux drames des naufrages, provoqués par des trafics haineux et le fanatisme de l'indifférence ! Je pense aux frères et sœurs noyés dans la peur, avec les espoirs qu'ils portaient dans leur cœur. Face à un tel drame, ce ne sont pas des mots qu'il faut, mais des actes. Mais avant cela, il faut de l'humanité : du silence, de la compassion et de la prière. Ouvrons les portes des églises et des presbytères, mais surtout celles du cœur, pour montrer par notre douceur, notre gentillesse et notre accueil le visage de notre Seigneur. Je vous demande d'accompagner de vos prières mon voyage à Marseille, à l'occasion des Rencontres Méditerranéennes, qui visent à promouvoir des chemins de collaboration et d'intégration autour de la Méditerranée, avec un accent particulier sur le phénomène de la migration. Le Seigneur Jésus nous a confié l'Évangile pour que nous apportions sa lumière dans les ténèbres du monde. S'il vous plaît, n'éteignez pas cette lumière en vous-mêmes, mais partagez-la pour que la fraternité puisse briller. De même qu'un fleuve est source de vie pour le milieu qui l'entoure, de même notre Église synodale doit être source de vie pour la maison commune et pour tous ceux qui y vivent. La prière est "l'eau de l'âme": elle est humble, elle est invisible, mais elle donne la vie. Celui qui prie mûrit intérieurement et sait regarder vers le haut, en se rappelant qu'il est fait pour le Ciel. Sans le pardon, il n'y a pas d'espérance, pas de paix. Le pardon est l'oxygène qui purifie l'air pollué par la haine, il est l'antidote qui guérit le poison du ressentiment, il est le moyen de désamorcer la colère et de guérir tant de maladies du cœur. Chacun de nous est un «pardonné» : Dieu a donné sa vie pour nous et en aucun cas nous ne pourrons compenser sa miséricorde. Mais en se pardonnant les uns les autres, nous nous pouvons témoigner de lui, en semant une vie nouvelle autour de nous. Repentons-nous de nos "péchés écologiques", comme nous en avertit mon frère, le patriarche œcuménique Bartholomée. Avec l'aide de la grâce de Dieu, adoptons des styles de vie avec moins de gaspillage et moins de consommation inutile. De Marie dans la douleur, nous apprenons que si nous restons en relation avec Dieu, la vie ne nous épargne pas la souffrance, mais s'ouvre à un grand horizon de bien et avance vers son accomplissement. La foi ne se répand pas par la puissance du monde, mais par la sagesse de la croix ; non pas avec des structures, mais avec des témoignages. Et aujourd'hui le Seigneur, depuis le silence vibrant de la croix, vous demande: "Veux-tu être mon témoin ?" Aujourd'hui, le cher peuple éthiopien célèbre son Nouvel An traditionnel: je voudrais adresser mes vœux les plus chaleureux à l'ensemble de la population, en espérant qu'elle recevra les dons de la réconciliation fraternelle et de la paix. Annoncer le Christ unit, ne divise pas; l'annonce commune de Notre Seigneur évangélise le chemin œcuménique lui-même. Cheminons ensemble dans la prière qui nous purifie, dans la charité qui nous unit, dans le dialogue qui nous rapproche. Opposons à la force des armes celle de la charité, à la rhétorique de la violence, la ténacité de la prière. Faisons-le en particulier pour tant de pays qui souffrent de la guerre; intensifions notre prière pour l'Ukraine tourmentée ! Aujourd'hui à Markowa, en Pologne, les martyrs Joseph et Victoria Ulma ont été béatifiés avec leurs 7 enfants, des enfants: une famille entière exterminée par les nazis le 24 mars 1944 pour avoir donné refuge à certains juifs persécutés. Que cette famille polonaise, qui a représenté un rayon de lumière dans les ténèbres de la Seconde Guerre mondiale, soit pour nous tous un modèle à imiter dans le zèle pour la bonté et le service de ceux qui sont dans le besoin. Prions ensemble pour le cher peuple du Maroc, frappé par un tremblement de terre dévastateur, pour les blessés, pour ceux qui ont perdu la vie et pour leurs familles. Je remercie les sauveteurs et ceux qui travaillent pour soulager les souffrances des populations. Pointer du doigt rend souvent plus difficile pour le fautif de reconnaître son erreur. La communauté doit plutôt lui faire sentir que, tout en condamnant l'erreur, elle est proche par la prière et l'affection, prête à offrir le pardon. Parfois nous nous contentons d’observer quelque précepte et de répéter des prières, mais le Seigneur attend que nous le rencontrions, que nous lui ouvrions notre cœur. Car en entrant dans l’intimité de Jésus, nous sommes guéris dans nos liens d’affection. Dieu place son espérance non pas dans les grands et les puissants, mais dans les petits et les humbles. Lorsque nous cherchons d’abord le royaume de Dieu, en maintenant une juste relation avec Dieu, l’humanité et la nature, alors la justice et la paix peuvent jaillir, comme un courant inépuisable d’eau pure, nourrissant l’humanité et toutes les créatures. Le Seigneur ne cherche pas le centre de la scène, mais le cœur simple de ceux qui le désirent et l'aiment sans chercher à paraître, sans vouloir dominer les autres. Il n’est pas nécessaire d’être riche pour faire le bien, au contraire, ce sont presque toujours les personnes ordinaires qui consacrent leur temps, leurs connaissances et leur cœur à s’occuper des autres. Le véritable progrès des nations ne se mesure pas à la richesse économique, et encore moins à celle des investissements dans le pouvoir illusoire des armements, mais à leur capacité à assurer la santé, l’éducation et la croissance intégrale de leur peuple. Maison de la Miséricorde. Deux mots où se trouve la définition de l’Église, appelée à être une demeure accueillante où tous peuvent faire l’expérience d’un amour qui remue et touche le cœur : l’amour tendre et providentiel du Père, qui nous veut frères et sœurs dans sa maison. Profitant de la présence de l’évêque émérite et de l’actuel évêque de Hong Kong, je voudrais adresser un noble salut au peuple chinois à qui je souhaite le meilleur, et aux catholiques chinois je demande d’être de bons chrétiens et de bons citoyens. Allez de l’avant, avec douceur et sans peur, en ressentant la proximité et l’encouragement de toute l’Église, et surtout le regard tendre du Seigneur qui n’oublie personne et qui regarde avec amour chacun de ses enfants. Au cœur du christianisme se trouve cette nouvelle bouleversante: quand tu perds ta vie, quand tu l’offres généreusement, quand tu la risques en l’engageant dans l’amour, alors elle te revient en abondance, elle répand en toi une joie qui ne passe pas. La Parole nous ramène toujours à l’essentiel de la foi : se laisser aimer par Dieu pour faire de notre vie une offrande d’amour. Car seul l’amour nous désaltère vraiment. Dieu, qui est amour, dans son Fils Jésus, s’est fait proche de toi, il veut partager ta vie, tes peines, tes rêves, ta soif de bonheur. Si les responsables des nations choisissaient la voie de la rencontre et du dialogue avec les autres, ils contribueraient de manière décisive à mettre fin aux conflits qui continuent à faire souffrir tant de peuples. Nous avons une origine commune, qui confère à tous la même dignité, et un chemin commun, que nous ne pouvons parcourir qu’ensemble, en demeurant sous le même ciel qui nous enveloppe et nous illumine. Le ciel étreint ici la terre vaste et imposante, évoquant les deux dimensions fondamentales de la vie humaine: la terrestre, faite de relations avec les autres, et la céleste, faite de la recherche de l’Autre, qui nous transcende. N’ayez pas peur du petit nombre, des succès qui tardent. Ce n’est pas la voie de Dieu. Regardons Marie: dans sa petitesse, plus grande que les cieux, elle a accueilli en elle Celui que les cieux et les hauteurs des cieux ne peuvent contenir. La vie chrétienne naît de la contemplation du visage de Jésus, c’est une question d’amour, de rencontre quotidienne avec le Seigneur dans la Parole et dans le Pain de Vie, dans le visage de l’autre, dans les nécessiteux en qui Jésus est présent. Que les sombres nuages de la guerre passent, qu’ils soient balayés par la volonté ferme d’une fraternité universelle où les tensions sont résolues sur la base de la rencontre et du dialogue, et où les droits fondamentaux sont garantis à tous ! |
En ce temps de la Création, qui commence demain, attardons-nous sur ces battements de cœur: le nôtre, celui de nos mères et de nos grands-mères, les battements de cœur de la création et du cœur de Dieu.
Prions ensemble afin que les personnes qui vivent en marge de la société, dans des conditions de vie inhumaines, ne soient pas oubliées par les institutions et ne soient jamais rejetées Le signe de la rencontre avec le Seigneur est la joie. La tristesse ou la peur sont en revanche des signes d'éloignement de Lui. Ceux qui se détournent du Seigneur ne sont jamais satisfaits, même s'ils disposent d'une abondance de biens et de possibilités. Aujourd'hui, nous nous souvenons de sainte Monique, mère de saint Augustin: par ses prières et ses larmes elle a demandé à Dieu la conversion de son fils ! Prions pour tant de mères qui souffrent lorsque leurs enfants sont un peu perdus ou sur des chemins difficiles dans la vie. Je vous assure de mon souvenir dans la prière pour les victimes des incendies de ces derniers jours dans le nord-est de la Grèce, et j'exprime ma solidarité avec son peuple. Nous restons également proches du peuple ukrainien, qui souffre de la guerre: n'oublions pas l'Ukraine ! Jésus ne veut pas être un protagoniste de l'histoire, mais de votre présent ; pas un prophète lointain, mais le Dieu qui est proche ! Apprenons du Seigneur, qui nous a sauvés en se faisant autre: de Dieu il s'est fait homme, d'esprit chair, de roi serviteur. Il nous invite à nous "faire autres". Aller vers l'autre sera le moyen de se sauver, en commençant par les pauvres, qui ressemblent le plus à Jésus. "Comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres" (Jn 13, 34). Tel est le testament que le Christ nous a laissé, le critère fondamental pour savoir si nous sommes vraiment ses disciples ou non: le commandement de l'amour. La foi mérite respect et honneur: elle nous a changé la vie, nous a purifié l’esprit, nous a appris l’adoration de Dieu et l'amour du prochain. C'est une bénédiction pour tous ! Prions ensemble pour nos frères et sœurs ukrainiens : ils souffrent beaucoup. La guerre est cruelle, tant d'enfants disparus, tant de morts! N'oublions pas l'Ukraine martyrisée. C’est aujourd'hui une date importante pour leur pays. Apprenons à fréquenter les sanctuaires mariaux. Dans ces oasis de consolation et de miséricorde, où la foi s'exprime dans un langage maternel, où l'on dépose les labeurs de la vie entre les bras de Notre-Dame, on revient vivre avec la paix dans le cœur. Je renouvelle l’appel à cesser d'instrumentaliser les religions pour inciter à la haine, à la violence, à l'extrémisme et au fanatisme et à cesser d'utiliser le nom de Dieu pour justifier des actes de meurtre, d'exil, de terrorisme et d'oppression. Prions pour le Niger, afin que les efforts de la communauté internationale permettent de trouver une solution pacifique pour le bien de tous. Et nous invoquons aussi la paix pour toutes les populations blessées par la guerre et la violence, en particulier pour l'Ukraine. Quel bien cela fait dans nos relations, mais aussi dans notre vie de foi, d'être dociles, d'écouter vraiment, d'être tendres au nom de la compassion et du bien d'autrui, comme Jésus avec la Cananéenne dans l'Evangile du jour. Il est de notre responsabilité de contribuer à éradiquer la haine et la violence des cœurs. Nous encourageons à déposer les armes, à réduire les dépenses militaires pour répondre aux besoins humanitaires, à transformer les instruments de mort en instruments de vie. Le véritable défi pour être des enfants du Père et construire un monde de frères, c’est d'apprendre à aimer tout le monde, même son ennemi. Cela signifie choisir de ne pas avoir d'ennemis, de ne pas voir dans l'autre un obstacle à surmonter, mais un frère et une sœur à aimer. Celui qui aime ne reste pas inactif, celui qui aime sert, il court vers les autres pour les servir au nom de Jésus. On aime par les œuvres et aimer rend heureux ! Qu'il est bon de vivre dans la gratitude et la bénédiction plutôt que dans les regrets et les plaintes, de regarder vers le haut plutôt que de bouder ! Que notre Mère, Assumée au Ciel, nous aide à nous élever chaque jour par le service et la louange. Seul l’amour éteint la haine, seul l’amour vainc jusqu’au bout l’injustice. Seul l’amour fait place à l’autre. Seul l’amour est la voie de la pleine communion entre nous. Le Seigneur sait que la barque de la vie est menacée par des vents contraires sur une mer souvent agitée. Il ne nous préserve pas de la fatigue de la navigation, mais nous invite à affronter les difficultés, afin qu'elles deviennent des occasions de Le rencontrer Que faire dans la peur, lorsque nous nous sentons perdus? Comme Pierre, nous pouvons demander: «Seigneur, sauve-moi !» et le Seigneur dit à chacun de nous aujourd'hui: «Confiance, c'est moi, n'aie pas peur ! Tu n'es plus seul dans les eaux troubles de la vie». Chers jeunes, ne perdez jamais le courage de rêver et de vivre en grand ! Faites vôtre la culture du soin et répandez-la; devenez des champions de fraternité; affrontez les défis de la vie en étant guidés par la créativité fidèle de Dieu et par de bons conseillers. Restons avec le Christ, cherchons à être toujours davantage une seule chose avec Lui; suivons-le, imitons-le dans son mouvement d’amour, dans son mouvement à la rencontre de l’homme; et sortons, ayons l’audace de tracer des voies nouvelles pour l’annonce de l’Évangile. J'ai appris avec tristesse la nouvelle d'un nouveau naufrage de migrants en Méditerranée. Ne restons pas indifférents devant ces tragédies. Prions pour les victimes et leurs familles. Alors qu'il y a des combats en Ukraine et dans d'autres endroits du monde, les JMJ ont montré à tous qu'un autre monde est possible: un monde de frères et sœurs, où les drapeaux de tous les peuples flottent ensemble, sans haine, sans peur, sans fermetures, sans armes ! Les JMJ de Lisbonne ont été ressenties par tous comme un don de Dieu qui a mis en mouvement les cœurs et les pas des jeunes pour aller à la rencontre de Jésus. En plaçant Jésus au centre, notre vision de la vie change et, même dans les épreuves et les travaux, nous nous sentons enveloppés de sa lumière, réconfortés par son Esprit, encouragés par sa Parole, soutenus par son amour. Chers jeunes, Dieu voit tout le bien que vous êtes et sait ce qu'il a semé dans vos cœurs. Faites-le grandir, gardez-le avec soin, parce que de cette façon, quand arrivera l'inévitable moment de fatigue, avec la mémoire vous ferez revivre la grâce de ces journées. Priez ensemble pour ceux qui n'ont pas pu venir à cause des conflits et des guerres. Je rêve de paix, de jeunes qui prient pour la paix, qui vivent en paix et construisent un avenir pacifique. Remettons l'avenir de l'humanité entre les mains de Marie, Reine de la Paix. Enfin, la troisième parole : ne crains pas. C'est Jésus lui-même qui connaît le cœur de chacun de vous, la vie de chacun de vous, il connaît les joies, il connaît les tristesses, les succès et les échecs. Aujourd'hui, en ces JMJ, il dit : ne crains pas, courage, n'aie pas peur. Le deuxième verbe est « écouter ». Écouter Jésus parce que, même avec de la bonne volonté, nous nous engageons sur des chemins qui semblent d'amour, mais qui, en fin de compte, sont de l'égoïsme maquillé d'amour. Écoute Jésus parce qu'il te dira quel est le chemin de l'amour. Ne te trompe pas, tu deviendras lumière lorsque tu feras des œuvres d'amour. Mais lorsque, au lieu de faire des œuvres d'amour, tu te regardes toi-même, comme une personne égoïste, la lumière s'éteint. Aimer comme Jésus nous rend lumineux et nous conduit aux œuvres d'amour Le premier mot est briller. Notre Dieu illumine. Il illumine notre regard, il illumine notre cœur, il illumine notre esprit, il illumine notre volonté de faire quelque chose dans la vie. Il est beau de voir tout ce que nous avons vécu avec Jésus, ce que nous avons vécu ensemble, et comment nous avons prié. Qu'emportons-nous avec nous lorsque nous retournons dans la vallée de la vie quotidienne ? Je réponds par ces trois mots : briller, écouter et ne pas craindre. Frère et sœur, nos blessures, nos fragilités et nos fautes ne sont pas laissées à elles-mêmes. Nous croyons que Jésus s’est chargé de tout le mal et de toute la souffrance pour que le mal et la souffrance ne soient plus sans issue et aient un sens. La croix, qui accompagne chaque JMJ, est le signe sacré de l'amour le plus grand. Le paradoxe de notre foi est celui-ci: la beauté du Crucifié, la beauté d'un amour qui porte les marques de mes blessures, d’un amour sans mesure et pourtant concret et donc crédible. Quand on ne perd pas son temps à se plaindre de la réalité, mais qu’on se préoccupe de répondre aux besoins concrets, avec joie et confiance en la Providence, il se passe des choses merveilleuses. Les gestes d’amour sont un d’abord un don pour celui qui les pose, avant même que pour celui qui les reçoit; parce que tout ce que l’on amasse pour soi sera perdu, tandis que ce que l’on donne par amour sera notre trésor dans le ciel. Dieu n'appelle pas ceux qui se sentent capables, mais il rend capables ceux qu'il appelle. En ces jours des JMJ, apportez à Jésus vos interrogations et confiez-lui vos secrets, la vie de vos proches, les joies et les soucis et même les problèmes de vos pays et du monde. Appelez-le par son nom, comme Il le fait avec vous. Tu pourrais porter aux autres une nouvelle merveilleuse: "Dieu est proche" (cf. Lc 10, 9). C'est la perle précieuse de l'existence. Tout le monde a besoin de savoir que Dieu est proche, qu'il attend un petit signe du cœur pour émerveiller notre vie. Aux yeux de Dieu, nous sommes des enfants précieux, qu'Il appelle chaque jour pour les étreindre et les encourager; pour faire de chacun de nous un chef-d'œuvre unique et original, dont nous ne pouvons qu'entrevoir la beauté. L’auto-préservation est une tentation. Si les hivers se préservaient, il n’y aurait pas l’émerveillement du printemps. Ayez donc le courage de remplacer vos peurs par des rêves: non pas administrateurs de peurs, mais entrepreneurs de rêves! Méfions-nous des formules préfabriquées. Nous sommes appelés à nous confronter à des questions qui n’ont pas de réponse simpliste, mais qui invitent à accomplir un voyage, à se dépasser, à aller plus loin. Chercher et risquer: voilà les verbes des pèlerins. L’Église est synodale, communion, entraide, chemin commun. Sur la barque de l’Église, il doit y avoir de la place pour tous: tous les baptisés sont appelés à y monter et à jeter les filets, en s’engageant personnellement dans l’annonce de l’Évangile. Prions ensemble pour nous devenions avec les jeunes, audacieux pour étreindre le “rêve de Dieu et pour trouver des voies de participation joyeuse, généreuse et transformante, pour l’Église et pour l’humanité. Je rêve d’une Europe, cœur de l’Occident, qui mette à profit son ingéniosité pour éteindre les foyers de guerre et allumer des lueurs d’espérance ; qui retrouve son âme juvénile ; qui inclue les peuples sans poursuivre théories et colonisations idéologiques. La bonne politique est appelée à corriger les déséquilibres économiques d’un marché qui produit des richesses mais ne les distribue pas ; à investir dans l’avenir, dans les familles, à promouvoir des alliances entre jeunes et personnes âgées. À ces JMJ, des jeunes venus du monde entier, cultivant les désirs de l’unité, de la paix et de la fraternité, nous incitent à réaliser leurs rêves de bien. Ils ne sont pas dans les rues pour crier de colère, mais pour partager l’espérance de l’Évangile. Je vous demande de m'accompagner par vos prières lors de mon voyage au Portugal à l'occasion des Journées Mondiales de la Jeunesse. À la Vierge Marie, étoile brillante du chemin chrétien, si vénérée au Portugal, je confie les pèlerins des JMJ et tous les jeunes du monde. |
Je lance un appel aux autorités de la Fédération de Russie pour que l'initiative de la mer Noire soit rétablie et que les céréales puissent être transportées en toute sécurité.
Prions ensemble pour l'Ukraine martyrisée, où la guerre détruit tout, même le blé, tandis que les cris de millions de frères et sœurs affamés montent vers le Ciel. La traite des êtres humains est une plaie profonde dans l'humanité de qui la subit et de qui la pratique. Nous devons unir nos forces pour libérer les victimes et mettre fin à ce crime qui nuit gravement à l'humanité tout entière. Ne perdons pas notre temps et notre liberté pour des choses insignifiantes, des passe-temps qui nous laissent vides à l'intérieur, alors que la vie nous offre chaque jour la perle précieuse de la rencontre avec Dieu et avec les autres ! À vous jeunes, qui partez pour Lisbonne ou qui vivrez les JMJ chez vous, je voudrais dire: allez rendre visite à vos grands-parents, rendez visite à une personne âgée qui vit seule! Sa prière vous protégera et vous porterez dans votre cœur la bénédiction de cette rencontre. Prions ensemble afin que les JMJ de Lisbonne aident les jeunes à se mettre en chemin, témoignant de l'Évangile par leur propre vie. Des milliers de migrants dans le nord de l'Afrique sont piégés dans des zones désertiques depuis des semaines. Je lance un appel en particulier aux chefs d'État et de gouvernement européens et africains pour qu'ils viennent d'urgence en aide à ces frères et sœurs. De nombreux pays traversent des phénomènes météorologiques extrêmes. Je renouvelle mon appel aux dirigeants pour qu'ils fassent quelque chose de concret afin de limiter les émissions polluantes: c'est un défi urgent, il concerne tout le monde. Protégeons notre maison commune ! Que la politique, appelée à pourvoir aux besoins des plus fragiles, n'oublie pas les personnes âgées, laissant le marché les reléguer au rang de "déchets improductifs". Qu'à force de poursuivre les mythes de l'efficacité, nous ne devenions pas incapables de les accompagner. N'oublions pas les grands-parents et les personnes âgées : par leur tendresse, nous avons été relevés, nous nous sommes sentis aimés, nous avons été guéris de l'intérieur. Grandissons ensemble, avançons ensemble: le Seigneur bénira notre chemin. La vieillesse est la saison pour se réconcilier, pour regarder avec tendresse la lumière qui a avancé malgré les ombres, dans l'espérance confiante que le bon grain semé par Dieu l'emportera sur les mauvaises herbes avec lesquelles le diable a voulu infester notre cœur. Dans l'Évangile du jour, le Seigneur, de sa douce parole, nous invite à accueillir le mystère de la vie avec sérénité et patience, à Lui laisser le jugement, à ne pas vivre de regrets et de remords. Comme s'Il voulait nous dire: "À la fin, le bien sera plus fort que le mal". Ne laissons pas seules les personnes âgées, leur présence dans les familles et les communautés est précieuse. Elle nous donne la conscience de partager le même héritage et de faire partie d’un peuple où l’on conserve les racines. À tous -diocèses, paroisses, associations, communautés-, je renouvelle mon invitation à célébrer dimanche prochain la IIIe Journée mondiale des grands parents et personnes âgées en plaçant au centre la joie d’une rencontre renouvelée entre jeunes et personnes âgées. Imaginons une graine : elle est petite, à peine visible, mais elle fait pousser des plantes qui portent des fruits. La Parole de Dieu est ainsi; pensons à l'Évangile, un petit livre, simple et à la portée de tous, qui produit une vie nouvelle chez ceux qui l'accueillent.
Aujourd'hui, nous célébrons le dimanche de la mer, dédié aux marins et aux pêcheurs. Je prie pour eux et leurs familles, ainsi que pour ceux qui s'engagent à libérer les mers de la pollution. J’ai appris avec douleur que le sang a de nouveau été versé en Terre Sainte. J’espère que les autorités israéliennes et palestiniennes puissent reprendre un dialogue direct afin de mettre un terme à la spirale de violence et ouvrir des voies de réconciliation et de paix Les petits sont ceux qui, comme les enfants, se sentent dans le besoin et non dans l'autosuffisance ; ils sont ouverts à Dieu et se laissent surprendre par ses œuvres. Ils savent lire ses signes, et s'émerveiller des miracles de son amour ! Prions ensemble afin que les catholiques mettent au centre de leur vie la célébration de l’Eucharistie qui transforme les relations humaines et ouvre à la rencontre avec Dieu et avec les frères et sœurs. Le prophète est un signe vivant indiquant Dieu aux autres, un reflet de la lumière du Christ sur le chemin de ses frères, celui qui aide les autres à lire le présent sous l'action de l'Esprit Saint, à comprendre les projets de Dieu et à y correspondre. Telle est la prophétie chrétienne : répondre au mal par le bien, à la haine par l'amour, à la division par la réconciliation. La foi transforme la réalité de l'intérieur. |
Les femmes et les hommes saints n'ont pas une vie plus facile que les autres, ils sont souvent l'objet d'opposition. Mais par la prière, ils attisent la flamme de leur foi, comme on le fait avec de l'huile des lampes. Ainsi, ils avancent en marchant dans la foi et l'espérance.
C’est en nous mettant à la suite du Seigneur que nous apprenons chaque jour à Le connaître. C’est en devenant ses disciples et en accueillant sa Parole que nous devenons ses amis et que nous faisons l’expérience de son amour qui nous transforme. L'éducation ne consiste pas à remplir la tête d'idées, mais à accompagner et à encourager les étudiants sur le chemin de la croissance humaine et spirituelle, en leur montrant que l'amitié avec le Christ ressuscité élargit le cœur et rend la vie plus humaine. Dieu pose son regard avec joie sur ceux qui servent les nécessiteux. Ainsi le bien grandit, dans la simplicité des mains et des cœurs tendus vers les autres, dans le courage des petits pas pour s'approcher des plus faibles au nom de Jésus. Arrêtons l'horreur de la torture ! Il est impératif que la communauté internationale place la dignité de l'individu au-dessus de tout et s'engage sans délai à abolir la torture et à soutenir les victimes. Rester fidèle à ce qui compte coûte; cela coûte d'aller à contre-courant, d'être repoussé par ceux qui "suivent la vague". Peu importe, dit Jésus: ce qui compte est de ne pas gaspiller le bien le plus précieux: la vie. Cela seul doit nous effrayer. Le secret de la vie des saints est la familiarité et la confiance en Dieu, qui grandit en eux et permet toujours plus facilement de reconnaître ce qui Lui est agréable. Cette familiarité vainc la peur ou le doute que sa volonté ne soit pas pour notre bien. L'artiste rappelle à tous que la dimension dans laquelle nous évoluons, même si nous n'en sommes pas conscients, est celle de l'Esprit. L'art est comme une voile qui se remplit de l'Esprit et qui nous fait avancer. L'une des choses qui rapprochent l'art de la foi, c'est qu'il dérange un peu. L'art et la foi ne peuvent pas laisser les choses en l'état: ils les changent, les transforment, les déplacent. Semer le bien fait du bien: cela met dans la vie le souffle de la gratuité et nous rend davantage semblables à Dieu. Nous nous souvenons aujourd'hui de saint Louis de Gonzague, patron de la jeunesse catholique, un jeune plein d'amour pour Dieu et pour son prochain; il est mort jeune à Rome, parce qu'il prenait soin des malades de la peste. Je confie tous les jeunes du monde à son intercession. En pensant au Christ présent dans tant de personnes désespérées fuyant les conflits et le changement climatique, nous devons faire face au problème de l'accueil, sans excuses ni retards. Affrontons-le ensemble, car les conséquences affectent tout le monde. Aux survivants de la violence sexuelle dans les conflits, à chaque enfant et adulte blessé, je dis: alors que les personnes violentes vous traitent comme des objets, le Seigneur vous dit: "Tu es précieux à mes yeux, car tu es digne d'estime et je t'aime" (Is 43,4). La violence sexuelle utilisée comme arme de guerre est malheureusement une réalité très répandue. Nous devons dénoncer ce crime honteux et ne jamais nous lasser de dire non à la guerre, non à la violence. Quatre siècles après sa naissance, Pascal reste pour nous le compagnon de route qui accompagne notre recherche du vrai bonheur et, selon le don de la foi, notre reconnaissance humble et joyeuse du Seigneur mort et ressuscité. Nous prions aussi pour les jeunes étudiants, victimes de l'attaque brutale d'une école dans l'ouest de l'Ouganda. Persévérons dans la prière pour la population de l'Ukraine tourmentée, n'oublions pas qu'elle souffre tant. Prions pour la paix ! C'est avec beaucoup de tristesse et de douleur que je pense aux victimes du très grave naufrage survenu ces derniers jours au large des côtes grecques. Prions ensemble pour ceux qui ont perdu la vie et implorons que tout soit mis en œuvre pour éviter de telles tragédies. Ces derniers jours, j'ai reçu tant de sollicitude et, pour cela, je bénis Dieu et je vous suis reconnaissant à tous: merci du fond du cœur ! Dieu n'est pas distant, mais il est Père, il te connaît et t'aime; il veut te tenir la main, même lorsque tu empruntes des chemins escarpés, même si tu tombes. Dans les moments où tu es le plus faible, tu peux sentir sa présence plus forte. Il est avec toi, Il est ton Père ! Jésus a rencontré l’humanité blessée, il a caressé les visages creusés par la souffrance, guéri les cœurs brisés, nous a libéré des chaînes qui emprisonnent notre âme. Il nous révèle ainsi quel culte est le plus agréable à Dieu: prendre soin du prochain. Prions ensemble pour les nombreuses victimes du naufrage survenu hier en Méditerranée. Que le Seigneur nous accorde le don des larmes. Les visages, les yeux des migrants parmi lesquels tant d'enfants nous demandent de ne pas détourner le regard. En cette fête et en ce mois du Cœur de Jésus, demandons au Seigneur de rendre nos cœurs semblables au sien et d'être ses instruments pour qu'Il puisse «passer en faisant du bien» à tous. Les personnes âgées livrent au présent un passé nécessaire pour construire l'avenir.Honorons-les, ne nous privons pas de leur compagnie et ne les privons pas de la nôtre, ne permettons pas qu’elles soient rejetées ! Jésus est la main du Père qui ne nous abandonne jamais; la main forte et fidèle du Père, qui veut toujours et seulement notre bien. « Ne détourne ton visage d’aucun pauvre » (Tb 4,7). Quand nous sommes face à un pauvre, nous ne pouvons détourner le regard, parce que nous nous empêcherions ainsi nous-mêmes de rencontrer le visage du Seigneur Jésus. Combien d'enfants, au lieu de recevoir une éducation digne de ce nom, sont exploités, soumis à un travail d'esclave. Ne ménageons pas nos efforts pour mettre fin au fléau du travail des enfants ! Les enfants sont un espoir : ne le laissons pas s'effacer ! L'Eucharistie nous appelle à l’amour des frères. Ce Pain est par excellence le Sacrement de l’amour. C’est le Christ qui s’offre et se rompt pour nous et nous demande de faire de même, afin que notre vie devienne du pain qui nourrisse nos frères. De tout cœur je remercie ceux qui m'ont adressé des messages de proximité et d'affection ces jours-ci. Je prie pour tous, en particulier ceux qui souffrent et vous demande de continuer à prier pour moi. En ce 150e anniversaire de sa naissance, demandons à Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, patronne des missions, la grâce d'aimer Jésus comme elle l'a aimé, de lui offrir nos épreuves et nos peines, comme elle l'a fait, afin qu'il soit connu et aimé de tous Prions ensemble pour les nombreuses victimes de l'accident de train survenu en Inde. Je suis proche des blessés et de leurs familles. Que notre Père céleste accueille les âmes des défunts dans son royaume. Notre Dieu est une communion d'amour: c'est ainsi que Jésus nous l'a révélé. Et savez-vous comment nous pouvons nous en souvenir ? Par le geste le plus simple que nous avons appris dans notre enfance: le signe de croix. La prière est l'espace de dialogue avec le Père, par le Christ dans l'Esprit Saint. Si nous vivons comme des fils et des frères sur la terre, les gens découvriront qu'ils ont un Père dans les cieux. Chers parents, ne vous lassez pas de parler à vos enfants de votre foi : ayez toujours la force d'être des médiateurs de la foi que vous avez reçue de vos parents. |
Aujourd'hui, à la fin du mois de mai, les sanctuaires mariaux du monde entier prieront pour le prochain Synode des évêques. Demandons à la Vierge Marie d'accompagner de sa protection maternelle cette étape importante qu’est le Synode.
L'Église célèbre aujourd'hui la visite de Marie à sa cousine Élisabeth, qui la proclame bienheureuse parce qu'elle a cru à la parole du Seigneur (Lc 1, 45). Regardons-la et implorons d'elle le don d'une foi toujours plus courageuse. Je remercie ceux qui adhéreront au Family Global Compact, et je les invite à se consacrer avec créativité et confiance à tout ce qui peut contribuer à remettre la famille au cœur de notre engagement pastoral et social. Le Peuple de Dieu, pour être rempli de l’Esprit, doit donc marcher ensemble, faire synode. C’est ainsi que se renouvèle l’harmonie dans l’Église: en marchant ensemble avec l’Esprit au centre. Frères et sœurs, construisons l’harmonie dans l’Église ! Prions ensemble pour les populations vivant à la frontière entre la Birmanie et le Bangladesh, durement touchées par un cyclone. J'espère que l'aide humanitaire sera facilitée et j'en appelle au sens de la solidarité pour venir en aide à nos frères et sœurs. Esprit Saint, Esprit de Jésus et du Père, source inépuisable d’harmonie, nous te confions le monde, nous te consacrons l’Église et nos cœurs. Viens Esprit créateur, harmonie de l’humanité, renouvelle la face de la terre. Viens Esprit créateur, harmonie de l’humanité, renouvelle la face de la terre. Viens Don des dons, harmonie de l’Église, rends-nous unis en Toi. Viens Esprit de pardon, harmonie du cœur, transforme-nous comme tu sais le faire, par Marie. Si le monde est divisé, si l’Église est polarisée, si le cœur est fragmenté, ne perdons pas de temps à critiquer les autres et à nous mettre en colère contre nous-mêmes, mais invoquons l’Esprit. L'Esprit Saint est source de la joie, qui naît de la relation avec Dieu, de savoir que, même dans les nuits sombres, nous ne sommes pas seuls, perdus ou vaincus, car Il est avec nous. Avec Lui, nous pouvons tout surmonter, même les abîmes de la douleur et de la mort. La première tâche des chrétiens est de maintenir vivant ce feu que Jésus a apporté sur la terre (cf. Lc 12, 49), c'est-à-dire l’amour de Dieu, l’Esprit Saint. Sans le feu de l’Esprit, les prophéties s’éteignent, la tristesse l’emporte sur la joie, l’habitude remplace l’amour. Écoutons l’appel à être aux côtés des victimes de l’injustice environnementale et climatique, et à mettre fin à cette guerre insensée contre la création. Aujourd'hui, fête de Notre-Dame de Sheshan, prions ensemble pour que la Bonne Nouvelle du Christ crucifié et ressuscité soit proclamée dans sa plénitude, sa beauté et sa liberté, portant des fruits pour le bien de l'Église catholique et de l'ensemble de la société chinoise. Aujourd'hui, nous nous souvenons de la Bienheureuse Vierge Marie Auxiliatrice. Mère de la Consolation, qu'elle accorde à l'Église, aux pasteurs et aux fidèles, en particulier aux familles, aux personnes âgées et aux malades, la grâce d'être prêts à témoigner de la foi. Lorsque l'Évangile est vécu en plénitude, la personne ne se replie pas sur elle-même, mais témoigne de la foi, la rendant ainsi contagieuse. C'est là que naît la passion pour l'évangélisation. Hier, la Semaine Laudato Si a commencé. J'invite tout le monde à collaborer à la protection de la planète, notre maison commune. Il y a tant besoin de mettre nos capacités et notre créativité ensemble ! Nous devons avoir peur non pas de proclamer la vérité, même si elle est parfois inconfortable, mais de le faire sans charité, sans cœur. Nous sommes la terre sur laquelle Dieu a reversé son ciel, la poussière qui contient ses rêves. Nous sommes l'espérance de Dieu, son trésor, sa gloire. Le chrétien ne minimise pas la gravité de la souffrance mais lève le regard vers le Seigneur et Lui fait confiance et prie pour les souffrants. Il garde les yeux levés vers le Ciel, mais ses mains sont toujours tendues vers la terre, pour servir concrètement son prochain. Jésus monte vers le Père pour intercéder en notre faveur, pour lui présenter notre humanité. Ainsi, sous le regard du Père, il y a et il y aura toujours, avec l’humanité de Jésus, nos vies, nos espoirs, nos blessures. Que l’élan et l’exemple de saint François-Xavier nous fassent découvrir dans les fatigues et les difficultés de la mission, la joie profonde que ressentait le missionnaire heureux de porter le Christ aux confins du monde. Construire la paix signifie initier et soutenir des processus de développement pour éliminer la pauvreté, la faim, garantir la santé et les soins, préserver la maison commune, promouvoir les droits fondamentaux et surmonter la discrimination causée par la mobilité humaine. La famille est le principal antidote à la pauvreté, matérielle et spirituelle, ainsi qu'au problème de l'hiver démographique. Des politiques sociales, économiques et culturelles favorables à la famille et à la vie doivent être promues dans tous les pays. L'Esprit est exigeant car il est un ami vrai, fidèle qui ne cache rien, suggère ce qu'il faut changer et comment grandir. Quand il nous corrige, il ne suscite pas la méfiance; au contraire il nous transmet la certitude qu'avec Dieu nous pouvons toujours y arriver. Que la Madonne de Fatima, Mère de Jésus et la nôtre, nous aide à construire des chemins de rencontre et des sentiers de dialogue vers la paix, et nous donne le courage de les entreprendre sans tarder. La natalité et l'accueil nous révèlent le degré de bonheur d'une société. Une communauté heureuse développe naturellement des désirs d'engendrer et d'accueillir, alors qu'une communauté malheureuse se réduit à une somme d'individus défendant à tout prix ce qu'ils ont. Que la prière des martyrs coptes, unie à celle de la Théotokos, continue à faire grandir nos Églises dans l'amitié, jusqu'au jour béni où nous pourrons célébrer ensemble au même autel et communier au même Corps et au même Sang du Sauveur. C'est avec une grande joie que j'ai accueilli aujourd'hui Sa Sainteté Tawadros II, Pape d'Alexandrie, patriarche du Siège de saint Marc, frère bien-aimé, ami très cher, avec qui j'ai célébré le 50e anniversaire de la rencontre entre le Pape saint Paul VI et le Pape Chenouda III. Chacun doit avoir la possibilité de vivre dignement dans son pays d'origine. Le choix de migrer ou de rester est un droit qui doit être garanti à chacun. Engageons-nous à le respecter. Je remercie Sa Sainteté Tawadros II, Patriarche du Siège de Saint-Marc, pour son engagement en faveur de l'amitié croissante entre l'Église copte orthodoxe et l'Église catholique. Puisse le jour béni où nous ne ferons plus qu'un dans le Christ approcher rapidement ! Dans notre mission quotidienne de chrétiens baptisés, que l'amour du Christ nous pousse à aller aux périphéries de nos sociétés à la rencontre de nos frères et sœurs rejetés et abandonnés, pour leur montrer la tendresse du Seigneur. La vie n’est pas une démonstration d’habileté, mais un voyage vers celui qui nous aime: en regardant vers le Seigneur, nous trouverons la force pour progresser avec une joie renouvelée. En ce mois de mai, prions le Rosaire en demandant à la Sainte Vierge le don de la paix, en particulier pour l'Ukraine tourmentée. Que les dirigeants des nations écoutent le désir du peuple qui souffre et veut la paix ! La prière quotidienne du Saint Rosaire en famille fait que l'huile de la foi et de la joie, qui coule de la vie de ses membres en communion avec Dieu, ne s'épuise jamais. Si tu n’as pas beaucoup de temps pour prier, une sage pratique spirituelle peut t’aider, celle que l’on appelle les jaculatoires, de très brèves prières que nous pouvons répéter souvent pendant la journéepour rester « connectés » avec le Seigneur. Si nous portons dans notre cœur un fardeau ou une souffrance qui semble nous écraser, le moment est venu d’aller à la rencontre de Jésus, qui est proche, d’ouvrir le tombeau des problèmes et de regarder au-delà du seuil, vers sa lumière. Le Christ ressuscité est notre avenir. Il est l'Alpha et l'Oméga, le commencement et la fin, le fondement et le but ultime de l'histoire humaine. Notre vie, même si elle est marquée par la fragilité, est fermement placée entre ses mains. La liberté de la Presse est un indicateur important de la santé d'un pays. En effet, les dictatures sont promptes à la restreindre ou à la supprimer. Nous avons besoin de journalistes libres pour nous aider à ne pas oublier tant de situations de souffrance. Prions ensemble pour que les mouvements et les groupes ecclésiaux redécouvrent chaque jour leur mission, une mission évangélisatrice, en mettant leurs charismes au service des besoins du monde. Saint Joseph nous enseigne que, dans les tempêtes de la vie, nous ne devons pas craindre de laisser à Dieu le gouvernail de notre bateau. |
La connaissance de nous-mêmes signifie reconnaître ses propres limites et limiter sa présomption d’autosuffisance. Cela nous est bon, car c’est avant tout en nous reconnaissant en tant que créatures que nous devenons créatifs; en nous plongeant dans le monde au lieu de le dominer.
Reine de la paix, répands dans le cœur des hommes et des responsables des nations le désir de construire la paix, de donner aux jeunes générations un avenir d’espérance, non de guerre ; un avenir plein de berceaux, non de tombes ; un monde de frères, non de murs. C'est triste et douloureux de voir des portes fermées: les portes fermées de notre égoïsme, de notre indifférence à l'égard de ceux qui souffrent, de ceux qui sont étrangers, différents, migrants, pauvres. S'il vous plaît: ouvrons les portes ! Le don de la vocation est comme une graine divine qui germe dans le sol de nos vies, nous ouvre à Dieu et aux autres pour partager avec eux le trésor que nous avons trouvé. Dieu appelle en aimant et nous, reconnaissants, répondons en aimant. Jésus, le Bon Pasteur, nous appelle par notre nom et prend soin de nous avec une infinie tendresse. Il est la porte et celui qui entre par Lui a la vie éternelle : Il est notre avenir, un avenir de "vie en abondance". Ne nous décourageons donc jamais ! Chacun de nous est précieux pour Jésus. Rappelle-toi que personne ne peut prendre ta place dans l'histoire de l'Église et du monde: personne ne peut faire ce que toi seul peux faire. Aidons-nous donc à croire que nous sommes aimés et précieux, faits pour de grandes choses ! Celui qui "se lie à Dieu", comme l'ont fait les saints François d'Assise et Elisabeth de Hongrie, s'ouvre à la charité envers les pauvres, car "celui qui n'aime pas son frère qu'il voit, ne peut pas aimer Dieu qu'il ne voit pas" Saint Etienne de Hongrie fut un évangélisateur intrépide, il savait écouter et dialoguer avec tous et prendre soin des pauvres. Voilà l'Église dont nous rêvons: capable d'écouter et de dialoguer, de prendre soin des plus faibles, d'accueillir, de porter l'Évangile à tous. Quand tu pries, n'aie pas peur d'apporter à Jésus tout ce qui passe dans ton monde intérieur: tes affections, tes peurs, tes problèmes, tes attentes, tes souvenirs, tes espoirs. La prière est un dialogue, c'est la vie. Je vous encourage à toujours parler le langage de la charité. Quand vous vous engagez à apporter du pain aux affamés, le Seigneur fait fleurir la joie et parfume votre existence de l'amour que vous donnez. Ceux qui se disent chrétiens sont appelés à témoigner et à marcher avec tous, en cultivant un humanisme inspiré par l'Évangile et enraciné dans deux pistes fondamentales: se reconnaître comme des enfants bien-aimés du Père et aimer chacun comme un frère. La paix ne viendra jamais de la poursuite de ses propres intérêts stratégiques, mais de politiques capables de considérer l'ensemble, le développement de tous: attentives aux personnes, aux pauvres et à demain; pas seulement au pouvoir, aux gains et au présent. La foi a été transmise de génération en génération par la vie, par le témoignage qui a apporté le feu de l'Évangile, la joie de l’amour de Jésus qui sauve, l'espérance de sa promesse. La foi grandit avec le témoignage. Les moines et les moniales sont le cœur battant de l'annonce de l'Évangile: leur prière est l'oxygène de tous les membres du Corps du Christ, elle est la force invisible qui soutient la mission. Cette année, pour la Journée Mondiale de Prière pour les Vocations, je vous propose de réfléchir et de prier en étant guidés par le thème "Vocation: grâce et mission". Nous découvrons que nous sommes enfants de Dieu au moment où nous découvrons que nous sommes frères, enfants du même Père. C'est pourquoi il est indispensable d’être inséré dans une communauté en chemin. On ne va pas vers le Seigneur seul Le recours aux armes pour résoudre les conflits est un signe de faiblesse et de fragilité. Négocier, faire de la médiation et engager la conciliation demande du courage. Frères et sœurs de Hongrie, je sais que vous préparez ma venue avec beaucoup d’engagement: je vous en remercie de tout cœur. Et je vous demande à tous de m'accompagner par la prière. Vendredi prochain, je me rendrai à Budapest, en Hongrie. Ce sera aussi un voyage au centre de l'Europe, sur lequel les vents glacés de la guerre continuent de souffler, tandis que les déplacements de tant de personnes posent des questions humanitaires urgentes. Louer Dieu est comme respirer de l'oxygène pur: cela purifie ton âme, porte ton regard au loin, ne te laisse pas prisonnier dans les moments difficiles et sombres des difficultés. Le livre de la Genèse nous dit que le Seigneur confia aux êtres humains la responsabilité d’être les gardiens de sa création. La sauvegarde de la Terre est donc une obligation morale pour tous les hommes et toutes les femmes en tant qu’enfants de Dieu. L’Évangile du jour nous invite à tout dire à Jésus, avec sincérité, sans craindre de dire ce qu'il ne faut pas. Le Seigneur se réjouit que nous nous ouvrions à lui; ce n'est qu'ainsi qu'il peut nous prendre par la main, nous accompagner et faire brûler à nouveau nos cœurs. Le regard de Dieu ne s'arrête jamais à notre passé plein d'erreurs, mais regarde avec une confiance infinie ce que nous pouvons devenir. Persévérons dans la proximité et la prière pour la chère et martyrisée Ukraine, qui continue à endurer de terribles souffrances. Prions ensemble pour ne pas nous lasser de témoigner de l'Évangile, même en temps de tribulation. Que les saints martyrs soient des semences de paix entre les peuples pour un monde plus humain et fraternel, en attendant que le Royaume des cieux se manifeste pleinement. Notre espérance s'appelle Jésus. Il est vivant et avec Lui le mal n'a plus de pouvoir, l'échec ne peut pas nous empêcher de recommencer, et la mort devient un passage vers le début d'une nouvelle vie. Si tu rêves de la vraie gloire, non pas de la gloire du monde qui va et vient, mais de la gloire de Dieu, voici le chemin: les œuvres de misericorde rendent gloire à Dieu plus que tout autre chose. En ce dimanche de la Divine Miséricorde, certain d'interpréter les sentiments des fidèles du monde entier, j'adresse une pensée reconnaissante à la mémoire de saint Jean-Paul II, objet ces jours-ci d’allégations offensantes et infondées. Prions ensemble pour les victimes des guerres qui continuent à semer la mort sous des formes horribles, en demandant à Dieu que le monde n'ait plus à vivre l’effroi de la mort violente par la main de l’homme, mais l'émerveillement de la vie qu’Il donne ! J'exprime ma proximité à tous les frères et sœurs qui célèbrent Pâques aujourd'hui: très chers amis, que le Seigneur ressuscité soit avec vous et qu’il vous comble de son Esprit Saint ! Joyeuses Pâques à vous tous ! Les plaies de Jésus ressuscité sont les signes de l'Amour qui vainc la haine, du Pardon qui désarme la vengeance, de la Vie qui vainc la mort. Aujourd'hui, alors que le monde est de plus en plus éprouvé par les guerres et s'éloigne de Dieu, nous avons encore plus besoin de la miséricorde du Père. Accueillons la grâce de la Résurrection du Christ ! Laissons-nous renouveler par la miséricorde de Dieu, laissons la puissance de son amour transformer notre vie ; et devenons des instruments de cette miséricorde pour faire fleurir la justice et la paix dans le monde. Nos blessures peuvent être des brèches, des ouvertures qui, imitant les plaies du Seigneur, font passer la miséricorde de Dieu, sa grâce qui change la vie et nous transforme en artisans de paix et de réconciliation. Il y a 60 ans, saint Jean XXIII s'adressait à l'Église et au monde avec l'encyclique "Pacem in Terris". J'invite tout le monde à la lire, car elle est plus actuelle que jamais, et je prie pour que les dirigeants des nations s'en inspirent dans leurs projets et leurs décisions. Frères et sœurs, remplis de la joie du Christ Ressuscité, demandons la grâce d'être l'Église "en sortie", la communauté des disciples missionnaires qui prennent l'initiative et s'engagent pour annoncer l'Évangile de la paix et de la miséricorde. Lorsque l'espérance s'éteint et que nous ressentons la solitude du cœur, la fatigue intérieure, le tourment du péché, la peur de ne pas y arriver, revenons à Jésus. Car Il vainc la mort et renouvelle toujours notre vie. L'Évangile du jour (Mt 28, 8-15) nous fait revivre la rencontre des femmes avec Jésus ressuscité au matin de Pâques. Jésus les rencontre alors qu'elles vont l'annoncer. C'est beau : quand nous annonçons le Seigneur, le Seigneur vient à nous. Hâtons-nous de surmonter les conflits et les divisions et d’ouvrir nos cœurs à ceux qui en ont le plus besoin. Hâtons-nous de parcourir des sentiers de paix et de fraternité. Laissons-nous surprendre par la joyeuse annonce de Pâques, par la lumière qui illumine les ténèbres et l’obscurité dans lesquelles le monde se trouve enveloppé trop souvent. Jésus, le Vivant, est avec nous pour toujours. L’Église et le monde se réjouissent car aujourd’hui nos espérances ne se brisent plus contre le mur de la mort, mais le Seigneur nous a ouvert un pont vers la vie. Pour ressusciter, pour recommencer, pour reprendre notre route, nous avons toujours besoin de retourner en Galilée, c’est-à-dire à la mémoire vivante, concrète, palpitante de notre première rencontre avec Lui. Ravivons la beauté du moment où, l’ayant découvert vivant, nous l’avons proclamé Seigneur de notre vie. Retournons en Galilée, que chacun retourne dans sa Galilée, celle de la première rencontre, et ressuscitons à la vie nouvelle ! La force de Pâques invite à rouler les pierres de la déception et de la défiance; le Seigneur, expert dans le renversement des pierres tombales du péché et de la peur, veut illuminer ta mémoire sainte, ton plus beau souvenir, rendre actuelle ta première rencontre avec Lui. Jésus sur la croix ne cède pas au désespoir, mais prie et se confie au Père. Dans l'abandon, il continue d'aimer et de pardonner à ses bourreaux. Jésus abandonné nous demande d'avoir des yeux et un cœur pour les nombreux "christs abandonnés". Sans l'Esprit du Seigneur, il n'y a pas de vie chrétienne, sans son onction, il n'y a pas de sainteté. Il est bon aujourd’hui, en ce jour de la naissance du sacerdoce, de reconnaître que c'est Lui qui est à l'origine du ministère et de la vitalité de chaque pasteur. En ces jours saints, approchons-nous du Crucifié. Mettons-nous devant lui, dépouillés, pour faire la vérité sur nous-mêmes, en retirant ce qui est superflu. Regardons-le blessé et mettons nos blessures dans les siennes. Laissons Jésus régénérer l'espérance en nous. De la Croix jaillit le pardon, renaît la fraternité : la Croix fait de nous des frères. En ces jours de Semaine Sainte, prions ensemble avec une plus grande intensité pour le peuple ukrainien tourmenté et pour tous les peuples en guerre, afin qu'avec l'aide de Dieu, des chemins de paix s'ouvrent. Dieu a voulu entrer dans notre histoire par le chemin le plus difficile : la croix. Parce qu'il ne doit pas y avoir de personne si désespérée qui ne puisse le rencontrer, même dans l'angoisse, dans l'abandon. Là où vous pensez qu'il ne peut pas être, Dieu est venu. Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné?» (Mt 26, 46). Ce sont les paroles qui nous conduisent au cœur de la passion du Christ, au point culminant des souffrances qu'il a endurées pour nous sauver. Christ sur la croix s’est fait solidaire pour que chacun de nous puisse dire : dans mes chutes, dans ma désolation, quand je me sens trahi et abandonné, Tu es là, Jésus ; quand je n’y arrive plus, Tu es avec moi ; dans mes "pourquoi" sans réponse, Tu es avec moi. Je vous remercie pour la proximité et la prière. Je confie à Marie les malades, surtout les petits comme ceux rencontrés en oncologie à Gemelli. Prions pour ceux qui souffrent la perte d'êtres chers et pour ceux qui travaillent en hôpital. Il faut de l'héroïsme. Je les admire. Vivre la Semaine Sainte, c'est entrer de plus en plus dans la logique de Dieu, dans la logique de la Croix, qui n'est pas d'abord celle de la douleur et de la mort, mais celle de l'amour et du don de soi qui fait vivre. |
Vivre la Semaine Sainte, c'est entrer de plus en plus dans la logique de Dieu, dans la logique de la Croix, qui n'est pas d'abord celle de la douleur et de la mort, mais celle de l'amour et du don de soi qui fait vivre.
Les épreuves et les fatigues de la vie - vécus dans la foi - aident à purifier le cœur, à le rendre plus humble et donc plus disposé à s'ouvrir à Dieu. Prions ensemble pour une plus ample diffusion d’une culture de la non-violence, qui signifie un recours moindre aux armes de la part des États comme des citoyens. Je suis touché par les nombreux messages reçus ces dernières heures et j'exprime ma gratitude à chacun pour sa proximité et ses prières. (hospitalisation) Nous ne devons jamais oublier le moment et la manière dont Dieu entre dans nos vies : garder fixée dans nos cœurs et nos esprits cette rencontre avec la grâce qui enflamme la foi dans nos cœurs et déclenche en nous le zèle pour l'Évangile. En ce temps de Carême, il nous fera du bien de ne pas éteindre la lumière de la pièce sans nous mettre à la lumière de Dieu. Donnons au Seigneur la possibilité de réveiller nos cœurs en ouvrant l'Évangile et en nous laissant surprendre par la Parole de Dieu qui illumine nos pas. Nous avons besoin d'un nettoyage radical de la poussière qui s'est déposée sur le coeur. Comment faire ? La prière, le jeûne, les oeuvres de miséricorde: voici le chemin du Carême. Nous continuons à prier pour le peuple tourmenté d'Ukraine. Nous restons également proches des victimes des tremblements de terre en Turquie et en Syrie. Nous prions également pour les habitants de l'État du Mississippi, frappé par une tornade dévastatrice. L'évangile du jour (Jn 11,1-45) est un hymne à la vie. Jésus nous apprend à ne pas nous laisser emprisonner par la douleur, à ne pas laisser mourir l'espérance. Il nous veut libres et vivants, il ne nous abandonne pas, est toujours avec nous. Lazare lui, dit: reviens à la vie ! Il y a des moments où la vie ressemble à un tombeau fermé: tout est sombre, on ne voit que tristesse et désespoir autour de soi. Jésus nous dit que dans ces moments, nous ne sommes pas seuls. C'est précisément là qu'il s'approche plus que jamais de nous pour nous redonner vie. Souvenons-nous du 25 mars de l'année dernière, lorsque, en union avec tous les évêques du monde, l'Église et l'humanité, en particulier la Russie et l'Ukraine, ont été consacrées au Cœur Immaculé de Marie. Ne nous lassons pas de confier la cause de la paix à la Reine de la Paix. Dieu est venu habiter parmi nous grâce au oui de Marie lors de l’Annonciation. C’est le oui le plus important de l’histoire, le oui humble qui renverse le non orgueilleux des origines, le oui fidèle qui guérit la désobéissance, le oui disponible qui renverse l’égoïsme du péché. Les martyrs sont le don le plus précieux que Dieu ait pu faire à son Église, parce qu'en eux se réalise ce "plus grand amour" que Jésus nous a montré sur la croix. Pendant ce Carême, appliquons-nous à dire des mots d’encouragements qui réconfortent qui fortifient, qui consolent, qui stimulent au lieu de paroles qui humilient, qui attristent, qui irritent, qui dénigrent. Choisis et aimés par Dieu, nous sommes appelés à vivre vivre « comme il convient parmi les saints » (Eph 5,3), à nous revêtir de sentiments de bonté, d'humilité, de douceur, de magnanimité, en portant les fruits de l'Esprit. La communauté internationale doit travailler ensemble pour garantir l'accès à l'eau et aux services sanitaires pour tous, afin que le droit à l'eau, qui n'est rien de moins que le droit à la vie, à l'avenir, à l'espérance, soit universellement réalisé. Tout être humain est sacré et inviolable. Pour qu’une société ait un avenir, il est nécessaire qu’elle ait développé un respect sincère de la dignité de chaque personne, quelle que soit sa condition. Nous pouvons tous trouver en Saint Joseph l’homme qui passe inaperçu, l’homme de la présence quotidienne, discrète et cachée, un intercesseur, un soutien et un guide dans les moments de difficultés. Aujourd’hui nous souhaitons une bonne fête à tous les papas! Qu’ils trouvent en saint Joseph le modèle, le soutien et le réconfort pour bien vivre leur paternité. Prions ensemble pour les papas! >Hier en Équateur un séisme a causé des morts, des blessés et d’énormes dégâts. Je suis proche du peuple équatorien et j’assure de ma prière les défunts et toutes les personnes qui souffrent. Demandons la grâce de nous émerveiller chaque jour des dons de Dieu et de voir les différentes circonstances de la vie, même les plus difficiles à accepter, comme des occasions de faire le bien, comme Jésus l'a fait avec l'aveugle. Il n'y a pas d'accueil sans intégration. Les personnes doivent être accompagnées du début jusqu'elles soient réellement intégrées dans notre société. L'Écriture Sainte enseigne: «L’immigré qui réside avec vous sera parmi vous comme un israélite de souche». Nous sommes pécheurs et nous avons besoin de la miséricorde comme de l'air que nous respirons. La volonté de se convertir, de se laisser purifier, de changer de vie, est un signe de courage, de force. Tel est et doit être le sacrement de la Réconciliation: une rencontre festive, qui guérit le cœur et laisse la paix à l’intérieur; non pas un tribunal humain à craindre, mais une étreinte divine dont on sort consolé. Donnons à Dieu la première place dans la confession. S'il est le protagoniste, tout devient beau et se confesser devient le sacrement de la joie; non pas de la peur et du jugement, mais de la joie. Votre foi est fatiguée et vous voulez la revigorer? Cherchez le regard de Dieu: mettez-vous en adoration, laissez-le vous pardonner dans la confession, tenez-vous devant le Crucifié. Bref, laissez-vous aimer par Lui. Je suis proche du Malawi, du Mozambique et de l’Afrique du Sud frappée ces jours derniers par un très fort cyclone. Prions ensemble pour les défunts, les blessés, les déplacés. Que le Seigneur soutienne les familles et les communautés les plus éprouvées par cette calamité. Le trésor que nous avons reçu avec notre vocation chrétienne, nous sommes appelés à le donner : c’est la dynamique de la vocation, c’est la dynamique de la vie. De même que l'arbre se reconnaît à ses fruits, de même la vie remplie de bonnes œuvres est lumineuse et apporte au monde le parfum du Christ. ( 13 mars 2023 - 10 ans de pontificat ) Merci de m'accompagner par vos prières. S'il vous plaît, continuez à le faire. Restons unis dans la foi et la solidarité avec les peuples qui souffrent de la guerre, en particulier n'oublions pas le peuple ukrainien martyrisé Jésus, assoiffé d'amour, étanche notre soif par l'amour. Comme la Samaritaine, il vient à nous dans notre quotidien, partage notre soif, nous promet l'eau vive qui fait jaillir en nous la vie éternelle. Apprenons en ce temps de Carême à nous laisser former par l'Esprit Saint, afin que notre prière devienne un témoignage vivant de la tendresse de Dieu pour toute personne en difficulté. Le jeûne nous aide à maintenir en forme l’esprit ; il nous porte à donner sa juste valeur aux choses ; il nous rappelle que la vie ne doit pas être soumise à la scène passagère de ce monde. L’aumône, faite loin des projecteurs, donne paix et espérance au cœur. Elle nous révèle la beauté du don qui devient un recevoir et permet ainsi de découvrir un secret précieux : donner réjouit le cœur, plus que recevoir. Chaque baptisé est envoyé proclamer la Bonne Nouvelle en aimant et en servant les autres. Nous ne pouvons pas rester de simples spectateurs; le zèle apostolique nous pousse à toujours chercher de nouvelles façons d’annoncer l'amour de Dieu et d’en témoigner. Prions ensemble pour que la femme, chaque femme, soit respectée, protégée et valorisée: être violent envers une femme et une mère, c'est être violent envers Dieu lui-même, qui à partir d'une femme, d'une mère, a pris condition humaine. En ce temps de Carême, clarifions notre for intérieur en nous plaçant devant la Parole de Dieu dans la prière, afin que s'engage en nous un combat salutaire contre le mal qui nous asservit, un combat pour la liberté. Le chemin de la pauvreté et du manque (le jeûne), le regard et les gestes d’amour vers l’homme blessé (l’aumône), et le dialogue filial avec le Père (la prière), nous permettent d’incarner une foi sincère, une vivante espérance et une charité active. Je prie pour les nombreuses victimes du naufrage de Cutro, près de Crotone. Je renouvelle mon appel à tous pour que de telles tragédies ne se répètent pas: que les trafiquants d'êtres humains soient arrêtés, qu'ils ne continuent pas à disposer de la vie de tant d'innocents ! Ces jours-ci, mes pensées vont souvent aux victimes de l'accident ferroviaire en Grèce: beaucoup étaient de jeunes étudiants. Je prie pour les morts; je suis proche des blessés, de leurs familles, que la Vierge les réconforte. L'Évangile du jour (Mt 17, 1-9) nous enseigne combien il est important d'être avec Jésus : en étant avec lui, en effet, nous apprenons à reconnaître, dans son visage, la beauté lumineuse de l'amour qui se donne, même quand il porte les marques de la Croix. Toute notre vie de foi est partagée: Jésus, on doit le suivre ensemble. Notre chemin de Carême est “synodal”, car nous l’accomplissons ensemble sur le même chemin, disciples de l’unique Maître Prions ensemble pour tous ceux qui souffrent à cause du mal reçu des membres de la communauté ecclésiale: qu’ils puissent trouver dans l’Église elle-même une réponse concrète à leur douleur et à leur souffrance. |
Prions ensemble également pour les victimes du naufrage de ce matin sur la côte calabraise, dont de nombreux enfants, et pour les autres migrants qui ont survécu. Je remercie ceux qui ont apporté des secours et ceux qui donnent un abri.
Prions ensemble pour le peuple du Burkina Faso, afin que la violence qu'il a subie ne lui fasse pas perdre la foi dans le chemin de la démocratie, de la justice et de la paix. Je renouvelle mon appel pour que le dialogue l'emporte sur la haine et la vengeance en Terre Sainte, et je prie Dieu pour les Palestiniens et les Israéliens, afin qu'ils trouvent le chemin de la fraternité et de la paix, avec l'aide de la communauté internationale. Jésus nous apprend à repousser les attaques du diable, qui veut semer la division, en nous, entre nous et Dieu, entre nous et les autres. Comment les repousser? Pas en discutant avec lui, mais en lui opposant avec foi la Parole de Dieu. Pendant le Carême, nous sommes appelés à répondre au don de Dieu en accueillant sa Parole «vivante et énergique» (He 4,12). L'écoute assidue de la Parole de Dieu fait mûrir une docilité prête à son action qui rend notre vie féconde. Il y a un an commençait la guerre absurde contre l'Ukraine. Soyons aux côtés du peuple ukrainien martyrisé qui continue de souffrir, et demandons-nous : tout a t-il été fait pour arrêter la guerre ? Une paix construite sur des décombres ne sera jamais une véritable victoire. Le Carême est le temps favorable pour revenir à l'essentiel, pour nous dépouiller de ce qui nous encombre, pour nous réconcilier avec Dieu, pour rallumer le feu de l'Esprit Saint qui demeure caché dans les cendres de notre fragile humanité. Revenir à l'essentiel. Le jeûne sera le gymnase spirituel pour renoncer joyeusement à ce qui est superflu et qui nous encombre, pour devenir intérieurement plus libres et revenir à la vérité de nous-mêmes. L'aumône, la charité, manifestera notre compassion envers ceux qui sont dans le besoin, nous aidera à revenir aux autres; la prière donnera voix à notre désir intime de rencontrer le Père, en nous faisant revenir à Lui. Ne perdons pas la grâce de ce temps saint: répondons avec générosité aux appels forts du Carême. Au bout du chemin, nous rencontrerons avec une plus grande joie le Seigneur de la vie, le seul qui nous fera renaître de nos cendres. Chers frères et sœurs, que l’Esprit Saint nous fasse vivre ce Carême 2023 dans l’ascèse avec Jésus, pour faire l’expérience de sa splendeur divine et, ainsi fortifiés dans la foi, poursuivre ensemble le chemin avec Lui, gloire de son peuple et lumière des nations. En Dieu, aucun acte d'amour, aussi petit soit-il, et aucun effort généreux n'est perdu. La justice sociale exige que nous luttions contre les causes de la pauvreté, de l'inégalité, du manque de travail, de terre et de logement; contre ceux qui nient les droits sociaux et du travail; et contre la culture qui conduit à utiliser les autres en leur ôtant leur dignité. N'oublions pas ceux qui souffrent. Je pense à la Syrie et à la Turquie, aux si nombreuses victimes du séisme ; au cher peuple ukrainien et aux nombreux peuples qui souffrent à cause de la guerre ou de la pauvreté, du manque de liberté ou de la dévastation environnementale. Dans l'Evangile du jour, le Seigneur nous invite à ne pas répondre au mal par le mal, à oser faire le bien, même si nous ne recevons rien ou presque en retour. Car c'est cet amour qui, lentement, transforme les conflits, surmonte les inimitiés et guérit les blessures de la haine. Dieu ne nous laisse pas seuls mais, pour nous aider, il attend que nous le lui demandions. Nous devons alors apprendre à discerner sa voix par la prière silencieuse, le dialogue intime avec lui, en gardant dans notre cœur ce qui est bon pour nous et nous donne la paix Le Carême est un temps de grâce dans la mesure où nous nous mettons à l’écoute de Jésus, qui nous parle dans la Parole de Dieu et à travers les frères, surtout par les visages et par les histoires de ceux qui ont besoin d’aide. La Parole de Dieu, qui est adressée à tous, appelle à la conversion. Lorsqu’elle entre en nous, elle transforme le cœur et l’esprit; elle nous change, nous conduit à orienter notre vie vers le Seigneur. N'oublions pas ceux qui souffrent du séisme en Turquie et en Syrie. Continuons à prier pour les victimes et leurs proches et engageons-nous concrètement pour aider les survivants. Que le Seigneur apporte sa consolation aux personnes touchées par cette terrible tragédie. Chacun de nous a besoin de l'autre, et même la faiblesse, si elle est vécue ensemble, peut devenir une force qui améliore le monde. Là où l’amour devient concret, devient proximité, devient tendresse, devient compassion, c’est là qu’est Dieu. Prions ensemble pour tous ceux qui souffrent au Nicaragua, pour l'évêque de Matagalpa, Mgr Alvarez, que j'aime tant, pour les personnes qui ont été expulsées. Que le Seigneur ouvre le cœur des dirigeants politiques et de tous les citoyens à la recherche de la paix. Continuons à rester proches, par la prière et le soutien concret, des populations touchées par le séisme en Syrie et en Turquie. Et n'oublions pas l'Ukraine : que le Seigneur ouvre des chemins de paix et donne aux responsables le courage de les emprunter. Dieu nous aime d'abord, gratuitement, en faisant le premier pas vers nous sans que nous le méritions; et donc nous ne pouvons pas célébrer son amour sans faire à notre tour le premier pas pour nous réconcilier avec ceux qui nous ont blessés. Dans l’Évangile du jour, Jésus nous fait comprendre que les règles religieuses ne sont qu'un début. L'observance formelle se contente du strict minimum, alors que Jésus nous invite au maximum possible. Le véritable amour va au-delà, il ne peut pas faire autrement. À travers l'expérience de la fragilité et de la maladie, nous pouvons apprendre à marcher ensemble dans le style de Dieu, qui est proximité, compassion et tendresse Aujourd’hui, c’est la Journée mondiale du malade. Comme le Bain Samaritain, arrêtons-nous et prenons soin des malades et des souffrants. Que la Vierge de Lourdes bénisse tous les malades et qui les soigne avec amour. Nous sommes tous fragiles et vulnérables ; nous avons tous besoin de cette attention compatissante qui sait s'arrêter, s'approcher, guérir et relever. L'heure est à la compassion, l'heure est à la solidarité. Plus de haine, plus de guerres et de divisions qui mènent à l'autodestruction. Dans la douleur, unissons-nous, aidons ceux qui souffrent en Turquie et en Syrie, construisons la paix et la fraternité dans le monde. Marchons ensemble contre la traite: ensemble avec ceux qui sont détruits par la violence de l'exploitation sexuelle et du travail; ensemble avec les migrants et les déplacés. Réaffirmons courageusement la valeur de la dignité humaine ! Prions ensemble pour les populations de Turquie et de Syrie durement touchées par le tremblement de terre, qui a fait des milliers de morts et de blessés. Je remercie ceux qui s'efforcent de porter secours et j'encourage tout le monde à la solidarité. L'Église célèbre aujourd'hui la mémoire de la sainte soudanaise Joséphine Bakhita, dont le témoignage de vie nous remplit d'espérance chrétienne. Confiants dans son intercession, nous prions pour un avenir de justice et de paix pour nos frères et sœurs en Afrique. Je suis proche de tout cœur des personnes touchées par le séisme en Turquie et Syrie. Je continue à prier pour ceux qui ont perdu la vie, les blessés, leurs familles, les secouristes. Que l'aide concrète de chacun d'entre nous les soutienne dans cette terrible tragédie. Je suis profondément attristé par les nombreuses vies perdues à cause du tremblement de terre en Turquie et Syrie. Confiant ceux qui sont morts à la miséricorde du Seigneur, je prie pour ceux qui sont engagés dans les efforts de secours. Confions à Notre Dame d'Afrique la cause de la paix au Soudan du Sud et sur tout le continent africain. Confions également la paix dans le monde à la Vierge, en particulier les nombreux pays qui se trouvent en guerre, comme l’Ukraine meurtrie. Avec mes frères Justin et Lain, que je remercie du fond du cœur, nous sommes venus au Soudan du Sud et continuerons à accompagner ses pas, faisant tout ce que nous pouvons pour qu'ils soient des pas de paix, des pas vers la paix. Même si nous sommes fragiles et petits, même si nos forces semblent faibles face à l'ampleur des problèmes et à la fureur aveugle de la violence, nous pouvons contribuer de manière décisive à changer l'histoire. Soyez le sel qui se répand et fond avec générosité pour donner au Soudan du Sud le goût fraternel de l'Évangile ; soyez des communautés chrétiennes lumineuses qui montrent qu'il est beau et possible de vivre gratuitement et de construire ensemble un avenir réconcilié. Commençons chaque jour par prier les uns pour les autres et les uns avec les autres, par travailler comme témoins de la paix de Jésus, par marcher sur le même chemin, en faisant des pas concrets de charité et d'unité. Aimons-nous les uns les autres. Je demande à tous, du fond du cœur: venons en aide au Soudan du Sud, ne laissons pas son peuple seul, qui a souffert et souffre tant! En plus des secours d'urgence, il est très important d'accompagner la population sur la voie du développement et d'une croissance autonome. Je renouvelle de toutes mes forces l'appel le plus sincère pour la fin de tout conflit au Soudan du Sud, pour une reprise sérieuse du processus de paix afin que la violence cesse et que les gens puissent retrouver une vie digne. Nous ne pouvons pas rester neutres face à la douleur causée par les injustices et les violences, car là où une femme ou un homme est lésé dans ses droits fondamentaux, le Christ est offensé. Nous portons tous dans notre cœur le désir de vivre en frères, dans l'entraide et l'harmonie. Le fait que cela n'arrive pas souvent - et nous en avons malheureusement des signes dramatiques - devrait stimuler encore plus la recherche de la fraternité humaine. Au nom de Dieu, en qui tant de personnes du Soudan du Sud croient, ça suffit : assez de sang versé, assez de violence et d'accusations mutuelles. Fini la destruction, c'est l'heure de construire ! Que le temps de la guerre soit mis derrière nous et qu'un temps de paix se lève ! Je viens au Soudan du Sud en tant que pèlerin de la paix, avec deux frères, l'archevêque de Canterbury et le modérateur de l'Assemblée générale de l'Église d'Écosse. Ensemble, en tendant la main, nous nous levons au nom du Christ, Prince de la Paix. Au terme de ce voyage,en RDCongo je tiens à exprimer toute ma gratitude à tous ceux qui l'ont préparé. Que la présence de Jésus transforme ce grand pays et soit toujours votre joie et votre espérance ! Je vous bénis de tout cœur. En tant qu'Église, nous avons besoin de respirer l'air pur de l'Évangile, chasser l'air pollué de la mondanité, garder le cœur juvénile de la foi. C'est ainsi que j'imagine l'Église africaine et c'est ainsi que je vois cette Église congolaise. Il m'a été agréable de passer ces jours-ci dans votre pays, qui, avec sa grande forêt, représente le "cœur vert" de l'Afrique, un poumon pour le monde entier. Nous avons été appelés à offrir notre vie pour nos frères et sœurs, en leur apportant Jésus, le seul qui guérit les blessures du cœur. Quand nous restons dociles entre les mains de Dieu, Il nous façonne et fait de nous des personnes réconciliées, qui savent s’ouvrir et dialoguer, accueillir et pardonner, faire couler des fleuves de paix dans les steppes arides de la violence. La Présentation du Seigneur, qui dans l’Orient chrétien est appelée “fête de la rencontre”, nous rappelle la priorité de notre vie : rencontrer le Seigneur, en particulier dans la prière personnelle, car la relation avec Lui est le fondement de notre action. Sois vainqueur du mal par le bien : soyez les transformateurs de la société, les convertisseurs du mal en bien, de la haine en amour, de la guerre en paix. Dieu a placé le don de la vie entre vos mains. De vos mains naîtra demain, de vos mains pourra venir la paix qui manque à ce pays. Je voudrais vous proposer quelques "ingrédients pour l'avenir": cinq, que vous pouvez associer aux doigts d'une main. Pauvreté et rejet offensent l'homme, défigurant sa dignité : ce sont comme des cendres qui éteignent le feu qu'il a en lui, en tant qu'image de Dieu. Seul l'amour retire la cendre qui la recouvre. Ce n'est qu'en rendant la dignité que l'on restaure l’humanité ! Le Seigneur doit être cherché et aimé dans les pauvres et, en tant que chrétiens, nous devons faire attention lorsque nous nous détournons d'eux : car quelque chose ne va pas quand un croyant tient à distance les bien-aimés du Christ. La haine et la violence, à plus forte raison pour ceux qui sont chrétiens, ne sont jamais acceptables, jamais justifiables, jamais tolérables. La haine engendre seulement davantage de haine et la violence davantage de violence La douleur dans le cœur, je demande pardon à Dieu pour la violence de l’homme sur l’homme. Père, aie pitié de nous. Console les victimes et ceux qui souffrent. Convertis les cœurs des auteurs de ces cruelles atrocités qui jettent la honte sur toute l’humanité ! À tous ceux qui tirent les ficelles de la guerre en RDC, prêtez l’oreille à la voix de Dieu qui vous appelle à la conversion. Mettez fin à la guerre. Cela suffit de s’enrichir sur le dos des plus faibles, de s’enrichir avec des ressources et de l’argent entachés de sang ! Nous, chrétiens, nous sommes appelés à briser le cercle de la violence, à démanteler les complots de la haine, à être la conscience de paix du monde: des témoins d’amour, de fraternité, de pardon; des missionnaires de l'amour fou que Dieu a pour chaque être humain. Il n'y a pas de christianisme sans communauté, tout comme il n'y a pas de paix sans fraternité. Édifions une Église vide d'esprit mondain mais remplie d'Esprit Saint, libre de toute richesse pour soi-même et pleine d'amour fraternel ! Le Christ veut nous oindre de son pardon pour nous donner la paix et le courage de pardonner à notre tour, le courage d'accomplir une grande amnistie du cœur. Que ce jour soit un temps de grâce pour accueillir et vivre le pardon de Jésus ! Comment garder et cultiver la paix de Jésus ? Lui-même nous indique trois sources de paix, trois sources pour continuer à la cultiver. Elles sont le pardon, la communauté et la mission. |
Nous ne pouvons pas nous habituer au sang qui coule depuis des décennies en RDC, faisant des millions de morts. Que les processus de paix en cours, - que j’encourage de toutes mes forces - soient soutenus dans les faits et que les engagements soient tenus.
La RDC et l’Afrique méritent d’être respectés et écoutés, ils méritent espace et attention. Cessez d’étouffer l’Afrique: elle n’est pas une mine à exploiter ni une terre à piller. Que l’Afrique soit protagoniste de son destin ! Prions ensemble pour que, en mettant au centre de leur vie la communion des personnes et la communion ecclésiale, les paroisses soient de plus en plus des communautés de foi, de fraternité et d’accueil envers les plus démunis Demain, je partirai pour un voyage apostolique en République démocratique du Congo et en République du Soudan du Sud. Je salue avec affection ces chers peuples qui m'attendent. Je demande à chacun, s'il vous plaît, d'accompagner ce voyage par la prière. Nous célébrons aujourd'hui la 70e Journée mondiale des lépreux. J'exprime ma proximité avec ceux qui souffrent de la lèpre et j'encourage les efforts visant à intégrer pleinement ces frères et sœurs qui sont les nôtres. Je suis proche de tous ceux qui, en plein hiver, font face à des conditions inhumaines dans le corridor de Lachine, dans le Caucase du Sud. Tous les efforts doivent être faits au niveau international pour trouver des solutions pacifiques pour le bien de la population. C'est avec une grande tristesse que j'apprends les nouvelles de la Terre sainte. La spirale de la mort qui s'accentue de jour en jour ne fait que fermer les quelques lueurs de confiance qui existent entre les deux peuples. Prions ensemble pour la recherche sincère de la paix. Les "pauvres en esprit" sont ceux qui savent qu'ils ne se suffisent pas à eux-mêmes, qu'ils ne sont pas autosuffisants. Ils se sentent dans le besoin de Dieu et reconnaissent que le bien vient de Lui, comme un don, comme une grâce. Comme chrétiens, nous devons faire rayonner la beauté de l’amour de Dieu par notre témoignage de vie. La foi n’est pas un privilège à revendiquer, mais un don à partager. Le souvenir de l’extermination de millions de personnes juives et d’autres confessions ne peut être oublié, ni nié. Il ne peut y avoir de fraternité sans avoir dissipé les racines de la haine et de la violence qui ont alimenté l’horreur de l’Holocauste. En le centenaire de la proclamation de saint François de Sales comme patron des journalistes, prions ensemble pour qu’ils puissent se sentir inspirés par ce saint de la tendresse, en recherchant et en racontant la vérité avec courage et liberté. Si nous voulons, à l'exemple de l'Apôtre Paul, que la grâce de Dieu en nous ne soit pas vaine (cf. 1 Co 15, 10), nous devons nous opposer à la guerre, à la violence, à l'injustice partout où elles se glissent. Quel est le chemin le plus court pour rencontrer Jésus? Fais-toi nécessiteux. Fais en sorte d’avoir besoin de la grâce, besoin de pardon, besoin de joie. Et Il s'approchera de toi. En ces mois, le peuple de l’Ukraine est toujours présent dans ma prière. Je prie avec vous et pour vous, chers frères et sœurs ukrainiens, pour des lendemains de paix, où enfin les intérêts économiques et politiques qui génèrent la guerre cèdent la place au bien des peuples. Être frères sous le signe de la Croix est un appel pour les croyants en Jésus Christ à cultiver la communion à tous les niveaux, au nom de Dieu qui étreint chacun de sa miséricorde. Nous sommes tous appelés à rechercher et à dire la vérité, et à le faire avec charité. Parler avec le cœur est plus que jamais nécessaire aujourd'hui pour promouvoir une culture de la paix là où il y a la guerre; pour ouvrir des sentiers qui permettent le dialogue et la réconciliation là où la haine et l'inimitié font rage. La solution aux divisions n’est pas de s’opposer à quelqu’un, car la discorde engendre la discorde. Le vrai remède commence en demandant à Dieu la paix, la réconciliation, l’unité. En ces jours, alors que nous prions en particulier pour la pleine unité de tous les chrétiens, n'oublions pas, s'il vous plaît, d'invoquer la paix pour l'Ukraine martyrisée : que le Seigneur réconforte et soutienne ce peuple qui souffre tant! Prions ensemble pour que cessent les actes de violence au Pérou. J'encourage toutes les parties concernées à emprunter la voie du dialogue entre frères d'une même nation, dans le plein respect des droits de l'homme et de l'État de droit. En ces jours, alors que nous prions en particulier pour la pleine unité de tous les chrétiens, n'oublions pas, s'il vous plaît, d'invoquer la paix pour l'Ukraine martyrisée : que le Seigneur réconforte et soutienne ce peuple qui souffre tant! L'appel a suivre Jésus est un moment décisif pour tout chrétien. Si l'on ne trouve pas le courage de se lancer, on risque de rester spectateur de sa propre existence et de vivre sa foi sans conviction. La Parole de Dieu qui s’adresse à tous et appelle à la conversion, rend annonciateurs: elle nous attire dans le “filet” de l’amour du Père et nous rend apôtres qui ressentent le désir irrépressible de faire monter sur la barque du Royaume ceux qu’elle rencontre. Mes pensées vont vers la Birmanie où l'église de Notre-Dame de l'Assomption dans le village de Chan Thar a été incendiée et détruite. Prions ensemble pour une fin rapide de ce conflit et pour un nouveau temps de pardon, d'amour et de paix. La Parole de Dieu, qui guérit et relève, est destinée à tous; elle veut atteindre ceux qui sont loin, guérir les malades, sauver les pécheurs, rassembler les brebis égarées et soulager ceux qui ont le cœur fatigué et opprimé. La miséricorde de Dieu est pour tous. Que l’Esprit Saint nous conduise à accueillir toujours plus la Sainte Écriture comme une lampe qui illumine les pas de notre vie quotidienne. La Parole de Dieu appelle à la conversion. Elle nous secoue, nous dérange, nous provoque au changement. Elle nous met en crise parce qu’«elle est vivante, énergique et plus coupante qu’une épée à deux tranchants. Elle discerne des sentiments et des pensées du cœur». La Parole de Dieu est pour tout le monde, la Parole appelle à la conversion, la Parole nous rend annonciateurs. En aimant ce monde, en l’aimant avec tendresse, nous découvrirons que chaque jour et chaque chose porte, caché en lui, un fragment du mystère de Dieu. Nous aussi, comme la terre, quand elle est bien cultivée et soignée, donne des fruits abondants, quand nous cultivons la santé spirituelle, quand nous avons un rapport bien soigné avec le Seigneur, nous commençons à donner de nombreux bons fruits. La Parole nous pousse à sortir de nous-mêmes pour aller à la rencontre de nos frères avec la seule et douce force de l’amour libérateur de Dieu. Je vous demande à tous de prier avec moi pour le père Isaac Achi, du diocèse de Minna, dans le nord du Nigeria, qui a été tué dimanche dernier dans sa maison paroissiale. Combien de chrétiens subissent la violence dans leur propre peau! Frères et sœurs, n'oublions pas le peuple ukrainien martyrisé, qui souffre tant ! Restons proches des Ukrainiens, par l'expression de nos sentiments, par notre aide, par nos prières. Rappelons-nous toujours que la manière dont nous traitons le dernier et le moins considéré de nos frères et sœurs révèle la valeur que nous accordons à l’être humain. Nous avons besoin de la prière quotidienne, d’un temps dédié à Dieu, afin qu’Il puisse entrer dans notre temps, de moments constants où nous lui ouvrons le cœur, afin qu’Il puisse répandre en nous chaque jour amour et nourrir notre foi. Prions Dieu de nous donner un cœur pastoral, qui souffre et risque pour témoigner. C'est non seulement un honneur mais aussi un devoir d'apporter la Parole de Dieu à ceux qui nous ont été confiés et à ceux que nous rencontrons dans notre vie quotidienne. Celui qui fréquente la Parole de Dieu reçoit des retournements existentiels salutaires: il découvre que la vie n’est pas le temps pour se méfier des autres et se protéger soi-même, mais l’occasion pour aller à la rencontre des autres au nom du Dieu proche. A travers la prière, la Parole de Dieu vient habiter en nous et nous habitons en elle. Elle nous inspire de bonnes intentions et soutient l’action. Dans les journées confuses, elle assure à notre cœur un noyau de confiance et d’amour qui le protège des attaques du malin. Aujourd’hui commence la Semaine de prière pour l’Unité des Chrétiens, qui a pour thème: «Apprenez à faire le bien, recherchez le droit» (Is 1,17). Remercions le Seigneur qui avec fidélité et patience guide son peuple vers la pleine communion. Celui qui fréquente la Parole de Dieu reçoit des retournements existentiels salutaires: il découvre que la vie n’est pas le temps pour se méfier des autres et se protéger soi-même, mais l’occasion pour aller à la rencontre des autres au nom du Dieu proche. En aimant ce monde, en l’aimant avec tendresse, nous découvrirons que chaque jour et chaque chose porte, caché en lui, un fragment du mystère de Dieu. Frères et sœurs, n'oublions pas le peuple ukrainien martyrisé, qui souffre tant ! Restons proches des Ukrainiens, par l'expression de nos sentiments, par notre aide, par nos prières. Jean le Baptiste met ses disciples sur les traces de Jésus. Il n'est pas intéressé par le fait d'avoir des adeptes. Il témoigne et, ensuite, se retire afin que beaucoup puissent avoir la joie de rencontrer Jésus. Nous aussi, comme la terre, quand elle est bien cultivée et soignée, donne des fruits abondants, quand nous cultivons la santé spirituelle, quand nous avons un rapport bien soigné avec le Seigneur, nous commençons à donner de nombreux bons fruits. Nous avons besoin de la prière quotidienne, d’un temps dédié à Dieu, afin qu’Il puisse entrer dans notre temps, de moments constants où nous lui ouvrons le cœur, afin qu’Il puisse répandre en nous chaque jour amour et nourrir notre foi. Rappelons-nous toujours que la manière dont nous traitons le dernier et le moins considéré de nos frères et sœurs révèle la valeur que nous accordons à l’être humain. Nous ne devons pas attendre d'être parfaits pour témoigner de Jésus; notre annonce commence aujourd'hui, là où nous vivons. Et cela ne commence pas en essayant de convaincre les autres, mais en témoignant chaque jour de la beauté de l'Amour qui nous a regardés et relevés. Prions ensemble pour que les éducateurs soient des témoins crédibles, en enseignant la fraternité plutôt que la compétition, et en aidant tout particulièrement les jeunes les plus vulnérables. Les personnes malades sont au centre du peuple de Dieu qui avance avec elles comme prophétie d’une humanité où chacun est précieux et où personne n’est à exclure. Les chemins de la paix sont des chemins de solidarité, car personne ne peut se sauver tout seul. Nous vivons dans un monde tellement interconnecté que l’agir de chacun finit par avoir des répercussions sur tous. N'oublions pas nos frères et sœurs ukrainiens ! Aujourd'hui, en voyant la Vierge porter l'enfant dans la crèche, l'allaiter, je pense aux mères des victimes de la guerre, des soldats tombés dans cette guerre en Ukraine. Faisons comme Jésus: partageons, portons les fardeaux les uns des autres, regardons les autres avec compassion, aidons-nous les uns les autres. Demandons-nous : suis-je une personne qui divise, ou qui partage ? En se faisant baptisé, Jésus nous montre que la véritable justice de Dieu est la miséricorde qui sauve, l'amour qui partage notre condition humaine et compatit à notre douleur, entrant dans nos ténèbres pour apporter la lumière. J'adresse mes meilleurs vœux aux communautés des Églises orientales qui célèbrent le Noël du Seigneur, en particulier au peuple martyrisé d'Ukraine. Puisse la naissance du Sauveur susciter l'espoir et inspirer des mesures concrètes qui puissent enfin conduire à la paix. Le jour de l'Épiphanie, nous célébrons la Journée missionnaire mondiale des enfants. Je salue tous les jeunes gens qui répandent la joie d'être des amis de Jésus et s'engagent, par la prière, les sacrifices et les offrandes, à soutenir les missionnaires de l'Évangile. Les Mages qui suivent l'étoile nous enseignent que la foi est une histoire de départs et de recommencements. Elle ne grandit pas si elle reste statique. Nous avons besoin de la sortir, de la vivre dans un cheminement constant vers Dieu et vers nos frères et sœurs. J'exhorte chacun à persévérer dans la proximité affectueuse et solidaire avec le peuple ukrainien martyrisé qui souffre tant, en invoquant pour celui-ci le don de la paix. Jésus, le Crucifié ressuscité, le Vivant et le Seigneur, est le but vers lequel le Pape Benoît nous a conduits, en nous prenant par la main. Qu'il nous aide à redécouvrir dans le Christ la joie de croire et l'espérance de vivre. Le discernement est un art qui s'apprend et qui a ses propres règles. Demandons à l'Esprit Saint de mettre sur notre chemin des personnes qui puissent nous accompagner sur notre itinéraire vers Dieu Lorsque nous ressentons un fort doute et une grande peur et que nous avons l'impression de couler, nous ne devons pas avoir honte de crier, comme Pierre: "Seigneur, sauve-moi !" (Mt 14,30). C'est une belle prière ! Et Jésus tend immédiatement la main. Dieu ne nous aime pas avec des mots mais avec des actes; non pas "d'en haut", de loin, mais "de près", dans notre chair, parce qu'en Marie le Verbe s'est fait chair, parce que dans le sein du Christ un cœur de chair continue à battre, à palpiter pour chacun de nous ! En ces heures, nous invoquons l'intercession de la Sainte Vierge Marie pour le Pape émérite Benoît XVI. Nous nous unissons tous, d'un seul cœur et d'une seule âme, pour rendre grâce à Dieu pour le don de ce fidèle serviteur de l'Évangile et de l'Église. Alors que nous célébrons aujourd'hui la Journée mondiale de la paix, prions Marie Très Sainte, Mère de Dieu, pour qu'en cette époque polluée par la méfiance et l'indifférence, elle nous rende capables de compassion et d'attention Prions la Sainte Mère d'une manière particulière pour les enfants qui souffrent et n'ont plus la force de prier, pour tant de frères et sœurs touchés par la guerre dans de nombreuses parties du monde, qui vivent ces jours de fête plongés dans la violence et l'indifférence. La maternité divine de Marie est le moyen qui révèle l'extrême respect de Dieu pour notre liberté. Dieu aurait pu apparaître dans le monde de milles manières pour montrer sa puissance, mais il a voulu être conçu en toute liberté dans le sein de Marie. Même si nous nous sentons poussés dans le tunnel sombre de l'injustice et de la souffrance, nous sommes appelés à garder le cœur ouvert à l'espérance, en faisant confiance à Dieu qui nous accompagne avec tendresse, nous soutient et guide notre chemin. À tous les hommes et femmes de bonne volonté, je leur souhaite de construire, jour après jour en artisans de la paix, une bonne année ! Que Marie Immaculée, Mère de Jésus et Reine de la Paix, intercède pour nous et pour le monde entier. |
L’Enfant-Jésus avec sa Mère Marie et avec saint Joseph fait rayonner une lumière de miséricorde et de salut pour la famille humaine et pour chaque famille. Cette lumière nous encourage à offrir de la chaleur humaine aux familles qui vivent des situations difficiles. Dieu nous aime tellement qu'il partage notre humanité et notre vie. Il ne nous laisse jamais seuls, dans la joie comme dans la douleur, parce qu'Il est l'Emmanuel, le Dieu avec nous, la lumière qui illumine les ténèbres et la présence qui nous accompagne sur le chemin. Prions ensemble pour le Pape émérite Benoît XVI qui, en silence, continue de prier pour l'Eglise. Demandons au Seigneur de le réconforter et de le soutenir dans ce témoignage d'amour pour l'Église, jusqu'à la fin. "Tout appartient à l'amour", tel est le titre de la lettre apostolique publiée aujourd'hui à l'occasion du quatrième centenaire de la mort de saint François de Sales, docteur de l'Église. Que l'amour de Dieu révélé à Bethléem apporte la consolation à nos cœurs, troublés par le drame de la guerre en Ukraine et dans d'autres parties du monde. Rappelons que dans l'histoire de l'humanité, le dernier mot revient à Dieu, car "tout appartient à l'amour". Je renouvelle mon souhait de paix: paix dans les familles, paix dans les communautés paroissiales et religieuses, paix dans les mouvements et les associations, paix pour les peuples tourmentés par la guerre, paix pour la chère et martyrisée Ukraine. Demandons à Jésus, nouveau-né, la nouveauté d'un cœur capable de pardonner: la force de prier pour ceux qui nous ont blessés et de faire preuve d'ouverture et de réconciliation. Aujourd'hui comme hier, Jésus vient dans un monde qui ne l'accueille pas mais le rejette ou l'ignore comme nous le faisons souvent avec les étrangers et les pauvres. N'oublions pas les réfugiés, les marginaux, les personnes seules, les orphelins, les personnes âgées, les détenus. Bethléem nous montre la simplicité de Dieu qui se révèle à ceux qui ont un cœur pur et ouvert. Laissons-nous toucher par l'amour de Dieu, qui s'est fait homme pour notre salut. Suivons Jésus, qui s'est dépouillé de sa gloire pour nous faire participer à sa plénitude. Joyeux Noël ! Notre époque connaît également des conflits en Syrie, en Terre sainte, au Liban, au Sahel, au Yémen... Que le Seigneur oriente ces régions vers la paix et apporte la réconciliation sur le continent américain, en Birmanie et en Iran, afin que toute effusion de sang cesse. Regardons les visages des frères et sœurs en Ukraine, qui vivent ce Noël dans le noir, dans le froid ou loin de chez eux, à cause de la guerre. Que le Seigneur illumine l'esprit de ceux qui ont le pouvoir de mettre fin tout de suite à cette guerre insensée ! Si nous voulons que Noël soit le Noël de Jésus et de la paix, regardons le visage de l'Enfant qui est né pour nous ! Et dans ce petit visage innocent, reconnaissons celui des enfants qui aspirent à la paix dans toutes les parties du monde. En Jésus, Dieu fait de nous ses enfants et nous nourrit de tendresse. Il vient toucher nos cœurs et nous dire que la seule force qui change le cours de l'histoire est l'amour. Jésus nous demande d'aller à la dure réalité des choses, de déposer au pied de la crèche les excuses, les justifications et les hypocrisies. Lui, qui a été tendrement emmailloté par Marie, veut que nous nous habillions d'amour. Dieu se fait proche de toi cette nuit parce qu'il se soucie de toi. Depuis la mangeoire, comme nourriture pour ta vie, il te dit : "Si tu te sens consumé par les événements, si ta culpabilité et ta faiblesse te dévorent, si tu as faim de justice, je suis avec toi". Si nous voulons vraiment célébrer Noël, redécouvrons notre étonnement devant Dieu qui se fait petit, qui ne naît pas dans la splendeur des apparences, mais dans la pauvreté d'une étable. Pour le rencontrer, nous devons l'atteindre là, où il est ; nous faire petits. Demandons à Marie, Vierge de la Douce Attente, de nous apprendre à "veiller et prier" pour ne pas nous laisser distraire de l'attente de son Fils, et de découvrir sa présence salvatrice dans les événements de notre vie quotidienne. Dieu est devenu un enfant et s'est ensuite laissé clouer sur la croix. Dans cette faiblesse la toute-puissance de Dieu s'est manifestée. Dans le pardon elle fonctionne toujours. Que la gratitude, la conversion et la paix soient donc les cadeaux de ce Noël. En cette fête de Dieu qui se fait enfant, pensons aux enfants ukrainiens, qui souffrent tant de cette guerre, si inhumaine. Pensons au peuple ukrainien, privé du nécessaire pour survivre, et prions ensemble le Seigneur pour qu'il lui apporte la paix au plus vite. L'Esprit Saint nous permet de reconnaître la paternité de Dieu. Nous avons un Père tendre, affectueux, qui nous aime, qui nous a toujours aimés: lorsque nous en faisons l'expérience, le cœur fond et les doutes et les peurs tombent. Rien ne peut s'opposer à cet amour. En ces temps difficiles que nous traversons, répondons avec foi aux appels que l'Esprit Saint nous adresse, afin de faire preuve de solidarité envers les personnes que nous rencontrons et qui comptent sur notre soutien fraternel. Il est important de garder les racines, dans la vie et dans la foi. Paul nous rappelle le fondement dans lequel il faut enraciner notre vie pour qu'elle reste ferme: il dit de rester enracinés en Jésus-Christ. C'est ce que nous rappelle le sapin de Noël: rester enraciné en Jésus. Demandons à la Vierge Marie de toucher le cœur de ceux qui peuvent arrêter la guerre en Ukraine. N'oublions pas la souffrance de ce peuple, en particulier des enfants, des personnes âgées, des malades. Quand nous sommes en crise, il ne faut pas choisir hâtivement selon son instinct, mais, comme Joseph, rassembler ses pensées et se baser sur le critère fondamental: la miséricorde de Dieu. Que la Madonne nous prenne par la main en ces jours de préparation à Noël et qu’elle nous aide à reconnaître dans la petitesse de l’Enfant la grandeur de Dieu qui vient. Dieu est fidèle à ses promesses et guide nos pas de paix, il guide les pas de ceux qui marchent sur la Terre avec le regard tourné vers le Ciel. L’heure est venue de prendre le temps de nous interroger, d'apprendre, de grandir et de nous laisser transformer, tant individuellement que communautairement; un temps privilégié pour se préparer au "jour du Seigneur". Parfois, nous sommes incapables de reconnaître la nouveauté du Seigneur, dans la présomption que nous en savons déjà tant sur Lui. L'Avent est donc un temps de renversement des perspectives, où nous laisser surprendre par la grandeur de la miséricorde de Dieu. Renouvelons notre proximité avec le peuple martyrisé de l'Ukraine, en persévérant dans la prière pour nos frères qui souffrent tant. Faisons un Noël plus humble, avec des cadeaux plus humbles, et envoyons ce que nous économisons au peuple ukrainien, qui en a besoin. L'Avent nous rappelle une attitude fondamentale du chrétien: la vigilance. Attendons la venue du Seigneur en étant attentifs à nos frères les plus fragiles qui frappent à la porte de notre cœur. Demandons au Seigneur de nous garder vigilants dans l'humilité et la disponibilité. En préparant la crèche pour l'Enfant Jésus, nous apprenons à nouveau qui est notre Seigneur: le Dieu de l'humble douceur, de la miséricorde et de l'amour, qui intervient toujours en respectant notre liberté et nos choix. Ce temps difficile est aussi un temps de salut, dans lequel le Seigneur, par la Vierge Marie, continue de nous donner son Fils, qui nous appelle à la fraternité, à écarter l'égoïsme, l'indifférence et l'antagonisme, et à nous prendre en charge les uns les autres. Au carrefour douloureux de notre histoire contemporaine, Dieu nous envoie encore la Mère de son Fils. Notre Dame de Guadalupe nous invite à nous confier au "vrai Dieu pour lequel nous vivons", nous orientant, avec joie et confiance, pour réaffirmer notre appartenance au Seigneur. Merci à tous ceux qui me suivent sur ce compte, qui a été créé il y a 10 ans pour annoncer ici aussi la joie de l'Évangile. Continuons à tisser ensemble un réseau d'espaces libres pour favoriser la rencontre et le dialogue et valoriser ce qui nous unit. Je vous invite à prier, devant la crèche, pour que la Nativité du Seigneur apporte un rayon de paix aux enfants du monde entier, en particulier à ceux qui sont contraints de vivre les jours terribles et sombres de la guerre. Je suis avec tristesse et inquiétude les nouvelles du Soudan du Sud, concernant les violents affrontements de ces derniers jours. Nous prions le Seigneur pour la paix et la réconciliation nationale, pour que les attaques cessent et que les civils soient toujours respectés. Dieu est toujours plus grand que ce que nous imaginons: ses œuvres sont surprenantes par rapport à nos calculs ; ses actions dépassent nos besoins et attentes. C'est pourquoi nous ne devons jamais cesser de le chercher et de nous convertir à son vrai visage. Jean le Baptiste ne peut plus reconnaître en Jésus le Messie attendu et envoie les disciples vérifier. Même le plus grand croyant passe par le tunnel du doute. Ce n'est pas une mauvaise chose. Au contraire, c'est parfois essentiel pour la croissance spirituelle. Protéger la dignité humaine des plus faibles en affirmant leurs droits contribue à faire grandir la fraternité humaine et à ne pas défigurer l’image de Dieu imprimée en chaque personne. Si nous accueillons le Christ à bras ouverts, nous accueillerons aussi les autres avec confiance et humilité. Confions à l'intercession de la Mère de Dieu le désir universel de paix, surtout pour l'Ukraine martyrisée, qui souffre tant. Avec l'aide de Dieu, la paix est possible ; le désarmement est possible. Que la Vierge nous aide à nous convertir aux plans de Dieu. Par le baptême, nous sommes devenus les enfants bien-aimés de Dieu pour toujours. C'est notre beauté originelle, il faut s'en réjouir! Marie, surprise par la grâce qui l'a rendue belle dès le premier instant de sa vie, nous amène à s'émerveiller de notre beauté Dans l'Évangile d'aujourd'hui (Lc 1, 26-38), l'ange n'appelle pas Marie par son nom, mais par un nouveau nom : pleine de grâce. Pleine de grâce, et donc vide de péché, c'est le nom que Dieu lui donne et que nous célébrons aujourd'hui. La Vierge Marie est la « voie » que Dieu lui-même s’est préparé pour venir dans le monde. Prions ensemble en confiant à son intercession l'attente de salut et de paix de tous les hommes et les femmes de notre temps. Plaçons notre confiance dans le Seigneur de l'univers, qui nous aime immensément et sait que nous pouvons construire avec Lui quelque chose de merveilleux, d'éternel. La vie des saints nous le montre de la manière la plus belle qui soit Le chemin de l'Avent se fait avec de nombreux petits gestes de paix, chaque jour : gestes d'accueil, de compréhension, de proximité, de pardon, de service... Des gestes faits avec le cœur, comme des pas vers Bethléem, vers Jésus, Roi de la Paix. La Parole de Dieu nous plonge dans les situations quotidiennes, dans l'écoute des souffrances de nos frères et sœurs, du cri des pauvres, de la violence et de l'injustice qui blessent la société, afin de ne pas être des chrétiens indifférents, mais actifs, créatifs, prophétiques. Entendons le cri d'amour de Jean Baptiste pour revenir à Dieu et ne laissons pas passer cet Avent comme les jours du calendrier, car c'est un temps de grâce pour nous, maintenant, ici ! Dans l'Évangile d'aujourd'hui (Mt 3, 1-12), Jean le Baptiste dit : "Portez des fruits dignes de la conversion !". C'est un cri d'amour, comme celui d'un père qui voit son fils ruiné et lui dit : "Ne gâche pas ta vie !". Aujourd’hui nous voulons nous souvenir de toutes les personnes avec handicap, spécialement celles qui souffrent parce qu’elles vivent dans des contextes de guerre ou qu’elles ont un handicap causé par les combats. Nous sommes tous appelés à construire d’une société renouvelée et orientée vers la liberté, la justice et la paix pour que soient dépassées toutes les formes d’inégalité, toutes les formes de discrimination, qui permettent qu’un homme puisse réduire un autre homme en esclavage. Prions ensemble pour que les organisations de volontariat et les associations humaitaires trouvent des personnes désireuses de s’engager pour le bien commun et recherchent des modalités de collaboration toujours nouvelles au niveau international. |
En cette fête de l'apôtre André, je souhaite exprimer mon affection à mon cher frère le patriarche Bartholomée Ier et à l'Église de Constantinople. Que l'intercession des saints frères Pierre et André obtienne la pleine unité de l'Église et la paix pour le monde entier. |
Prions ensemble pour que les enfants qui souffrent, ceux qui vivent dans la rue, les victimes des guerres, les orphelins, puissent accéder à l’éducation et retrouver l’affection d’une famille.
J'exhorte les dirigeants politiques des nations à faire tout ce qui est en leur pouvoir pour mettre fin à la guerre en Ukraine, sans s'engager dans de dangereuses escalades, et à promouvoir et soutenir le dialogue. |
Parfois, nous, êtres humains, nous croyons être les maîtres de tout, ou au contraire, nous perdons toute estime de nous-mêmes. La prière nous aide à trouver la bonne dimension, en relation avec Dieu, notre Père, et avec toute la création. |
Prions ensemble pour que la peine de mort, qui porte atteinte à l’inviolabilité et à la dignité de la personne, soit abolie dans la législation de tous les pays du monde.
Je suis avec inquiétude les événements violents de ces derniers jours à Bagdad. Prions ensemble pour le peuple irakien. Le dialogue et la fraternité sont les deux moyens d'affronter les difficultés actuelles, et de parvenir à une coexistence pacifique. Dieu veut que nous soyons des enfants, pas des esclaves : des enfants libres. Et l'amour ne peut être vécu que dans la liberté. Pour apprendre à vivre, il faut apprendre à aimer, et pour cela il faut discerner. Le discernement est fatigant mais indispensable pour vivre. Il exige une relation filiale avec Dieu. Il est Père et ne nous laisse pas seuls, toujours prêt à nous accueillir. Mais il n'impose jamais sa volonté. Pourquoi ? Parce qu'il veut être aimé et non craint. Chers frères et sœurs, un ministre de l'Église est celui qui sait s'émerveiller devant le dessein de Dieu et qui, dans cet esprit, aime passionnément l'Église, prêt à servir sa mission où et comment l'Esprit Saint le veut. Pour renouveler notre foi et la mission de la communauté, nous sommes appelés à redécouvrir le centre de la foi : la relation avec Jésus et l'annonce de son Évangile au monde entier. Voilà l'essentiel ! Prions ensemble pour le peuple ukrainien et pour tous les peuples qui souffrent de la guerre. Que le Dieu de la paix ravive dans le cœur des responsables des nations le sens humain et chrétien de la pitié, de la miséricorde. Prions ensemble pour le peuple du Pakistan touché par des inondations aux proportions désastreuses. Prions pour les nombreuses victimes, les blessés et les personnes déplacées, et pour une solidarité internationale rapide et généreuse. La miséricorde est l'expérience de se sentir accueilli, restauré, renforcé, guéri, encouragé. Être pardonné, c'est vivre ici et maintenant ce qui se rapproche le plus de la résurrection. Célestin V était un témoin courageux de l'Évangile. En lui, nous admirons une Église libre de la logique mondaine et pleinement témoin de ce nom de Dieu qu'est la Miséricorde. La Parole de Dieu d'aujourd'hui nous invite à devenir humbles et doux. Partant de nos misères, l'humilité nous fait détourner notre regard de nous-mêmes pour le tourner vers Dieu. Jésus veut jeter aujourd’hui encore ce feu sur la terre ; il veut encore l’allumer sur les rives de nos histoires quotidiennes. Il nous appelle par notre nom, il nous regarde dans les yeux et il nous demande : Puis-je compter sur toi ? Un Cardinal aime l’Église, toujours avec le même feu spirituel, en traitant les grandes questions, comme en s’occupant des petites ; en rencontrant les grands de ce monde, comme les petits, qui sont grands devant Dieu. La prière nous aide à maintenir vivante notre foi; l'huile de la foi se conserve en tournant souvent nos pensées vers le Seigneur. Regarder l’image du crucifié, fixer notre regard sur Jésus, peut réellement nous aider. C'est une belle façon de prier. la paix ne vient pas des grands personnages, mais de la détermination quotidienne des plus petits. Dans notre vieillesse, l'essentiel de la vie, auquel nous tenons le plus à l'approche de nos adieux, nous apparaît définitivement clair. Notre vie entière apparaît comme une graine qui doit être enterrée pour que sa fleur et son fruit puissent germer. La paix est avant tout une attitude du cœur. Elle naît de la justice, elle grandit dans la fraternité, elle vit de gratuité. Elle pousse à servir la vérité. La miséricorde de Dieu, qui nous a rendus frères et sœurs, nous appelle à être artisans de paix et de concorde. Je suis la situation au Nicaragua avec inquiétude et douleur. Je tiens à exprimer ma conviction et mon espoir que, grâce à un dialogue ouvert et sincère, les bases d'une coexistence respectueuse et pacifique peuvent encore être trouvées. Jésus nous exhorte à entrer par la porte étroite, c'est-à-dire à le suivre dans l'amour, comme le font ceux qui souffrent à cause de la foi, mais qui continuent à prier et à aimer, en répondant au mal par le bien et en trouvant la force de pardonner. Sans humilité, on ne peut pas rencontrer Dieu, on ne peut pas faire l'expérience du salut, et on ne peut pas non plus rencontrer son prochain, son frère et sa sœur. Aimer comme Jésus signifie servir et donner sa vie. Servir, c'est-à-dire ne pas faire passer ses propres intérêts en premier, combattre l'indifférence, partager les dons que Dieu nous a donnés. Donner la vie, c'est sortir de l'égoïsme pour faire de l'existence un don. Jésus nous révèle la patience de Dieu, le Père qui fait preuve de miséricorde et nous appelle jusqu'à la dernière heure, qui n'exige pas la perfection mais l'élan du cœur, qui cherche à percer jusqu'à nous même quand le cœur est fermé. Le témoignage des personnes âgées réunit les âges de la vie et les dimensions du temps : passé, présent et futur. Les âges de la vie ne sont pas des mondes séparés et concurrents. L'alliance des personnes âgées et des enfants sauvera la famille humaine. L'amour va au-delà de l'utile, du commode et du dû; l'amour suscite l'émerveillement, inspire des élans créatifs et libres. Continuons à invoquer l'intercession de la Vierge pour que Dieu accorde la paix au monde, et prions en particulier pour le peuple ukrainien. En regardant la Mère de Dieu dans la gloire, nous comprenons que le vrai pouvoir est le service et que régner c'est aimer. Et que c'est le chemin vers le ciel. Les populations de la Somalie et de certaines régions des pays voisins, qui vivent déjà dans des conditions très précaires, sont désormais en danger de mort à cause de la sécheresse. Puisse la solidarité internationale répondre efficacement à cette urgence. L'Évangile nous met en route, nous incite à nous ouvrir à Dieu et à nos frères. C'est comme le feu : tout en nous réchauffant avec l'amour de Dieu, il veut brûler nos égoïsmes, illuminer nos obscurités, consumer les fausses idoles qui nous asservissent On doit toujours prier, même quand tout semble vain, quand Dieu nous apparaît sourd et muet et qu'il nous semble que l’on perd son temps. Même si le ciel s'assombrit, le chrétien ne n'arrête pas de prier. Nous sommes dans le monde pour vivre une histoire d’amour avec Dieu, pour embrasser l’audace de choix forts, pour nous aventurer dans le risque merveilleux d’aimer. Celui qui se croit riche, gagnant et en sécurité, fonde tout sur lui-même et se ferme à Dieu et à ses frères, tandis que celui qui se sait pauvre et sait ne pas se suffire à lui-même reste ouvert à Dieu et au prochain. Et il trouve la joie. La vieillesse est la phase de la vie la plus propice à la diffusion de la bonne nouvelle selon laquelle la vie est une initiation vers un accomplissement définitif. Et le meilleur est encore à venir. Que Dieu nous accorde une vieillesse capable de cela ! Comme il est précieux ce sentiment de familiarité et de communauté si authentique chez les Peuples Autochtones! Et combien il est important de cultiver le lien entre jeunes et personnes âgées, et de préserver une relation saine et harmonieuse avec l'ensemble de la création ! La renaissance d’un dialogue passe non pas par des mots, mais par le silence, ne pas rester sur ses positions, recommencer avec patience à écouter l’autre, ses efforts, ce qu’il porte en lui. La guérison du cœur commence par l’écoute. Le départ des premiers navires chargés de céréales des ports d'Ukraine est un signe d'espoir. J'espère sincèrement qu'en poursuivant cette voie, nous pourrons mettre fin aux combats et parvenir à une paix juste et durable. Frères et sœurs, marchons sans crainte, avec la certitude que le Seigneur nous accompagne toujours. Et restons éveillés, afin qu’il ne nous arrive pas de nous endormir au passage du Seigneur Être disciples de Jésus et marcher sur le chemin de la sainteté, c'est avant tout se laisser transfigurer par la puissance de l'amour de Dieu. Parfois, pour offrir de l’espérance, il suffit d’être une personne aimable, qui laisse de côté ses anxiétés et ses urgences pour prêter attention, pour offrir un sourire, pour dire une parole qui stimule, pour rendre possible un espace d’écoute au milieu de tant d’indifférence. Jésus, Bon Pasteur, prend soin de nous parce qu'il nous aime vraiment. Il nous est demandé, à nous les pasteurs de l'Église, cette même générosité envers le troupeau, afin que se manifeste la sollicitude de Jésus pour tous et sa compassion pour les blessures de chacun. Je souhaite que le Liban, avec l'aide de la Communauté internationale, continue sur la voie de la "renaissance", en restant fidèle à sa propre vocation d'être une terre de paix et de pluralisme, où les communautés de différentes religions puissent vivre dans la fraternité. Que la force et l'action pacifique des peuples autochtones du Canada soient un exemple pour tous les peuples autochtones de ne pas se refermer sur eux-mêmes, mais d'offrir leur contribution pour une humanité plus fraternelle, qui sache aimer la création et le Créateur. La deuxième étape de notre chemin a été celle de la réconciliation et la troisième celle de la guérison, en puisant dans le Christ, la source d'eau vive. Là, en Jésus, nous avons vu la proximité du Père qui nous donne la guérison des blessures et le pardon des péchés. Mon voyage apostolique au Canada fut un pèlerinage pénitentiel. Ensemble, nous avons fait mémoire: la bonne mémoire de l'histoire millénaire de ces peuples, en harmonie avec leur terre, et la mémoire douloureuse des abus qu'ils ont subis. Prions ensemble pour que les petits et moyens entrepreneurs, durement touchés par la crise économique et sociale, puissent trouver les moyens nécessaires à la poursuite de leur activité, au service des communautés où ils vivent. L'utilisation des armes nucléaires, ainsi que leur possession, est immorale. Tenter de garantir la stabilité et la paix par un faux sentiment de sécurité et un "équilibre de la terreur" conduit à des relations empoisonnées entre les peuples et entrave le véritable dialogue. |
En cette fête de saint Ignace de Loyola, j’adresse un salut affectueux à mes confrères jésuites. Continuez à cheminer avec zèle, avec joie dans votre service à Dieu. Soyez courageux! Continuons à prier pour le peuple ukrainien agressé et martyrisé en demandant à Dieu de le libérer du fléau de la guerre. L’unique raisonnable chose à faire serait de s’arrêter et de négocier. Que la sagesse inspire des pas concrets de paix. Je remercie tous ceux qui ont rendu possible mon pèlerinage pénitentiel au Canada, des autorités civiles aux chefs des populations autochtones et aux évêques canadiens. Je remercie du fond du cœur aussi tous ceux qui m’ont accompagné de leur prière. Accumuler des biens matériels ne suffit pas pour bien vivre, car - dit Jésus - la vie ne dépend pas de ce que l'on possède (Lc 12, 15). Au contraire, elle dépend de bonnes relations: avec Dieu, avec les autres, et aussi avec ceux qui ont moins. Chers frères et sœurs des Peuples Autochtones, je rentre chez moi en portant dans mon cœur un trésor fait de personnes qui m'ont marqué; de visages, de sourires et de mots; d'histoires et de lieux qui m'accompagneront toujours. Merci à tous du fond du cœur! Je suis venu au Canada en tant que pèlerin pour marcher avec et pour les Peuples Autochtones: afin que nous poursuivions la recherche de la vérité, sur les chemins de la guérison et de la réconciliation, et semions l'espoir pour tous ceux qui souhaitent vivre fraternellement Chers jeunes, dans un monde où les scandales, les guerres, les injustices, la destruction de l'environnement, l'indifférence envers les plus faibles, la déception de ceux qui devraient montrer l'exemple ne manquent pas, vous êtes la réponse, car l'avenir est entre vos mains. Dans un monde souvent individualiste, qu’il est précieux ce sentiment de communauté qui est si authentique chez les Peuples Autochtones! Et qu’il est important de cultiver le lien entre jeunes et anciens, et d'entretenir une relation saine avec l'ensemble de la création! Mes prières et mes pensées sont souvent allées ces jours-ci à Sainte Kateri Tekakwitha. Nous la vénérons pour son dévouement exemplaire dans la prière et le travail, ainsi que pour sa capacité à supporter tant d'épreuves avec patience et douceur. L'Évangile est annoncé de manière efficace lorsque c'est la vie qui parle, lorsqu'elle révèle cette liberté qui libère les autres, cette compassion qui ne demande rien en retour, cette miséricorde qui, sans paroles, parle du Christ. L'Eglise au Canada a été blessée par le mal perpétré par certains de ses enfants. Je voudrais demander à nouveau le pardon de toutes les victimes d'abus. La douleur et la honte que nous ressentons doivent devenir une occasion de conversion: plus jamais ça! Seigneur Jésus, notre force et notre consolation, reste avec nous quand l'espérance s'étiole et que la nuit de la déception descend, car si Tu marches à nos côtés, l'échec s'ouvre à l'espérance d'une vie nouvelle. Laissons Jésus nous rencontrer; laissons sa Parole nous montrer le chemin de la guérison et de la réconciliation; rompons ensemble le pain eucharistique dans la foi, afin de nous redécouvrir enfants bien-aimés du Père, appelés à être frères et sœurs Quand l’échec laisse place à la rencontre avec le Seigneur, la vie renaît à l’espérance et nous pouvons nous réconcilier: avec nous-mêmes, avec nos frères, avec Dieu. Aujourd’hui encore, des colonisations idéologiques font place à cette cancel culture qui néglige les devoirs envers les plus fragiles: les pauvres, les migrants, les personnes âgées, les malades, les enfants à naître… Ce sont eux les oubliés dans les sociétés du bien-être. La course aux armements et la dissuasion n'apporteront pas la paix et la sécurité. Il n’est pas nécessaire de se demander comment continuer les guerres, mais comment les arrêter. Nous avons besoin de politiques créatives et prévoyantes, qui sortent des schémas des parties. Il y a beaucoup à apprendre des Peuples Autochtones, de leur capacité de se mettre à l’écoute de Dieu, des personnes et de la nature. Nous en avons besoin dans la frénésie tourbillonnante du monde, qui rend difficile un développement, durable et intégral. Avec les évêques du Canada>, je renouvelle ma demande de pardon pour le mal commis par de nombreux chrétiens contre les Peuples Autochtones. Il est tragique quand des croyants s’adaptent aux convenances du monde plutôt qu’à l’Évangile. Le message d'unité que le Ciel envoie sur la terre n'a pas peur des différences et nous invite à la communion, à redémarrer ensemble, car nous sommes tous des pèlerins en chemin. Nous avons tous besoin, en tant qu'Église, d'être guéris de la tentation de choisir la défense de l'institution plutôt que la recherche de la vérité. Aidons-nous les uns les autres à construire, avec l'aide de Dieu, une Église Mère comme il l’aime. Chers frères et sœurs des Peuples Autochtones, je suis aussi venu en pèlerin pour vous dire combien vous êtes précieux pour moi et pour l'Église. Que le Seigneur nous aide à avancer dans le processus de guérison, vers un avenir de guérison et de renouvellement. Nous avons tant reçu des mains de ceux qui nous ont précédés: que voulons-nous léguer ? Une foi vivante ou "l'eau de rose", une société basée sur le profit individuel ou la fraternité, un monde en paix ou en guerre, une création dévastée ou accueillante ? Prions pour nos ainés et en union avec eux, prenons le temps de nous souvenir, chérissons leur héritage: dans le brouillard d'oubli qui assaille notre époque, il est crucial de cultiver des racines. C'est ainsi que nous construisons l'avenir. Que les saints Joachim et Anne nous aident à honorer nos Grands parents, à chérir leur présence afin de construire un avenir meilleur dans lequel l'histoire de la violence et de la marginalisation subie par nos frères et sœurs des Peuples Autochtones ne se répète pour personne. Prier ensemble, aider ensemble, partager des histoires de vie, des joies et des luttes communes, tout cela ouvre la porte à l’œuvre réconciliatrice de Dieu. La réconciliation n’est pas tant notre œuvre qu’un don qui jaillit du Crucifié, elle est la paix qui vient du cœur de Jésus, elle est une grâce qui doit être demandée. Nos efforts ne suffisent pas pour guérir et réconcilier, nous avons besoin de la grâce du Christ et de la sagesse douce et forte de l'Esprit. Qu’Il comble les attentes de nos cœurs. Qu’Il nous prenne par la main. Qu’Il nous fasse marcher ensemble. Je demande pardon pour la manière dont de nombreux membres de l'Église ont coopéré à ces projets de destruction culturelle et d'assimilation forcée des gouvernements, qui ont abouti au système des écoles résidentielles. Chers Peuples Autochtones du Canada, je viens sur vos terres natales pour vous dire personnellement combien je suis affligé, pour implorer de Dieu pardon, guérison et réconciliation, pour vous manifester ma proximité, pour prier avec vous et pour vous. Chers frères et sœurs du Canada, je viens parmi vous pour rencontrer les peuples autochtones. J'espère que, avec la grâce de Dieu, mon pèlerinage pénitentiel pourra contribuer au chemin de réconciliation déjà entrepris. S'il vous plaît, accompagnez-moi par la prière Chers Grands parents et Personnes Âgées, nous sommes appelés à être des artisans de la révolution de la tendresse ! Faisons-le en apprenant à utiliser toujours plus et mieux l’instrument le plus précieux que nous avons : la prière. Notre invocation confiante peut faire beaucoup ! La Journée mondiale des grands-parents et des personnes âgées est une occasion pour dire encore une fois, avec joie, que l’Église veut faire la fête avec ceux que le Seigneur – comme le dit la Bible – a "rassasiés de jours". Célébrons-la tous ensemble ! Nous, Grands parents et Personnes Âgées, avons une grande responsabilité : enseigner à voir les autres avec le même regard compréhensif et tendre que nous portons sur nos petits-enfants. Aujourd'hui nous pouvons être des maîtres d’un mode de vie pacifique et attentif aux faibles. "Écoutez la voix de la Création” est le thème et l’invitation du Temps de la Création de cette année - du 1er septembre au 4 octobre. C’est un moment privilégié pour tous les chrétiens, pour prier et prendre soin ensemble de notre maison commune. Il convient de revenir à l'essence du christianisme: l'amour de Dieu, moteur de notre joie, qui nous fait sortir et parcourir les routes du monde; et l'accueil du prochain, qui est notre plus simple et plus beau témoignage dans le monde. Je suis également proche de la population martyre en Ukraine. Comment ne pas comprendre que la guerre ne crée que la destruction et la mort, éloignant les gens les uns des autres, tuant la vérité et le dialogue ? Prions ensemble pour la reprise des négociations. Prions ensemble pour le peuple du Sri Lanka. J'exhorte toutes les parties à rechercher une solution pacifique à la crise actuelle, au bénéfice en particulier des plus pauvres, dans le respect des droits de tous. La parole de Jésus touche et façonne la vie, la change, la libère de l'opacité du mal, la comble et l'imprègne d'une joie qui ne passe pas: c'est la meilleure part. Ainsi, Marie lui accorde la première place: elle s'arrête et écoute. Le reste viendra plus tard Je vous invite à rendre visite aux personnes âgées les plus seules, soit chez elles, soit dans les résidences où elles séjournent. Faisons en sorte que personne ne vive dans la solitude. Visiter les personnes âgées isolées est une œuvre de miséricorde ! Prendre en charge l’histoire de l’autre, se donner le temps pour le connaître sans l’étiqueter, le porter sur les épaules quand il est fatigué ou blessé, comme le fait le bon samaritain: cela s’appelle la fraternité. Chers jeunes, je voudrais vous inviter à transformer le "vieux continent" en un "nouveau continent", et cela n'est possible qu'avec vous: c'est maintenant à vous de présenter au monde un nouveau visage de l’Europe. Aujourd'hui, nous célébrons le Dimanche de la Mer. Souvenons-nous de tous les marins, en particulier ceux qui sont bloqués dans les zones de guerre, afin qu'ils puissent rentrer chez eux. Je renouvelle ma proximité avec le peuple ukrainien, qui est quotidiennement tourmenté par les attaques brutales contre les gens ordinaires. Prions ensemble pour que Dieu montre la voie pour mettre fin à cette guerre insensée ! Prions ensemble pour le peuple du Sri Lanka, qui continue de subir les effets de l'instabilité politique et économique. Avec les évêques du pays, je renouvelle mon appel à la paix et j'implore les autorités de ne pas ignorer le cri des pauvres. Demandons au Seigneur de nous sortir de notre indifférence égoïste et de nous mettre sur son chemin ; demandons-lui d'avoir de la compassion pour ceux qui souffrent et sont dans le besoin, de nous approcher et de faire ce que nous pouvons pour les aider. Tous les jours, Dieu passe et jette une semence dans le terrain de notre vie. Faire grandir ce bourgeon dépend de nous, de notre prière, du cœur ouvert avec lequel nous nous approchons des Ecritures pour qu’elles deviennent pour nous Parole vivante de Dieu. L’existence de l'homme est un souffle, son histoire est fugace, mais l'orant sait qu'il est précieux aux yeux de Dieu. Prions ensemble pour la paix en Ukraine et dans le monde. Nous devons passer de stratégies de puissance politique, économique et militaire à un projet de paix global: non à un monde divisé; oui à un monde uni entre des peuples et des civilisations qui se respectent mutuellement. La mission d'évangélisation ne se base pas sur l'activisme personnel, c'est-à-dire sur le "faire", mais sur le témoignage de l'amour fraternel, même à travers les difficultés que comporte la vie ensemble. Frères, sœurs, n'ayons pas confiance dans les richesses et n'ayons pas peur de notre pauvreté, matérielle et humaine. Plus nous sommes libres et simples, petits et humbles, plus l'Esprit Saint guide la mission et nous rend protagonistes de ses merveilles. Aujourd'hui, prions ensemble pour la paix et la réconciliation en République démocratique du Congo, si blessée et exploitée. Nous nous associons aux messes célébrées dans le pays à cette intention et nous prions pour que les chrétiens soient des témoins de la paix. Chaque fois que nous ouvrons notre cœur à Jésus, la bénédiction de Dieu entre dans notre vie. Dans les moments difficiles, ne nous refermons pas sur nous-mêmes en laissant Jésus dehors. Cherchons Jésus, revenons à Lui, à son pardon, à ces plaies qui nous ont guéris. Ainsi, nous deviendrons également capables de compassion pour approcher les blessures des autres. |
Tous les jours, Dieu passe et jette une semence dans le terrain de notre vie. Faire grandir ce bourgeon dépend de nous, de notre prière, du cœur ouvert avec lequel nous nous approchons des Ecritures pour qu’elles deviennent pour nous Parole vivante de Dieu.
L’existence de l'homme est un souffle, son histoire est fugace, mais l'orant sait qu'il est précieux aux yeux de Dieu. Prions ensemble pour la paix en Ukraine et dans le monde. Nous devons passer de stratégies de puissance politique, économique et militaire à un projet de paix global: non à un monde divisé; oui à un monde uni entre des peuples et des civilisations qui se respectent mutuellement. La mission d'évangélisation ne se base pas sur l'activisme personnel, c'est-à-dire sur le "faire", mais sur le témoignage de l'amour fraternel, même à travers les difficultés que comporte la vie ensemble. Frères, sœurs, n'ayons pas confiance dans les richesses et n'ayons pas peur de notre pauvreté, matérielle et humaine. Plus nous sommes libres et simples, petits et humbles, plus l'Esprit Saint guide la mission et nous rend protagonistes de ses merveilles. Aujourd'hui, prions ensemble pour la paix et la réconciliation en République démocratique du Congo, si blessée et exploitée. Nous nous associons aux messes célébrées dans le pays à cette intention et nous prions pour que les chrétiens soient des témoins de la paix. Chaque fois que nous ouvrons notre cœur à Jésus, la bénédiction de Dieu entre dans notre vie. Dans les moments difficiles, ne nous refermons pas sur nous-mêmes en laissant Jésus dehors. Cherchons Jésus, revenons à Lui, à son pardon, à ces plaies qui nous ont guéris. Ainsi, nous deviendrons également capables de compassion pour approcher les blessures des autres. Prions ensemble pour les personnes âgées, qui représentent les racines et la mémoire d'un peuple, afin que leur expérience et leur sagesse aident les plus jeunes à regarder l'avenir avec espoir et responsabilité. Le Synode que nous célébrons nous appelle à devenir une Église qui se lève pour aller à la rencontre du monde. Une Église dans laquelle chacun peut se sentir accueilli, où l’on cultive l'art de l'écoute, du dialogue, de la participation, sous l'autorité de l'Esprit Saint. La sécheresse est un problème sérieux. Elle doit nous faire réfléchir à la protection de la création, qui n'est pas une mode, mais la responsabilité de chacun d'entre nous. L'avenir de la terre est entre nos mains. Je porte chaque jour dans mon cœur la chère et tourmentée Ukraine qui continue d'être meurtrie par des attaques barbares. Prions ensemble pour que le Seigneur ouvre les voies du dialogue que les hommes ne veulent ou ne peuvent pas trouver. Écoutons ensemble ce que l’Esprit dit à l’Eglise. Sauvegardons notre communion. La Pâque nous a été donnée. Laissons-nous protéger par le désir que le Seigneur continue d’avoir de manger sa Pâque avec nous. Desiderio desideravi – par cette lettre, je désire partager avec vous quelques réflexions sur la liturgie, dimension fondamentale pour la vie de l’Église. Que les saints Pierre et Paul intercèdent pour nous, pour la ville de Rome, pour l'Église et pour le monde entier ! Le chemin de la foi n'est jamais une promenade de santé, il est exigeant, parfois ardu : même les saints Pierre et Paul ont dû apprendre à le parcourir jusqu'au bout de manière progressive, notamment à travers les moments d'épreuve. La foi chrétienne est essentiellement la rencontre avec Jésus Christ. Si nous croyons vraiment en Jésus, nous devons chercher à nous comporter comme Jésus: rencontrer les autres, rencontrer ceux qui sont près de nous, pour partager avec eux la vérité salvatrice de l'Évangile. J'ai appris avec douleur la nouvelle des tragédies des migrants au Texas et à Melilla. Prions ensemble pour nos frères qui sont morts en poursuivant l'espoir d'une vie meilleure; et pour nous, afin que le Seigneur ouvre nos cœurs et que ces malheurs ne se reproduisent plus. Servir l'Évangile et les frères, offrir sa vie sans retour, sans rechercher aucune gloire mondaine: c'est à cela que nous sommes appelés. Chères familles, soyez un signe du Christ vivant, n'ayez pas peur de ce que le Seigneur vous demande, ni d'être généreux avec Lui. Soyez la semence d'un monde plus fraternel, le visage accueillant de l'Église. Et s'il vous plaît, priez, priez toujours ! En Ukraine, les bombardements continuent, causant mort, destruction et souffrance pour la population. S'il vous plaît, n'oublions pas ce peuple déchiré par la guerre. Ne les oublions pas dans nos cœurs et dans nos prières. Demandons à Jésus la force de lui ressembler, de le suivre avec une ferme résolution: ne pas être vindicatif et intolérant lorsque des difficultés surviennent, lorsque nous nous dépensons pour le bien et que les autres ne comprennent pas. La famille est le lieu de la rencontre, du partage, de la sortie de soi pour accueillir l’autre et lui être proche. Elle est le premier lieu où l’on apprend à aimer. Déposons dans le Cœur Immaculé de Marie, où Dieu se reflète, les biens précieux de la fraternité et de la paix, tout ce que nous avons et tout ce que nous sommes, afin que ce soit elle, la Mère que le Seigneur nous a donnée, qui nous protège et nous garde. Alors que la nourriture diminue, le vacarme des armes augmente. Alors ne cessons pas de prier, de jeûner, d'aider, d'œuvrer pour que les chemins de la paix trouvent une place dans la jungle des conflits. Nous devons vivre les yeux fixés vers le Ciel: comme le disaient les bienheureux Maria et Luigi Beltrame Quattrocchi à leurs enfants, affrontant les peines et les joies de la vie “en regardant toujours du toit vers le haut”. Les familles sont des lieux d’accueil, et malheur à elles si elles y manquaient! Une société deviendrait froide et invivable sans des familles accueillantes. Lorsqu’un homme et une femme tombent amoureux, Dieu leur fait un cadeau: le mariage. Un don merveilleux, qui a, en soi, la puissance de l’amour divin: fort, durable, fidèle, capable de se relever après chaque échec ou fragilité. J'exprime ma proximité aux blessés et aux personnes touchées par le séisme en Afghanistan, et je prie en particulier pour ceux qui ont perdu la vie et leurs familles. J'espère qu'avec l'aide de tous, les souffrances de la population pourront être atténuées. Nous regardons toujours les jeunes avec le sourire: ils poursuivront ce que nous avons semé. Une personne âgée ne peut pas être heureuse sans regarder les jeunes, et les jeunes ne peuvent pas continuer leur vie sans regarder les personnes âgées. Avec la maladie, avec la vieillesse, la dépendance croît et nous ne sommes plus aussi autosuffisants qu'avant; là aussi la foi mûrit, là aussi Jésus est avec nous, là aussi jaillit cette richesse de la foi bien vécue sur le chemin de la vie. Nous avons besoin de rêver, aussi en tant qu'Eglise, nous avons besoin de l'enthousiasme, nous avons besoin de l'ardeur des jeunes pour être des témoins de Dieu qui est toujours jeune! Si nous voulons coopérer avec notre Père céleste pour construire l’avenir, faisons-le ensemble avec nos frères et sœurs migrants et réfugiés. Construisons-le aujourd’hui! Car l’avenir commence aujourd’hui, et il commence avec chacun de nous. N'oublions pas le peuple ukrainien martyr. Je voudrais qu'une question demeure en chacun de vous : que fais-je pour le peuple ukrainien aujourd'hui ? Est-ce que je prie ? Est-ce que j'aide ? Est-ce que j'essaie de comprendre ? Que chacun réponde dans son propre cœur. Je m'associe à l'appel des évêques de Birmanie pour que la communauté internationale n'oublie pas le peuple birman, pour que la dignité humaine et le droit à la vie soient respectés, ainsi que les lieux de culte, les hôpitaux et les écoles. Dans le Corps et le Sang du Christ, nous trouvons sa présence, sa vie donnée pour chacun de nous. Il ne nous donne pas seulement l'aide pour continuer, mais il se donne lui-même : il entre dans nos vies, visite nos solitudes, redonnant sens et enthousiasme Dieu se fait petit comme un morceau de pain et c’est précisément pour cela qu’il faut un cœur grand pour pouvoir le reconnaître, l’adorer, l’accueillir. Jésus connaît nos qualités et nos défauts, et il est toujours prêt à prendre soin de nous, pour guérir les blessures de nos erreurs par l’abondance de sa grâce. Jésus parle en silence dans le Mystère de l’Eucharistie et nous rappelle chaque fois que le suivre signifie sortir de nous-mêmes et faire de notre vie non pas notre possession, mais un don à Lui et aux autres. N'oublions pas le peuple martyrisé de l'Ukraine en guerre. Ne nous habituons pas à vivre comme si la guerre était une chose lointaine. Prionse ensemble pour ce peuple qui souffre tant et qui traverse un véritable martyre. Les anciens qui conservent leur disposition pour la guérison, la consolation, l'intercession pour leurs frères et sœurs sont peut-être le plus grand témoignage de la gratitude qui accompagne la foi. Combien de pauvres l’absurdité de la guerre engendre-t-elle ! Partout où l’on regarde, on constate combien la violence frappe les personnes sans défense et les plus faibles. Jésus a résumé ses commandements en un seul : «Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés» (Jn 15, 12). Aimer comme le Christ aime signifie se mettre au service de ses frères, spécialement de ceux qui en ont le plus besoin, avec ce que nous sommes et ce que nous avons. Mes pensées pour les Ukrainiens affligés par la guerre sont toujours vives dans mon cœur. Que le temps qui passe ne refroidisse pas notre douleur et notre préoccupation pour ces gens martyrisés. S’il vous plait, ne nous habituons pas à cette tragique réalité. Aujourd’hui a lieu la Journée mondiale contre le travail des enfants. Engageons-nous tous pour éliminer ce fléau pour qu’aucun enfant ne soit privé de ses droits fondamentaux et contraint à travailler. Aimer, ce n’est pas seulement vouloir le bien et faire le bien, mais d'abord, à la racine, accueillir les autres, faire de la place aux autres, donner de l’espace aux autres. La Sainte Trinité nous enseigne qu’on ne peut jamais être sans l’autre. Nous ne sommes pas des îles, nous sommes dans le monde pour vivre à l’image de Dieu : ouverts, ayant besoin des autres et ayant besoin d’aider les autres. En vérité, si nous pouvons invoquer Dieu en l’appelant “Abbà - Père”, c’est parce que l’Esprit Saint habite en nous; c’est Lui qui nous transforme en profondeur et nous fait expérimenter la joie émouvante d’être aimés par Dieu comme de vrais enfants. L'égalité d'accès à des vaccins sûrs et efficaces est cruciale pour sauver des vies et des moyens de subsistance. L'Afrique ne doit pas être laissée pour compte. Personne n'est en sécurité tant que tout le monde ne l'est pas. Je me joins aux Comités panaméricain et panafricain des Juges pour les Droits Sociaux pour demander à l'OMC de prendre des mesures afin de garantir l'accès aux vaccins Covid-19 pour tous, en particulier les populations d'Afrique. Que la Nuit des Eglises, qui se déroule dans de nombreux lieux de culte de certains pays européens, soit un moment de rencontre et allume dans l'obscurité de la nuit de nombreuses lumières d'espoir. L’Esprit Saint permet de percevoir la présence et l'œuvre de Dieu non pas dans les grandes choses, dans l’apparence ou dans les démonstrations de force, mais dans la petitesse et la fragilité. Ceux qui traversent la vieillesse peuvent découvrir, à la lumière de l'Évangile, une nouvelle mission: être des signes et des instruments de l'amour de Dieu qui indiquent le but ultime auquel nous sommes appelés, la vie éternelle avec Dieu. Je vous encourage à invoquer souvent dans vos journées l’Esprit Saint : sa force créative nous permet de sortir de nous-mêmes et d’être, pour les autres, un signe de réconfort et d’espérance. Marie est la Mère qui nous donne le Fils Jésus. Marie est la route qui nous introduit au Cœur du Christ, qui a donné sa vie par amour pour nous. C’est pourquoi nous l’aimons et la vénérons. L'Esprit Saint, l'Esprit d'amour, met l'amour en nous, nous fait sentir aimés et nous apprend à aimer. Il est le "moteur" de notre vie spirituelle. Il n’y aura pas d’écologie saine et durable, capable de transformer les choses, si les personnes ne changent pas, si on ne les encourage pas à choisir un autre style de vie, moins avide, plus serein, plus respectueux, moins anxieux, plus fraternel. Écoutons le cri désespéré du peuple qui souffre, respectons la vie humaine et mettons fin à la destruction effroyable des villes et des villages dans l'est de l'Ukraine. Prions ensemble et engageons-nous pour la paix, sans nous lasser. Et alors que la fureur de la destruction et de la mort fait rage et que les affrontements s'enflamment, alimentant une escalade de plus en plus dangereuse pour tous, je renouvelle mon appel aux dirigeants des nations: s'il vous plaît, ne conduisez pas l'humanité à la ruine ! Invoquons chaque jour l'Esprit Saint, afin qu'il nous rappelle de partir toujours du regard de Dieu sur nous, d'avancer dans nos choix en écoutant sa voix, de marcher ensemble, en Église, dociles à Lui et ouverts au monde. L'Esprit Saint enseigne à l'Église comment marcher, la nécessité vitale de sortir, d'annoncer, de ne pas rester fermée sur elle-même afin que tous puissent se nourrir de la beauté de Dieu. L'Esprit Saint nous fait tout voir d'une manière nouvelle, selon le regard de Jésus. Sur le grand chemin de la vie, Il nous enseigne où commencer, quels chemins prendre et comment marcher Prions ensemble pour les enfants orphelins et fuyant la guerre; pour ceux qui souffrent dans le monde entier de la faim, du manque de soins, des abus et de la violence; pour ceux à qui l'on refuse le droit de naître. Protégeons tous les enfants ! La culture de la rencontre se construit dans la recherche de l'harmonie entre les diversités, ce qui nécessite acceptation, ouverture et créativité. L'Évangile est à la base de ce mode de vie. Ne vous lassez pas d'invoquer l'Esprit Saint, créateur de l'harmonie ! Nous demandons beaucoup de choses au Seigneur, mais nous oublions souvent de lui demander ce qui est le plus important et ce qu'Il veut nous donner: l'Esprit Saint, c’est-à-dire la force d'aimer. Car sans amour, qu'allons-nous offrir au monde ? Prions ensemble pour les familles chrétiennes du monde entier, pour chacune et pour toutes les familles, afin que, par des gestes concrets, elles puissent vivre la gratuité de l'amour et la sainteté dans leur vie quotidienne. Le blocage des exportations du blé d'Ukraine met en danger la vie de millions de personnes. Je lance un appel pressant pour que le droit universel à l'alimentation soit garanti. S'il vous plaît, n'utilisez pas le blé, un aliment de base, comme arme de guerre ! Dans chaque processus éducatif, nous devons toujours mettre les personnes au centre et nous fixer sur l'essentiel, tout le reste est secondaire, et ne jamais laisser de côté nos racines et l'espérance de l'avenir. Les personnes âgées, en raison de leur faiblesse, peuvent enseigner à ceux qui sont à d'autres âges de la vie que nous avons tous besoin de nous abandonner au Seigneur, d'invoquer son aide. Car Dieu est toujours notre espérance et notre soutien. |
Nous sommes certains qu'avec les armes de la prière, du jeûne et de l'aumône, et avec le don de la grâce, nous pouvons changer le cœur des hommes et le destin du monde entier.
Aujourd'hui, nous élevons nos cœurs vers Toi, Reine de la Paix: intercède pour nous auprès de Ton Fils, réconcilie les cœurs remplis de violence et de vengeance, fais régner Ta paix sur toute la terre. Amen. |
La joie de nous savoir aimés de Dieu malgré nos infidélités nous fait affronter avec foi les épreuves de la vie, pour en sortir meilleurs. Notre être de vrais témoins consiste à vivre cette joie, parce que la joie est le signe distinctif du chrétien.
Un christianisme qui cherche le Seigneur parmi les reliques du passé et l'enferme dans la tombe de l'habitude est un christianisme sans Pâques. Travailler en sécurité permet à tous d’exprimer le meilleur de soi en gagnant son pain quotidien. Plus nous prenons soin de la dignité du travail et plus nous sommes sûrs qu’augmenteront la qualité et la beauté des œuvres réalisées. Si les jeunes s’ouvrent à la gratitude pour ce qu’ils ont reçu et les anciens prennent l’initiative de relancer leur futur, rien ne pourra arrêter la floraison des bénédictions de Dieu entre les peuples Prions ensemble pour toutes les victimes de la violence et de la guerre. Lorsque nous apportons la paix à un corps blessé ou à un esprit brisé, lorsque nous prenons le temps d'écouter et de consoler, nous rencontrons Jésus qui, avec des yeux de celui qui est éprouvé par la vie, nous regarde avec miséricorde et nous répète : "La paix soit avec vous" Souvenons-nous du pardon et de la paix reçus de Jésus. Plaçons le souvenir de l'étreinte de Dieu avant le souvenir de nos erreurs et de nos chutes. C'est ainsi que nous alimenterons la joie. Rien ne peut plus être comme avant pour ceux qui font l'expérience de la joie de Dieu ! Je demande à tous d'intensifier vos prières pour la paix et d'avoir le courage de dire, de manifester, que la paix est possible. Aux dirigeants politiques, s'il vous plaît, écoutez la voix du peuple, qui veut la paix, et non une escalade du conflit. Je renouvelle mon appel pour une trêve de Pâques. Que l'attaque cesse, pour répondre aux souffrances d’une population épuisée ; Que l’on s’arrête, en obéissant aux paroles du Seigneur ressuscité, qui, le jour de Pâques, répète à ses disciples : « La paix soit avec vous ! ». Il est triste qu'en ces jours, les plus saints et solennels pour tous les chrétiens, on entende davantage le cliquetis mortel des armes que le son des cloches annonçant la résurrection ; et il est triste que les armes prennent de plus en plus la place des mots. Le Christ est ressuscité, il est vraiment ressuscité ! Qu'il remplisse d'espoir les bonnes attentes des cœurs. Qu'il donne la paix, indignée par la barbarie de la guerre. En ce dimanche, découvrons les trois actions de la Miséricorde Divine en nous. Elle donne de la joie, suscite le pardon et console dans la peine. C’est dans les moments difficiles, où la vie semble démentir la foi, que nous redécouvrons le cœur du Seigneur. Dans ces situations, Jésus n’accomplit pas de miracles éclatants, mais il offre des signes chaleureux de miséricorde. Il nous console en nous offrant ses plaies. Jésus n'a pas peur de nos crises. Il revient toujours, quand les portes sont fermées et quand nous doutons. Il revient toujours, et non pas avec des signes puissants qui nous feraient nous sentir inadaptés, mais avec ses plaies, signes de son amour (Jn 20, 19-31) Demandons la grâce de ressentir le besoin de la miséricorde: c'est seulement ainsi que le salut de Dieu peut agir en nous. Comme elle est belle, une Église qui court dans les rues du monde avec le désir d'apporter à tous la joie de l'Évangile ! C'est à cela que nous sommes appelés: rouler cette pierre du tombeau dans lequel nous avons souvent scellé le Seigneur, pour répandre sa joie dans le monde. Nous devons mettre un terme à la destruction de notre maison commune et à restaurer les espaces naturels: les gouvernements, les entreprises et les citoyens doivent agir comme des frères et sœurs partageant la Terre, la maison commune que Dieu nous a confiée. Avec Jésus, le Ressuscité, aucune nuit n’est infinie; et même dans les ténèbres les plus épaisses, brille l’étoile du matin. «Honore ton père et ta mère» est un engagement solennel. Il ne s'agit pas seulement de son père et de sa mère, mais de la vieillesse de la vie. Nous avons reçu l'amour des parents, des grands-parents, et maintenant nous leur rendons cet amour. Le Seigneur est ressuscité ! Ne nous attardons pas autour des tombes, mais allons le redécouvrir! N'ayons pas peur de le chercher dans les visages de nos frères, dans l'histoire de ceux qui espèrent et rêvent, dans la douleur de ceux qui pleurent et souffrent: Dieu est là ! La joie de Pâques ne doit pas être gardée pour soi. La joie du Christ est renforcée en la donnant, multipliée en la partageant. Si nous nous ouvrons et portons l'Évangile, nos cœurs se dilatent et vainquent la peur. Laissons-nous vaincre par la paix du Christ! La paix est possible, la paix est un devoir, la paix est la responsabilité première de tous ! Que le Christ ressuscité accompagne et assiste les populations d’Amérique latine. Demandons au Seigneur ressuscité d’accompagner le chemin de réconciliation que l’Église catholique du Canada réalise avec les Peuples autochtones. Qu’il y ait la paix aussi pour la Libye, pour le Yémen, pour le Myanmar et l’Afghanistan, pour tout le continent africain, en particulier pour la zone du Sahel, l’Éthiopie et la République démocratique du Congo. Prions aussi pour les populations d’Afrique du Sud orientale. Qu’il y ait la paix pour le Moyen-Orient, déchiré par des années de divisions et de conflits. Qu’il y ait la paix et la réconciliation pour les peuples du Liban, de la Syrie et de l’Irak, et en particulier pour toutes les communautés chrétiennes qui vivent au Moyen-Orient. Je porte dans mon cœur toutes les nombreuses victimes ukrainiennes, les millions de réfugiés, les familles divisées, les personnes âgées restées seules, les vies brisées et les villes rasées. J’ai dans les yeux le regard des enfants devenus orphelins et fuyant la guerre. Qu’il y ait la paix pour l’Ukraine martyrisée, si durement éprouvée par la violence et par la destruction de la guerre cruelle et insensée. Qu’une nouvelle aube d’espérance se lève bientôt sur cette terrible nuit de souffrance et de mort ! Que l’on choisisse la paix. Les plaies dans le Corps de Jésus ressuscité sont le signe de la lutte qu’il a menée et vaincue pour nous, avec les armes de l’amour, afin que nous puissions avoir la paix, être en paix, vivre en paix. Le Seigneur est ressuscité ! Levons le regard, retirons le voile d'amertume et de tristesse de nos yeux, ouvrons-nous à l'espérance de Dieu ! Jésus est vivant et, aujourd’hui encore, il passe, transforme et libère. Avec lui, le mal n'a plus de pouvoir, l'échec ne peut plus nous empêcher de recommencer, la mort devient un passage vers le début d'une nouvelle vie. Notre espérance s'appelle Jésus. Il est entré dans le tombeau de notre péché, il est parvenu jusqu'au point le plus éloigné où nous nous étions perdus, il a porté le poids de nos oppressions et, des profondeurs les plus sombres de notre mort, il nous a réveillés à la vie. La lumière de la Résurrection engendre des disciples missionnaires qui reviennent du tombeau et portent à tous l'Évangile du Ressuscité. C'est pourquoi, après avoir vu et entendu, les femmes courent annoncer aux disciples la joie de la Résurrection aux disciples. Les femmes annoncent la joie de la Résurrection. Pâques n'arrive pas pour consoler dans l’intimité ceux qui pleurent la mort de Jésus, mais pour ouvrir les cœurs en grand à l'annonce extraordinaire de la victoire de Dieu sur le mal et la mort. En cette nuit laissons les femmes de l'Évangile nous prendre par la main, pour découvrir avec elles l’aube de la lumière de Dieu qui brille dans les ténèbres du monde. Mettons-nous devant le Crucifié, source de notre paix, et demandons-lui la paix du cœur et la paix dans le monde. La présence de Dieu est si humble, cachée, parfois invisible, qu’elle a besoin d’un cœur préparé, éveillé et accueillant pour être reconnue. Les armes de l'Évangile sont la prière, la tendresse, le pardon et l'amour gratuit pour le prochain. C'est ainsi que la paix de Dieu est apportée dans le monde. C'est pourquoi l'agression armée de ces jours-ci, comme toute guerre, est un outrage à Dieu. Alors que le pouvoir du monde ne laisse que destruction et mort, la paix du Christ construit l'histoire, à partir du cœur de chaque homme qui l'accueille La paix du Seigneur suit le chemin de la douceur et de la croix: c'est prendre en charge les autres. Le Christ a pris sur lui notre mal, notre péché et notre mort. C'est ainsi qu'il nous a libérés. Sa paix n'est pas le résultat d’un compromis, mais elle naît du don de soi. Si nous voulons vérifier notre appartenance au Christ, regardons comment nous nous comportons avec ceux qui nous ont blessés.Le Seigneur nous demande de répondre comme Lui le fait avec nous. Il ne nous divise pas en bons et en mauvais. Pour Lui, nous sommes tous des enfants aimés. Regardons le Crucifié : c’est de ses plaies, de ces trous de douleur provoqués par nos clous que jaillit le pardon. Regardons Jésus sur la Croix et constatons que nous n’avons jamais reçu un regard plus tendre et compatissant. Marchons vers Pâques avec son pardon. Parce que le Christ intercède continuellement auprès du Père pour nous et, en regardant notre monde violent et blessé, il ne se lasse pas de répéter : Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font. En cette semaine, nous accueillons la certitude que Dieu peut pardonner tout péché, toute distance, la certitude qu’avec Jésus il y a toujours une place pour chacun; qu’avec Jésus il n’est jamais fini, il n’est jamais trop tard. Avec Dieu, on peut toujours revenir à la vie. Jésus est crucifié dans les réfugiés qui fuient les bombes avec des enfants dans les bras. Il est crucifié dans les personnes âgées laissées seules à mourir, dans les jeunes privés d'avenir, dans les soldats envoyés tuer leurs frères. Dans la folie de la guerre, le Christ est une fois de plus crucifié. Oui, le Christ est à nouveau cloué à la Croix dans les mères qui pleurent la mort injuste de leurs maris et de leurs enfants. Père, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu'ils font (Lc 23,34). Quand on utilise la violence, on ne connaît plus rien de Dieu, le Père, ni des autres, les frères et sœurs. On oublie pourquoi on est dans ce monde et on va jusqu'à accomplir des [actes de] cruauté absurdes. Jésus dit au contraire: Père, pardonne-leur (Lc 23,34). Il ne réprimande pas les bourreaux et ne les menace pas de punition au nom de Dieu, mais prie pour les méchants. Fixé à l’échafaud de l'humiliation, il augmente l'intensité du don, qui devient par-don. Sauve-toi, occupe-toi de toi-même, pense à toi-même; non aux autres, mais seulement à ta propre santé, à ton propre succès, à tes propres intérêts; à l'avoir, au pouvoir et au paraître. Sauve-toi toi-même (Lc 23,37): c'est le refrain de l'humanité qui a crucifié le Seigneur. Sur le Calvaire s’affrontent deux mentalités. A la mentalité du moi s'oppose celle de Dieu; le «sauve-toi toi-même» se heurte au Sauveur qui s’offre lui-même. J'invoque l'intercession de la Vierge Marie sur ce Carême, afin que nous puissions accueillir l'appel à nous laisser réconcilier avec Dieu, que nous fixions le regard sur le coeur du Mystère pascal et que nous nous convertissions à un dialogue ouvert et sincère avec Dieu. Nous sommes comme des petits enfants qui essaient de marcher mais tombent par terre, et ont besoin d'être relevés par leur papa. Le pardon du Père nous remet toujours sur pied: le pardon de Dieu, la confession, est la première étape de notre voyage de retour vers le Seigneur. En annonçant sa passion et sa mort, Jésus annonce l'espérance: "et le troisième jour, il ressuscitera" (Mt 20, 19). Jésus nous parle de l'avenir ouvert par la miséricorde de Dieu. Espérer avec Lui et Lui rendre grâce, c'est puiser dans son Cœur ouvert le pardon du Père. Le Carême nous appelle à placer notre foi et notre espérance dans le Seigneur, car c’est seulement avec le regard fixé sur Jésus-Christ ressuscité que nous pouvons accueillir l'exhortation de l'Apôtre: «Ne nous lassons pas de faire le bien» (Ga 6, 9). N'oublions pas les enfants qui ont dû fuir et arriver dans un pays étranger : c'est l'un des fruits de la guerre. Ne les oublions pas, et n'oublions pas le peuple ukrainien. Ce sont des victimes dont le sang innocent crie vers le ciel et supplie : que cette guerre prenne fin ! Faites taire les armes ! Que l’on arrête de semer la mort et la destruction ! Les nouvelles en provenance d'Ukraine font état de nouvelles atrocités, comme le massacre de Bucha : des cruautés de plus en plus horribles, perpétrées même contre des civils sans défense, des femmes et des enfants. J'ai choisi les mots "avec une rare humanité" comme devise de mon voyage à Malte, car ils indiquent la voie à suivre pour que le monde devienne plus fraternel, plus vivable, et soit sauvé d'un "naufrage" qui nous menace tous, nous qui sommes dans le même bateau. afin que l'engagement du personnel de santé envers les malades et les personnes âgées, en particulier dans les pays les plus pauvres, soit soutenu par les gouvernements et les communautés locales. En ce temps de conversion, trouvant appui dans la grâce de Dieu et dans la communion de l'Église, ne nous lassons pas de semer le bien. Le jeûne prépare le terrain, la prière l’irrigue, la charité le féconde. Nous devons pleurer sur les tombes. Ne nous soucions-nous pas de la jeunesse? Je suis attristé par ce qui se passe aujourd'hui. Nous n'apprenons pas. Que le Seigneur ait pitié de nous, de nous tous. Nous sommes tous coupables! La logique de la guerre s'est à nouveau imposée, car nous ne sommes plus habitués à penser dans la logique de la paix. Nous sommes têtus, nous sommes amoureux des guerres, de l'esprit de Caïn. Infuse en nous, Seigneur, ton Esprit Saint et donne-nous un cœur nouveau, capable d'écouter le cri de nos frères et sœurs qui ont perdu la chaleur de leur foyer et de leur patrie. Accorde-nous de leur donner de l'espoir avec des gestes d'humanité. Amen. Des milliers de personnes ont été contraintes de fuir l'Ukraine à cause de la guerre. Mais beaucoup ont également été contraints de quitter leur patrie en Asie, en Afrique et en Amérique. Mes pensées et mes prières vont vers eux tous. Nous entendons l’appel étouffé de millions de migrants dont les droits fondamentaux sont violés, parfois malheureusement avec la complicité des autorités compétentes. Ce ne sont pas des numéros, mais des personnes en chair et en os, des visages, des rêves parfois brisés. Pour nous sauver du naufrage qui menace de couler le navire de notre civilisation, nous devons nous comporter avec humanité, en considérant les gens non pas comme des numéros, mais pour ce qu'ils sont: des frères et des sœurs. Répondons avec humanité au défi des migrants et des réfugiés, allumons des feux de fraternité autour desquels les gens peuvent se réchauffer, se relever, raviver l'espérance. Renforçons le tissu de l'amitié sociale et la culture de la rencontre! Prions pour la paix, en pensant à la tragédie humanitaire de l'Ukraine tourmentée, toujours sous les bombardements. Ne nous lassons pas de prier et d'aider ceux qui souffrent! Le Seigneur désire que nous, ses disciples qu’il a pardonnés, devenions des témoins de la réconciliation, d'un Dieu qui pardonne toujours et qui donne à chaque fois la possibilité de commencer une vie nouvelle, différente, sous le signe de la miséricorde Ceux qui croient pouvoir défendre la foi en montrant les autres du doigt ont peut-être une vision religieuse, mais ils n'épousent pas l'esprit de l'Évangile, car ils oublient la miséricorde, qui est le cœur de Dieu. C'est l'Évangile que nous sommes appelés à vivre : accueillir, être experts en humanité, allumer des feux de tendresse quand le froid de la vie plane sur ceux qui souffrent. Nous sommes sauvés par le même sang, nous sommes une seule famille, alors accueillons-nous les uns les autres, aimons-nous et soignons les blessures des uns et des autres. Faisons "synode", "marchons ensemble". Dieu est présent là où règne l'amour ! Combien il est important dans l'Église de s'aimer les uns les autres et d'accueillir son prochain ! Le Seigneur nous le rappelle à l'heure de la Croix, dans l'accueil mutuel de Marie et de Jean, exhortant la communauté chrétienne à ne pas perdre cette priorité. Écoutons la soif de paix des gens, retrouvons-nous dans les conférences internationales pour la paix, où le thème du désarmement est central! Et que les fonds destinés aux armements soient convertis en fonds de développement, de santé et de nutrition. L'élargissement de l'urgence migratoire - pensons aux réfugiés de l'Ukraine martyrisée - appelle des réponses larges et partagées. Il n'est pas possible que certains pays prennent en charge l'ensemble du problème dans l'indifférence des autres ! La Méditerranée a besoin de la coresponsabilité européenne, pour redevenir le théâtre de la solidarité et non l'avant-poste d'un tragique naufrage de civilisation. Ne voyons pas le migrant comme une menace : il n'est pas un virus dont se défendre, mais une personne à accueillir. L'accueil exige le renoncement. Mais les renoncements faits pour un bien plus grand, pour la vie qui est le trésor de Dieu, sont saints ! Saint Paul est arrivé à Malte de manière inattendue et a été secouru : c'était un homme qui avait besoin d'être accueilli. Au nom de l'Évangile qu'il a vécu et prêché, ouvrons nos cœurs et redécouvrons la beauté de servir ceux qui sont dans le besoin ! La tendresse des mères, qui donnent la vie, et la présence des femmes sont la véritable alternative à la logique scélérate du pouvoir, qui conduit à la guerre. Nous avons besoin de compassion et de soins, pas d'idéologies qui se nourrissent de mots de haine. Alors que quelques puissants provoquent et fomentent des conflits, les gens ordinaires ressentent le besoin de construire un avenir qui sera ensemble, ou qui ne le sera pas. Dans la nuit de la guerre, ne laissons pas le rêve de la paix s'évanouir. C'est aujourd'hui (2 avril) la Journée mondiale de sensibilisation à l'autisme. Marchons ensemble avec les personnes autistes : pas seulement pour elles, mais d'abord avec elles ! Demain, je me rendrai à Malte pour un voyage apostolique sur les traces de l'apôtre Paul. Ce sera l'occasion de rencontrer en personne une communauté chrétienne dont l'histoire vibrante remonte à des milliers d'années. Je demande à tous de m'accompagner par la prière. Merci ! J’éprouve de la douleur et de la honte face au rôle que plusieurs catholiques ont joué dans l'abus et le manque de respect envers l'identité, la culture et même les valeurs spirituelles des peuples autochtones du Canada. Tout cela est contraire à l'Évangile de Jésus. Par la voix des peuples autochtones du Canada, j'ai entendu les récits de souffrances, de privations, de traitements discriminatoires et de diverses formes d'abus qu'ils ont subis, notamment dans les pensionnats. Je porte ces récits dans mon cœur avec une grande tristesse. |
Si la prière est vraie, elle ne peut que se traduire en charité. Et la charité nous libère du pire esclavage, celui de nous-mêmes. La charité du carême nous ramène à l’essentiel, à la joie intime qu’il y a à donner. |
Je renouvelle à tous l'invitation à faire du 2 mars, mercredi des Cendres, une journée de prière et de jeûne pour la paix en Ukraine pour être proche des souffrances du peuple ukrainien pour sentir que nous sommes tous frères et sœurs et pour implorer de Dieu la fin de la guerre
Demandons-nous quel genre de mots nous utilisons: des mots qui expriment l'attention, le respect, la proximité, la compassion, ou qui polluent le monde en répandant du poison: en critiquant, en se lamentant, en alimentant l'agressivité ? Dans le parcours synodal, seule l'humilité peut nous mettre en condition de nous rencontrer et d'écouter, pour dialoguer et discerner. « Ne nous lassons pas de faire le bien » (Ga 6, 9) J'invite tout le monde à faire du 2 mars prochain, mercredi des Cendres, une journée de jeûne pour la paix : les croyants doivent se consacrer intensément à la prière et au jeûne. Que la Reine de la Paix préserve le monde de la folie de la guerre. Je lance un appel aux responsables politiques pour qu'ils fassent un sérieux examen de conscience devant Dieu qui est le Dieu de la paix et non de la guerre, le Père de tous et non de quelques-uns, qui veut que nous soyons frères et non ennemis. Les jeunes doivent dialoguer avec les anciens, et les anciens avec les jeunes. Et ce pont sera la transmission de la sagesse dans l'humanité, car les personnes âgées sont comme les racines de l'arbre, et les jeunes sont comme les fleurs et les fruits. J'ai choisi comme thème de la prochaine Journée mondiale du migrant et du réfugié "Construire l'avenir avec les migrants et les réfugiés", un avenir selon le plan de Dieu, à la construction duquel nous sommes tous appelés à contribuer. La lamentation et le pessimisme ne sont pas chrétiens. Nous ne sommes pas faits pour garder le visage tourné vers le sol, mais pour lever les yeux vers le ciel. Prions ensemble pour les personnes touchées par les catastrophes naturelles ces derniers jours, en particulier dans le sud-est de Madagascar, frappé par une série de cyclones, et dans la région de Petropolis au Brésil, dévastée par des inondations et des glissements de terrain. Avec l'Esprit de Jésus, nous pouvons répondre au mal par le bien, nous pouvons aimer ceux qui nous font du mal. C'est ce que font les chrétiens. Comme il est triste que des peuples fiers d'être chrétiens voient les autres comme des ennemis et pensent à se faire la guerre ! Tendre l'autre joue n'est pas le repli du perdant, mais l'action de celui qui a une plus grande force intérieure, qui vainc le mal par le bien, qui ouvre une brèche dans le cœur de l'ennemi, démasquant l'absurdité de sa haine. Une action pas dictée par le calcul, mais par l'amour. L’Église est une famille de frères et sœurs ayant un même Père qui nous a donné Jésus comme frère, afin que nous comprenions combien il aime la fraternité. Et il veut que l’humanité entière devienne une famille universelle. L'amour pour Dieu et le prochain est le passeport pour le ciel. Les biens terrestres sont la poussière qui s'évanouit, mais l'amour que nous donnons, en famille, au travail, dans l'Église, dans le monde, nous sauvera, il restera pour toujours. Chers prêtres, voici les repères à partir desquels reconnaître et maintenir vivante l’ardeur pour la mission: proximité, proximité avec Dieu, avec l’évêque, avec les frères prêtres et avec le peuple qui vous a été confié. L'amour fraternel est comme un gymnase de l'esprit, où, jour après jour, l’on se confronte à soi-même et où l’on a le thermomètre de la vie spirituelle. Je vous encourage à demander l'intercession de Saint Joseph dans les moments les plus éprouvants de votre vie. Lorsque nos erreurs font scandales, demandons à Saint Joseph d'avoir le courage de dire la vérité, de demander pardon et de recommencer humblement. Il est très important de faire se rencontrer la sagesse des personnes âgées et l'enthousiasme des jeunes. La rencontre entre grands-parents et petits-enfants est une rencontre-clé, surtout en ce moment de crise économique et sociale que traverse l'humanité. Les personnes âgées doivent être considérées comme un trésor de l'humanité: elles sont notre sagesse et mémoire. Il est essentiel que les petits-enfants restent liés à leurs grands-parents, racines dans lesquelles ils puisent les valeurs humaines et spirituelles. "Ils portent encore des fruits dans la vieillesse" (Ps 92,15). J'ai choisi ce thème pour la 2ème Journée mondiale des grands-parents du 24 juillet 2022, afin de promouvoir le dialogue entre les générations, en particulier entre grands-parents et petits-enfants. Que les saints Cyrille et Méthode, témoins d’une chrétienté encore unie et enflammée par l’ardeur de l’annonce, nous aident à poursuivre le chemin en cultivant la communion fraternelle entre nous au nom de Jésus. C’est de là que la foi naît et renaît: non d’un devoir, non pas d’une chose à faire ou à payer, mais d’un regard d’amour à accueillir. Ainsi, la vie chrétienne devient belle, si elle ne se fonde pas sur nos capacités et nos projets, mais se fonde sur le regard de Dieu. Les informations en provenance d’Ukraine sont très inquiétantes. Je confie à l’intercession de la Vierge Marie et à la conscience des responsables politiques tous les efforts pour la paix. Les béatitudes déclarent qu’est bienheureux celui qui est heureux, pauvre, qui manque de beaucoup de choses. Cette pauvreté est aussi une attitude face au sens de la vie: le disciple de Jésus ne pense pas la posséder ou déjà tout savoir, mais de devoir apprendre chaque jour. La vie a un sens, en aidant l’autre dans sa souffrance, en comprenant les angoisses des autres, en soulageant les autres. Les enfants soldats sont privés de leur enfance, de leur innocence, de leur avenir, et bien souvent de leur vie même. Chacun d'entre eux est un cri qui monte vers Dieu et accuse les adultes qui mettent des armes entre leurs petites mains. Aujourd'hui, c'est la journée du malade. Prions ensemble pour nos frères et sœurs malades, leurs familles, les agents sanitaires et pastoraux et tous ceux qui les soignent. La proximité est un baume précieux qui apporte soutien et consolation à ceux qui souffrent dans la maladie. En tant que chrétiens, nous vivons la proximité comme expression de l’amour de Jésus-Christ, le bon Samaritain qui, s’est fait le prochain de chaque être humain. Continuons à implorer le Dieu de la paix, pour que les tensions et les menaces de guerre soient surmontées par un dialogue sérieux. N'oublions pas : la guerre est une folie ! Caresser une personne âgée exprime la même espérance que caresser un enfant, car le début de la vie et sa fin sont toujours un mystère, un mystère qu'il faut respecter, accompagner, soigner et aimer. Il ne sert à rien d'accumuler les choses si un jour nous mourrons. Ce que nous devons accumuler, c'est la charité, la capacité de partager, la capacité de ne pas être indifférent aux besoins des autres. Aujourd'hui, fête de Sainte Bakhita, prions ensemble pour les victimes de la traite, un crime qui touche le plus les femmes et les filles. Travaillons ensemble pour une économie du soin et pour briser toutes les inégalités. La traite des personnes est une violence! La violence subie par chaque femme et chaque enfant est une blessure ouverte dans le corps du Christ, dans le corps de l'humanité entière. C'est une blessure profonde qui concerne chacun d'entre nous. La crise de la foi, dans notre vie et dans nos sociétés, est aussi liée à la disparition du désir de Dieu, à l’habitude de se contenter de vivre au quotidien, sans s’interroger sur ce que Dieu veut de nous. Nous avons oublié de lever le regard vers le Ciel. Au milieu de tant de mauvaises nouvelles, il y a des belles choses. Je voudrais aujourd’hui en mentionner deux : l'une, au Maroc, où tout un peuple a travaillé pour sauver un enfant, Rayan. Merci à ces personnes pour leur témoignage. L'autre cas s'est produit ici en Italie, dans le Monferrato: John, un ghanéen, migrant, malade d'un terrible cancer voulait rentrer à la maison pour embrasser son père avant de mourir. Tout le village a fait une collecte pour qu'il puisse mourir dans les bras de son père. C'est aujourd'hui la Journée internationale contre les mutilations génitales féminines. Cette pratique, malheureusement répandue dans différentes régions du monde, humilie la dignité des femmes et porte gravement atteinte à leur intégrité physique. Le Seigneur monte dans la barque de notre vie quand nous n'avons rien à lui offrir ; il entre dans nos vides et les remplit de sa présence ; il se sert de nos misères pour proclamer sa miséricorde. Souvent, comme Pierre, dans l'Évangile du jour (Lc 5,1-11), nous faisons l'expérience de la déception d’un engament important qui ne porte pas les résultats désirés. Mais cette barque vide, symbole de notre incapacité, devient le pupitre d'où jésus proclame la Parole. La grâce de Dieu est offerte à tous; et beaucoup de ceux qui sont les derniers sur cette terre, seront les premiers au ciel (cf. Mc 10, 31). Merci à tous ceux qui œuvrent dans la conviction que l’on peut vivre dans l’harmonie et la paix, conscients de la nécessité d’un monde plus fraternel, car nous sommes tous des créatures de Dieu: frères et sœurs. Le chemin de la fraternité est long et difficile, mais c’est l’ancre de salut pour l’humanité. À l’obscurité du temps présent, à la logique du conflit, opposons la fraternité. Je souhaite à la grande famille olympique et paralympique de vivre une expérience unique de fraternité humaine et de paix qui nous aidera tous à surmonter les préjugés et les peurs et à rendre nos communautés plus accueillantes et inclusives. Nous risquons parfois de penser à notre consécration en termes de résultats, de réalisations, de succès. L'Esprit-Saint ne demande pas cela. Il veut que nous cultivions la fidélité au quotidien, dociles aux petites choses qui nous ont été confiées. Aujourd'hui, ce n'est pas tant le temps des discours persuasifs et convaincants, c'est surtout le temps du témoignage, car si l'apologie divise, la beauté de la vie attire. Soyez des témoins qui attirent ! Par le baptême, nous appartenons au Christ. Nous sommes fondés dans une communion éternelle avec Dieu et les uns avec les autres. Le baptême est la source de toute forme de consécration et aussi la force de nous séparer de la mondanité. Vous êtes dans le monde pour témoigner qu'il est aimé et béni de Dieu. Vous êtes consacrés pour le monde, qui attend votre témoignage pour accéder à une liberté source de joie, qui nourrit l'espérance, qui prépare l'avenir. Nous assistons avec douleur aux violences qui ensanglantent la Birmanie. Je fais mien l'appel lancé par les évêques birmans à la communauté internationale pour qu'elle œuvre à la réconciliation entre les parties concernées. Prions ensemble, en confiant les efforts de paix à Dieu. Les saints sont des amis avec lesquels nous pouvons nous lier d'amitié. Nous avons tous besoin d'amis pour nous aider à affronter la vie. Et c'est cette confiance qui nous pousse à nous tourner vers les saints dans les moments décisifs de notre vie. En cette fête de la Présentation de Jésus au Temple, présentons-nous à Dieu purifiés en esprit, afin que nos yeux voient la lumière du salut et que nous puissions la porter au monde entier, comme l'ont fait les Saints. Prions ensemble pour les religieuses et les consacrées, en les remerciant pour leur mission et leur courage, afin qu'elles continuent à trouver de nouvelles réponses aux défis de notre temps. Le culte sincère et humble de Dieu conduit non pas à la discrimination, à la haine et à la violence, mais au respect de la sacralité de la vie, au respect de la dignité et de la liberté des autres, et à l’engagement affectueux pour le bien-être de tous. Aujourd’hui dans tout l’Extrême-Orient on célèbre le Nouvel An lunaire. Je souhaite qu’en cette nouvelle année tout le monde puisse jouir de la paix, de la santé et d’une vie sereine et sûre. |
La foi n’est pas une eau qui éteint, elle est un feu qui brûle, elle n’est pas un calmant pour celui qui est stressé, elle est une histoire d’amour pour celui qui est amoureux! C’est pourquoi Jésus déteste plus que tout la tiédeur (cf. Ap 3, 16). |
Dieu est né petit enfant pour nous pousser à avoir soin des autres. Son amour désarmé et désarmant nous rappelle que le temps que nous avons ne sert pas à pleurer sur notre sort, mais à consoler les larmes de celui qui souffre..
A Noël, Dieu se révèle non pas comme celui qui est en haut pour dominer, mais comme celui qui s’abaisse, petit et pauvre, pour servir: cela signifie que pour lui ressembler, le chemin est celui de l’abaissement, du service.. Saint Joseph, toi qui as connu la souffrance de ceux qui doivent fuir pour sauver la vie de leurs proches, protège tous ceux qui fuient à cause de la guerre, de la haine et de la faim. Guide leurs pas et ouvre les cœurs de ceux qui peuvent les aider.. Les nouveaux Hérode de notre temps brisent l'innocence des enfants sous le poids du travail d'esclave, de la prostitution et de l'exploitation, des guerres et de l'émigration forcée.. Prions ensemble aujourd'hui pour ces enfants et défendons-les.. Embrassons Jésus dans les petits d'aujourd'hui, aimons-le dans les plus petits, servons-le dans les pauvres. Ce sont ceux qui ressemblent le plus à Jésus, né pauvre. Et c'est en eux qu'Il veut être honoré<. Et chaque jour, priez un peu ensemble, pour demander à Dieu le don de la paix. Et engageons-nous tous - parents, enfants, Église, société civile - à soutenir, défendre et préserver la famille !. Le Christ “habite” votre mariage et attend que vous lui ouvriez votre cœur pour vous soutenir par la puissance de son amour. Notre amour humain est faible, il a besoin de la force de l'amour fidèle de Jésus.. Chers époux du monde entier, à l'occasion de l’Année “Famille Amoris laetitia”, je me tourne vers vous pour vous exprimer toute mon affection et ma proximité en ce moment très particulier que nous vivons.. Alors que l'annonce de la naissance du Sauveur, source de la vraie paix, résonne dans le monde entier, nous voyons encore beaucoup de conflits, de crises et de contradictions. Nous implorons Dieu de susciter dans le cœur de chacun des désirs de réconciliation et de fraternité.. Le Verbe s'est fait chair pour dialoguer avec nous. Dieu ne veut pas faire un monologue, mais un dialogue. En venant dans le monde, le Verbe incarné nous a montré la voie de la rencontre et du dialogue.. Jésus naît près des oubliés aux périphéries. Il vient ennoblir les exclus et se révèle d'abord à eux : non pas à des personnages importants, mais à des bergers, à des pauvres gens qui travaillaient. . Voilà ce qu'il faut demander à Jésus pour Noël: la grâce de la petitesse. "Seigneur, apprends-nous à aimer la petitesse. Aide-nous à comprendre que c'est la voie de la vraie grandeur.. Sœur, frère, si, comme à Bethléem, les ténèbres de la nuit t'entourent, si les blessures que tu portes crient : "Tu ne vaux rien", ce soir, Dieu te répond et te dit : "Je t'aime tel que tu es. Je me suis fait tout petit pour toi. Fais-moi confiance et ouvre-moi ton cœur.. Ce soir, une lumière s'est allumée. Une lumière douce qui rappelle que, dans notre petitesse, nous sommes des enfants bien-aimés, des enfants de lumière (1 Th 5, 5). Réjouissons-nous, car personne n'éteindra jamais cette lumière, celle de Jésus, qui brille dans le monde.. Pour que ce soit vraiment Noël, n’oublions pas ceci: Dieu vient habiter parmi nous et nous demande de prendre soin de nos frères et sœurs, en particulier des plus pauvres, des plus faibles et des plus fragiles, que la pandémie risque de marginaliser encore plus.. Laissons-nous évangéliser par l'humilité de Noël, de la crèche, de la pauvreté et de l’essentialité par lesquelles le Fils de Dieu est entré dans le monde. Laissons-nous évangéliser par l'humilité de l'Enfant-Jésus.. Voilà la leçon de Noël: l'humilité est la grande condition de la foi, de la vie spirituelle, de la sainteté. Puisse le Seigneur nous en faire le don.. Le mystère de Noël est le mystère de Dieu qui vient dans le monde par la voie de l'humilité.. De nombreuses Églises locales, congrégations religieuses et organisations catholiques sont prêtes à accueillir et accompagner les migrants vers une intégration fructueuse. Il suffit d'ouvrir une porte, la porte du cœur ! N’y renonçons pas, en ce Noël. Jésus est le nom et le visage de l'amour de Dieu venu habiter parmi nous. Je souhaite que chacun de vous ait le désir de le chercher et la joie de le trouver en ce Noël. Prenons un engagement concret, même petit, qui s’adapte à notre situation de vie, et réalisons-le pour nous préparer à ce Noël: téléphoner à cette personne seule, rendre visite à cette personne âgée ou à ce malade, faire quelque chose pour une personne dans le besoin. Le temps de l’Avent sert à s’arrêter pour se demander comment préparer Noël. Nous sommes occupés par de nombreux préparatifs, cadeaux et choses qui passent, mais demandons-nous ce que nous pouvons faire pour Jésus et pour les autres ! Le sapin de Noël évoque la renaissance, le don de Dieu qui s'unit à l'homme pour toujours, qui nous offre sa vie. Les lumières de l'arbre rappellent celle de Jésus, la lumière de l'amour qui continue à resplandir dans les nuits du monde. J'exprime ma proximité aux populations des Philippines, touchées par un puissant typhon qui a fait beaucoup de morts et détruit de nombreuses habitations. Que l'Enfant Jésus apporte consolation et espérance aux familles les plus touchées. Le premier acte de charité que nous pouvons faire à notre prochain est de lui offrir un visage serein et souriant. C'est de lui apporter la joie de Jésus, comme Marie l'a fait avec Élisabeth. Regardons dans les yeux les rejetés que nous rencontrons, laissons-nous provoquer par les visages des enfants, fils de migrants désespérés. Laissons-nous creuser intérieurement par leur souffrance pour réagir à notre indifférence. À l'approche de Noël, apprenons de saint Joseph à cultiver des espaces de silence dans lesquels une autre parole peut émerger : celle de l'Esprit Saint qui habite en nous. Ces dernières heures, une explosion a eu lieu dans le nord d'Haïti, dans laquelle de nombreuses personnes, dont beaucoup d'enfants, ont perdu la vie. Je suis proche des familles des victimes et des blessés. Prions ensemble pour nos frères et sœurs, si durement éprouvés. L'Avent nous invite à nous préparer à Noël en accueillant Jésus sans crainte. Si nous lui ouvrons la porte de la vie, tout prend une lumière nouvelle et la famille, le travail, la douleur, la santé, l'amitié, deviennent des occasions de découvrir sa présence consolante. La vie est une période de choix décisifs. Les choix banals mènent à une vie banale, les grands choix à une vie grande. Nous devenons ce que nous choisissons. Si nous choisissons Dieu, nous devenons chaque jour plus aimés, et si nous choisissons d'aimer, nous devenons heureux. "Que devons-nous faire ?" (Lc 3,10). Avec cette question, l'évangile d'aujourd'hui nous rappelle que la vie a une tâche pour nous. La vie est un don que le Seigneur nous fait, en nous disant: découvre qui tu es, et travaille pour réaliser le rêve qu'est ta vie. Dieu nous attend sans jamais se fatiguer. Quand nous nous éloignons, il vient nous chercher, quand nous tombons à terre, il nous relève, quand nous retournons vers Lui, après nous être perdus, il nous attend à bras ouverts. Son amour nous infuse toujours le courage de recommencer. Aujourd'hui je voudrais souhaiter mes meilleurs voeux à Caritas Internationalis pour son 70ème anniversaire. Continuez à témoigner et incarner l'amour de l'Eglise pour les pauvres et les plus vulnérables dans le monde entier ! Nous sommes tous appelés à contribuer avec courage et détermination au respect des droits fondamentaux de toute personne, spécialement de celles qui sont "invisibles": de ceux qui ont faim et soif, qui sont malades, étrangers ou détenus, écartés par la société. En cette période de reprise, ce n'est pas l'empressement à rattraper le temps perdu qui assurera un développement solide et durable, mais l'engagement à promouvoir la réhabilitation de la société, notamment par une lutte déterminée contre la corruption. Dans son humilité, Marie sait qu'elle reçoit tout de Dieu. C'est pourquoi elle est libre d'elle-même, tournée vers Dieu et vers les autres. Marie Immaculee n'a pas d'yeux pour elle. Voilà la véritable humilité : ne pas avoir d'yeux pour soi, mais pour Dieu et pour les autres. En ce temps de l'Avent, demandons au Seigneur, par l'intercession paternelle de saint Joseph, de rester toujours des sentinelles dans la nuit, attentives à voir la lumière du Christ dans nos frères et sœurs les plus pauvres. Merci de tout coeur pour l'accueil que j'ai reçu à Chypre et en Grèce. Merci à tous ceux qui ont collaboré pour ce voyage apostolique. Efcharistó! Je vous porterai avec moi, dans la mémoire et dans la prière. En grec, il existe un dicton éclairant : o filos ine állos eaftós, “L'ami est un autre moi”. Oui, l'autre est le chemin pour se trouver soi-même. Les bonnes décisions concernent toujours les autres, et pas seulement soi-même. Demandons la grâce de croire qu'avec Dieu les choses changent, qu'Il guérit nos peurs, soigne nos blessures, transforme les lieux arides en sources d'eau. Demandons la grâce de l'espérance qui réanime la foi et rallume la charité. Dans la vie, on a souvent l'impression de se trouver dans un désert. Et voici que, justement là, le Seigneur se fait présent avec des paroles de proximité, de compassion et de tendresse: "Ne crains rien, car je suis avec toi" (Is 41, 10). S’il vous plaît, arrêtons ce naufrage de la civilisation ! Nous regardons les visages des enfants. Ils interpellent nos consciences et nous demandent : "Quel monde voulez-vous nous donner ?" Ne fuyons pas (...) les images crues de leurs petits corps étendus inertes sur les plages. Arrêtons ce naufrage de civilisation ! L’avenir ne sera prospère que s’il se réconcilie avec les plus faibles. Car quand les pauvres sont rejetés, la paix est rejetée. Les fermetures et les nationalismes - l’histoire nous l'enseigne - ont des conséquences désastreuses. Frères et sœurs migrants, je suis ici à Lesbos pour vous dire que je suis proche de vous. Pour regarder vos yeux, pleins de peur et d'attente, qui ont vu la violence et la pauvreté, des yeux sillonnés par trop de larmes. Il nous est demandé, comme Église, d'être le levain qui fermente patiemment et caché dans la pâte du monde, grâce à l'Esprit Saint. Le secret du Royaume de Dieu est contenu dans les petites choses, dans ce qui est souvent invisible et inaperçu. Telle est l'attitude du véritable apôtre : aller de l'avant avec confiance, préférant l'inquiétude des situations imprévues à l'habitude et à la répétition. Ce courage vient de la confiance dans la grandeur de Dieu, qui aime travailler dans notre petitesse. L'Esprit nous appelle aujourd'hui à guérir les blessures de l'humanité avec l'huile de la charité. Développons ensemble, catholiques et orthodoxes, la coopération dans la charité pour servir les hommes de notre temps et apporter la consolation de l'Évangile. Invoquons l'Esprit de communion, afin qu'il nous guide dans ses voies et nous aide à fonder notre communion non pas sur des calculs, des stratégies et des convenances, mais sur le seul modèle à regarder : la Sainte Trinité. Je voudrais exhorter à une vision communautaire face à la question migratoire,à porter attention aux plus démunis pour que,selon les possibilités de chaque pays,ils soient accueillis,promus et intégrés dans le respect de leurs droits humains et de leur dignité. Demain j'irai à Chypre et en Grèce pour visiter les populations de ces pays riches d’histoire, de spiritualité et de civilisation. Ce sera un voyage aux sources de la foi apostolique et de la fraternité entre les chrétiens de diverses confessions. Accompagnez-moi avec la prière. Je viens à Chypre avec le même désir que l'Apôtre Barnabé: voir la grâce de Dieu à l'oeuvre dans votre Église et dans votre terre, me réjouir avec vous pour les merveilles que le Seigneur opère et vous exhorter à persévérer toujours,sans jamais vous décourager. Ce pays peut être appelé "la mémoire de l'Europe" et je suis heureux de le visiter. De ce berceau de la civilisation, un message s'est élevé et s'élèvera toujours, un message qui se dirige vers le Haut et vers l'Autre Le Seigneur Jésus, vient à notre rencontre avec le visage du frère marginalisé et rejeté, du migrant méprisé, rejeté, en cage... Mais aussi du migrant qui voyage vers une espérance, vers une coexistence plus humaine. Chers frères et sœurs avec un handicap, le Pape et l’Église vous sont proches d’une manière spéciale, avec affection et tendresse. Tous ensemble, nous sommes l’Église parce que Jésus a choisi d’être notre ami. On a besoin de chrétiens lumineux qui avec des gestes et des paroles de consolation allument des lueurs d'espoir, sèment les graines de l'Évangile dans les champs arides du quotidien, offrent des caresses dans les solitudes de la souffrance et de la pauvreté. Comme les deux aveugles nous sommes des voyageurs, souvent plongés dans les obscurités de la vie. La première chose à faire est d'aller vers Jésus. Lui seul, vraie lumière qui éclaire tout homme nous donne en abondance lumière et amour et libère le cœur du mal. Notre Église est une mère, et une mère rassemble toujours ses enfants avec tendresse. Nous avons confiance en cette Mère Église, qui nous rassemble tous et qui, avec patience, tendresse et courage, nous conduit sur le chemin du Seigneur. L'Esprit-Saint désire qu’orthodoxes et catholiques, nous nous rapprochions avec humilité et respect. Il nous invite à ne pas nous résigner aux divisions du passé et à cultiver ensemble le champ du Royaume, patiemment, assidûment et concrètement. La voie de la paix est marquée par le dialogue. Nous devons nous aider à croire dans la force patiente et douce du dialogue. Ce n'est pas une route facile, mais il n'y a pas d'alternatives pour atteindre la réconciliation. Les Béatitudes sont la constitution pérenne du christianisme, la boussole pour orienter les routes que les chrétiens affrontent dans le voyage de la vie. Les vivre permet à l'Évangile d'être toujours jeune et de féconder la société d'espérance. Nous sommes frères, aimés d'un Père unique. Pour construire un futur digne, il faut travailler ensemble, surmonter les divisions et cultiver l'unité. Nous avons besoin de nous accueillir et de nous intégrer, de cheminer ensemble, d'être tous soeurs et frères ! Aujourd’hui a lieu la Journée contre le SIDA. Prions ensemble pour les nombreuses personnes affectées par ce syndrome et pour qui, l’accès à des soins essentiels n’est pas disponible. Engageons-nous pour garantir des traitements sanitaires équitables et efficaces. Souvent nous avons du mal à passer de la logique du coup de foudre à celle de l'amour mature. Aimer, ce n'est pas prétendre que la vie corresponde à notre imagination; mais c'est choisir, en pleine liberté, de prendre la responsabilité de la vie comme elle s'offre. |
Prions ensemble pour les catéchistes, appelés à annoncer la Parole de Dieu: qu’ils en témoignent avec courage et créativité, avec la force de l’Esprit Saint.
Le service est ce qui fait fructifier les talents et donne sens à la vie : en effet, celui qui ne vit pas pour servir ne sert pas sa vie Je remercie tous ceux qui s'engagent à soulager leurs souffrances. Pensons aux migrants, à leurs souffrances et prions ensemble. Je ressens de la tristesse quand je pense à ceux qui sont morts dans la Manche, à ceux de la frontière avec le Bélarus, dont beaucoup sont des enfants, à ceux qui se noient dans la Méditerranée, à ceux qui sont rapatriés en Afrique du Nord et transformés en esclaves. Combien de migrants sont exposés, même de nos jours, à des dangers très graves et combien perdent la vie à nos frontières ! Dans l'Évangile du jour, Jésus exhorte à veiller: à ne pas permettre au cœur de devenir paresseux. Nous ne pouvons pas être des "chrétiens endormis", sans élan spirituel, sans ardeur dans la prière, sans passion pour l'Évangile. Notre vie devient belle et heureuse lorsque nous attendons une personne chère et importante. Que cet Avent nous aide à transformer l'espérance en la certitude que Celui que nous attendons nous aime et ne nous abandonne jamais. La prière d'adoration est la prière qui nous fait reconnaître Dieu comme début et fin de toute l'histoire. Et cette prière est le feu vivant de l'Esprit qui donne force au témoignage et à la mission. Seigneur Dieu prends le Liban par la main et dis-lui : «lève-toi !» comme le fit Jésus avec la fille de Jaïre. Ne négligeons pas de rendre grâce: si nous sommes porteurs de gratitude, le monde devient lui aussi meilleur, peut-être seulement un peu plus, mais c’est ce qui suffit à transmettre un peu d’espérance. Tout est uni, tout est lié, et chacun peut faire sa part là où il se trouve. Les différentes formes de maltraitance que subissent de nombreuses femmes sont une lâcheté et une dégradation pour les hommes et pour toute l'humanité. Nous ne pouvons pas détourner le regard. Les femmes victimes de violences doivent être protégées par la société. La joie de l’Évangile remplit le cœur et toute la vie de ceux qui rencontrent Jésus. Ceux qui se laissent sauver par lui sont libérés du péché, de la tristesse, du vide intérieur, de l’isolement. Le Seigneur a mis sur notre route des frères et sœurs qui souffrent, qui se sentent seuls ou qui ont perdu force et courage. Sachons les reconnaître, et que Saint Joseph nous aide à devenir leurs amis et leur soutien sur le chemin de la vie. La charité se réjouit de voir grandir l’autre, et souffre quand l’autre est en souffrance : seul, malade, sans abri, méprisé, dans le besoin… La charité est l’élan du cœur qui nous fait sortir de nous-mêmes et qui crée le partage et la communion. Je souhaite que chacun d'entre vous puisse ressentir la joie de dire : "Avec Jésus, moi aussi je suis roi". Je suis roi : je suis un signe vivant de l'amour de Dieu, de sa compassion et de sa tendresse. Chers jeunes, soyez libres, soyez authentiques, soyez la conscience critique de la société.Ayez la passion de la vérité, pour qu'avec vos rêves vous puissiez dire: ma vie n'est pas esclave des logiques de ce monde, car je règne avec Jésus pour la justice, l'amour et la paix ! La royauté de Jésus est bien différente de la royauté mondaine. Il ne vient pas pour dominer, mais pour servir. Il n'arrive pas avec les signes du pouvoir, mais avec le pouvoir des signes. Il n'est pas roi comme les autres, mais il est Roi pour les autres. Aujourd’hui, l’invitation du Christ à Paul s’adresse à chacun et à chacune de vous, jeunes: Lève-toi! Tu ne peux pas rester à terre à “t’apitoyer sur ton sort”, il y a une mission qui t’attend! Toi aussi, tu peux être témoin des œuvres que Jésus a commencées à accomplir en toi. La façon dont nous entrons en relation avec les enfants, la mesure avec laquelle nous respectons leur dignité humaine innée et leurs droits fondamentaux, expriment quel type d'adultes nous voulons être et quel type de société nous voulons construire. Le travail des mineurs est une exploitation des enfants. C'est une négation de leur droit à la santé, à l'instruction, à une croissance harmonieuse, à jouer, à rêver. C'est voler le futur des enfants et donc l'humanité elle-même. Chers jeunes, pour se relever, le monde a besoin de votre force, de votre enthousiasme, de votre passion ! La prière est tout d'abord écoute et rencontre avec Dieu. Alors, les problèmes de tous les jours ne deviennent pas des obstacles, mais des appels de Dieu lui-même à écouter et rencontrer celui qui est en face de nous, pour grandir dans la foi et dans la charité. Que saint Joseph, venu des périphéries, nous aide à convertir notre regard et à prendre soin des personnes rejetées et marginalisées dans la société. Voici le mot qui fait germer l'espérance dans le monde et qui allège la douleur des pauvres : la tendresse. Il nous appartient de vaincre la tentation de ne nous préoccuper que de nos problèmes et de nous attendrir devant les tragédies du monde, pour compatir à la douleur. Portons un regard d’espérance au monde. Portons-le avec tendresse aux pauvres, sans les juger. Parce que là, parmi eux, se trouve Jésus, parce que là, en eux, se trouve Jésus, qui nous attend. Une personne généreuse et serviable, douce, patiente, qui n'est pas envieuse ni médisante, qui ne se vante pas, construit le Ciel sur la Terre. Peut-être qu'elle n'aura pas de visibilité, et pourtant ce qu'elle fait ne sera pas perdu. Parce que le bien reste pour toujours. Qu'est-ce qui donne de la solidité à la vie et ne finira jamais? Saint Paul nous le dit: "La charité ne finira jamais" (1 Cor 13,8). Qui fait le bien investit pour l'éternité. Nous sommes appelés à découvrir le Christ dans les pauvres, à prêter notre voix à leurs causes, mais aussi à être leurs amis, à les écouter, à les comprendre et à accueillir la mystérieuse sagesse que Dieu veut nous communiquer à travers eux Il est temps que se brise le cercle de l'indifférence pour recommencer à découvrir la beauté de la rencontre et du dialogue. Il est temps que cessent les violences sur les femmes et qu'elles soient respectées, et non pas traitées comme des marchandises. Il est temps que l'on recommence à se scandaliser devant la réalité des enfants affamés, réduits en esclavage, ballottés sur les eaux en proie au naufrage, victimes innocentes de toute sorte de violence Il est temps de se retrousser les manches pour rendre de la dignité en créant des postes de travail. Il est temps que s'ouvrent les yeux pour voir l'état d'inégalité dans lequel vivent tant de familles. Il est temps que la parole soit restituée aux pauvres, parce que leurs demandes sont restées inécoutées pendant trop de temps. Ici à la Portioncule, saint François a accueilli sainte Claire, les premiers frères, et tant de pauvres qui venaient le voir. Accueillir signifie ouvrir la porte, la porte de la maison et la porte du coeur, et permettre à celui qui frappe d'entrer. Il ne peut pas y avoir de coopération pacificatrice sans un engagement collectif concret en faveur du désarmement intégral. Il est temps de développer une nouvelle forme de solidarité universelle fondée sur la fraternité, l'amour et la compréhension mutuelle, qui privilégie les personnes plutôt que le profit, une solidarité qui cherche de nouvelles façons de comprendre le développement. Si nous ne voulons pas vivre pauvrement, demandons la grâce de voir Jésus dans les pauvres, de servir Jésus dans les pauvres. "La foi du Christ dans ton cœur est comme le Christ dans la barque." (Saint Augustin). Réveillons le Christ dans nos cœurs et alors nous pourrons contempler les choses avec Son regard, car Il voit au-delà de la tempête. Engageons-nous à promouvoir une éducation à la fraternité, afin que les résurgences de la haine qui veulent la détruire ne l'emportent pas. La menace de l'antisémitisme, qui couve encore en Europe et ailleurs, est une mèche qu'il faut éteindre Le monde a besoin de chrétiens qui savent montrer, avec leur vie, la beauté de l'Évangile; qui tissent le dialogue; qui font resplendir la vie fraternelle; qui diffusent le bon parfum de l'accueil et de la solidarité; qui protègent et cultivent la vie. Prions ensemble pour les populations de l'Ethiopie, si durement éprouvées par le conflit qui se poursuit depuis plus d'un an et qui a causé de nombreuses victimes et une grave crise humanitaire. Je renouvelle mon appel à la concorde fraternelle et à la voie pacifique du dialogue Dans l'Evangile du jour (Mc 12, 38-44), Jésus nous propose la pauvre veuve comme modèle de foi: ses pièces ont un son plus beau que celui des grandes offrandes des riches, parce qu'elles expriment une vie dédiée à Dieu avec sincérité, avec une confiance inconditionnelle. Prenons soin de notre maison commune et aussi de nous-mêmes, en cherchant à extirper les germes des conflits: avidité, ignorance, peur, injustice, insécurité et violence. L'humanité n'a jamais eu autant de moyens pour atteindre un tel objectif. En contemplant le Cœur du Christ, nous pouvons être guidés par trois mots: souvenir, passion et réconfort. Souvenir. Se souvenir signifie "revenir avec le cœur". Il est bon pour nous d'entretenir la mémoire de ceux qui nous ont aimés, qui ont pris soin de nous, qui nous ont soutenus. Le Cœur de Jésus nous rappelle que, quoi qu'il arrive dans notre vie, nous sommes aimés. Passion. Le Cœur du Christ est un cœur passionné, blessé par l'amour, déchiré pour nous sur la croix. Dans la tendresse et la douleur, ce Cœur révèle ce qu'est la passion de Dieu : l'homme. Réconfort. C'est une force qui ne vient pas de nous, mais de celui qui est avec nous : Jésus, le Dieu-avec-nous. Encourageons-nous avec cette certitude, avec le réconfort de Dieu. Et demandons au Sacré-Cœur la grâce de pouvoir réconforter à notre tour. Prenons soin de notre maison commune et aussi de nous-mêmes, en cherchant à extirper les germes des conflits: avidité, ignorance, peur, injustice, insécurité et violence. L'humanité n'a jamais eu autant de moyens pour atteindre un tel objectif. Lorsque nous sommes tentés de mal juger les autres, nous devons d'abord réfléchir à notre propre fragilité. Il est bon de se demander ce qui nous pousse à corriger un frère ou une sœur, et si nous ne sommes pas en quelque sorte coresponsables de son erreur. Je pense à la population d'Haïti, qui vit dans des conditions limites. Je demande aux responsables des nations de soutenir ce pays, de ne pas le laisser seul. Que de souffrance, que de douleur en cette terre... Prions ensemble pour Haïti, ne les abandonnons pas. Aujourd'hui, devant le mystère de la mort rachetée, nous demandons la grâce de regarder l'adversité avec des yeux différents. Demandons la force de savoir vivre dans le silence doux et confiant qui attend le salut du Seigneur, sans nous plaindre et sans rouspéter. Que la protection des mineurs soit de plus en plus une priorité ordinaire dans l'action éducative de l'Eglise ; qu'elle soit la promotion d'un service fiable et faisant autorité, en contraste avec toute forme de domination, de défiguration de l'intimité et de silence complice. Quand nous prions, nous ne le faisons jamais seuls: même si nous n’y pensons pas, nous sommes plongés dans un fleuve majestueux d’invocations qui nous précède et qui se poursuit après nous. L'amour est la règle suprême pour suivre le chemin du Christ, il nous rend conscients de notre propre fragilité, miséricordieux et solidaires des difficultés et des faiblesses des autres. «“Toi qui passes, pense, parmi tes pas, au dernier pas”: que ce soit dans la paix. Ces tombes sont un message de paix: “Arrêtez, frères et sœurs, arrêtez ! Arrêtez-vous, fabricants d'armes, arrêtez-vous !”». Faire partie du Peuple de Dieu est un don, une responsabilité: la responsabilité de témoigner dans les faits, et pas seulement dans les mots, des merveilles de Dieu qui, si elles sont connues, aident les personnes à découvrir son existence, et à accueillir son Salut. Que soit béni Jésus-Christ, unique Sauveur du monde, avec cette immense floraison de saints et saintes, qui peuplent la terre et qui ont fait de leur propre vie une louange à Dieu! N'aie pas peur de viser plus haut, de te laisser aimer et libérer par Dieu. N'aie pas peur de te laisser conduire par l'Esprit Saint. La sainteté ne te rend pas moins humain, parce qu'elle est la rencontre de ta faiblesse avec la force de la grâce. Les saints, qui souvent comptent peu aux yeux du monde, sont en réalité ceux qui le soutiennent, non pas avec les armes de l’argent et du pouvoir, mais avec les armes de la prière Il n'est plus temps d'attendre, il y a trop de visages humains qui souffrent de cette crise climatique. Une action urgente, courageuse et responsable est nécessaire pour préparer un avenir dans lequel l'humanité sera capable de prendre soin d'elle-même et de la nature. Dans le Christ, il y a une mystérieuse solidarité entre ceux qui sont passés vers l'autre vie, et nous qui y sommes pèlerins en celle-ci: du Ciel, nos chers défunts prennent soin de nous. Ils prient pour nous et nous prions avec eux. N'aie pas peur de la sainteté. Elle ne t'enlèvera pas de forces, de vie et de joie. C'est tout le contraire, parce que tu arriveras à être ce que le Père a pensé quand il t'a créé, et tu seras fidèle à ton propre être. |
Construisons des villes qui, tout en convervant leurs propres identités culturelles et religieuses, soient ouvertes aux différences et sachent les valoriser, sous le signe de la fraternité humaine.
Le changement climatique ne peut être combattu que par une coresponsabilité mondiale, une solidarité fondée sur la justice, le partage d'un destin commun et la conscience de l'unité de la famille humaine, projet de Dieu pour le monde. La Parole de Dieu doit être répétée, appropriée, cultivée. Elle dit rejoindre chaque domaine de la vie, impliquer, comme le dit Jésus dans l'Evangile du jour, tout le coeur, toute l'âme, toute la force (Mc 12,28). Elle doit résonner à l'intérieur de nous. C'est un moment pour repenser nos priorités - ce qui compte pour nous, ce que nous voulons, ce que nous cherchons - et re-planifier notre futur, en mettant nos actes de la vie quotidienne en cohérence avec nos rêves. Le temps d'agir, et d'agir ensemble, c'est maintenant ! Souvent, nous faisons le minimum indispensable, alors que Jésus nous invite à faire le maximum possible. Combien de fois nous contentons-nous des devoirs — les préceptes et quelques prières — alors que Dieu, qui nous donne la vie, nous demande des élans de vie ! L'Esprit, qui découle de la Pâque de Jésus, est le principe de la vie spirituelle. C'est Lui qui change le cœur: non pas nos œuvres, mais l'action du Saint-Esprit en nous!> Marcher à la suite de Jésus c’est aller de l’avant dans la vie avec la même confiance, celle d’être des fils aimés de Dieu. C’est parcourir la même voie que le Maître qui est venu pour servir et non pour être servi (Mc 10, 45).> J'exprime ma proximité avec les milliers de migrants et de réfugiés en Libye: je ne vous oublie jamais, j'entends vos cris et je prie pour vous. Sentons nous responsables de nos frères et sœurs qui, depuis trop d'années, sont victimes de cette situation très grave.> Vivre la mission c’est développer les sentiments mêmes du Jésus et croire avec lui que celui qui est à mes côtés est aussi mon frère et ma sœur. Que son amour réveille aussi notre cœur et nous rende tous disciples missionnaires> Dans l'Evangile du jour (Mc 10, 46-52) transparaît la foi de Bartimée, le mendiant aveugle. Il demande tout à Celui qui peut: "Aie pitié de moi". Il ne demande pas une grâce, mais se présente lui-même: il demande miséricorde pour sa personne, pour sa vie.> "Jésus, aie pitié de moi!". Faisons nôtre, aujourd'hui, cette prière. Répétons-la. Tout peut être demandé à Jésus, qui peut tout. Il est impatient de reverser sa grâce et sa joie dans nos cœurs> L’annonce de l’ Evangile revigore l’espérance parce qu’elle nous rappelle qu’en tout ce que nous vivons Dieu est présent, nous accompagne, nous donne courage, nous donne créativité pour commencer toujours une histoire nouvelle Ayez toujours en mémoire ce que saint Jean Paul II nous a dit: "Soyez vigilants, afin que rien ne vous sépare de l'amour du Christ: aucun faux slogan, aucune idéologie erronée, aucune cession à la tentation de tomber dans des compromis avec ce qui n'est pas de Dieu." La prière chrétienne transmet au cœur humain une espérance invincible: quelle que soit l’expérience qui touche notre chemin, l’amour de Dieu peut la transformer en bien La vraie liberté -la liberté en Christ- ne cherche pas l'intérêt personnel, mais est guidée par l'amour et s'exprime dans le service aux autres, en particulier aux pauvres. L'amour nous rend libres, nous porte à choisir et faire le bien, nous pousse à servir. |
Prions ensemble pour que chaque baptisé soit impliqué dans l'évangélisation et soit disponible à la mission, à travers son témoignage de vie. Et pour que ce témoignage de vie ait la saveur de l'Évangile.
Apporter des réponses concrètes au grave phénomène du réchauffement climatique est un impératif moral. L'inaction aura des effets secondaires, notamment chez les plus pauvres, qui sont aussi les plus vulnérables. Prions ensemble pour les marins et les pêcheurs qui ont fait tant de sacrifices en assurant, par leur travail, de la nourriture et d'autres produits de première nécessité à la grande famille humaine afin d'atténuer la souffrance causée par la pandémie. Chers jeunes, je voudrais vous remercier pour les rêves et les projets de bien que vous avez, et car vous vous souciez autant des relations humaines que de la protection de l'environnement. Merci. C'est une préoccupation qui est bonne pour tout le monde.
Lutter contre le fléau de la faim, c’est aussi lutter contre le gaspillage. Se débarrasser de la nourriture signifie se débarrasser des personnes. Il est scandaleux de ne pas se rendre compte à quel point la nourriture est précieuse et combien elle est gaspillée. La réponse de la foi exige d'être actifs dans l'amour de Dieu et du prochain. Aujourd'hui, l'Église fait mémoire des Saints Archanges Michel, Gabriel et Raphaël, messagers de la grâce de Dieu. Confions-nous à eux, afin que nos bonnes œuvres rendent visible l'amour de Dieu pour le monde. La spiritualité chrétienne propose la sobriété et la simplicité qui nous permettent de nous arrêter pour goûter les petites choses, remercier pour les possibilités que la vie offre, sans nous attacher à ce que nous avons, ni nous attrister pour ce que nous ne possédons pas. En ce temps de crise sanitaire, sociale, environnementale, réfléchissons sur la façon dont l'usage que nous faisons de tant de biens matériels est souvent nocif pour la Terre. Choisissons de changer et cheminons vers des styles de vie plus simples et respectueux de la création. Chers jeunes ! Je voudrais vous prendre une fois encore par la main afin de poursuivre ensemble le pèlerinage spirituel qui nous conduit vers la Journée Mondiale de la Jeunesse de Lisbonne en 2023. L'exemple de Saint Vincent de Paul nous stimule pour donner de l'espace et du temps aux pauvres, pour faire nôtres leurs pensées et leurs malaises, parce qu'un christianisme sans contact avec celui qui souffre est désincarné, incapable de toucher la chair du Christ. Dans l'Evangile du jour, Jésus nous exhorte: au lieu de juger tout et tous, soyons attentifs à nous-mêmes! En effet, le risque et d'être inflexibles envers les autres et indulgents envers nous. Aujourd'hui, l'Église est appelée à sortir vers les périphéries existentielles pour soigner les blessés et chercher les égarés, sans préjugés ni peur, sans prosélytisme, mais prête à élargir sa tente pour accueillir tout le monde, dans un NOUS toujours plus grand. C’est à tous les hommes et à toutes les femmes du monde que s’adresse mon appel à marcher ensemble vers un nous toujours plus grand, à recomposer la famille humaine, pour construire ensemble notre avenir de justice et de paix,en veillant à ce que personne ne reste exclu. La course aux armements, y compris les armes nucléaires, continue de gaspiller des ressources précieuses qui seraient mieux utilisées pour le développement intégral des peuples et la protection de l'environnement naturel. Nous sommes sœurs et frères, tous! Prions le Très-Haut afin que, après ce temps d’épreuve, il n’y ait plus "les autres", mais un grand "nous" riche de diversité. Ne détournons pas les yeux de la souffrance de nos frères et sœurs privés de liberté et de dignité, victimes des esclavages contemporains. Demandons à la Vierge Marie de nous aider à travailler ensemble pour briser leurs chaînes et leur redonner une vie digne. Aidons l'Europe d'aujourd'hui, malade de fatigue, à retrouver le visage toujours jeune de Jésus ! Saint Pio de Pietrelcina a consacré toute sa vie à la prière et à l'écoute patiente de ses frères et sœurs, sur les souffrances desquels il a répandu la charité du Christ. En l’imitant, nous pouvons nous aussi devenir des instruments de l'amour de Dieu pour les plus faibles. Prions ensemble, en demandant à l'Esprit Saint que les graines semées lors du voyage apostolique à Budapest et en Slovaquie portent de bons fruits dans le Peuple de Dieu. Tout temps est adapté à l’annonce de la paix, aucune circonstance n’est privée de sa grâce. Les saints sont des témoins que nous vénérons et qui, de mille manières différentes, nous rappellent Jésus-Christ, seul Seigneur et médiateur entre Dieu et les hommes. Ils nous rappellent que même dans nos vies marquées par le péché, la sainteté peut s'épanouir. Les témoins ne se perdent pas dans des paroles, (…) ne se plaignent pas des autres et du monde. Ils nous rappellent que Dieu ne doit pas être démontré, mais montré; il ne doit pas être annoncé par des proclamations, mais on doit témoigner de lui par l’exemple. Voici avant tout qui servir: ceux qui ont besoin de recevoir et n'ont rien à rendre. En accueillant celui qui est à la marge nous accueillons Jésus, parce qu'Il est là. Dans le petit, dans le pauvre que nous servons, nous recevons nous aussi l'étreinte de Dieu. Dans l'Evangile du jour (Mc 9, 30-37), le Seigneur renverse les critères qui montrent ce qui compte vraiment dans la vie: la grandeur et la réussite, aux yeux de Dieu, se mesurent sur le service. Non ce que l'on a, mais sur ce que l'on donne. Tu veux être le premier? Sers. Voici avant tout qui servir: ceux qui ont besoin de recevoir et n'ont rien à rendre. En accueillant celui qui est à la marge nous accueillons Jésus, parce qu'Il est là. Dans le petit, dans le pauvre que nous servons, nous recevons nous aussi l'étreinte de Dieu. L’espérance nous invite à reconnaître qu’il y a toujours une voie de sortie, que nous pouvons toujours repréciser le cap, que nous pouvons toujours faire quelque chose pour résoudre les problèmes. La bénédiction du Très-Haut se déverse sur nous lorsqu’il voit une famille de frères qui se respectent, s’aiment et collaborent. Au milieu de nombreuses discordes qui polluent notre monde nous pouvons toujours être des témoins de paix. Je voudrais adresser mes remerciements personnels aux milliers de catéchistes à travers le monde. Je vous accompagne de ma prière et de ma bénédiction apostolique. La catéchèse n'est pas une communication abstraite de connaissances théoriques à mémoriser. Nous devons insister pour rappeler le cœur de la catéchèse : Jésus-Christ ressuscité t'aime et ne t'abandonne jamais ! De notre don peuvent surgir la vie et le salut des autres, malades et souffrants, en renforçant ainsi une culture de l'aide, du don, de l'espérance et de la vie. La société a besoin de ces gestes concrets d'amour généreux pour faire comprendre que la vie est sacrée. Une société est d’autant plus humaine qu’elle prend soin de ses membres fragiles et souffrants et qu’elle sait le faire avec une efficacité animée d’un amour fraternel. Faisons en sorte que personne ne reste seul, que personne ne se sente abandonné. N’ayez pas peur de sortir à la rencontre de ceux qui sont marginalisés. Vous vous apercevrez que vous sortez à la rencontre de Jésus. Il vous attend là où il y a de la fragilité et non du confort; là où il y a du service, et non du pouvoir. C’est là qu’il est. Nous avons profondément blessé la Terre, notre maison commune. Toutefois, nous avons encore des raisons d'espérer: les effets du déséquilibre actuel peuvent être atténués avec nos actions concrètes, ici et maintenant. La vraie originalité aujourd’hui, la vraie révolution, c’est de se révolter contre la culture du provisoire, c’est aller au-delà de l’instinct et au-delà de l’instant, c’est aimer pour toute la vie et de tout notre être. La croix était un instrument de mort, et d’elle est venue la vie. Elle était ce que personne ne voulait regarder, et nous a révélé la beauté de l’amour de Dieu. C’est pourquoi le Peuple saint de Dieu la vénère, et la Liturgie la célèbre en la fête d’aujourd’hui. Cyrille et Méthode furent des inventeurs de nouveaux langages pour transmettre la foi, ils ont été créatifs dans la traduction du message chrétien. N’est-ce pas là la tâche la plus urgente de l’Eglise : trouver de nouveaux “alphabets” pour dire la foi ? Les structures organisées et efficaces ne suffisent pas pour obtenir une bonne coexistence humaine, la saveur de la solidarité est necessaire : la société ne retrouve du goût que par la générosité gratuite de qui se dépense pour les autres. En regardant Notre-Dame-des-Douleurs, nous nous ouvrons à une foi qui se fait compassion, qui nous rend solidaires. Cette foi, avec le style de Dieu, humblement et sans bruit, soulage la douleur du monde et irrigue les sillons de l'histoire avec le salut. Personne ne peut s’isoler, comme individu ni comme nation. Cultivez la beauté de l’ensemble. Cela exige patience et effort, courage et partage, élan et créativité. Mais c’est l’œuvre humaine que le Ciel bénit. Je remercie Dieu de m'avoir permis de faire ce voyage apostolique. Je suis reconnaissant à tous ceux qui ont collaboré de différentes manières, notamment par la prière. Je vous porte tous dans mon cœur. Pour réussir sa vie, il faut l’amour et l’héroïsme. Regardons Jésus, regardons le Crucifié : un amour infini et le courage de donner la vie jusqu’au bout, sans demi-mesure. Notre Dame des Douleurs, sous la croix, ne fuit pas devant la douleur. Elle reste, avec le visage marqué par les larmes, mais avec la foi de celle qui sait qu'en son Fils, Dieu transforme la douleur et vainc la mort. La croix exige un témoignage limpide. Parce que la croix ne veut pas être un drapeau à élever, mais la source pure d’une nouvelle façon de vivre: celle de l’Évangile, celle des Béatitudes. La “Croix de la mission” est le symbole de ce Congrès Eucharistique International : qu’elle vous amène à annoncer par votre vie l’Evangile libérateur de la tendresse infinie de Dieu pour chacun. Dans le manque d’amour d’aujourd’hui, il est la nourriture que l’homme attend. Aujourd’hui, en fixant le regard sur chacun de nous, le Seigneur nous interpelle personnellement : “Moi, qui suis-je vraiment pour toi ?” C’est une question qui n’exige pas seulement une réponse exacte, de catéchisme, mais une réponse personnelle, de vie. L’Eucharistie se trouve devant nous pour nous rappeler qui est Dieu. Il ne le fait pas par des mots, mais concrètement, en nous montrant Dieu comme Pain rompu, comme Amour crucifié et donné. Que les saints Cyrille et Méthode,précurseurs de l’œcuménisme, nous aident à nous prodiguer pour une réconciliation des diversités dans l’Esprit Saint; pour une unité qui, sans être uniformité,soit un signe et un témoignage de la liberté du Christ,le Seigneur. C’est seulement lorsque nous serons des racines de paix et des germes d’unité que nous serons crédibles aux yeux du monde qui nous regarde, avec la nostalgie que fleurisse l’espérance. La vraie religiosité consiste dans l'adoration de Dieu et dans l'amour du prochain. Plus que de démontrer quelque chose, nous, les croyants, nous sommes appelés à montrer la présence paternelle du Dieu du ciel à travers notre concorde sur terre. Demain commence mon Voyage apostolique à Budapest et en Slovaquie. Je vous demande de m'accompagner avec la prière, et je confie cette visite à l'intercession des confesseurs héroïques de la foi qui témoignèrent de l'Évangile dans ces lieux, entre hostilité et persécutions. Prions ensemble pour tous ceux qui souffrent et sont tristes parce qu'ils sont seuls, parce qu'ils ne savent pas quel futur les attend, parce qu'ils ne peuvent pas subvenir aux besoins de leur famille, parce qu'ils n'ont pas de travail... Tant souffrent de cette tristesse. Une véritable approche écologique devient toujours une approche sociale, qui doit intégrer la justice dans les discussions sur l'environnement, pour écouter le cri de la terre ainsi que le cri des pauvres. Aujourd'hui est célébré le Nouvel An en Éthiopie. Prions ensemble pour le peuple éthiopien, d'une façon particulière pour ceux qui souffrent à cause du conflit en cours, et pour la grave situation humanitaire qu'il a provoqué. Que ce soit un temps pour écouter le désir de paix. Notre maison commune, la création, n'est pas une simple "ressource". Les créatures ont une valeur en soi et reflètent, chacune à sa manière, un rayon de la sagesse et de la bonté infinies de Dieu. L'éducation est l'un des moyens les plus efficaces d'humaniser le monde et l'histoire. L'éducation est avant tout une question d'amour et de responsabilité, qui se transmet au fil du temps de génération en génération. En ce jour où nous célébrons la Nativité de Marie, nous demandons à notre Mère de nous aider à redécouvrir la beauté d'être des enfants de Dieu et, dépassant les différences et des conflits, de vivre en frères et sœurs. Dimanche prochain je me rendrai à Budapest pour la conclusion du Congrès eucharistique international. Mon pèlerinage se poursuivra pour quelques jours en Slovaquie, et se conclura avec la grande célébration populaire de Notre-Dame-des-Douleurs, patronne de ce pays. Dieu est glorieusement et mystérieusement présent dans la Création, car le Seigneur règne sur elle. Pour le découvrir, nous avons besoin de faire silence, d'écouter, de contempler. Que tous les Afghans, qu'ils soient chez eux, en transit ou dans les pays d'accueil, vivent dans la dignité, dans la paix et la fraternité avec leurs voisins. Voici le médicament : un peu moins de paroles inutiles et un peu plus de paroles de Dieu. Entendons aujourd'hui, cette parole: "Effata, ouvre-toi" ! Jésus, je souhaite m'ouvrir à ta Parole, m'ouvrir à l'écoute. Guéris mon cœur. Nous avons tous des oreilles, mais bien souvent, nous ne pouvons pas entendre. Il existe en fait une surdité intérieure, pire que celle physique: la surdité du cœur que nous pouvons aujourd'hui demander à Jésus de toucher et de guérir. Face à l’aggravation convergente des multiples crises, politiques et environnementales – la faim, le climat, l'armement nucléaire pour en citer quelques-unes – l'engagement pour la paix n’a jamais été autant nécessaire et urgent. La pandémie a mis en évidence combien nous sommes tous vulnérables et interconnectés. Si nous ne prenons pas soin les uns des autres, à partir des derniers, de ceux qui sont le plus frappés, y compris la création, nous ne pouvons pas guérir le monde. Au début il y a l'amour, l'amour de Dieu. Tout ce qui est vie, tout ce qui est beau, bon et vrai vient de là, de Dieu qui est amour, comme du coeur et des entrailles d'une mère vient la vie humaine, et comme du coeur et des entrailles d'une Mère est venu Jésus, l'Amour fait chair. Prions pour que nous fassions des choix courageux en faveur d’un style de vie sobre et durable, en nous réjouissant de voir des jeunes s'y engager résolument. Aujourd'hui nous célébrons la Journée mondiale de prière pour le soin de la création. Prions ensemble pour les frères et soeurs de différentes confessions chrétiennes et agissons pour notre maison commune, en ces temps de grave crise planétaire. Saint Paul nous invite à réfléchir à la manière dont nous vivons notre foi. L'amour du Christ crucifié et ressuscité reste-t-il au centre de nos vies comme source de salut, ou nous contentons-nous de quelques formalités religieuses pour apaiser nos consciences ? |
Aujourd’hui nous avons besoin de prophétie, de vraie prophétie : Il n’est point besoin de manifestations miraculeuses, mais de vies qui manifestent le miracle de l'amour de Dieu. Quel est le secret d’une vie bienheureuse, heureuse? Reconnaître Jésus comme Dieu vivant. Parce qu’il n’est pas important de savoir que Jésus a été grand dans l’histoire: ce qui est important est la place que je lui donne dans ma vie. En tant que chrétiens, la situation en Afghanistan nous interpelle. Dans des moments historiques comme celui-ci, nous ne pouvons pas rester indifférents. J'adresse donc un appel à intensifier la prière et à pratiquer le jeûne en demandant au Seigneur la miséricorde et le pardon. Je suis avec une grande préoccupation la situation en Afghanistan. Je participe à la souffrance de ceux qui pleurent pour les personnes qui ont perdu la vie dans les attaques suicides et de ceux qui cherchent aide et protection. Dans l'Evangile du jour, Jésus nous met en garde contre une religiosité de l'apparence: apparaître bien extérieurement, en négligeant de purifier le coeur. Jésus ne veut pas l'extériorité, il veut ramener la foi vers son centre, il veut une foi qui arrive au coeur. Saint Augustin disait : "J’ai peur que Jésus passe et que je ne m’en rende pas compte". Il est important de rester vigilants, parce qu’une erreur de la vie est de se perdre en mille choses et ne pas s’apercevoir de la présence de Dieu. La foi est ardent désir de Dieu, elle est audace continue de se convertir, elle est courage d’aimer, elle est d’aller toujours de l’avant. Hier, à Tokyo a été donné le coup d'envoi des Jeux paralympiques. J'adresse mes salutations aux athlètes et je les remercie car ils offrent à tous un témoignage d'espoir et de courage. Demandons au Seigneur de nous aider à être cohérents et à lutter avec courage contre tout ce qui nous éloigne de la vérité et de la foi que nous professons. C'est seulement comme cela que nous pouvons être des constructeurs d'unité et de fraternité. C'est dans l'humilité que se construit l'avenir du monde. Collaborons ensemble pour déraciner l’atroce fléau de l’esclavage moderne qui enchaîne aujourd'hui encore des millions de personnes à l’inhumanité et à l’humiliation. Tout être humain est l'image de Dieu et est libre, destiné à exister dans l’égalité et la fraternité. Nous ne devons pas chercher Dieu dans des rêves et des images de grandeur et de puissance, mais le reconnaître dans l'humanité de Jésus et, par conséquent, dans celle des frères et sœurs que nous rencontrons sur le chemin de la vie. La patience nous aide à nous regarder nous-mêmes, nos communautés et le monde avec miséricorde. L'urgence climatique génère toujours plus de crises humanitaires et les pauvres sont les plus vulnérables face aux événements extrêmes. Une solidarité fondée sur la justice, la paix et l'unité de la famille humaine est urgente. Cela nous fera du bien de nous demander si nous vivons encore dans un temps où nous avons besoin de la Loi (cf. Ga 3,23-25), ou si nous sommes bien conscients d'avoir reçu la grâce de devenir enfants de Dieu pour vivre dans l'amour. Se vacciner est une façon simple de promouvoir le bien commun et de prendre soin les uns des autres, en particulier des plus vulnérables. Dieu ne vient pas pour nous libérer des problèmes, qui se présentent toujours de nouveau, mais pour nous sauver du vrai problème: le manque d’amour. C’est la cause de nos maux personnels, sociaux, internationaux, environnementaux. Ne penser qu’à soi est le père de tous les maux. Souvenons-nous de ceux qui ne peuvent pas aller en vacances. Je pense spécialement aux malades, aux personnes âgées, aux prisonniers, aux chômeurs, aux réfugiés, et à toutes les personnes seules ou en difficulté. Que Marie étende sur chacun sa protection maternelle. Prions ensemble pour Haïti. Je désire exprimer ma proximité à ces chères populations frappés durement par le séisme. Que la solidarité de tous puisse apaiser les conséquences de la tragédie! Prions ensemble pour l'Afghanistan, afin que cesse le vacarme des armes et que des solutions puissent être trouvées à la table du dialogue. C'est seulement ainsi que la population martyrisée de ce pays pourra retourner à ses propres maisons et vivre en paix. L'humilité est le secret de Marie. C'est l'humilité qui a attiré le regard de Dieu sur elle. Aujourd'hui, en regardant Marie et son Assomption, nous pouvons dire que l'humilité est la voie qui mène au Ciel. Il n’y a pas de meilleure manière de prier que de se mettre, comme Marie, dans une attitude d’ouverture, de cœur ouvert à Dieu: ‘Seigneur, ce que Tu veux, quand Tu veux et comme Tu veux’. La prière oxygène la vie : tout comme on ne peut pas vivre sans respirer, de même on ne peut pas être chrétiens sans prier. Avec l'aide des jeunes et leur esprit d'innovation, nous pouvons réaliser le rêve d'un monde où le pain, l'eau, les médicaments et le travail circulent en abondance et atteignent en premier lieu ceux qui en ont le plus besoin. La loi extérieure n'apporte pas la vie, car elle ne change pas le cœur. La nouveauté radicale de la vie chrétienne est la vie selon l'Esprit Saint, qui nous libère de la loi et, en même temps, l'accomplit dans le commandement de l'amour. Dieu ne vient pas dans des évènements extraordinaires, mais accomplit son œuvre dans la monotonie apparente de nos journées, dans les petites choses que nous continuons de faire avec ténacité et humilité en cherchant à accomplir sa volonté. Dans l'Évangile du Jour (Jn 6, 41-51), Jésus se révèle comme le pain de la vie. Parce que Lui seul nous nourrit l'âme, Lui seul nous fait nous sentir aimés même si tous nous déçoivent, Lui seul nous donne la force d'aimer et de pardonner, Lui seul donne la vie pour toujours. La fête de la Transfiguration du Seigneur nous rappelle que nous sommes appelés à vivre la rencontre avec le Christ pour que, éclairés par sa lumière, nous puissions la la faire briller partout comme des petites lampes de l'Évangile qui apportent un peu d'amour et d'espérance. Un an après la terrible explosion dans le port de Beyrouth, je lance un appel à la communauté internationale, lui demandant d'aider le Liban à prendre le chemin de la "résurrection", avec des gestes concrets, afin que le Liban redevienne un message de fraternité et de paix. Prions ensemble pour tous les Pasteurs afin qu'à l'exemple de saint Jean Marie Vianney, ils puissent apporter l'Évangile vivant de leur témoignage d'amour, de miséricorde et de solidarité, à leurs frères et sœurs en difficulté. L'Évangile est la Bonne Nouvelle et la force qui change nos vies et nos cœurs pour le meilleur. C'est pourquoi je vous demande de lire l'Évangile chaque jour et d'en méditer un petit passage pour vous nourrir de cette source inépuisable de salut Prions pour l’Église, afin qu’elle reçoive du Saint-Esprit la grâce et la force de se réformer à la lumière de l’Évangile. L'invitation de l'Évangile du jour (Jn 6, 24-35) est celle-ci: au lieu de nous préoccuper uniquement du pain matériel, accueillons Jésus comme le pain de la vie et, à partir de notre amitié avec Lui, apprenons à nous aimer les uns les autres. Avec gratuité et sans calcul. |
À l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre la traite des êtres humains, j'appelle tout le monde à travailler avec les victimes pour transformer l'économie de la traite en une économie de soins. |
Prions afin que, dans les situations sociales, économiques, politiques et conflictuelles, nous soyons des architectes de dialogue et d’amitié. |
Nous t'en prions, ô Sainte Mère, dénoue les nœuds qui nous oppressent, afin que nous puissions rendre un joyeux témoignage à ton Fils Notre Seigneur, Jésus-Christ.
Si nous oublions le bien, le cœur se rétrécit. Mais si, comme Marie, nous nous souvenons des grandes choses que le Seigneur accomplit, si au moins une fois par jour nous disons une petite prière de louange, notre cœur se dilatera, notre joie augmentera. Le mystère de la très Sainte Trinité est immense, il dépasse les capacités de notre esprit, mais parle à notre cœur parce que nous le trouvons enfermé dans cette expression de saint Jean qui résume toute la Révélation: "Dieu est amour". L’Esprit Saint nous conduit à aimer non seulement celui qui nous aime et pense comme nous, mais tous, comme Jésus nous l’a enseigné. Il nous rend capables de pardonner aux ennemis et de pardonner les torts subis. Il nous pousse à être actifs et créatifs dans l’amour. L’Esprit-Saint nous enseigne à regarder le monde avec les yeux de Dieu et à traiter nos frères avec la douceur de son cœur. L'Esprit Saint est le don de Dieu qui nous aide à être des personnes libres, des personnes qui veulent et savent aimer, des personnes qui ont compris que la vie est une mission pour annoncer les merveilles que le Seigneur accomplit en celui qui se confie en Lui. Quand nous prions, nous devons être humbles, pour que nos paroles soient effectivement des prières et non un verbiage que Dieu refuse. L'année Laudato si' débouchera sur la Plateforme d'action Laudato si', un chemin qui verra nos communautés s'engager de différentes manières, afin qu'elles deviennent totalement durables, dans l'esprit de l'écologie intégrale. C’est le temps de reverser l’amour sur le monde, sans épouser la mondanité. C’est le temps où il faut témoigner de la miséricorde plutôt que d’inculquer des règles et des normes. C’est le temps du Paraclet ! C’est le temps de la liberté du cœur, dans le Paraclet. Le Paraclet dit à l’Eglise qu’aujourd’hui c’est le temps de la consolation. C’est le temps de la joyeuse annonce de l’Evangile plus que de la lutte contre le paganisme. C’est le temps d’apporter la joie du Ressuscité, non pas de se plaindre du drame de la sécularisation. Aujourd'hui s'achève l'Année Laudato Si', et je remercie tous ceux qui ont participé à de nombreuses initiatives dans le monde entier. C'est un chemin que nous devons poursuivre ensemble, en écoutant le cri de la terre et des pauvres. En la fête de la Sainte Vierge Marie, Secours des Chrétiens, Prions ensemble pour nos chers frères et sœurs en Chine. Que l'Esprit Saint les aide à être des porteurs de la bonne nouvelle, des témoins de la charité et des bâtisseurs de justice et de paix dans leur patrie. Aujourd'hui, nous nous confions à l'intercession maternelle de la Très Sainte Vierge Marie, pour que l'Esprit Saint descende en abondance sur l'Église de notre temps, remplisse le cœur de tous les fidèles et allume en eux le feu de son amour. Esprit Saint, Esprit Paraclet, console nos cœurs. Notre Avocat, doux Inspirateur de l’âme, rends-nous témoins de l’aujourd’hui de Dieu, prophètes d’unité pour l’Eglise et l’humanité, apôtres fondés sur la grâce, qui crée et renouvelle tout. Prions également pour les habitants de la ville de Goma en République démocratique du Congo, contraints de fuir à cause de l'éruption du grand volcan Nyiragongo.Prions ensemble pour la situation en Colombie, qui reste préoccupante. Je demande instamment à chacun d'éviter, pour des raisons humanitaires, les comportements préjudiciables à la population dans l'exercice de son droit de manifester pacifiquement Ouvrons également nos cœurs aujourd'hui au don de l'Esprit Saint, qui nous fait ressentir toute la beauté et la vérité de l'amour de Dieu dans le Christ mort et ressuscité. Il nous pousse à sortir, à témoigner de cet Amour qui nous précède toujours avec sa miséricorde. L'Esprit Saint, l'amour de Dieu, agit dans notre esprit. Il visite "les profondeurs du cœur", comme le "doux invité de l'âme". C'est la tendresse même de Dieu, qui ne nous laisse pas seuls. Chaque année, disparaissent des milliers d’espèces végétales et animales que nos enfants ne pourront pas voir, perdues pour toujours. À cause de nous, des milliers d’espèces ne rendront plus gloire à Dieu par leur existence. Nous n’en avons pas le droit. Demain soir, une veillée de Pentecôte sera célébrée dans l'église Saint-Étienne de Jérusalem pour implorer le don de la paix. Prions ensemble, en implorant l'Esprit Saint pour que les Israéliens et les Palestiniens s'ouvrent à une coexistence entre frères. Vivre la vocation d'être gardiens de l'œuvre de Dieu est une partie essentielle d'une existence vertueuse, et non pas quelque chose d'optionnel ni un aspect secondaire de l'expérience chrétienne. Nous pouvons rechercher la vérité ensemble dans le dialogue, dans une conversation sereine ou une discussion passionnée. C’est un chemin de persévérance, fait aussi de silences, pour recueillir patiemment la longue expérience des individus et la diversité culturelle des peuples. Prions ensemble aujourd'hui pour les victimes de la crise climatique, et continuons à travailler pour que la Terre soit vraiment une maison commune où tous puissent avoir leur place. En ce 500e anniversaire de la blessure de saint Ignace à Pampelune, j'invite tous à s'unir à ce chemin de conversion avec le pèlerin Ignace, afin que nous puissions être renouvelés et voir toute chose nouvelle en Christ. La technologie reposant sur les combustibles fossiles très polluants doit être remplacée sans retard. Il faut espérer que l’humanité du début du XXIème siècle pourra rester dans les mémoires pour avoir assumé avec générosité ses graves responsabilités. En ces jours de préparation à la Solennité de la Pentecôte, demandons au Seigneur qu'il nous envoie les dons de l'Esprit Saint pour pouvoir persévérer dans notre vie de prière avec humilité et joie, en surmontant les difficultés avec sagesse et constance. Dans la prière, quand nous nous rendons compte de nos distractions, ce qui nous aide à les combattre est d'offrir notre cœur au Seigneur avec humilité, pour qu'il le purifie et le recentre sur Lui. Pour garantir que notre maison commune soit correctement entretenue, nous devons nous constituer en un «nous» toujours plus grand, toujours plus coresponsable, avec la ferme conviction que tout bien fait au monde l’est pour les générations actuelles et futures. Je demande à tous les hommes et à toutes les femmes du monde de faire bon usage des dons que le Seigneur nous a confiés, afin de préserver sa création et de la rendre encore plus belle. Aujourd'hui commence la "Semaine Laudato si", pour nous éduquer toujours plus à écouter le cri de la Terre et le cri des pauvres. Je remercie les nombreuses organisations adhérentes, et j'invite tout le monde à participer. Prions incessamment pour qu'Israéliens et Palestiniens puissent trouver la voie du dialogue et du pardon. Prions pour les victimes, en particulier pour les enfants; prions pour la paix. L'engagement pour la paix et la fraternité vient toujours d'en bas : chacun, à sa mesure, peut faire sa part. Chacun peut s'engager à être, à sa petite échelle, un bâtisseur de fraternité, à travailler à reconstruire ce qui a été brisé au lieu de nourrir la violence. J'ai voulu porter sur l'autel du Seigneur les souffrances du peuple de Birmanie et prier pour que Dieu convertisse les cœurs de tous à la paix. Ne perdez pas espoir : Jésus prie le Père et intercède pour nous, afin qu'il nous garde du malin et nous libère du pouvoir du mal. En cette fête de l'Ascension, alors que nous contemplons le Ciel, où le Christ est monté et est assis à la droite du Père, demandons à Marie, Reine du Ciel, de nous aider à être des témoins courageux du Ressuscité dans le monde, dans les situations concrètes de la vie. Nous sommes tous responsables de la communication que nous faisons, des informations que nous donnons, du contrôle que nous pouvons exercer ensemble sur les fausses nouvelles, en les démasquant. Nous sommes tous appelés à être témoins de la vérité: à aller, voir et partager. La famille nait de l’union harmonieuse des différences entre l’homme et la femme, capable de s’ouvrir à la vie et aux autres. Prions ensemble pour les familles, afin qu’elles puissent dépasser ces temps difficiles et tendre la main à qui en a besoin. Si les familles ne sont pas au centre du présent, il n'y aura pas de futur. Mais si les familles repartent, tout repartira. Nos vies et l'histoire du monde sont entre les mains de Dieu. Au Cœur Immaculé de Marie, nous confions l'Église, nous-mêmes et le monde entier. Nous demandons dans la prière la paix, la fin de la pandémie, un esprit de pénitence et notre conversion. La solennité de l'Ascension dirige notre regard vers le haut, au-delà des choses terrestres. En même temps, elle nous rappelle la mission que le Seigneur nous a confiée ici sur terre. Que le Saint-Esprit nous guide dans le bon combat que nous devons mener. Prier n'est pas facile. Chaque fois que nous voulons le faire, d'autres activités nous viennent à l'esprit et semblent plus urgentes. Presque toujours, après avoir repoussé la prière, nous réalisons qu'elles n'étaient pas essentielles. L'Ennemi nous trompe ainsi Aujourd’hui encore, l’Esprit appelle des hommes et des femmes à se mettre en chemin pour aller à la rencontre de ceux qui attendent de connaître la beauté, la bonté et la vérité de la foi chrétienne. L'amour que Jésus nous donne est le même que celui dont le Père L'aime : un amour pur, inconditionnel et gratuit. En nous le donnant, Jésus nous traite en amis, nous fait connaître le Père et nous implique dans sa propre mission pour la vie du monde. Je veux remercier de tout cœur les personnes généreuses qui avec leur dons, petits ou grands, font leur possible pour que ceux dans le besoin puissent recevoir le vaccin contre le covid. Le Seigneur vous bénisse ! Le coronavirus a produit des morts et des souffrances, conditionnant la vie de tous, spécialement celle des plus vulnérables. Je vous prie de ne pas oublier les plus vulnérables. En ce mois de mai, continuons le "marathon" de prière à travers d'importants sanctuaires mariaux. Aujourd'hui, je vous invite à vous unir spirituellement à la Supplication à Notre-Dame de Pompéi, qui a lieu ce jour, à midi, au sanctuaire de Pompéi. Dieu sauve avec amour, pas avec la force ; il se propose, ne s'impose pas. Nous sommes tous dans le même bateau, et nous sommes appelés à nous engager pour qu’il n’y ait plus de murs qui nous séparent, qu’il n’y ait plus les autres, mais un seul nous, aussi grand que toute l’humanité. J’ai pensé consacrer le message de la 107e Journée mondiale du migrant et du réfugié à ce thème : « Vers un nous toujours plus grand », souhaitant ainsi indiquer un horizon clair pour notre parcours commun dans ce monde. Dans la contemplation amoureuse, typique de la prière la plus intime, il n’y a pas besoin de beaucoup de mots : un regard suffit, il suffit d’être convaincus que notre vie est entourée d’un amour grand et fidèle dont rien ne pourra jamais nous séparer. Prions ensemble pour que les responsables de la finance collaborent avec les gouvernements afin de réglementer les marchés financiers et protéger les citoyens de leurs dangers. Les saints et les saintes nous montrent que l'on peut toujours louer, dans le bien et dans le mal, parce que Dieu est l'Ami fidèle. Tel est le fondement de la louange : Dieu est l'Ami fidèle, et son amour ne fait jamais défaut. Utilisons les outils que nous avons, surtout les puissants outils des médias pour construire et renforcer le bien commun. Demeurer en Lui, c'est un état actif et même réciproque. Les sarments sans le cep ne peuvent rien faire, ils ont besoin de la sève pour grandir et porter du fruit ; mais le cep a aussi besoin des sarments, car le fruit ne pousse pas sur le tronc de l'arbre. Au mois de mai, levons notre regard vers la Mère de Dieu, signe de consolation et d'espérance sûre, et prions ensemble le Rosaire pour affronter ensemble les épreuves de ce temps et être encore plus unis comme famille spirituelle. Le travail de saint Joseph nous rappelle que Dieu lui-même fait homme n’a pas dédaigné de travailler. Implorons saint Joseph travailleur pour que nous puissions trouver des chemins qui nous engagent à dire: aucun jeune, aucune personne, aucune famille sans travail ! |
Le chemin chrétien commence par la grâce d'être miséricordieux. Si nous comptons sur nos propres capacités, sur l'efficacité de nos structures et de nos projets, nous n'irons pas loin. Seulement en accueillant l'amour de Dieu nous pourrons donner quelque chose de nouveau au monde. |
Le chemin de la conversion passe toujours par la croix. Il n’y a pas de sainteté sans renoncement ni sans combat spirituel. |
Dans le cas des maladies rares, le réseau de solidarité entre les membres de la famille est essentiel. J'encourage les initiatives qui soutiennent la recherche et les traitements, et j'exprime ma proximité avec les patients, en particulier les enfants, et leurs familles. En ce temps du carême, l'Esprit nous pousse, comme Jésus, à entrer dans le désert. Il ne s'agit pas d'un lieu physique, mais d'une dimension existentielle dans laquelle faire silence et écouter la Parole de Dieu, pour que s'accomplisse en nous la vraie conversion. |
Les grands-parents sont le maillon entre les générations, pour transmettre aux jeunes une expérience de vie et de foi. C'est pour cela que j'ai décidé d'instituer la Journée mondiale des grands-parents et des personnes âgées, qui se tiendra chaque année le 4e dimanche de juillet. La pandémie a confirmé la nécessité de protéger le droit à la santé des personnes les plus fragiles: je souhaite que les responsables des nations unissent leurs efforts pour soigner les personnes atteintes de la maladie de Hansen et pour leur inclusion sociale. Quand nous lisons l'Évangile personnellement avec le cœur ouvert, un peu de sa lumière et de sa puissance bienfaisante, qui illumine, qui guérit, qui console, nous rejoint toujours. Le Seigneur nous cherche là où nous sommes, il nous aime comme nous sommes et avec patience il accompagne nos pas. Avec sa Parole il veut nous faire changer de cap, afin que nous arrêtions de vivoter et que nous prenions le large à sa suite. La culture de la vie est le patrimoine que les chrétiens désirent partager avec tous. Chaque vie humaine, unique, constitue une valeur inestimable. Ceci doit être annoncé toujours de manière nouvelle, avec le courage de la parole et des actes. L’histoire de l’évangélisation commence par une recherche passionnée du Seigneur qui appelle et veut engager avec chaque personne, là où elle se trouve, un dialogue d’amitié (Jn 15, 12-17). Les paroles des Saintes Écritures n'ont pas été écrites pour rester prisonnières sur le papier, mais pour être accueillies par une personne qui prie, en les faisant germer dans son cœur. On célèbre aujourd'hui la Journée de la Mémoire. Faire mémoire est une expression d'humanité;et être attentifs parce que ces choses peuvent arriver une nouvelle fois, en commençant par des propositions idéologiques qui veulent sauver un peuple et finissent par détruire l'humanité. La Parole de Dieu est l’antidote à la peur de rester seuls devant la vie. En nous parlant, le Seigneur nous rappelle que nous sommes dans son cœur, précieux à ses yeux, gardés dans les paumes de ses mains. Nous sommes les sarments d'une même vigne, nous sommes des vases communicants: le bien et le mal que chacun fait retombe sur les autres. Lorsque nous restons en Dieu, nous nous rapprochons des autres et lorsque nous nous rapprochons des autres, nous restons en Dieu. Je désire remercier tous ceux qui, au cours de cette semaine, ont prié et continueront de prier pour l'unité des chrétiens. Nous ne devons pas renoncer à la Parole de Dieu ! C’est la lettre d’amour écrite pour nous par Celui qui nous connaît comme personne d’autre : en la lisant, nous entendons à nouveau sa voix, nous contemplons son visage, nous recevons son Esprit. La Parole de Dieu, semée dans le terrain de notre cœur, nous amène à semer l’espérance à travers la proximité avec les autres. Tout comme Dieu fait avec nous. Avant chacune de nos paroles sur Dieu il y a sa Parole pour nous, qui continue à nous dire : “Ne crains pas, je suis avec toi. Je suis proche de toi et je resterai proche de toi” Jésus parle de Dieu à tous, là où ils sont: il parle « en passant le long de la mer » à des pêcheurs « en train de jeter les filets » (Mc 1,16).Il s’adresse à des personnes dans les endroits et dans les moments les plus ordinaires. Voilà la force universelle de la Parole de Dieu. La Parole de Dieu nous réconforte et nous encourage. En même temps, elle provoque la conversion, nous secoue, nous libère de la paralysie de l'égoïsme. Parce qu'elle a le pouvoir de changer la vie, de nous faire passer de l'obscurité à la lumière. La Parole de Dieu s'est faite Visage, le Dieu invisible s'est laissé voir, entendre et toucher (cf. 1 Jn 1,1-3). La parole n'est efficace que si elle se "voit", nous implique dans une expérience, un dialogue. C'est pourquoi le "Viens et Vois" était et reste essentiel. Je voudrais consacrer le message de la Journée mondiale des communications sociales de cette année à l'appel à "Venir et Voir" (Jn 1:46). Pour raconter la vérité, il est nécessaire d'aller voir, d'écouter les gens, de saisir la réalité.En ces temps de graves troubles, la prière est encore plus nécessaire pour que l'unité l'emporte sur le conflit. Notre bon exemple est fondamental : il est indispensable que les chrétiens continuent sur la voie de la pleine unité visible. J'encourage vivement tous les États et tous les peuples à travailler avec détermination pour promouvoir les conditions nécessaires à un monde sans armes nucléaires, en contribuant à faire progresser la paix et la coopération multilatérale,dont l'humanité a tant besoin aujourd'hui. Chacun de nous chrétiens est un sarment de l’unique vigne; et tous ensemble, nous sommes appelés à porter les fruits de cette commune appartenance au Christ. L'unité des Chrétiens ne peut venir que comme fruit de la prière. Jésus nous a ouvert la voie, en priant. Notre prière pour l’unité est ainsi une participation à la prière du Seigneur, qui a promis que chaque prière faite en son nom sera écoutée par le Père. De l'unité des Chrétiens dépend la foi dans le monde; le Seigneur a demandé l’unité entre nous «pour que le monde croie». Le monde ne croira pas parce que nous le convaincrons par des arguments, mais si nous aurons témoigné de l’amour qui nous unit et nous rend proche de tous. Jésus, après la Dernière Cène, a prié pour les siens, «pour que tous soient un» (Jn 17,21). Cela signifie que nous ne sommes pas suffisants à nous seuls, avec nos forces, pour réaliser l’unité: elle est avant tout un don, une grâce à demander par la prière. Jésus nous invite rester unis à Lui pour porter beaucoup de fruits (Jn 15,5-9).En restant avec le Seigneur nous trouvons le courage de sortir de nous-mêmes, de nous préoccuper des nécessités des autres et donner notre témoignage chrétiens dans le monde. Aujourd'hui commence la Semaine de prière pour l'unité des Chrétiens. Cette année, le thème fait référence à la demande de Jésus: "Demeurez dans mon amour: vous porterez beaucoup de fruit" (cf Jn 15, 5-9). Prions pour nos frères de Sulawesi, en Indonésie, qui ont été frappés par un fort tremblement de terre. Que le Seigneur les réconforte et soutienne les efforts de ceux qui s'efforcent d'apporter des secours. Prions également pour les victimes de l'accident d'avion en Indonésie. Le projet que Dieu a pour chacun de nous est toujours un plan d'amour. Et la plus grande joie de chaque croyant est de répondre à cet appel, de s'offrir tout entier au service de Dieu et de ses frères. Dans la vie nous sommes toujours en chemin. Choisissons le chemin de Dieu ! Nous découvrirons qu’il n’est pas d’imprévu, ni de montée, ni de nuit qui ne puisse être affrontée avec Jésus. Dans chaque geste de service, dans chaque travail de miséricorde que nous faisons, Dieu se manifeste et pose son regard sur le monde. Dieu vainc le mal dans le monde en le prenant en charge. C'est aussi la façon dont nous pouvons élever les autres : non en jugeant, non en leur disant quoi faire, mais en se faisant proches, en partageant l'amour de Dieu. Dans les moments difficiles et obscurs, trouvons le courage de dire : « Bénis sois-tu, ô Seigneur ». Louons le Seigneur : cela nous fera tant de bien. Nous sommes porteurs d’une grande richesse, qui dépend de ce que nous sommes : de la vie reçue, du bien qu’il y a en nous, de la beauté dont Dieu nous a dotée, parce que nous sommes à son image, chacun d’entre nous est précieux à ses yeux et irremplaçable dans l’Histoire Une société est d’autant plus humaine qu’elle prend soin de ses membres fragiles et souffrants et qu’elle sait le faire avec une efficacité animée d’un amour fraternel. Le Seigneur a passé la plus grande partie de son temps sur Terre en vivant la vie de tous les jours, sans apparaître. C'est un beau message: il nous dévoile la grandeur du quotidien, l'importance aux yeux de Dieu de chaque geste et moment de la vie, même le plus simple. Je prie pour les États-Unis d’Amérique, secoués par le récent assaut contre le Congrès. Je prie pour ceux qui ont perdu la vie. La violence est toujours autodestructrice. J’exhorte tout le monde à promouvoir la culture de la rencontre et du soin pour construire le bien. Aujourd’hui je n’ai pas pu célébrer les baptêmes dans la chapelle Sixtine, comme d’habitude. Je prie pour tous les enfants qui en cette période reçoivent le baptême, l’identité chrétienne, la grâce du pardon et de la rédemption. Le Père dit à chacun de nous, comme à Jésus : "Tu es mon Fils, le bien-aimé". Nous sommes les enfants bien-aimés de Dieu. C'est notre identité la plus profonde. C'est le premier point de la vie spirituelle et le premier geste public de Jésus nous le rappelle. C’est le grand sens de Noël : Dieu se fait homme afin que nous puissions devenir fils de Dieu. Noël passe. Mais nous devons retourner à la vie de famille, au travail, transformés, nous devons revenir glorifiant et louant Dieu pour ce que nous avons vu et entendu. Nous devons porter la joie de cette annonce au monde : Jésus est notre sauveur. L’Enfant de Bethléem nous aide alors à être disponibles, généreux et solidaires, spécialement envers les personnes les plus fragiles, les malades et toutes celles qui, en cette période, se sont retrouvés sans travail ou sont en grave difficulté. Je m'adresse avec affection aux frères et soeurs des Églises orientales, catholiques et orthodoxes, qui célèbrent aujourd'hui la Nativité du Seigneur. Je vous souhaite un Saint Noël, dans la lumière du Christ, notre paix et notre espérance! La Journée mondiale de l'Enfance Missionnaire est célébrée aujourd'hui. Je remercie tous les enfants et les jeunes impliqués, et je vous encourage à être des témoins joyeux de Jésus, en cherchant toujours à apporter la fraternité au milieu de vos compagnons. Je suis avec attention et préoccupation les évènements en République centrafricaine. J'invite toutes les parties à un dialogue fraternel et respectueux, à rejeter la haine et à éviter toute forme de violence. Comme les Rois Mages, on est appelé à se laisser toujours attirer, illuminer et convertir par le Christ: c’est le chemin de la foi à travers prière et contemplation des œuvres de Dieu qui nous remplissent de joie et d’émerveillement toujours nouveau. “Lever les yeux” est le premier pas qui dispose à l’adoration. Quand nous levons les yeux vers Dieu, les problèmes de la vie ne disparaissent pas, mais nous sentons que le Seigneur nous donne la force nécessaire pour les affronter. Pour adorer le Seigneur il faut lever les yeux: ne pas se laisser emprisonner par les fantasmes intérieurs qui éteignent l’espérance. Le Seigneur connaît nos situations difficiles, écoute nos invocations et n’est pas indifférent aux larmes que nous versons. En l’Enfant-Jésus, Dieu se montre aimable, pleine de bonté et mansuétude. Un Dieu comme cela, nous pouvons vraiment l’aimer de tout notre cœur. Et découvrir une chose importante : comme à Bethléem, avec nous Dieu aussi aime faire de grandes choses à travers nos pauvretés. Il a mis tout notre salut dans la mangeoire d’une étable et il ne craint pas nos pauvretés : laissons sa miséricorde transformer nos misères ! Jésus est la Parole éternelle de Dieu, qui depuis toujours pense à nous et désire communiquer avec nous. Contemplant la scène de la Nativité, nous pouvons redevenir un peu enfants et laisser renaître en nous l’étonnement pour la manière “merveilleuse” dont Dieu a voulu venir au monde. Cela fera renaître la tendresse en nous: nous en avons tant besoin aujourd’hui ! La paix peut être construite si nous commençons à être en paix avec nous-mêmes et avec ceux qui nous entourent, en éliminant les obstacles qui nous empêchent de nous occuper de ceux qui sont dans le besoin et dans la pauvreté. Sainte Mère de Dieu, nous te consacrons la nouvelle année. Toi, qui sais garder dans le cœur, prends soin de nous. Bénis notre temps et enseigne-nous à trouver du temps pour Dieu et pour les autres. |
La bénédiction et la louange que Dieu apprécie le plus est l’amour fraternel. C’est pourquoi nous Lui rendons grâce pour que nous croyions et sachions que tout le bien accompli jour après jour sur terre vient finalement de Lui. Rendons grâce à Dieu pour les bonnes choses advenues pendant la pandémie, pour toutes les personnes qui, sans faire de bruit, ont cherché à rendre plus supportable le poids de l’épreuve. Noël est la fête de l’Amour incarné et né pour nous en Jésus-Christ. Il est la lumière des hommes qui resplendit dans les ténèbres, qui donne sens à l’existence humaine et à l’histoire entière. Le Fils de Dieu descend du ciel et vient sur la terre pour nous porter tous au ciel ! C’est sur cela que nous devons méditer, contempler, ce sur quoi nous devons réfléchir à Noël La prière d’action de grâce commence par se reconnaître précédés par la grâce. On a été pensé avant qu’on apprenne à penser; on a été aimé avant qu’on apprenne à aimer. Si nous regardons la vie ainsi, alors l’ “action de grâce” devient le directeur de nos journées. Le Fils de Dieu est né rejeté pour nous dire que toute personne rejetée est enfant de Dieu. Il est venu au monde comme vient au monde un petit enfant, faible et fragile, pour que nous puissions accueillir avec tendresse nos fragilités. Alors que la ruine de l'homme est que chacun suit son propre chemin, dans la crèche tous convergent vers Jésus, Prince de la Paix dans la nuit du monde. J'ai décidé de convoquer une année spéciale dédiée à la famille, qui sera inaugurée en la prochaine solennité de saint Joseph. Confions à la Sainte famille de Nazareth ce chemin avec les familles du monde entier. Nous pouvons nous aussi, chaque jour, changer le mal en bien. Les gestes d'amour changent l'histoire: même les petits gestes cachés, quotidiens. Parce que Dieu guide l'histoire grâce à l'humble courage de ceux qui prient, aiment et pardonnent. Saint Étienne est le premier martyr, le premier d'une multitude de frères et soeurs qui continuent de porter la lumière dans les ténèbres: en recevant les pierres de la haine, il a rendu des paroles de pardon. Ainsi, il a changé l'histoire. Ces jours-ci, j'ai reçu des messages de vœux de Rome et d'autres parties du monde. Dans l'impossibilité de répondre à chacun, j'exprime à tous ma gratitude, spécialement pour le don de la prière que j'échange volontiers. Que Noël soit pour tous l’occasion de redécouvrir la famille comme berceau de vie et de foi; lieu d’amour accueillant, de dialogue, de pardon, de solidarité fraternelle et de joie partagée, source de paix pour toute l’humanité. Naissant dans la chair, le Fils de Dieu a consacré l’amour familial. Ma pensée va en ce moment aux familles : à celles qui aujourd’hui ne peuvent pas se réunir, comme aussi celles qui sont obligées de rester à la maison. Je vois en chacun le reflet du visage de Dieu et je découvre le Seigneur qui demande mon aide en tous ceux qui souffrent. Je le vois dans la personne malade, dans le pauvre, dans le chômeur, dans l’exclu, dans le migrant et dans le réfugié. Grâce à cet Enfant, nous pouvons tous nous adresser à Dieu en l’appelant “Père”, “Papa”. Nous pouvons tous nous appeler, et être réellement, frères: de tous les continents, de n’importe quelle langue et culture, avec nos identités et diversités, nous sommes tous frères et sœurs. «Un enfant nous est né» (Is 9, 5). Il est venu nous sauver! Il nous annonce que la souffrance et le mal n’ont pas le dernier mot. Se résigner à la violence et aux injustices voudrait dire refuser la joie et l’espérance de Noël. La naissance de Jésus est la nouveauté qui nous permet chaque année de renaître de l’intérieur, de trouver en lui la force d’affronter toute épreuve. Un fils nous a été donné. C’est toi, Jésus, le Fils qui me rend fils. Toi qui ne me laisse pas seul, aide-moi à consoler tes frères, parce qu’à partir de cette nuit ils sont tous mes frères. Dieu vient au monde comme fils pour nous rendre fils de Dieu. Quel don merveilleux ! Aujourd’hui Dieu nous émerveille et dit à chacun de nous : “Tu es une merveille”. Dieu élit domicile tout près de nous, pauvre et dans le besoin, pour nous dire qu’en servant les pauvres nous l’aimerons lui. A partir de cette nuit, «la résidence de Dieu est à côté de la mienne. La décoration est l’amour» (E. Dickinson, Poems, XVII). Si la pandémie nous a contraint à rester plus distants, Jésus dans la crèche nous montre la voie de la tendresse pour être proches, être humains. Suivons cette route. Que la joie attendue de la venue du Sauveur qui s'est fait homme, comme nous, recharge nos cœurs d'espérance et de paix. Celui qui ne regarde pas la crise à la lumière de l’Evangile se contente de faire l’autopsie d’un cadavre: il regarde la crise, mais sans l’espérance de l’Evangile, sans la lumière de l’Evangile. Jésus n’a pas attendu que nous devenions bons pour nous aimer, mais il s’est donné gratuitement à nous. En ces temps difficiles, au lieu de nous plaindre de la pandémie, faisons quelque chose pour ceux qui ont moins: non pas un énième cadeau pour nous et nos amis, mais pour une personne dans le besoin à laquelle personne ne pense ! La solidarité se manifeste concrètement dans le service qui peut prendre des formes très différentes de s’occuper des autres. Servir signifie prendre soin des membres fragiles de nos familles, de notre société, de notre peuple. L'arbre de Noël et la crèche sont signes d'espérance, particulièrement en ces temps difficiles. Faisons en sorte de ne pas nous arrêter au signe, mais d'aller au sens, c'est-à-dire à Jésus, à l'amour de Dieu qu'Il a révélé, à la bonté infinie qu'il a fait resplendir sur le monde. Je vous encourage à consacrer du temps à la prière, méditant à la lumière de la Parole de Dieu, afin que l'Esprit Saint qui l'habite illumine le chemin à suivre et transforme le cœur, dans l'attente de la naissance de Notre Seigneur Jésus. Aimer son prochain comme soi-même veut dire aussi s’efforcer de construire un monde plus juste, où tous ont accès aux biens de la terre, ont la possibilité de se réaliser comme personnes et familles, où les droits fondamentaux et la dignité sont garantis à tous. « Notre âme attend le Seigneur : il est notre appui et notre bouclier. La joie de notre cœur vient de lui ». L'attente confiante du Seigneur nous fait trouver réconfort et courage dans les moments sombres de l'existence. Les événements qui ont marqué cette année nous enseignent l'importance de prendre soin les uns des autres et de la création.C'est pourquoi j'ai choisi comme thème de ce message pour la 54e Journée Mondiale de la Paix : la culture du soin comme parcours de paix. Je demande à Dieu de susciter dans le coeur de tous le respect pour la vie de nos frères, surtout des plus fragiles et sans défense, et de donner la force à ceux qui l'accueillent et en prennent soin, même quand cela requiert un amour héroïque. La prière durant ce temps de l'Avent nous aide à nous rappeler que nous ne sommes pas meilleurs ou plus justes que les autres, mais que nous sommes tous des pécheurs ayant besoin de la miséricorde de Dieu. Prier, c'est allumer une lumière dans la nuit. La prière nous réveille de la tiédeur d'une vie horizontale, élève notre regard vers le haut, rend attentifs au Seigneur; elle permet à Dieu de rester proche de nous. Pour cela, elle nous libère de la solitude et donne l'espérance. L'Avent est le temps qui nous est donné pour accueillir le Seigneur qui vient à notre rencontre, pour vérifier notre désir de Dieu, pour regarder vers l'avant et nous préparer au retour du Christ. Je bénis les santons de l'Enfant Jésus qui seront placés dans la crèche. Lorsque vous priez à la maison, devant la crèche avec les membres de votre famille, laissez-vous attirer par la tendresse de l'Enfant Jésus, né pauvre et fragile parmi nous, pour nous donner son amour. La Vierge Marie a attendu en silence la Parole de salut de Dieu ; elle l'a écoutée, elle l'a accueillie, elle l'a conçue. En elle, Dieu s'est fait proche. C'est pourquoi l'Église appelle Marie "Cause de notre joie". La pandémie actuelle et le changement climatique ont une incidence surtout sur la vie des plus pauvres. Nous devons promouvoir une culture centrée sur la dignité humaine et le bien commun. Le Saint-Siège s'unit donc à l'objectif "zéro émission". En regardant l'image de la Vierge de Guadalupe, nous voyons les reflets de ces trois réalités: l'abondance, la bénédiction et le don. Dieu se donne toujours en abondance en disant du bien, en "bénissant". Accompagnés par la mère de Jésus sur le chemin vers Noël, en ces temps difficiles pour beaucoup, efforçons-nous de redécouvrir la grande espérance et la joie que nous donne la venue du Fils de Dieu dans le monde. O Seigneur Dieu, par la maternelle intercession de la Bienheureuse Vierge Marie, fais que notre esprit s'élève avec les ailes de la foi, de l'espérance et de la charité, et protège tous ceux qui l'invoquent comme patronne céleste. Chacun est appelé à contribuer avec courage et détermination au respect des droits fondamentaux de chaque personne, en particulier de celles qui sont «invisibles»: de tous ceux qui ont faim et soif, qui sont nus, malades, étrangers ou détenus (cf. Mt 25, 35-36). Dieu écoute le cri de celui qui l’invoque. Même nos demandes balbutiantes, même celles qui restent au fond du cœur. Le Père veut nous donner son Esprit, qui anime chaque prière et transforme chaque chose. C'est une question de patience, de supporter l'attente. Au 150e anniversaire de la proclamation de Saint Joseph comme Patron de l'Église catholique, je voudrais partager avec vous quelques réflexions personnelles sur cette figure extraordinaire, si proche de la condition humaine de chacun d'entre nous. La beauté immaculée de notre Mère est inimitable, mais en même temps elle nous attire. Confions-nous à elle, et disons une fois pour toutes "non" au péché et "oui" à la grâce. Je veux être proche de tous les médecins et les infirmiers en cette période où la pandémie nous appelle à être proche des hommes et des femmes qui souffrent. Merci pour la proximité, merci pour la tendresse et le professionnalisme avec lesquels vous prenez soin des malades. La conversion est une grâce à demander à Dieu avec force. Nous nous convertissons véritablement dans la mesure où nous nous ouvrons à la beauté, à la bonté, à la tendresse de Dieu. Alors nous laissons ce qui est faux et éphémère pour ce qui est vrai, beau, et dure pour toujours. Comme avant de naître on a été attendu par ceux qui nous aimaient, maintenant on est attendu par l’Amour en personne. Si on est attendu au Ciel, pourquoi vivre de prétentions terrestres ? Pourquoi perdre du temps à nous plaindre de la nuit alors que la lumière du jour nous attend ? Viens, Seigneur Jésus, rends vigilants nos cœurs qui maintenant sont distraits : fais-nous ressentir le désir de prier et le besoin d’aimer. Afin de « mieux reconstruire » notre société, l’inclusion des sujets les plus fragiles doit également inclure la promotion de leur participation active. L’inclusion devrait être le « roc » sur lequel construire les programmes et les initiatives des institutions civiles afin que personne, surtout ceux qui sont le plus en difficulté, ne soit exclu. Le premier pas de la foi est de dire au Seigneur que nous avons besoin de Lui, de sa proximité. Ainsi, en invoquant sa proximité, nous exercerons notre vigilance. La grâce de Dieu change la vie: elle nous prend comme nous sommes, mais elle ne nous laisse pas comme nous sommes. Aujourd'hui comme hier, à la racine de l'esclavage se trouve une conception de la personne humaine qui admet la possibilité de la traiter comme un objet, de bafouer sa dignité. L'esclavage est notre "in-dignité", parce qu'elle ôte à chacun de nous sa dignité. Répétons souvent l'invocation typique de l'Avent «Viens, Seigneur Jésus» (Ap 22, 20): avant les rencontres, les études, le travail, les décisions à prendre, dans les moments importants et au temps de l'épreuve:Viens, Seigneur Jésus. |
Rappelons-nous que même le meurtrier ne perd pas sa dignité personnelle, et Dieu s'en fait le garant. Le rejet ferme de la peine de mort montre à quel point il est possible de reconnaître l’inaliénable dignité de tout être humain. |
Nous avons besoin de reconnaître la ville à partir d’un regard contemplatif, de foi qui découvre ce Dieu qui habite dans ses maisons, ses rues. Cette présence doit être découverte, dévoilée. Dieu ne se cache pas à ceux qui le cherchent d’un cœur sincère. Jésus nous exhorte à laisser de côté toutes les différences et, face à la souffrance, à devenir proche de toute personne. Je suis proche de la communauté catholique de Nice, en deuil après l'attaque qui a semé la mort dans un lieu de prière et de consolation. Je prie pour les victimes, pour leurs familles et pour le bien-aimé peuple français, afin qu'il puisse réagir au mal par le bien. Je m'unis à la douleur des familles des jeunes tués à Kumba, au Cameroun. Que Dieu illumine les cœurs, pour que de tels gestes ne soient plus jamais répétés! J'exprime mon affection aux familles et à tout le Cameroun, et j'invoque le réconfort que Dieu seul peut donner. "Toi, tu es mon Fils bien-aimé" (Lc 3, 22). Cette simple phrase nous fait deviner quelque chose du mystère de Jésus et de son cœur toujours dirigé vers le Père. Jésus nous a offert sa simple priere, qui est son dialogue d'amour avec le Père. Celui qui aime est sûr qu’aucune de ses œuvres faites avec amour ne sera perdue, ni aucun de ses actes d’amour envers Dieu, ni aucune fatigue généreuse, ni aucune patience douloureuse. Tout cela envahit le monde, comme une force de vie. La bienveillance est une libération de la cruauté qui caractérise parfois les relations humaines, de l’anxiété qui nous empêche de penser aux autres, de l’empressement distrait qui ignore que les autres aussi ont le droit d’être heureux. Prions le Seigneur pour le Nigéria, afin que l'on évite, toujours, toute forme de violence, dans la recherche constante de l'harmonie sociale, à travers la promotion de la justice et du bien commun. L’amour qui ne s’exprime pas dans l’amour du prochain n’est pas le véritable amour de Dieu. De même, l’amour du prochain qui ne provient pas d’une relation avec Dieu n’est pas le vrai amour. Si l’on veut un vrai développement humain intégral pour tous, on doit poursuivre l’effort pour éviter la guerre entre les nations et les peuples. La Charte des Nations Unies, appliquée en toute sincérité, est un point de référence de justice et une voie de paix. Celui qui ne vit pas la gratuité fraternelle fait de son existence un commerce anxieux; il est toujours en train de mesurer ce qu’il donne et ce qu’il reçoit en échange. Dieu donne gratuitement au point de faire «lever son soleil sur les méchants et sur les bons». Saint Jean Paul II, passionné par la vie et fasciné par le mystère de Dieu, du monde et de l'homme, a été un don extraordinaire du Seigneur à l'Église. Rappelons-nous sa foi: qu'elle nous soit un exemple pour vivre notre témoignage aujourd'hui. Souvent, aujourd'hui, l'homme ne sait pas ce qui l'habite intérieurement, dans le profond de son âme, de son cœur... Permettez donc au Christ de parler à l'homme. Lui seul a les paroles de vie, de vie éternelle". La prière est le centre de la vie. S'il y a la prière, notre frère, notre sœur deviennent eux aussi importants. Qui adore Dieu aime ses enfants. Qui respecte Dieu, respecte les êtres humains. A tous les croyants, aux femmes et aux hommes de bonne volonté, nous disons : avec créativité, faisons-nous artisans de paix, construisons l’amitié sociale, faisons nôtre la culture du dialogue. «Cela suffit!» (Lc 22, 38), dit Jésus quand les disciples lui montrent deux épées, avant la Passion. Ce “ça suffit!” de Jésus dépasse les siècles et parvient avec force jusqu’à nous aujourd’hui: ça suffit avec les épées, les armes, la violence, la guerre! L’"évangile" du sauve-toi toi-même n’est pas l’Evangile du salut. C’est l’évangile apocryphe le plus faux, qui met les croix sur les autres. Le vrai Evangile, par contre, se charge des croix des autres. La présente rencontre pousse les leaders religieux et tous les croyants à prier avec insistance pour la paix, à ne jamais se résigner à la guerre, à agir avec la douce force de la foi pour mettre fin aux conflits. Je vous invite à nouveau à prendre le chapelet dans vos mains et à lever les yeux vers la Madone, signe de consolation et d'espérance certaine, comme le font un million d'enfants dans le monde entier aujourd'hui, qui prient pour l'unité et la paix. L'appartenance au Christ, et le style de vie qui en découle, n'isolent pas le croyant du monde, mais font de lui le protagoniste d'un service d'amour pour le bien commun. La mission, "l'Église en sortie", ne constituent pas un programme à réaliser. C'est le Christ qui fait sortir l'Église d'elle-même. Dans la mission d'annoncer l'Évangile, vous vous mettez en mouvement parce que l'Esprit Saint vous pousse et vous port. Aujourd'hui et demain, un million d'enfants prient le chapelet dans le monde entier. Récitons le chapelet avec confiance tous les jours: c'est une arme qui nous protège du mal et de la tentation. Il faut développer cette conscience qu’aujourd’hui ou bien nous nous sauvons tous ou bien personne ne se sauve. La pauvreté, la décadence, les souffrances, sont un terreau silencieux pour les problèmes qui finiront par affecter toute la planète. Une décision courageuse? Destiner l'argent utilisé pour les armes à un "Fonds mondial" pour lutter contre la faim. Cela éviterait de nombreuses guerres, et l'émigration de tant de nos frères et sœurs des pays les plus pauvres. Pour l'humanité, la faim n'est pas seulement une tragédie, c'est une honte. Face à cette réalité, nous ne pouvons rester insensibles ou paralysés. Nous sommes tous responsables. Dans l’éducation habite la graine de l’espérance: une espérance de paix et de justice. Une espérance de beauté, de bonté; une espérance d’harmonie sociale. Le temps est venu de conclure un pacte éducatif mondial pour et avec les jeunes générations, qui engage familles, communautés, écoles et universités, institutions, religions, gouvernants, l’humanité entière, dans la formation de personnes matures. Souvenons-nous aujourd'hui de Sainte Thérèse de Jésus, maîtresse de prière. Elle nous enseigne que la prière est expression d'amitié avec Celui qui nous aime toujours. Avec Dieu, rien ne peut nous troubler ou nous effrayer, car "Dieu seul suffit". Dans la prière, mettons nos préoccupations et nos demandes entre les mains de Dieu, et soyons confiants en son écoute, parce qu'Il connait ce dont nous avons besoin, et Il nous donnera ce qui est bon pour nous. La tendresse c’est l’amour qui se fait proche et se concrétise. C’est un mouvement qui part du cœur et arrive aux yeux, aux oreilles, aux mains. La tendresse est le chemin à suivre par les femmes et les hommes les plus forts et les plus courageux. Le témoignage du bienheureux Carlo Acutis indique aux jeunes d'aujourd'hui que le vrai bonheur se trouve en mettant Dieu à la première place et en Le servant dans les frères, spécialement les derniers. Il ne suffit pas d'accepter l'invitation à suivre le Seigneur, il faut être ouvert à un chemin de conversion qui change le cœur. L'habit de miséricorde, que Dieu nous offre sans cesse, est un don gratuit de son amour, c'est une grâce.< Au-delà de toute apparence, chaque être est infiniment sacré et mérite notre affection et notre dévouement. C’est pourquoi, si je réussis à aider une seule personne à vivre mieux, cela justifie déjà le don de ma vie. Nous atteignons la plénitude quand nous brisons les murs, pour que notre cœur se remplisse de visages et de noms. Tout être humain a le droit de vivre dans la dignité et de se développer pleinement, même s’il est né ou a grandi avec des limites. Car cela ne porte pas atteinte à son immense dignité qui ne repose pas sur les circonstances mais sur la valeur de son être. Tous les chrétiens et les hommes de bonne volonté sont appelés à lutter pour l’abolition de la peine de mort et sous toutes ses formes, mais aussi afin d’améliorer les conditions carcérales, dans le respect de la dignité humaine des personnes privées de liberté. L’amour de l’autre pour lui-même nous amène à rechercher le meilleur pour sa vie. Ce n’est qu’en cultivant ce genre de relations que nous rendrons possibles une amitié sociale inclusive et une fraternité ouverte à tous. Nous, croyants, nous devons tous le reconnaître: l’amour passe en premier, ce qui ne doit jamais être mis en danger, c’est l’amour; le plus grand danger, c’est de ne pas aimer (cf. 1 Co 13, 1-13). Le chemin de la fraternité, aux niveaux local et universel, ne peut être parcouru que par des esprits libres et prêts pour de vraies rencontres. Croire en Dieu et l’adorer ne garantissent pas de vivre selon Sa volonté. Mais il existe des manières de vivre la foi qui favorisent l’ouverture du cœur aux frères; et celle-ci sera la garantie d’une authentique ouverture à Dieu. Le chemin de fraternité a aussi une Mère. Marie, forte du pouvoir du Ressuscité, veut enfanter un monde nouveau où nous serons tous frères, où il y aura de la place pour chacun des exclus de nos sociétés, où resplendiront la justice et la paix. Nous, croyants, nous pensons que, sans une ouverture au Père de tous, il n’y aura pas de raisons solides et stables à l’appel à la fraternité. Le banc d'épreuve de la prière est l'amour concret pour le prochain. Rêvons en tant qu’une seule et même humanité, comme des voyageurs partageant la même chair humaine, comme des enfants de cette même terre qui nous abrite tous, chacun avec la richesse de sa foi ou de ses convictions, chacun avec sa propre voix, tous frères.< Je forme le vœu qu’en cette époque que nous traversons, en reconnaissant la dignité de chaque personne humaine, nous puissions tous ensemble faire renaître un désir universel d’humanité. Vivre indifférents face à la douleur n’est pas une option, nous ne pouvons laisser personne ‘‘en marge de la vie’’. Cela devrait nous indigner jusqu'à nous faire perdre la sérénité, car nous aurions été perturbés par la souffrance humaine. Ceci est la dignité ! Par ses gestes, le bon Samaritain a montré que notre existence à tous est profondément liée à celle des autres : la vie n’est pas un temps qui s’écoule, mais un temps de rencontre. Protéger le monde qui nous entoure et nous contient, c’est prendre soin de nous-mêmes. Mais il nous faut constituer un ‘nous’ qui habite la Maison commune. Saint François d'Assise, ce Saint de l’amour fraternel, de la simplicité et de la joie, qui m’a inspiré l’écriture de l’encyclique Laudato si´, me pousse cette fois-ci à consacrer la présente nouvelle encyclique à la fraternité et à l’amitié sociale. La parabole des vignerons homicides (Mt 21, 33-45) est un avertissement pour toutes les époques, la nôtre aussi. La vigne est celle du Seigneur, et non pas la nôtre. Et Dieu attend les fruits de sa vigne de la part de ceux qu'il a invités à y travailler. Saint François d'Assise, fidèle à l’Écriture, nous propose de reconnaître la nature comme un splendide livre dans lequel Dieu nous parle et nous révèle quelque chose de sa beauté et de sa bonté. Je livre cette encyclique sociale (Fratelli Tutti) comme une modeste contribution à la réflexion pour que, face aux manières diverses et actuelles d’éliminer ou d’ignorer les autres, nous soyons capables de réagir par un nouveau rêve de fraternité et d’amitié sociale. L'effort pour construire une société plus juste implique une capacité de fraternité, un esprit de communion humaine. Le défi urgent de protéger notre maison commune comprend la préoccupation de rassembler toute la famille humaine dans la recherche d'un développement durable et intégral, parce que nous savons que les choses peuvent changer. Continuons à grandir dans la conscience que nous habitons tous une maison commune, en tant que membres de la même famille! Sainte Thérèse de Lisieux nous invite à pratiquer la petite voie de l’amour, à ne pas perdre l’occasion d’un sourire, de n’importe quel petit geste qui sème paix et amitié. |
Ne revenons pas à la "normalité" malade d'injustices et de dégradation de l'environnement. La normalité à laquelle nous sommes appelés est celle du Royaume de Dieu, où le pain parvient à tous et où l'organisation sociale se fonde sur la contribution, le partage et la distribution Une affection pour la Sainte Écriture, un amour suave et ardent pour la Parole de Dieu écrite, c’est l’héritage que saint Jérôme a laissé à l’Église à travers sa vie et ses œuvres. Saint Michel, défends-nous dans le combat, dans lequel nous luttons pour le salut. Saint Gabriel, apporte-nous la bonne nouvelle de Jésus Sauveur, donne-nous l'espérance. Saint Raphaël, prends-nous par la main, aide-nous sur le chemin de notre pleine guérison. Dieu tout-puissant, qui est présent dans tout l'univers et dans la plus petite de tes créatures, donne nous la force de ton amour pour que nous puissions prendre soin de la vie et de la beauté. L'Évangile du jour d'aujourd'hui (Mt 21, 28-32) remet en question la manière de vivre la vie chrétienne, qui n'est pas faite de rêves ou de belles aspirations, mais d'engagements concrets, afin de nous ouvrir toujours plus à la volonté de Dieu et à son amour pour nos frères. Prions pour les millions de personnes déplacées qui, comme Jésus et ses parents dans leur fuite vers l'Égypte, vivent chaque jour des situations de peur, d'incertitude et de difficulté. Reconnaissons dans le visage des personnes déplacées le visage du Christ affamé, assoiffé, nu, malade, un étranger et un prisonnier qui nous interpelle. Aujourd'hui, nous célébrons la mémoire de Saint Vincent de Paul, patron de toutes les associations caritatives. Que l'exemple de Saint Vincent nous conduise tous à un service joyeux et désintéressé aux plus démunis, et nous ouvre à l'hospitalité et au don de la vie. Demandons au Seigneur le don de la paix, un monde sans armes de destruction massive ! Engageons-nous à débarrasser l'humanité des armes nucléaires, qui constituent une grave menace pour l'humanité. J'implore les autorités civiles, afin qu'elles prêtent une attention particulière aux enfants dont les droits et la dignité fondamentale sont déniés, en particulier le droit à la vie et à l'éducation. Nous devons démanteler la logique perverse qui lie la sécurité personnelle et nationale à la détention d'armes. Cette logique sert uniquement à augmenter les profits de l'industrie des armements, tout en favorisant un climat de méfiance et de peur entre les peuples. Je renouvelle mon appel afin que, étant donné les circonstances actuelles, tous les États soient en mesure de faire face aux plus importantes nécessités du moment, en réduisant ou en annulant la dette de ceux les plus pauvres. La pandémie nous a montré que nous ne pouvons pas vivre sans l'autre. Les Nations-Unies ont été créées pour rapprocher les nations, comme un pont entre les peuples. Employons-les pour construire ensemble le futur que nous voulons. Les talents et l’implication de tous sont nécessaires pour réparer les dommages causés par les abus humains à l'encontre de la création de Dieu.
La destruction de l’environnement humain est très grave, parce que non seulement Dieu a confié le monde à l’être humain, mais encore la vie de celui-ci est un don qui doit être protégé de diverses formes de dégradation. Le chemin de la solidarité a besoin de subsidiarité : il n'y a pas de véritable solidarité sans participation sociale, sans la contribution des familles, des associations, des coopératives, des petites entreprises, de la société civile. Le chemin de la réconciliation exige patience et confiance. On n’obtient pas la paix si on ne l’espère pas. Nous devons poursuivre une fraternité réelle, basée sur la commune origine de Dieu. Le désir de paix est profondément inscrit dans le cœur de l’homme, et nous ne devons nous résigner à rien de moins que cela. Celui qui raisonne avec la logique humaine, celle des mérites acquis sur sa propre compétence, de premier, sera le dernier. En revanche, celui qui se confie humblement à la miséricorde du Père, sera le premier (cf. Mt 20, 1-16). Nous sommes appelés à être les instruments de Dieu le Père pour que notre planète soit ce qu’il a rêvé en la créant, et pour qu’elle réponde à son projet de paix, de beauté et de plénitude. Chacun est important aux yeux de Dieu, chacun peut transformer un petit monde pollué par la voracité humaine en la bonne réalité voulue par le créateur.
L’actuelle pandémie a mis en évidence notre interdépendance : nous sommes tous liés, les uns aux autres, tant dans le mal que dans le bien. C’est pourquoi, pour sortir meilleurs de cette crise, nous devons le faire ensemble, tous, dans la solidarité. Le Jubilé pour la Terre est un temps pour réparer l’harmonie originelle de la création et pour assainir des rapports humains compromis.
Le Jubilé pour la Terre est un temps de retour à Dieu, notre Créateur bien aimé. On ne peut pas vivre en harmonie avec la création sans être en paix avec le Créateur, source et origine de toute chose.
Le Jubilé pour la Terre est un temps pour faire mémoire de la vocation originelle de la création à être communauté d’amour. Nous existons à travers les relations: avec Dieu créateur, avec les frères et sœurs et avec toutes les créatures qui habitent la même maison que nous.
Le Jubilé pour la Terre nous invite à penser de nouveau aux autres, spécialement aux pauvres et aux plus vulnérables. Nous sommes appelés à accueillir de nouveau le projet initial et aimant de Dieu pour la création comme un héritage commun.
Aujourd'hui a lieu la Journée Mondiale de Prière pour la Sauvegarde de la Création. À partir de cette date, jusqu'au 4 octobre, nous célèbrerons avec nos frères chrétiens de différentes Églises et traditions le Jubilé pour la Terre. |
Je suis avec préoccupation les tensions dans la région de la Méditerranée orientale et j'appelle à un dialogue constructif et au respect du droit international afin de résoudre les conflits qui menacent la paix des peuples de cette région. Pour Pierre et les autres disciples - mais aussi pour nous! - la croix est un "scandale", alors que Jésus considère comme un "scandale" le fait de fuir la croix, ce qui signifierait se soustraire à la volonté du Père, à la mission qu'Il nous a confiée pour notre salut. Mettre le Mystère pascal au centre de la vie signifie ressentir de la compassion pour les plaies du Christ crucifié, présentes dans tant de victimes innocentes des guerres, de la violence, des injustices contre la vie, des désastres environnementaux, de la pauvreté. Fiez-vous au Seigneur et efforcez-vous d’entrer dans ses desseins, en acceptant que son salut puisse nous rejoindre par des voies différentes de celles que nous attendions. Dans notre cœur, nous devons toujours avoir une «sainte inquiétude» dans la recherche du vrai bien qui est Dieu. Aidons les autres à sentir la soif de Dieu. C’est Lui qui donne la paix et le bonheur à notre cœur. Si nous prenons soin des biens que le Créateur nous donne, si nous mettons en commun ce que nous possédons afin que personne ne manque de rien, alors nous pourrrons vraiment inspirer l'espérance pour générer un monde plus sain et plus juste. Après la crise, allons-nous continuer avec ce système économique d'injustice sociale et de mépris pour le soin de la création, de la maison commune ? Réfléchissons-y. La racine de toute erreur spirituelle est de se croire juste. Se croire juste, c'est laisser Dieu, l'unique juste, hors de la maison. Prier, c'est se laisser regarder par Dieu sans feindre, sans s'excuser, sans se justifier ; car c'est du diable que viennent l'opacité et le mensonge ; de Dieu nous viennent la lumière et la vérité. N'oublions pas les victimes du Coronavirus : tant de souffrance, tant de personnes qui ont perdu la vie, et tant de bénévoles, médecins, infirmières, religieuses, prêtres, qui ont également perdu la vie. Souvenons-nous des familles qui ont souffert à cause de cela. Dans l'Evangile du Jour, nous sentons que la question de Jésus: "Et vous, qui dites-vous que je suis?" est adressée à chacun de nous. Il s'agit de donner une réponse qui ne soit pas théorique, mais qui implique la foi, c'est-à-dire la vie, parce que la foi est vie! Dieu ne t’aime pas parce que tu penses juste et que tu te comportes bien ; il t’aime et c’est tout. Son amour est inconditionnel, il ne dépend pas de toi. Dieu n’a besoin d’être défendu par personne et ne veut pas que Son nom soit utilisé pour terroriser les gens. Je demande à tous de cesser d’instrumentaliser les religions pour inciter à la haine, à la violence, à l’extrémisme et au fanatisme aveugle. Parmi toutes les choses qui passent, le Seigneur veut nous rappeler celle qui restera pour toujours: l’amour, parce que “dieu est amour”. L’Esprit Saint nous fait grandir constamment dans la connaissance de Dieu, de façon à ce que nous puissions répandre son amour et sa vérité dans le monde. La réponse à la pandémie est double: Nous devons trouver un remède pour un petit virus qui met le monde entier à genoux, et nous devons soigner un grand virus, celui de l'injustice sociale. La richesse peut inciter à construire des murs. Jésus, au contraire, invite ses disciples à transformer biens et richesses en relations, parce que les personnes valent plus que les choses et comptent plus que les richesses qu'ils possèdent. Dans la vie, ce ne sont pas ceux qui débordent de richesse qui portent des fruits, mais ceux qui créent et débordent d’amitié, ceux qui vivent à travers les différentes "richesses", c'est-à-dire les différents dons que Dieu leur a donnés. Si nous nous présentons au Seigneur dans notre pauvreté, avec notre existence marquée par les larmes et les fatigues mais avec la confiance tenace de la Cananéenne (cf Mt 15,21-28) alors le Seigneur ne pourra qu’accueillir avec des yeux et un cœur paternels notre prière. Invoquons l'intercession de la "Mère de l'espérance" pour toutes les situations dans le monde qui ont la plus grande soif d'espérance, en particulier pour les populations du nord du Nigéria, victimes de violences et d'attaques terroristes. Avec Dieu, rien ne sera perdu ! Le but est atteint en Marie et nous avons sous nos yeux la raison pour laquelle nous marchons : non pas pour conquérir les choses d'ici-bas, qui disparaissent, mais la patrie là-haut, qui est pour toujours. L’espérance a besoin de patience. La patience de savoir que nous semons, mais c’est Dieu qui donne la croissance. Dieu attend que quand nous prions, nous nous souvenions aussi de celui qui ne pense pas comme nous, de celui qui nous a fermé la porte au nez, de celui à qui nous avons de la peine à pardonner. Seule la prière défait les chaînes, seule la prière aplanit la voie vers l’unité. Le coronavirus n’est pas l’unique maladie à combattre, mais la pandémie a porté à la lumière de plus amples pathologies sociales. L’une de celles-ci est la vision déformée de la personne, un regard qui ignore sa dignité et son caractère relationnel. Dieu ne nous choisit pas à cause de notre «excellence», mais plutôt parce que nous sommes petits et que nous nous sentons ainsi. Nous sommes nés avec une semence d’inquiétude, le souci de trouver la plénitude. Notre cœur, même sans le savoir, a soif de rencontre avec Dieu et Le cherche, souvent par des fausses routes. Quand notre inquiétude rencontre Jésus commence la vie de la grâce. Prions encore pour le Liban : qu'après la catastrophe, son identité paticulière, fruit de la rencontre de différentes cultures, avec l'aide de Dieu et la participation loyale de tous, puisse renaître libre et forte. Avoir la foi veut dire, au milieu de la tempête, garder le coeur vers Dieu, son amour, sa tendresse de Père. C'est ce que voulait enseigner Jésus à Pierre et aux disciples et aussi à nous aujourd'hui (Mt 14, 22-33). Nous avons tous besoin du Père qui nous tend la main. Le prier, L’invoquer, n’est pas une illusion; l’illusion serait de penser pouvoir s’en passer! La prière est l’âme de l’espérance. Les hommes et les femmes de prière portent des lueurs des lumières sur le visage, parce que même dans les jours les plus sombres, le soleil ne cesse pas de les illuminer. Aujourd'hui, au 75e anniversaire de l'explosion atomique à Hiroshima, rappelons-nous que les ressources utilisées pour la course aux armements pourraient et devraient au contraire être utilisées pour le développement intégral des peuples et la protection de l'environnement. Gardons toujours le regard fixé sur le splendide visage de Dieu, que nous contemplons dans le Christ transfiguré sur le Mont Thabor: c'est Lui la lumière qui illumine les évènements de chaque jour. Dans les prochaines semaines, je vous invite à affronter ensemble les questions pressantes soulevées par la pandémie, surtout les maladies sociales. Et nous le ferons à la lumière de l'Évangile, des vertus théologales, et des principes de la doctrine sociale de l'Église. Prions pour les victimes des explosions à Beyrouth et pour leurs proches; et prions pour le Liban, afin qu'avec l'engagement de toutes ses composantes sociales, politiques et religieuses, il puisse affronter ce moment si tragique et douloureux. Chers frères prêtres, demandons au Seigneur d'être des hommes qui témoignent avec leur vie de la compassion et de la miséricorde que seul Jésus peut nous donne. Regardons les "saints d'à côté" qui, avec simplicité, répondent au mal par le bien, qui ont le courage d'aimer leurs ennemis et qui prient pour eux. Il est important de remettre au centre le pardon de Dieu. Il génère le paradis en nous et autour de nous ! Par le geste de la multiplication des pains (Mt 14,13-21), Jésus souhaite éduquer ses amis d'hier et d'aujourd'hui à la logique de Dieu: la logique de s'occuper de l'autre. |
Saint Ignace nous apprend l'humilité, qui nous rend conscients que ce n'est pas nous qui construisons le Royaume de Dieu, mais que la grâce du Seigneur agit en nous, fragiles vases d'argile dans lesquels il y a un trésor immense que nous portons et que nous communiquons L’amitié est un cadeau de la vie et un don de Dieu. Les amis fidèles qui sont à nos côtés dans les moments difficiles sont un reflet de l'affection du Seigneur, de sa consolation et de sa présence aimante. La traite des personnes continue à être une blessure dans le corps de l'humanité contemporaine. Je remercie de tout cœur ceux qui œuvrent en faveur des victimes innocentes de cette marchandisation de la personne humaine. Il reste encore beaucoup à faire! Les hommes et les femmes qui prient savent que l'espérance est plus forte que le découragement. Ils croient que l'amour est plus fort que la mort, et qu'il triomphera un jour, même si c'est dans des temps et des modes que nous ne connaissons pas. Quand quelqu'un nous rend un service, nous ne devons pas penser que tout nous soit dû. La gratitude, la reconnaissance est avant tout un signe de bonne éducation, mais c'est également un signe distinctif du chrétien. C'est un signe simple mais authentique du royaume de Dieu. En mémoire des saints Joachim et Anne, les "grands-parents" de Jésus, je voudrais inviter les jeunes à faire un geste de tendresse envers les personnes âgées, en particulier les plus seules, dans les maisons et résidences. Chers jeunes, chacun de ces aînés est votre grand-père! Le Royaume des Cieux est le contraire des choses superflues que le monde offre, c'est le contraire d'une vie banale: c'est un trésor qui renouvelle la vie tous les jours et la dilate vers des horizons plus vastes. Le vrai pèlerin est capable d’aller au pas de la personne la plus lente. Et Jésus est capable de cela. Jésus est notre compagnon de pèlerinage. Il n’accélère pas le rythme, respecte notre situation. Il est le Seigneur de la patience. La prophétie naît lorsqu’on se laisse provoquer par Dieu: non pas quand on gère sa tranquillité et qu’on contrôle tout. Quand l'amour envers les parents et les enfants est animé et purifié par l'amour du Seigneur, alors il devient pleinement fécond et produit de bons fruits dans la famille elle-même et au-delà. Dans la parabole du bon grain et de l'ivraie de l'Évangile du Jour (Mt 13,24-43), Jésus nous fait connaître la patience de Dieu, ouvrant notre cœur à l'espérance. Notre Dame du Mont Carmel, Mère, aide-nous à conserver des mains innocentes et un cœur pur, à ne pas mentir et à ne pas médire sur notre prochain. Nous pourrons ainsi gravir la montagne du Seigneur et obtenir sa bénédiction, sa justice et son salut. Lors du Jugement, nous ne serons pas jugés sur nos idées, mais sur la compassion dont nous aurons fait preuve. En ce Dimanche de la Mer, confions à Marie, Étoile de la mer, les marins, les pêcheurs et leurs familles, qui, avec sacrifice, même durant le confinement, ont continué à travailler pour nous fournir ce dont nous avons besoin L'Évangile du jour (Mt 13,1-23) rappelle que la Parole de Dieu est une semence féconde que Dieu propage avec générosité. Si nous le voulons, nous pouvons devenir une terre fertile et cultivée avec soin, pour faire mûrir la semence de la Parole. La faire fructifier dépend de nous. Saint Benoit, saint patron de l'Europe, montre aujourd'hui à nous chrétiens comment une espérance heureuse naît toujours de la foi, capable de changer le monde. La foi est missionnaire ou ce n'est pas la foi. La foi te porte toujours à sortir de toi. Elle doit être transmise. Non pour convaincre mais pour offrir un trésor. Prions le Seigneur qu'Il nous aide à vivre notre foi ainsi: portes ouvertes et transparente. En l'anniversaire de ma visite à Lampedusa, prions pour que nous puissions découvrir le visage de Jésus en ceux qui sont contraints à fuir leur terre à cause de tant d'injustices, qui frappent encore le monde. La foi nous fait marcher avec Jésus sur les routes du monde, dans la certitude que la puissance de son Esprit fera plier les forces du mal, les soumettant à la domination de l'amour de Dieu. Les Nations unies ont demandé un cessez-le-feu global et immédiat pour affronter la Covid-19 et fournir de l’assistance humanitaire. J'espère que cette résolution sera appliquée dès que possible pour le bien de ceux qui souffrent et deviendra un premier pas vers un futur de paix. Dans l'Évangile du jour (Mt 11, 25-30), Jésus loue le Père, parce qu'il a tenu cachés les secrets de son Royaume "aux sages et aux savants" et il les a révélés aux "tout-petits", c'est-à-dire à ceux qui ont besoin de Lui et qui attendent tout de Lui. En certains lieux, se développent des coopératives pour l’exploitation d’énergies renouvelables, qui permettent l’autosuffisance locale. Elles peuvent faire la différence dans la lutte contre le changement climatique, grâce un sens communautaire fort et à l’amour pour sa terre. La joie du chrétien jaillit de l'écoute et de l'accueil de la Bonne Nouvelle de la mort et de la résurrection de Jésus. Celui qui croit en cette annonce sait que notre vie surgit de l'amour de Dieu le Père. Le mal ne donne jamais la paix, il suscite d’abord de la frénésie et ensuite il laisse de l’amertume. La voix de Dieu, en revanche, ne promet jamais la joie au rabais: elle nous invite à dépasser notre moi pour trouver le vrai bien, la paix. |
Aujourd’hui nous faisons mémoire des premiers martyrs de l’Église de Rome. Ceux-ci nous confient un héritage à garder et imiter: l’Évangile de l’amour et de la miséricorde. Les martyrs chrétiens de tous les temps sont des hommes et des femmes de paix, malgré les persécutions. Aujourd’hui se tient la 4e conférence de l’Union Européenne et de l’ONU pour «soutenir le futur de la Syrie et de la région». Prions pour cette rencontre, pour que soit à la première place le bien des peuples, qui ont besoin de nourriture, de soins médicaux, d’écoles, de travail. Aujourd'hui, nous nous unissons au Patriarcat œcuménique de Constantinople. Pierre et André étaient frères et nous échangeons, lorsque cela est possible, des visites fraternelles, pour marcher ensemble vers le but que le Seigneur nous montre : la pleine unité. Le fier Saul est devenu Paul, ce qui signifie "petit". Le Seigneur l'a secoué : il lui a fait abandonner sa présomption d'homme religieux et bon, pour en faire son instrument. Tout comme le Seigneur a transformé Simon en Pierre, il appelle chacun de nous à devenir des pierres vivantes avec lesquelles construire une Église et une humanité renouvelées. En la fête de Pierre et de Paul, je voudrais partager avec vous deux mots clés : unité et prophétie. Le Seigneur demande à chacun de nous : "Veux-tu être un constructeur d'unité ? Veux-tu être un prophète de mon ciel sur terre ?". Trouvons le courage de dire : "Oui, je le veux ! J'appelle à la prière pour le peuple du Yémen, en particulier les enfants, qui souffrent en raison de la très grave crise humanitaire. Ainsi que pour les personnes touchées par les graves inondations en Ukraine occidentale. La gratitude généreuse de Dieu le Père tient compte aussi du plus petit geste d'amour et de service rendu aux frères. Jésus nous l'enseigne dans l'Évangile du jour Jésus dit à ses disciples: "Celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n'est pas digne de moi" (Mt 10, 38). Il n'y a pas de véritable amour sans croix. Portée avec Jésus, la croix ne fait pas peur, parce qu'Il est toujours à nos côtés pour nous soutenir. Si tu cherches un sens à ta vie mais que tu ne le trouves pas, tu te perds avec des "substituts de l'amour", comme la richesse, la carrière, le plaisir, ou une certaine dépendance. Laisse-toi regarder par Jésus et tu découvriras que tu as toujours été aimé. Seul celui qui regarde avec le cœur voit bien, car il sait «voir au-dedans»: la personne au-delà de ses erreurs, le frère au-delà de ses fragilités, l’espérance dans les difficultés, Dieu en tous. Repartons des innombrables témoignages d’amour généreux et gratuit qui nous ont appris combien nous avons besoin de proximité, de soin, de sacrifice pour alimenter la fraternité et la coexistence civile. De cette manière, nous sortirons de cette crise plus forts La prière naît de la conviction que la vie n'est pas quelque chose qui nous glisse dessus, mais un mystère stupéfiant, qui provoque en nous la poésie, la musique, la gratitude, la louange, ou bien la lamentation, la supplication. La naissance de saint Jean Baptiste, de parents déjà âgés, nous apprend que Dieu ne dépend pas de nos logiques et de nos capacités humaines limitées. Il faut apprendre à faire confiance et à se taire face au mystère de Dieu, et à contempler son œuvre avec humilité et silence. Dieu nous a créés pour la communion, pour la fraternité, et maintenant plus que jamais, la prétention à placer l’individualisme à la base de la société s’est montrée illusoire. Mais soyons attentifs! Une fois l’urgence passée, il est facile de retomber dans cette illusion. La Parole de Dieu nous a été donnée comme une Parole de vie, qui transforme, qui renouvelle, qui ne juge pas pour condamner, mais qui guérit et qui a pour but le pardon. Une Parole qui est lumière sur nos pas! Dans l'Évangile de ce dimanche (Mt 10, 26-33), Jésus nous invite à ne pas avoir peur, à être forts et confiants face aux défis de la vie, car même si nous affrontons des dangers, notre vie est fermement entre les mains de Dieu, qui nous aime et nous protège. Chers jeunes, demandons la grâce d'un cœur nouveau par l'intercession de Saint Louis de Gonzague, un jeune homme courageux qui n'a jamais reculé au service des autres, au point de donner sa vie pour soigner les malades de l'épidémie de peste. Que le Seigneur change nos cœurs! Chers médecins et infirmières, le monde a pu constater le bien que vous avez fait dans cette grande épreuve. Même épuisés, vous avez continué à travailler avec professionnalisme et abnégation. Et cela génère de l'espoir. Je vous adresse mon estime et mes sincères remerciements ! Dans les réfugiés et les personnes déplacées, Jésus est présent, forcé, comme au temps d'Hérode, de fuir pour se sauver. Dans leurs visages, nous sommes appelés à reconnaître le visage du Christ qui nous interpelle (Mt 25, 31-46). Je vous invite à prier pour les prêtres, pour qu’à travers votre prière, le Seigneur les fortifie dans leur vocation, les conforte dans leur ministère, et pour qu’ils soient toujours les ministres de la Joie de l’Évangile pour tous les peuples. Aujourd’hui, Journée pour l’élimination de la violence sexuelle dans les conflits, rappelons-nous que la femme porte en elle la garde de la vie, la communion avec tous, le soin de tous. De la façon dont nous traitons le corps de la femme, nous comprenons notre niveau d’humanité. Le Seigneur nous regarde toujours avec miséricorde. N’ayons pas peur de nous approcher de lui ! Il a un cœur miséricordieux ! Si nous lui montrons nos blessures intérieures, nos péchés, Il nous pardonne toujours. Il est pure miséricorde ! Allons vers Jésus ! Le Seigneur ne peut pas entrer dans des cœurs durs et idéologiques. Le Seigneur entre dans des cœurs semblables au Sien: des cœurs ouverts et compatissants. Prier signifie intercéder pour le monde, en rappelant que celui-ci, malgré toutes ses fragilités, appartient toujours à Dieu Le Seigneur nous exhorte à nous souvenir, à réparer, à reconstruire, et à le faire ensemble, sans jamais oublier ceux qui souffrent Notre principe d’unité est l'Esprit Saint. Il rappelle que nous sommes avant tout enfants aimés de Dieu; il vient à nous, avec toutes nos diversités et nos misères, pour nous dire que nous avons un seul Seigneur, Jésus, un seul Père, et que pour cela nous sommes frères et sœurs! La pandémie de covid19 a révélé que nos sociétés ne sont pas assez organisées pour laisser une juste place aux personnes âgées, en respectant leur dignité et leur fragilité. Quand on ne prend pas soin des personnes âgées, il n’y a pas de futur pour les jeunes La Journée Mondiale des donneurs de sang est l'occasion de stimuler la société afin qu'elle soit plus solidaire. J'exprime ma gratitude à tous ceux qui accomplissent cet acte simple mais très important d’aide au prochain. J'exhorte les organismes internationaux et ceux qui ont des responsabilités politiques et militaires à chercher une voie menant à la paix en Libye. Je prie pour les migrants, réfugiés et personnes déplacées invitant la communauté internationale à prendre à cœur leur condition. Jésus, dans l’Eucharistie, se fait proche de nous: nous ne laissons pas seuls ceux qui ont faim de nourriture et dignité, qui ne travaillent pas ou ont de la peine à aller de l’avant. On a besoin d’une proximité réelle, de véritables chaînes de solidarité. Le Seigneur, en s’offrant à nous tout simplement comme le pain, nous invite à ne pas gaspiller la vie en suivant mille choses inutiles qui créent des dépendances et laissent un vide à l’intérieur. L’Eucharistie éteint en nous la faim des choses et allume le désir de servir. Le Seigneur sait que le mal et les péchés ne sont pas notre identité; ce sont des infections. Et il vient pour les soigner avec l’Eucharistie, qui contient les anticorps pour notre mémoire malade de négativité. Avec Jésus nous pouvons nous immuniser contre la tristesse. Dieu sait combien notre mémoire est fragile, et pour nous Il a accompli une chose inédite: Il nous a laissé un mémorial. Il nous a laissé un Pain dans lequel Il se trouve, vivant et vrai, avec toute la saveur de son amour. Demandons la grâce d'aller à la rencontre de chacun en le regardant comme un frère et de ne regarder personne comme un ennemi. « Tends ta main au pauvre » (Si 7, 32). La sagesse antique a fait de ces mots comme un code sacré à suivre dans la vie. Si nous puisons la miséricorde, le pardon et la tendresse de Dieu du Coeur de Jésus, alors notre coeur, peu à peu, deviendra plus patient, plus généreux, plus miséricordieux. De nombreux enfants sont contraints d'exercer des métiers inadaptés à leur âge, qui les privent de leur enfance et met en danger leur développement intégral. J'appelle les institutions à faire tout leur possible pour protéger les enfants. Jésus accueille les pécheurs et mange avec eux. C'est ce qui nous arrive, dans chaque messe, dans chaque église : Jésus est heureux de nous accueillir à sa table, où il s'offre pour nous. Pour sortir de la spirale de la violence, il existe deux réponses chrétiennes : la prière et le don de soi. Les Béatitudes nous enseigne que Dieu, pour se donner à nous, choisit souvent des parcours impensables, ceux de nos limites, de nos larmes, de nos défaites. Dans beaucoup de pays la Covid19 fait encore de nombreuses victimes. Je souhaite exprimer ma proximité avec ces populations, les malades et leur famille, et avec tous ceux qui en prennent soin. La fête de la Sainte Trinité nous invite à nous laisser fasciner par la beauté de Dieu; beauté, bonté et vérité inépuisables. Mais aussi humble, proche, qui s'est faite chair pour entrer dans notre histoire, pour que chacun puisse la rencontrer et avoir la vie éternelle. L’Esprit Saint nous aime et connaît la place de chacun dans l’ensemble : pour Lui, nous ne sommes pas des confettis emportés par le vent, mais des pièces irremplaçables de sa mosaïque. Le Cœur du Christ est si grand qu'il veut tous nous accueillir dans la révolution de la tendresse. Tout est lié: le soin authentique de notre vie même et de nos relations avec la nature est inséparable de la fraternité, de la justice et de la fidélité envers les autres. Il est important de rassembler les capacités scientifiques, d’une manière transparente et désintéressée, pour garantir l’accès universel aux technologies essentielles qui permettent à chaque personne, en toute partie du monde, de recevoir des soins médicaux. Apprenons d'Abraham à prier avec foi : écouter, marcher, dialoguer jusqu'à discuter, mais toujours prêts à accepter la parole de Dieu et à la mettre en pratique. Nous ne pouvons tolérer ou fermer les yeux sur aucune forme de racisme ou d'exclusion. Dans le même temps, nous devons reconnaître que la violence est autodestructrice. La violence ne sert à rien. Prions pour la réconciliation et la paix. Nous avons tant besoin de la lumière et de la puissance de l’Esprit Saint ! L’Église en a besoin pour marcher ensemble et courageusement, en témoignant de l'Évangile. Et toute la famille humaine en a besoin pour sortir de cette crise plus unie et non plus divisée. Invoquons l'Esprit Saint pour qu’il donne lumière et force à l'Église et à la société en Amazonie durement éprouvée par la pandémie. Je prie pour les plus pauvres de cette chère région et du monde et lance un appel afin que personne ne manque d’assistance sanitaire. Une Église qui est mère marche sur la voie de la tendresse et de la compassion. Celui qui est fils de l'Église est une personne douce, tendre, souriante, pleine d'amour. Que l'Esprit Saint nous donne la certitude de ne pas être seuls, mais soutenus par Dieu. Très chers, ce que nous avons reçu, nous devons le donner: nous sommes appelés à diffuser la consolation de l'Esprit, la proximité de Dieu. |
Je voudrais tant que, comme chrétiens, nous soyons encore plus, et plus ensemble, témoins de miséricorde pour une humanité durement éprouvée. Demandons à l'Esprit le don de l'unité car nous ne répandrons la fraternité que si, entre nous, nous vivrons ensemble comme des frères. La mission est une réponse, libre et consciente, à l’appel de Dieu. Mais cet appel, nous ne pouvons le percevoir que lorsque nous vivons une relation personnelle d’amour avec Jésus vivant dans son Eglise. Regardons l’Eglise comme fait l’Esprit Saint, non pas comme fait le monde. Le monde nous voit de droite et de gauche ; l’Esprit nous voit à partir du Père et de Jésus. Le monde voit des conservateurs et des progressistes ; l’Esprit voit des enfants de Dieu. Viens, Esprit Saint: toi qui es harmonie, fais de nous des bâtisseurs d’unité ; toi qui te donnes toujours, donne-nous le courage de sortir de nous-mêmes, de nous aimer et de nous aider, pour devenir une unique famille. Amen. Esprit Saint, mémoire de Dieu, ravive en nous le souvenir du don reçu. Libère-nous de la paralysie de l’égoïsme et allume en nous le désir de servir, de faire du bien. Des grandes épreuves de l'humanité, et parmi celles-ci la pandémie, on sort meilleurs ou pires. On n'en sort pas pareils. Et c'est pour cela qu'aujourd'hui nous nous ouvrons à l'Esprit Saint afin que ce soit Lui qui change notre cœur et nous aide à en sortir meilleurs. Nous avons besoin que l'Esprit Saint nous donne des yeux nouveaux, qu'il ouvre notre esprit et notre cœur pour affronter le moment présent et le futur avec la leçon apprise: nous sommes une seule humanité. Personne ne se sauve tout seul. Personne. La foi nous permet une imagination réaliste et créative, capable d'abandonner la logique de la répétition, de la substitution ou de la conservation; elle nous invite à instaurer un temps toujours nouveau: le temps du Seigneur. Chers frères prêtres, toutes ces choses auxquelles j'ai pensé et que j'ai ressenties durant ce temps de pandémie, je veux les partager fraternellement avec vous, pour qu'elles nous aident dans le chemin de la louange et du service aux frères. L'Esprit Saint nous fait prendre notre envol, il nous ouvre le merveilleux destin pour lequel nous sommes nés et nous nourrit d'une espérance vivante. Demandons-lui de venir à nous, et il s'approchera. Quand nous invitons l'Esprit Saint dans nos blessures, il enduit les mauvais souvenirs du baume de l'espérance, car l'Esprit est le reconstructeur de l'espérance. La prière nous libère des instincts de violence, elle est un regard tourné vers Dieu pour qu’il prenne soin du cœur de l’homme. Que l’Esprit Saint nous transforme en une Église-mère de miséricorde, une «mère au cœur ouvert» pour tous. Jésus a pris sur Lui notre humanité pour la porter au-delà de la mort, dans un lieu nouveau, au Ciel, pour que là où Il est, nous soyons nous aussi. Il y a aujourd'hui 25 ans (25 mai) St. Jean Paul II signait la Lettre Encyclique Ut unum sint. En cet anniversaire, je rends grâce au Seigneur pour le chemin qu’il nous a permis de parcourir en tant que chrétiens dans la recherche de la pleine communion. Dieu d’amour, montre-nous notre place dans ce monde comme instruments de ton affection pour tous les êtres de cette terre, parce qu’aucun n’est oublié de toi. Loué sois-tu. Confions à Marie Auxiliatrice tous ceux qui en ces temps difficiles travaillent pour la paix, pour le dialogue entre les nations, pour le service des pauvres, pour la protection de la création et pour la victoire de l’humanité sur toute maladie du corps, du cœur et de l’âme. Confions à la conduite et à la protection de notre Mère Céleste nos frères et sœurs catholiques de Chine, pour qu’ils soient forts dans la foi et fermes dans l’union fraternelle, de joyeux témoins et promoteurs de charité et d’espérance. La fête de l’Ascension nous dit que Jésus est monté au Ciel pour demeurer glorieux à la droite du Père, et, dans le même temps, Il est encore et toujours parmi nous: c’est de là que viennent notre force, notre persévérance et notre joie. La connaissance de Dieu se transmet avant tout en racontant, de génération en génération, comment il continue à être présent. Le Dieu de la vie se communique en racontant la vie. Une écologie intégrale implique de consacrer un peu de temps à retrouver l’harmonie sereine avec la création, à réfléchir sur notre style de vie et sur nos idéaux, à contempler le Créateur, qui vit parmi nous et dans ce qui nous entoure. La préservation de la nature fait partie d’un style de vie qui implique une capacité de cohabitation et de communion. Jésus nous a rappelé que nous avons Dieu comme Père commun, ce qui fait de nous des frères. Les hommes et les femmes de prière cultive les vérités fondamentales: ils répètent à tous que cette vie, malgré toutes ses fatigues, ses épreuves et ses jours difficiles, est remplie d'une grâce dont il faut s'émerveiller. Il faut donc toujours la défendre et la protéger. Chaque année, disparaissent des milliers d’espèces végétales et animales que nous ne pourrons plus connaître, que nos enfants ne pourront pas voir. À cause de nous, elles ne rendront plus gloire à Dieu par leur existence. Nous n’en avons pas le droit. Recevoir la joie de l'Esprit est une grâce. Elle est la seule force que nous puissions avoir pour prêcher l'Évangile, pour professer la foi au Seigneur. La foi, c'est témoigner de la joie que le Seigneur nous donne. Une telle joie, personne ne peut se la donner à soi-même. La joie d'annoncer l'Évangile brille toujours sur fond d’une mémoire reconnaissante. Le fait de se mettre “en état de mission” est un reflet de la gratitude. C'est la réponse de celui qui par gratitude se rend docile à l'Esprit, et donc est libre. Si l’on suit Jésus, heureux d'être attiré par Lui, les autres le remarquent. Et ils peuvent s’en étonner. La joie qui transparaît chez ceux qui sont attirés par le Christ et par son Esprit, voilà ce qui peut rendre féconde et fructueuse chaque initiative missionnaire. Avant de quitter ses disciples, Jésus leur a dit qu'il leur enverrait l'Esprit, le Consolateur. Ainsi, il a confié aussi à l'Esprit l'œuvre apostolique de l'Église, tout au long de l'histoire, jusqu'à son retour. Cette vie est le cadeau que Dieu nous a fait, et elle est trop brève pour la consumer dans la tristesse. Louons Dieu, en étant simplement contents d'exister. Nous sommes les enfants du grand Roi, capables de lire sa signature dans toute la Création. Plus la personne humaine grandit, plus elle mûrit et plus elle se sanctifie à mesure qu’elle entre en relation, quand elle sort d’elle-même pour vivre en communion avec Dieu, avec les autres et avec toutes les créatures. Même si les préoccupations de la vie, avec toutes ses amertumes, risquent parfois d'étouffer en nous le don de la prière, la contemplation d'un ciel étoilé, d'un coucher de soleil, d'une fleur, peut suffire pour rallumer l'étincelle du remerciement. Quand nous prenons conscience du reflet de Dieu qui se trouve dans tout ce qui existe, le cœur expérimente le désir d’adorer le Seigneur pour toutes ses créatures, et avec elles. Si, comme le cristal, nous sommes transparents face au Seigneur, sa lumière, la lumière de la miséricorde, brille en nous, et à travers nous, dans le monde. Tous, nous pouvons collaborer comme instruments de Dieu pour la sauvegarde de la création, chacun selon sa culture, son expérience, ses initiatives et ses capacités. Aujourd’hui nous nous rappelons la grande foi et l’exemple de Saint JeanPaul II nous sentons retentir son appel à ouvrir toutes grandes les portes au Christ, à ne pas avoir peur. Nous suivons les traces des géants qui nous ont précédés: nous ne sommes jamais seuls! Il y a 100 ans (le 18 mai 1920), le Seigneur a visité son peuple. Il a envoyé un pasteur. Saint Jean Paul II a été notre pasteur par la prière, la proximité avec le peuple, l’amour de la justice qui va toujours de pair avec la miséricorde. Demain, nous célèbrerons le centenaire de la naissance de Jean-Paul II. Nous nous souvenons de lui avec tant d'affection et de reconnaissance. À 7h00, je célébrerai la Sainte Messe, diffusée dans le monde entier, sur l'autel où repose sa dépouille. J’adresse une invitation urgente à un nouveau dialogue sur la façon dont nous construisons l’avenir de la planète. Nous avons besoin d’une conversion qui nous unisse, parce que le défi environnemental, et ses racines humaines, nous concernent et nous touchent tous. Aujourd'hui, nous vivons dans une société avec le sentiment d'être orphelin, parce que manque le Père. Demandons à l'Esprit Saint la grâce de retrouver le Père, car c'est le Père qui donne sens à toute la vie et fait que les hommes soient une famille. Aujourd'hui, prions ensemble pour les personnes qui nettoient les hôpitaux, les rues, qui vident les poubelles, qui font le tour des maisons pour enlever les ordures: un travail que personne ne voit, mais qui est nécessaire pour survivre. Que le Seigneur les bénisse. Prenons soin de la création, don de notre bon Dieu créateur. Célébrons ensemble la Semaine Laudato si'. Qu'est-ce que l'esprit du monde dont parle Jésus (Jn 15,18-21)? C'est une manière de vivre, une culture de l'éphémère qui ne connaît pas la fidélité. Demandons à l'Esprit Saint la grâce de discerner ce qu'est la mondanité et ce qu'est l'Évangile. Prions aujourd'hui pour les personnes qui s'occupent d'enterrer les défunts de cette pandémie, risquant aussi d'être contaminées. Enterrer les défunts est une des œuvres de miséricorde. À la lumière des événements tragiques qui ont marqué 2020, j'étends ce Message pour la Journée du Migrant et du Réfugié, dédié aux déplacés internes, à tous ceux qui vivent des expériences de précarité et de marginalisation à cause du Covid-19. La perfection de la route pour suivre Jésus n'est pas la rigidité, qui cause des tourments, mais l'esprit de la liberté évangélique qui mène à la joie. C'est aujourd'hui la Journée mondiale de la famille (15 mai) prions pour les familles pour qu'y grandisse l'Esprit du Seigneur, l'esprit d'amour, de respect et de liberté. Que Dieu ait pitié de nous et arrête cette tragédie, cette pandémie et les autres pandémies aussi : celle de la faim, celle de la guerre, celle des enfants sans éducation. Et nous demandons cela comme frères, tous ensemble. Nous tous, frères et soeurs de chaque tradition religieuse, nous nous unissons aujourd'hui à la journée de prière et de jeûne, de pénitence organisée par le Haut Comité pour la Fraternité humaine. La prière appartient à tous: aux hommes de toute religion, et probablement aussi à ceux qui n'en professent aucune. La prière naît dans le secret de nous-mêmes, dans ce lieu intérieur que les auteurs spirituels appellent "cœur". Mère du Seigneur, Vierge Marie, Reine du Rosaire, montre-nous la force de ton manteau protecteur. L'espérance et la paix dont nous avons tellement besoin viendront de tes bras. «Demeurez en moi et moi en vous.» Cette façon de "demeurer" est active et réciproque. «Moi je suis la vigne, et vous les sarments.» (Jn 15,5). Nous, les sarments, nous avons besoin de la sève, et la vigne a besoin des fruits du témoignage. Nous célébrons aujourd’hui (12 mai) la journée des infirmières. C’est plus qu’une profession, c’est une vocation. En ce temps de pandémie, ils ont donné un exemple d’héroïsme et certains ont donné leur vie. Prions ensemble pour les infirmières et les infirmiers. La paix que donne le monde isole des autres, c’est un bien-être qui anesthésie. Elle est passagère et stérile. La paix du Seigneur est définitive, féconde et joyeuse. Elle fait aller vers les autres, elle est pleine d’espérance et regarde vers le Ciel. Je souhaite vous rappeler que le 14 mai, les croyants de toutes les religions sont invités à s’unir spirituellement pour une journée de prière, de jeûne et d’œuvres de charité, pour prier Dieu d’aider l’humanité à surmonter la pandémie. Que fait l’Esprit-Saint en nous? Il nous rappelle tout ce que Jésus a dit, Il nous aide à grandir dans la compréhension de la foi; il nous accompagne et nous soutient dans le discernement, Il nous éclaire dans les petites et les grandes décisions de la vie. En cette période, beaucoup de personnes ont perdu leur travail. Prions pour nos frères et sœurs qui souffrent du manque de travail. Aujourd’hui, dans tant de pays, on célèbre la fête des mères. Je veux évoquer ici avec gratitude et affection toutes les mamans, en le confiant à la protection de Marie, notre Mère céleste. Souvenons-nous aussi des mamans qui nous accompagnent du Ciel. Dans l'Evangile du jour (Jn 14,1-12), Jésus nous indique deux remèdes pour les troubles du coeur. D’abord, ne pas compter sur nous-mêmes, mais avoir foi en Lui. Ensuite, se rappeler que nous sommes de passage et que Jésus nous a reservé une place au Ciel. Pour prier, il faut du courage. Prier, c’est aller avec Jésus au Père qui te donnera tout. L’Église avance avec ce courage de la prière, car l’Esprit Saint nous enseigne que nous faisons peu. C’est Dieu qui “fait les choses” dans l’Église À l'occasion du 70e anniversaire de la déclaration Schuman, j'espère qu'elle continuera à inspirer les responsables de l'Union européenne qui sont appelés à faire face aux conséquences sociales et économiques de la pandémie dans un esprit d'harmonie et de coopération. L'Eglise se situe entre les consolations de Dieu et les persécutions du monde. L'Esprit Saint fait l'harmonie de l'Eglise. Le mauvais esprit détruit. Nous sommes attentifs à ne pas mettre notre confiance dans les pouvoirs temporels, mais en Jésus-Christ et en l'Esprit Saint. Le jour de la commémoration de Sainte Louise de Marillac nous prions ensemble pour les religieuses vincentiennes qui travaillent ici, à Sainte Marthe, depuis presque 100 ans. Aujourd'hui au sanctuaire de Pompéi, s'élève l'intense prière de la Supplique à Notre Dame du Rosaire. Prions ensemble, afin que par l'intercession de la Sainte Vierge, le Seigneur accorde miséricorde et paix à l'Église et au monde entier. Le Seigneur console avec proximité: il parle peu mais il est proche. Avec vérité: il ne trompe pas. Avec espérance: "que votre coeur ne se trouble pas". La consolation du Seigneur est proche, véridique et nous ouvre les portes de l'espérance. Aujourd'hui on célèbre la Journée mondiale de la Croix-Rouge et du Croissant Rouge. Prions ensemble pour les personnes qui travaillent dans ces associations : que le Seigneur bénisse leur travail qui fait tant de bien. Dans l’isolement où nous souffrons du manque d’affections et de rencontres, en faisant l’expérience du manque de beaucoup de choses, écoutons une fois encore l’annonce qui nous sauve: Christ est ressuscité et vit à nos côtés. Etre chrétien, c'est appartenir à un peuple choisi librement par Dieu, c'est avoir en mémoire tous ceux qui nous ont précédé sur le chemin du salut. Demandons au Seigneur la conscience d'appartenir au peuple de Dieu, qui dans sa totalité a le parfum de la foi. Je voudrais demander au Seigneur qu'il bénisse les artistes. Ils nous font comprendre ce qu'est la beauté, et sans la beauté, on ne peut pas comprendre l'Évangile. Prions encore une fois pour les artistes. La prière est la respiration de la foi, elle est comme un cri qui sort du coeur de celui qui croit et se confie en Dieu. La foi, c'est avoir deux mains levées, une voix qui crie pour implorer le don du salut. Ce n'est pas facile de vivre dans la lumière. La lumière fait voir tant de mauvaises choses en nous: les vices, l'arrogance, l'esprit mondain. Mais Jésus nous dit: "aie courage, laisse-toi illuminer, car moi, je te sauve". N'ayons pas peur de la lumière de Jésus! Prions ensemble pour les hommes et les femmes qui travaillent dans les moyens de communication. En ce temps de pandémie ils risquent beaucoup et il y a tant de travail. Que le Seigneur les aide toujours dans ce travail de transmission de la vérité. Il y a des attitudes qui ne permettent pas d'avancer dans la connaissance du Seigneur: les richesses, l'acédie, la rigidité, le cléricalisme, la mondanité... Il manque la liberté et on ne peut pas suivre Jésus sans la liberté. Prions aujourd'hui pour les défunts qui sont morts de la pandémie. Ils sont morts seuls, sans la caresse de leurs êtres chers, beaucoup n'ont même pas eu de funérailles. Que le Seigneur les accueille dans la gloire. J'ai accueilli la proposition du Haut Comité pour la Fraternité Humaine afin que, le 14 mai, les croyants de toutes les religions s'unissent spirituellement dans une journée de prière et de jeûne, pour implorer Dieu d'aider l'humanité à surmonter le coronavirus Il y a des idées qui provoquent des divisions, mais l'idée de l'Esprit Saint est plus importante. Que le Seigneur nous libère des divisions et nous aide à comprendre ce grand mystère de Jésus qui est le pasteur de tous. En Lui, nous sommes tous frères. En ce temps de quarantaine, il y a dans les familles beaucoup de créativité, mais aussi, parfois, la violence domestique. Prions ensemble pour les familles, pour qu'elles continuent cette quarantaine en paix, avec créativité et patience. Dans la crise actuelle, nous avons besoin d'un journalisme libre au service de tous, en particulier de ceux qui n'ont pas voix au chapitre ; un journalisme qui s'engage dans la recherche de la vérité et qui ouvre des voies de communion et de paix. Prions ensemble aujourd'hui pour les vocations, en demandant au Seigneur le don d'avoir de bons travailleurs pour son Royaume, avec un coeur et des mains disponibles pour son amour. Prions ensemble pour tant de pasteurs qui donnent leur vie pour les fidèles. Je pense aux prêtres et à d'autres pasteurs qui veillent au bien du peuple : les médecins. Que l'exemple de ces pasteurs nous aide à prendre soin du saint peuple fidèle à Dieu. Le dimanche du Bon Pasteur est un beau dimanche, c'est un dimanche de paix, de douceur, de tendresse, parce que notre Pasteur prend soin de nous. "Le Seigneur est mon berger, je ne manquerai de rien." (Sal 22) Saisissons ce moment de la pandémie comme un essai pour préparer l’avenir de tous. Parce que sans une vision d’ensemble, il n’y aura de futur pour personne. La crise est un moment de choix. Cette pandémie est un moment de crise sociale. Comment réagir ? Avec la persévérance, le silence, la fidélité à Dieu, aux décisions prises avant. Le moment de crise est comme passer par le feu pour devenir forts. Prions ensemble pour les gouvernants qui ont la responsabilité de prendre soin de leurs peuples,afin que le Seigneur leur donne la force et qu'ils comprennent que, dans les moments de crise, ils doivent être unis pour le bien du peuple, car l'unité est plus grande que le conflit. Rédecouvrons la beauté de prier le chapelet chez soi au mois de mai ! À la fin, nous pouvons réciter une prière demandant l'intercession de la Vierge pour que le Seigneur nous libère de cette pandémie et que la vie puisse reprendre son cours sereinement. Le mot "travail" est ce que la Bible utilise pour décrire cette activité de Dieu : "Dieu avait achevé l’œuvre qu’il avait faite." (Gen 2.2). Dieu a donné cette activité à l'homme. Le travail est la vocation de l'homme. Aujourd'hui, fête de saint Joseph travailleur, et fête aussi des travailleurs, prions ensemble pour tous les travailleurs, pour que le travail ne manque à personne et que tous soient justement payés et puissent jouir de la dignité du travail et de la beauté du repos. |
Le christianisme n’est pas seulement une doctrine, une manière de se comporter, une culture. Oui, c’est tout cela, mais le noyau du christianisme est une rencontre avec Jésus. Une personne est chrétienne parce qu’elle a rencontré Jésus-Christ et s’est laissée rencontrer par Lui. Notre témoignage ouvre les portes aux gens. Notre prière ouvre les portes au coeur du Père. Demandons au Seigneur de vivre notre travail avec le témoignage et la prière pourque le Père puisse attirer les gens vers Jésus. Prions ensemble aujourd'hui pour les défunts, ceux qui sont morts de la pandémie ; spécialement pour les défunts "anonymes". La pauvreté en esprit, les pleurs, la douceur, la soif de sainteté, la miséricorde, la purification du coeur et les oeuvres de paix peuvent conduire à la persécution à cause du Christ, mais cette persécution est finalement cause de joie et de grande récempense dans les cieux. Nous devons pas être abstraits en confessant nos péchés, mais simples et concrets comme des enfants: "je suis pécheur pour ceci, ceci et ceci". Cela me conduit à la honte. Le concret est ce qui me fait sentir comme un vrai pécheur et non un pécheur dans l'air. En ce jour de sainte Catherine de Sienne, Docteur de l'Église, patronne de l'Europe, prions ensemble pour l'unité de l'Union européenne : afin que nous puissions aller de l'avant ensemble, comme des frères. Pâques nous apporte ce message : le message de la renaissance. Nous pouvons renaître avec la même force qui a fait ressusciter le Seigneur : la force de Dieu. Tant de fois, par nos commentaires, nous commençons un petit lynchage quotidien. Que le Seigneur nous aide à être justes dans nos jugements, à ne pas lancer ni suivre ce bavardage qui entraîne une condamnation sommaire. En cette période où il commence à y avoir des dispositions pour sortir de la quarantaine, prions le Seigneur pour qu’Il donne à tous la grâce de la prudence et de l’obéissance à ce mesures, pour que la pandémie ne revienne pas. Dans la vie, il arrive que nous nous éloignions du Seigneur et que nous perdions la fraîcheur du premier appel. Demandons la grâce de revenir à ce premier appel, où le Seigneur nous a regardés, nous a parlés, et a fait naître en nous le désire de Le suivre. Prions ensemble pour les artistes, qui ont une capacité de créativité très grande et qui, à travers la beauté, nous indiquent la voie à suivre. Que le Seigneur nous donne à tous la grâce de la créativité. L’Évangile d’aujourd’hui enseigne que nous avons devant nous deux directions opposées: le chemin de celui qui se laisse paralyser par les déceptions et avance tristement, et le chemin de celui qui ne met pas lui-même ni ses problèmes au premier plan, mais Jésus et ses frères. Quelle patience a le Seigneur avec chacun de nous! Il respecte notre situation, Il marche à nos côtés comme avec les disciples d’Emmaüs, Il écoute nos inquiétudes. Il aime écouter comment nous lui parlons pour bien nous comprendre et donner la réponse juste. Prions ensemble pour tous ceux qui éprouvent de la tristesse, parce qu’ils sont seuls ou qu’ils ne savent pas quel avenir les attend, ou parce qu’ils ne peuvent pas prendre en charge leur famille, car ils n’ont pas de travail. Prions pour eux aujourd’hui. Combattons le coronavirus, et poursuivons aussi nos efforts pour prévenir et guérir la malaria, qui menace des milliards de personnes dans de nombreux pays. Je suis proche des malades, des soignants et de ceux qui œuvrent pour que tous aient accès à de bons services de santé. Contempler ensemble le visage du Christ avec le cœur de Marie, prier le Rosaire, nous rendra plus unis comme famille spirituelle et nous aidera à surmonter cette épreuve. Je prierai pour vous, surtout pour les plus souffrants, et s'il vous plaît, priez pour moi. Chers frères et sœurs, je vous offre les textes de deux prières à la Vierge que vous pouvez réciter à la fin du Rosaire, et que je réciterai moi-même au mois de mai, spirituellement uni à vous. Dans l'Évangile d'aujourd'hui, il y a l'envoi du Seigneur: "Allez dans le monde entier et proclamez l'Évangile". La foi nous fait toujours sortir de nous. Elle doit être transmise, offerte, surtout par le témoignage. Allez, laissez les gens voir comment vous vivez. Aujourd'hui, l'Église célèbre Saint Marc, l'un des quatre évangélistes, le premier qui a écrit l'Évangile, dans un style très simple. Si vous avez un peu de temps aujourd'hui, lisez-le. C'est un plaisir de lire la simplicité avec laquelle Marc raconte la vie du Seigneur. Prions ensemble pour les personnes qui effectuent des services funéraires. C'est si douloureux, si triste ce qu'ils font, et ils ressentent la douleur de cette pandémie si proche. Prions pour eux. Tandis que nous pensons à la lente et fatigante reprise après la pandémie, le risque est qu’un virus encore pire vienne nous frapper, celui de l’égoïsme indifférent qui oublie celui qui est resté derrière. Jésus formait le cœur des apôtres pour qu'ils servent. Il leur enseignait cette attitude pastorale qu'est la proximité au peuple de Dieu. Le cœur des pasteurs fait la pastorale, non pas la structure. Prions ensemble pour les pasteurs de l'Église Prions ensemble pour les enseignants qui doivent tant travailler pour faire cours en ligne et pour les élèves qui se préparent à passer leurs examens de façon inhabituelle. Accompagnons-les par la prière. Cette pandémie nous rappelle qu’il n’y a ni différences ni frontières entre ceux qui souffrent.Nous sommes tous fragiles,tous égaux,tous précieux.Ceux qui se passe nous secoue: il est temps d’éliminer les inégalités,l’injustice qui mine à la racine la santé de l’humanité entière! Le secret de Pierre est la prière de Jésus: Jésus prie pour Pierre, pour que sa foi ne soit pas affaiblie. Et ce qu'il a fait avec Pierre, il le fait pour nous tous. Jésus prie pour nous devant le Père, en montrant ses plaies, prix de notre salut. Il y a des familles sans travail, qui n'ont rien à manger, puis les créanciers leur prennent le peu qu'elles ont. Prions ensemble pour la dignité de ces familles; et prions aussi pour les créanciers: que le Seigneur touche leurs cœurs et qu'ils se convertissent. La Journée Mondiale de la Terre est une opportunité de renouveler notre engagement à aimer notre maison commune, qui n’est pas un dépôt dont profiter. Prenons soin d’elle et des membres les plus faibles de notre famille humaine. Laissons l’amour de Dieu entrer en nous et nous aider à voir avec la lumière de l’Esprit. Demandons-nous: est-ce que je marche dans la lumière ou dans les ténèbres, suis-je enfant de Dieu ou ai-je fini par être une pauvre «chauve-souris»? Quand nous sommes dans le péché, nous sommes comme des «chauves-souris humaines». Il est plus facile pour nous de vivre dans les ténèbres parce que la lumière nous fait voir ce que nous ne voulons pas. Mais ainsi les yeux s’habituent, et ne savent plus ce qu’est la lumière. En cette période où tant d’unité est nécessaire entre nous, prions pour l’Europe, pour qu’elle parvienne à avoir cette unité fraternelle rêvée par les pères fondateurs de la Communauté européenne. Dans l’épreuve que nous traversons, nous nous sommes retrouvés fragiles. Nous avons besoin du Seigneur, qui voit en nous, au-delà de nos fragilités, une beauté qui ne peut être supprimée. Avec Lui nous nous redécouvrons précieux dans nos fragilités. Tant de choses peuvent diviser les communautés: l’argent, la vanité, le bavardage. Mais l’Esprit vient nous sauver de cela. L’Esprit Saint est le maître de l’harmonie, Il crée l’harmonie dans la communauté, car Il est l’harmonie entre le Père et le Fils. En ce moment il y a tant de silence. Que ce silence, un peu nouveau dans nos habitudes, nous enseigne l’écoute, nous fasse grandir dans notre capacité d’écoute. Prions ensemble pour cela. La réponse des chrétiens dans les tempêtes de la vie et de l’histoire ne peut être que la miséricorde: l’amour compatissant entre nous et envers tous, spécialement envers celui qui souffre, qui peine, qui est abandonné. Etre chrétien, ce n’est pas seulement accomplir les commandements, mais «naître de nouveau» et laisser l’Esprit entrer en nous et nous porter où Il veut. C’est cela, la liberté de l’Esprit. Que le Seigneur nous aide à être toujours dociles à l’Esprit. Prions ensemble pour les hommes et les femmes qui ont une vocation politique, qui est une forme élevée de la charité. Prions pour les partis politiques des différents pays, pour qu’en cette période de pandémie ils cherchent ensemble le bien du pays et non le bien de leur parti. Le Seigneur attend que nous lui apportions nos misères, pour nous faire découvrir sa miséricorde. La miséricorde fidèle et patiente de Dieu ne se lasse pas de nous tendre la main pour nous relever de nos chutes. Il veut que nous le voyions ainsi : non pas comme un patron à qui nous devons rendre des comptes, mais comme notre Papa qui nous relève toujours. Aujourd’hui, l’amour désarmé et désarmant de Jésus ressuscite le cœur du Thomas (Jn 20:19-31). Nous aussi accueillons la miséricorde, salut du monde. Et soyons miséricordieux envers celui qui est plus faible : ce n’est qu’ainsi que nous construirons un monde nouveau. D'où vient le courage des apôtres? C'est un don de l'Esprit Saint. La franchise, le courage, est un don que le Seigneur fait le jour de la Pentecôte. La mission naît précisément du don de l'Esprit Saint. Pensons au travail difficile des agents de santé, infirmiers et médecins, avec les malades handicapés qui ont contracté le Covid-19. Prions ensemble pour les personnes avec un handicap et pour celles qui les assistent. Les disciples ont fait un chemin de familiarité avec le Seigneur. Que le Seigneur enseigne à nous aussi cette familiarité avec Lui, qui est personnelle, mais toujours communautaire: une familiarité dans la vie quotidienne, dans les sacrements, au milieu du peuple de Dieu. Prions ensemble pour les femmes enceintes qui deviendront mères et s’interrogent: «Dans quel monde vivra mon enfant ?». Que le Seigneur leur donne courage et confiance: ce sera certainement un monde différent, mais ce sera toujours un monde que le Seigneur aimera tant. La joie du Seigneur est votre force (Ne 8, 10). La grande force que nous avons pour avancer comme témoins de la vie est la joie du Seigneur. Demandons aujourd'hui la grâce de cette joie, qui est fruit de l'Esprit-Saint. L'Evangile d'aujourd'hui (Lc 24, 35-48) est un de mes préférés : "dans leur joie, ils n'osaient encore y croire" (v.41). Etre remplis de joie. Ne pas être joyeux, positifs, c'est autre chose; c'est la plénitude de la consolation, plénitude de la présence du Seigneur. Prions ensemble également pour les pharmaciens qui, avec les médecins et les infirmiers, travaillent tant pour aider les malades à sortir de la maladie. Ceux qui sont appelés enfants de Dieu sont ceux qui ont appris l'art de la paix et l'exercent. Ils savent qu'il n'y a pas de réconciliation sans don de sa propre vie, et que la paix doit être recherchée toujours et partout. La fidélité à Dieu est une fidélité patiente avec son peuple. Dieu écoute, guide, explique lentement et réchauffe le cœur comme Il l’a fait avec ces deux disciples qui s’éloignaient de Jérusalem: il réchauffe leur cœur pour qu’ils rentrent chez eux. Prions ensemble pour les personnes âgées, en particulier celles qui sont isolées ou en maison de retraite, et qui ont peur de mourir seules. Elles sont nos racines; elles nous ont donné la foi, la tradition, le sens de l’appartenance. Prions pour que le Seigneur leur soit proche. La Résurrection de Jésus nous dit que la vie a le dernier mot, et non la mort. Si le Christ est ressuscité, il est possible d'envisager avec confiance tous les événements de notre existence, même les plus difficiles, pleins d'angoisse et d'incertitude. Se convertir signifie revenir à la fidélité. Demandons aujourd’hui la grâce d’être fidèles, y compris devant les tombeaux, devant l’effondrement de tant d’illusions. Il n’est pas facile de maintenir la fidélité. Que ce soit Lui, le Seigneur, qui la garde. pour que le Seigneur nous donne la grâce de l’unité entre nous. Dans les difficultés de ce temps, qu’Il nous fasse découvrir la communion entre nous, l’unité qui est supérieure à toute division. Dans l'Évangile du jour, nous avons entendu que les femmes ont annoncé aux disciples la Résurrection de Jésus. Aujourd'hui, je voudrais vous rappeler combien de femmes prennent soin des autres, même en cette période d'urgence sanitaire. Notre pari sera en faveur de la vie et de la résurrection des peuples, ou il sera pour le dieu argent, ce qui équivait à retourner au tombeau de la faim, de l'esclavage, des guerres, des fabricants d'armes, des enfants sans éducation. Prions ensemble pour les gouvernants, les scientifiques, les politiques qui commencent à étudier la voie à suivre pour l'après-pandémie, cet "après" qui a déjà commencé, afin qu'ils trouvent le juste chemin, toujours en faveur des gens et des peuples. Chers frères et sœurs, indifférence, égoïsme, division, oubli ne sont pas vraiment les paroles que nous voulons entendre en ce temps. Nous voulons les bannir en tout temps! En cette nuit la voix de l’Eglise a résonné: «Le Christ, mon espérance, est ressuscité!». C’est une autre “contagion”, qui se transmet de cœur à cœur – parce que tout cœur humain attend cette Bonne Nouvelle. C’est la contagion de l’espérance. Faisons taire le cri de mort, ça suffit les guerres! Que cessent les avortements, qui tuent la vie innocente. Que s’ouvrent les cœurs de ceux qui ont, pour remplir les mains vides de ceux qui sont privés du nécessaire. N’ayez pas peur, soyez sans crainte: voici l’annonce d’espérance. Elle est pour nous, aujourd’hui. Ce sont les paroles que Dieu nous répète dans la nuit que nous traversons. Cette nuit nous conquerrons un droit fondamental: le droit à l’espérance. C’est une espérance nouvelle, vivante, qui vient de Dieu. Ce n’est pas un simple optimisme, c’est un don du Ciel que nous ne pouvons pas nous procurer tout seuls. Tournons notre regard vers l'Homme du Suaire, en qui nous reconnaissons les traits du Serviteur du Seigneur, que Jésus a réalisé dans sa Passion. Ce visage défiguré (du Saint Suaire de Turin) par les blessures communique une grande paix. Son regard ne cherche pas nos yeux mais notre cœur, c'est comme s'il nous disait: aies confiance, ne perds pas l’espérance; la force de l'amour de Dieu, la force du Ressuscité vainc tout. Regarde les bras ouverts du Christ crucifié, laisse-toi sauver toujours de nouveau. Chers frères prêtres, nous avons reçu l'onction pour la donner à notre tour, pour nous donner. Prions ensemble aujourd'hui en demandant l'humilité de garder ce don de l'onction et en implorant la miséricorde de Dieu pour le peuple qui nous est confié et pour le monde entier. À partir du coeur ouvert du Crucifié, l'amour de Dieu rejoint chacun de nous. Laissons son regard se poser sur nous. Nous comprendrons que nous ne sommes pas seuls, mais aimés, parce que le Seigneur ne nous abandonne pas et ne nous oublie jamais. Pensons au petit Judas que chacun de nous a à l'intérieur de lui-même. Chacun de nous a la capacité de choisir entre la loyauté et l'intérêt. Chacun de nous a la capacité de trahir, de vendre, de choisir pour son propre intérêt. Judas, où es-tu? Prions aujourd'hui pour les gens qui dans ce temps de pandémie font du commerce sur les personnes dans le besoin, qui profite des nécessités des autres et les "vendent". Que le Seigneur touche leur coeur et les convertisse. En ces jours saints tenons-nous devant le Crucifié. Demandons la grâce de vivre pour servir. Cherchons à contacter celui qui souffre, celui qui est seul et dans le besoin. Ne pensons pas seulement à ce qui nous manque, mais au bien que nous pouvons faire. Il y a toujours des chutes dans la vie, chacun de nous est pécheur. Mais ce qui importe, c'est l'attitude devant Dieu. Demandons la grâce de persévérer dans le service et, quand nous tombons, la grâce de pleurer comme Pierre a pleuré. En ces jours de Carême nous avons vu la persécution que Jésus a subie, la façon dont il a été jugé avec acharnement, tout en étant innocent. Prions ensemble aujourd'hui pour toutes les personnes qui souffrent pour un jugement injuste à cause de l'acharnement. Le drame que nous sommes en train de traverser nous pousse à prendre au sérieux ce qui est sérieux, et à ne pas nous perdre dans des choses de peu de valeur; à redécouvrir que la vie ne sert à rien si on ne sert pas. Parce que la vie se mesure sur l’amour. Nous serons jugés sur notre relation avec les pauvres. Quand Jésus dit "Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous", il dit "je serai toujours avec vous dans les pauvres, je serai présent, là". C'est le centre de l'Évangile. Nous serons jugés pour cela. Là où les prisons sont surpeuplées, le danger existe que cette pandémie se termine par une catastrophe majeure. Prions ensemble pour les responsables, pour ceux qui doivent prendre des décisions, afin de trouver un moyen juste et créatif de résoudre ce problème. Chers jeunes, sentez-vous appelés à mettre en jeu votre vie. N’ayez pas peur de la dépenser pour Dieu et pour les autres, vous y gagnerez! Parce que la vie est un don qui se reçoit en se donnant. Dieu nous a sauvés en nous servant. En général nous pensons que c’est à nous de servir Dieu. Non, c’est lui qui nous a servi gratuitement, parce qu’il nous a aimé en premier. Jésus a éprouvé l’abandon total, la situation qui lui est la plus étrangère, afin de nous être solidaire en tout. Il l’a fait pour moi, pour toi, pour te dire: “N’aie pas peur, tu n’es pas seul. J’ai éprouvé toute ta désolation pour être toujours à ton côté”. Le Père a soutenu le service de Jésus : il n’a pas mis en déroute le mal qui s’abattait sur lui, mais il a soutenu sa souffrance, pour que notre mal soit vaincu seulement par le bien, pour qu’il soit traversé jusqu’au fond par l’amour. Jusqu’au fond. C’est une chose qui nous laisse pantois : Dieu nous a sauvés en acceptant que notre mal s’acharne sur lui. Sans réagir, avec seulement l’humilité, la patience et l’obéissance du serviteur, exclusivement avec la force de l’amour.
Tout seuls, nous ne sommes pas capables de retirer la poussière qui nous salit le coeur. Seul Jésus, qui connaît et aime notre coeur, peut le guérir. Le Carême est un temps de guérison. |
Le Seigneur libère et guérit le cœur, si nous l'invoquons avec humilité et confiance. |
Laissons-nous réconcilier pour vivre comme des enfants aimés, comme des pécheurs pardonnés, comme des malades guéris, comme des voyageurs accompagnés.
La journée des maladies rares nous offre l’occasion de prendre soin tous ensemble de nos frères et sœurs qui en souffrent, intégrant recherche, soins médicaux et assistance sociale de façon à jouir d’opportunités égales et profiter d’une vie comblée. Dignité de la personne, justice, subsidiarité et solidarité : voilà la contribution de la Doctrine sociale de l’Église à la recherche commune d’une «algor-éthique». L’appel signé aujourd’hui est un pas important dans cette direction. Le Carême est le temps propice pour faire de la place à la Parole de Dieu. C'est le moment d'éteindre la télévision et d'ouvrir la Bible. C'est le moment de se détacher du portable et se connecter à l'Évangile. Nous prions, nous jeûnons et nous accomplissons des oeuvres de miséricorde en ce temps de grâce afin que le Seigneur puisse trouver prêts nos coeurs pour les combler par la victoire de son amour. Le Carême est un temps de grâce, pour reconnaitre que nos misérables cendres sont aimées par Dieu, pour accueillir le regard d’amour de Dieu sur nous et, regardés de la sorte, changer de vie. Nous sommes au monde pour marcher de la cendre à la vie. La cendre nous rappelle ainsi le parcours de notre existence : de la poussière à la vie. Nous sommes poussière, terre, argile, mais si nous nous laissons modeler par les mains de Dieu nous devenons une merveille. La cendre que nous recevons sur la tête nous rappelle que, enfants de Dieu, nous ne pouvons pas vivre pour suivre la poussière qui disparait. Nous commençons le Carême en recevant les cendres. Nous sommes poussière dans l’univers. Mais nous sommes la poussière aimée de Dieu. Jeûner, c'est savoir renoncer aux choses vaines, qui passent, au superflu, pour aller à l'essentiel. C'est rechercher la beauté d'une vie plus simple. Cette année encore, le Seigneur nous accorde un temps favorable pour nous préparer à célébrer avec un cœur renouvelé le grand Mystère de la mort et de la résurrection de Jésus, pierre angulaire de la vie chrétienne. Je souhaite que vous appreniez tous à regarder la vie d'en haut, dans la perspective du ciel, à voir les choses avec les yeux de Dieu, à travers le prisme de l'Évangile. « Nous vous en supplions au nom du Christ, laissez-vous réconcilier avec Dieu » (2Co 5, 20) Prions le Seigneur afin qu'il encourage les cœurs et que tous puissent dépasser la logique de l'affrontement, de la haine et de la vengeance pour nous redécouvrir comme frères, enfants d'un seul Père. Si nous voulons être disciples du Christ, et nous dire chrétiens, voici le chemin : Aimés de Dieu, nous sommes appelés à aimer ; à pardonner ; à donner l’amour sans attendre que les autres commencent ; à ne rechercher aucun bénéfice dans le bien que nous faisons. Voilà l’œuvre que le Seigneur vous confie pour la Méditerranée : reconstruire les liens coupés, relever les villes détruites, faire fleurir un jardin sur des terres desséchées, susciter de l’espérance, et exhorter à ne pas craindre le frère. En la fête de la Chaire de Saint Pierre, rendons grâce à Dieu pour la mission confiée à l'Apôtre Pierre et à ses successeurs, de rassembler son peuple de toutes les nations et de le guider dans la charité et la vérité sur le chemin du salut. Nous avons reçu la vie non pas pour l'enterrer, mais pour la mettre en jeu ; non pas pour la garder, mais pour la donner. Quiconque est avec Jésus sait que le secret pour posséder la vie est de la donner. Pour suivre Jésus, nous devons faire trois pas : s'approcher de lui pour le connaître ; confesser - avec la force du Saint-Esprit - qu'il est le Fils de Dieu ; et accepter le chemin d'humilité et d'humiliation qu'il a choisi pour la rédemption de l'humanité. Nous avons reçu la vie non pas pour l'enterrer, mais pour la mettre en jeu ; non pas pour la garder, mais pour la donner. Quiconque est avec Jésus sait que le secret pour posséder la vie est de la donner. "Heureux les doux, car ils recevront la terre en héritage". La "terre" à conquérir est le salut du frère. Aucune terre n’est plus belle que le cœur des autres, aucune terre n’est plus belle que la paix trouvée avec un frère. C'est la terre à hériter. "Heureux les doux, car ils recevront la terre en héritage". La douceur est capable de gagner le cœur, de sauver l’amitié et plus encore car les gens s’irritent puis se calment, réfléchissent et reviennent sur leurs pas. Les relations peuvent se reconstruire. Notre prière ne doit pas se limiter à nos besoins, à nos nécessités : une prière est véritablement chrétienne si elle a aussi une dimension universelle. "Heureux les doux, car ils recevront la terre en héritage". La "terre" à conquérir est le salut du frère. Aucune terre n’est plus belle que le cœur des autres, aucune terre n’est plus belle que la paix trouvée avec un frère. C'est la terre à hériter. Chacun d'entre nous a quelque chose de dur dans son cœur. Le remède contre la dureté du cœur est la mémoire, le souvenir des bienfaits du Seigneur. Cela permet de garder le cœur ouvert et fidèle. Nous ne suffisons pas à nous-mêmes, nous avons besoin de démasquer notre autosuffisance, de surmonter nos enfermements, de redevenir petits au fond de nous-mêmes, simples et enthousiastes, pleins d'élan vers Dieu et d'amour pour les autres. Combien de fois oublions-nous le Seigneur pour négocier avec d'autres dieux : l'argent, la vanité, l'orgueil. Demandons la grâce de comprendre quand notre cœur commence à glisser vers la mondanité. Sa grâce et Son amour nous arrêteront si nous le prions. Dans l'Evangile du jour (Mt 5, 17-37), Jésus nous encourage à passer de l'observance formelle de la Loi à l'observance substantielle, en accueillant la Loi dans notre cœur. Les bonnes et les mauvaises actions partent du coeur. Les populations amazoniennes ont le droit à l’annonce de l’Évangile : l’annonce d’un Dieu qui aime infiniment chaque être humain, qui a manifesté pleinement cet amour dans le Christ crucifié pour nous, et ressuscité dans nos vies. Pensons aujourd’hui, en gratitude envers Dieu, aux personnes qui nous accompagnent dans la vie : membres de la famille, amis, collègues de travail. Le Seigneur nous veut ‘peuples’, il nous veut en compagnie. Merci, Seigneur, de ne pas nous laisser seuls ! Je rêve de communautés chrétiennes capables de se donner et de s’incarner en Amazonie, au point de donner à l’Église de nouveaux visages aux traits amazoniens. Le Seigneur, qui le premier prend soin de nous, nous enseigne à prendre soin de nos frères et sœurs et de l’environnement qu’il nous offre chaque jour. C’est la première écologie dont nous avons besoin. Je rêve d’une Amazonie qui lutte pour les droits des plus pauvres, des peuples autochtones, des derniers, où leur voix soit écoutée et leur dignité soit promue. J’adresse cette Exhortation au monde entier, pour aider à réveiller l’affection et la préoccupation pour l’Amazonie, une terre qui est aussi la “nôtre”. "Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés" (Mt 5,4). Sage et béni est celui qui accueille la douleur liée à l'amour, car il recevra la consolation de l'Esprit Saint, qui est la tendresse de Dieu qui pardonne et corrige. Jésus-Christ offre sa miséricorde à ceux qui vivent dans l'angoisse à cause de leur situation de fragilité, de douleur et de faiblesse. Il invite tout le monde à entrer dans sa vie pour faire l'expérience de la tendresse. À la Vierge Marie, Santé des malades, je confie toutes les personnes qui portent le fardeau de la maladie, ainsi que leurs familles et les professionnels de la santé. A tous, j'assure avec affection ma proximité dans la prière. La foi grandit par l'invocation confiante, en apportant à Jésus ce que nous sommes, à cœur ouvert, sans cacher nos misères. De douloureuses nouvelles continuent d’arriver de Syrie sur les conditions des personnes contraintes à fuir en raison de la guerre. Je renouvelle mon appel à toutes les parties afin qu’elles dialoguent et respectent le Droit humanitaire pour sauver la vie des civils. Ensemble contre la traite. Ce n'est qu'ensemble que nous pourrons vaincre ce fléau et protéger les victimes. La prière est la force qui soutient notre engagement. L'Évangile du Jour(Mt 5, 13-16), Jésus appelle ses disciples à être sel et lumière parmi les gens. Il est le sel qui vit et répand la grâce du Christ ; il est la lumière qui fait briller l'Évangile à travers les bonnes œuvres. Sainte Bakhita, patronne des victimes de la traite, a affronté la douleur de l'esclavage. Elle a été témoin de la liberté et de la joie de la rencontre avec le Seigneur. Prions pour que tous puissent vivre cette joie et briser les chaînes de l'esclavage. Le plus grand homme né d'une femme, Jean-Baptiste, et le Fils de Dieu ont choisi la voie de l'humiliation. C'est le chemin que Dieu montre aux chrétiens pour qu'ils continuent. On ne peut pas être humble sans humiliation. Il y a une pauvreté que nous devons accepter, celle de notre être, et une pauvreté qu'au contraire nous devons rechercher, la pauvreté concrète, des choses de ce monde, pour être libre et pouvoir aimer. Le document sur la fraternité humaine,signé il y a un an,a écrit une nouvelle page dans le dialogue entre les religions et les personnes de bonne volonté. En tant que frères et sœurs,nous voulons dire non à la violence et promouvoir ensemble la paix, la vie,la liberté religieuse. Frères et sœurs, dans les moments d'éloignement de Dieu, entendre cette voix dans notre cœur nous fera du bien : "Mon fils, ma fille, que fais-tu ? Ne te suicide pas, s'il te plaît. Je suis mort pour toi". On se relève de la solitude non pas en s'enfermant, mais en invoquant le Seigneur, parce que le Seigneur entend le cri de celui qui est seul. L'Evangile d'aujourd'hui (Lc 2, 22-40), fête de la Présentation du Seigneur, nous montre l'étonnement de Marie, Joseph, Syméon et Anne face à ce qui se produit sous leurs yeux. La capacité à s'émerveiller rend la rencontre avec le Seigneur fructueuse. Nous célébrons aujourd'hui la journée mondiale de la Vie Consacrée. Prions pour les hommes et les femmes qui se consacrent à Dieu et à leurs frères et sœurs dans le service quotidien : qu'ils soient toujours des témoins fidèles de l'amour du Christ. Celui qui oriente son regard vers Jésus apprend à vivre pour servir. Il n'attend pas que les autres commencent, mais il part à la recherche des autres. |
Que l'exemple de sainteté de saint Jean Bosco, dont nous nous souvenons aujourd'hui comme père et maître de la jeunesse, vous conduise, surtout vous, chers jeunes, à réaliser vos projets d'avenir, en accueillant le plan que Dieu a pour chacun.
"La mesure que vous utilisez sera utilisée aussi pour vous". (Mc 4, 24). Demandons au Seigneur la grâce de ne pas avoir peur de la croix, demandons la possibilité de subir quelques humiliations, car c'est la voie qu'Il a choisie pour nous sauver. Les béatitudes sont la "carte d'identité" du chrétien. Il ne s'agit pas de joies passagères, mais du bonheur qui sait cohabiter avec la souffrance. L'Évangile ne continuera pas avec des évangélisateurs ennuyeux et aigris. Non. Il ne se poursuivra qu'avec des évangélisateurs joyeux, pleins de vie. Si nous perdons la mémoire,nous annihilons l'avenir.L'anniversaire de l'Holocauste, cette cruauté indicible découverte par l'humanité il y a 75 ans, est un appel à s'arrêter, rester en silence et se souvenir. Nous en avons besoin, pour ne pas devenir indifférents. La Parole de Dieu nous console et nous encourage, elle provoque la conversion, elle nous secoue, elle nous libère de la paralysie de l'égoïsme; parce qu'elle a le pouvoir de changer la vie, de faire passer de l'obscurité à la lumière. Nous avons besoin de la Parole de Dieu: d'écouter, au milieu des milliers de paroles de chaque jour, cette seule Parole qui ne nous parle pas de choses, mais de Vie. Faisons de l'espace à la Parole de Dieu! Lisons quotidiennement quelques versets de la Bible. Nous découvrirons que Dieu nous est proche, qu'Il illumine nos ténèbres, qu'avec amour Il conduit notre vie vers le large. Le Seigneur te donne Sa Parole pour que tu l'accueilles comme la lettre d'amour qu'il a écrite pour toi, pour te faire sentir qu'Il est à tes côtés. De cette Semaine de prière pour l'unité des chrétiens, nous voudrions apprendre à être plus hospitaliers, avant tout entre nous chrétiens, et aussi entre frères de différentes confessions. L'hospitalité appartient à la tradition des communautés et des familles chrétiennes. La Bible est la grande histoire d'amour entre Dieu et l'humanité. Au centre se trouve Jésus : son histoire porte à son accomplissement l'amour de Dieu pour l'homme et en même temps l'histoire d'amour de l'homme pour Dieu. Cette année, je souhaite consacrer le Message pour la JMCS (Journées mondiales des Communications Sociales) au thème de la narration. Pour ne pas nous perdre, nous devons respirer la vérité des histoires positives, constructives, qui nous aident à trouver nos racines et la force d'avancer ensemble. Travailler ensemble pour vivre l'hospitalité, en particulier envers ceux dont la vie est plus vulnérable, cela fera de nous des êtres humains meilleurs, de meilleurs disciples et un peuple chrétien plus uni. Cette année, la Semaine de prière pour l'unité des chrétiens est dédiée au thème de l'hospitalité. Par le baptême, nous, chrétiens, sommes tous oints par l'élection du Seigneur, et c'est un vrai don. Demandons aujourd'hui à l'Esprit Saint de savoir préserver fidèlement ce don. C'est cela, la sainteté chrétienne. Être chrétien, ce n'est pas se défendre avec une idéologie pour avancer. Être chrétien, c'est être libre, parce que nous avons confiance, parce que nous sommes dociles à la Parole du Seigneur. Arrêtons-nous sur l'Evangile du jour (Jn 1, 29-34), peut-être aussi en contemplant une icône du Christ, Fils de Dieu qui s'est fait agneau, pour nous libérer du mal. Oui, nous sommes encore de pauvres pécheurs mais pas des esclaves, non, mais des enfants de Dieu! Celui qui a la foi ressent un grand besoin de Dieu et, dans sa petitesse, s'abandonne à Lui en toute confiance. Jésus regarde le paralytique et va à l'essentiel: "Tes péchés sont pardonnés". La santé physique est un don que nous devons chérir, mais le Seigneur nous enseigne que nous devons aussi chérir la santé du cœur, la santé spirituelle. Le Seigneur a tant de compassion, il s'implique dans nos problèmes. Répétons souvent cette simple prière: Seigneur je suis pécheur, aie pitié de moi, sois compatissant envers moi. Que l'Esprit Saint ravive en chacun de nous l'appel à être des évangélisateurs courageux et joyeux. Jésus avait autorité parce qu'il était cohérent entre ce qu'il enseignait, ce qu'il faisait et sa façon de vivre. L'autorité se reflète dans la cohérence et le témoignage. Dans la vie chrétienne, il ne suffit pas de savoir : sans sortir de soi-même, sans se rencontrer, sans adorer, on ne connaît pas Dieu. La vie chrétienne est une histoire d'amour avec Dieu. En la fête du Baptême de Jésus, nous redécouvrons notre Baptême : tout comme Jésus est le Fils bien-aimé du Père, nous aussi, renaissant de l'eau et du Saint-Esprit, nous sommes les enfants bien-aimés de Dieu, frères de beaucoup d'autres frères. En adorant, nous donnons au Seigneur la possibilité de nous transformer par son amour, d'illuminer nos ténèbres, de nous donner la force dans la faiblesse et le courage dans les épreuves. Adorer, c'est rencontrer Jésus sans une liste de conditions, mais avec la seule requête d'être avec lui. Lorsque nous adorons, nous permettons à Jésus de nous guérir et de nous changer. L'Apôtre Jean nous parle du fondement de l'amour : nous pouvons aimer parce que Dieu nous a aimés le premier. Que l'Esprit Saint nous donne la force et la joie d'aimer nos frères et sœurs et de manifester ainsi l'amour que nous avons pour Lui. Adorer, c'est se faire petit en présence du Très-Haut, c'est découvrir devant Lui que la grandeur de la vie ne consiste pas à avoir, mais à aimer. En adorant, nous apprenons à rejeter ce qui ne doit pas être adoré : le dieu de l'argent, le dieu de la consommation, le dieu du plaisir, le dieu du succès, notre ego érigé en dieu. L’espérance n’est pas une utopie et la paix un bien toujours possible. Si nous ne portons pas la paix dans nos cœurs, comment pensons-nous qu'il y aura la paix dans le monde ? Sachons rester dans le Seigneur, et pour rester il faut aimer; aimer dans les petites choses. Adorer signifie apporter la vie au Seigneur en lui permettant d'entrer dans notre vie. C'est faire descendre sa consolation sur le monde et nous laisser envahir par Sa tendresse. Adorer, c'est s'exiler du plus grand esclavage, celui de soi-même. Adorer, c'est mettre le Seigneur au centre pour que nous ne soyons plus centrés sur nous-mêmes. Tant de gens vivent sans savoir ce qui se passe dans leur cœur. Demandons la grâce de rester dans le Seigneur et de distinguer l'Esprit de Dieu de l'esprit du monde, afin que notre cœur soit le point de rencontre entre Dieu et nous. J'adresse une pensée particulière aux frères des Églises orientales, catholiques et orthodoxes, qui célèbrent aujourd'hui le Noël du Seigneur. A tous, je souhaite la lumière et la paix du Christ Sauveur. En adorant, nous aussi, comme les Mages, nous découvrirons le sens de notre voyage. Et, comme les Mages, nous connaîtrons "une grande joie" (Mt 2,10). Adorer, c'est aller à l'essentiel : c'est le moyen de se désintoxiquer de beaucoup de choses inutiles, des addictions qui anesthésient le cœur et engourdissent l'esprit. L'Évangile d'aujourd'hui (Mt 2, 1-12) nous enseigne que l'homme, quand il n'adore pas Dieu, est amené à adorer son ego. C'est un risque sérieux : se servir de Dieu au lieu de le servir. Voici le sens de Noël. Si le Seigneur continue à venir parmi nous, s'il continue à faire don de sa Parole, c'est pour que chacun de nous puisse répondre à cet appel : devenir des saints dans l'amour. Nous devons croire que l'autre a le même besoin de paix que nous. On n'obtient pas la paix si on ne l'espère pas. Demandons au Seigneur le don de la paix! Le salut est au nom de Jésus. Nous devons en témoigner : il est le seul Sauveur. « Venez à moi, vous tous qui peinez et ployez sous le fardeau, et moi je vous soulagerai » (Mt 11, 28). Message pour la XXVIIIème Journée Mondiale du Malade. Demandons cette grâce : vivre l'année avec le désir de prendre les autres à cœur, de prendre soin des autres. Dès sa naissance, Jésus s'est reflété dans le visage de sa mère. Il a reçu d'elle les premières caresses. Avec elle, il a échangé ses premiers sourires. Avec elle, il a inauguré la révolution de la tendresse. L'Église, en regardant l'enfant Jésus, est appelée à la poursuivre. Que Marie, Mère du Prince de la Paix et Mère de tous les peuples de la terre, nous accompagne et nous soutienne, pas à pas. Aujourd'hui, invoquons la Mère de Dieu, qui nous rassemble en tant que peuple croyant. Ô Mère, suscite en nous l'espérance, apporte-nous l'unité. Femme de salut, nous te confions cette année, garde-la dans ton cœur. Dans le corps d'une femme, Dieu et l'humanité se sont unis pour ne plus jamais se quitter. Notre humanité sera pour toujours en Dieu et Marie sera toujours la Mère de Dieu. Commençons l'année sous le signe de Marie, la femme qui a tissé l'humanité de Dieu. La renaissance de l'humanité a commencé par la femme. Si nous voulons tisser d'humanité les trames de nos jours, nous devons repartir de la femme. |
Remercions Dieu pour sa Grâce qui nous a soutenus cette année et avec joie nous élevons vers lui le chant de louange.
C'est beau d'être devant la crèche et devant elle, confier notre vie au Seigneur, Lui parler des personnes et des situations qui nous tiennent à cœur, faire le point avec Lui sur l'année qui se termine, partager nos attentes et nos préoccupations. Remercions Dieu pour sa Grâce qui nous a soutenus cette année et avec joie nous élevons vers lui le chant de louange. La crèche, dans sa simplicité, nous rappelle que dans la vie ce n'est pas la quantité des choses qui compte, mais la qualité de nos sentiments. Et, attirant notre regard vers Dieu, matériellement pauvre et riche en amour, il nous ramène l'essentiel. Bethléem signifie "maison du pain". La crèche que nous faisons à la maison nous rappelle que Jésus est le pain de vie : c'est Lui qui nourrit notre amour, c'est Lui qui donne à nos familles la force de continuer et de nous pardonner. La crèche nous rappelle l'importance de s'arrêter et de contempler. En sachant nous rassembler nous pouvons accepter ce qui compte dans la vie. Ce n'est qu'en quittant le bruit du monde extérieur que nous nous ouvrons à l'écoute de Dieu, qui parle en silence. Nous fêtons aujourd'hui saint Étienne, premier martyr. Ce jeune serviteur de l'Évangile, rempli de l'Esprit Saint, a su raconter Jésus avec des mots, et surtout avec sa vie. Que l'Emmanuel soit lumière pour l'humanité blessée. Qu'il fasse fondre nos cœurs souvent endurcis et égoïstes et qu'il fasse de nous les instruments de son amour. En ce jour de fête, qu'il donne à tous sa tendresse et éclaire les ténèbres de ce monde. C'est aujourd'hui le bon jour pour s'approcher du tabernacle, de la crèche, de la mangeoire, pour dire merci. Accueillons le don de Jésus, et devenons ensuite un don comme Jésus. Devenir un don, c'est donner un sens à la vie. Cher frère, chère sœur, si tes mains semblent vides, si tu vois ton cœur pauvre en amour, cette nuit est pour toi. La grâce de Dieu est apparue pour briller dans ta vie. Accueille-la et en toi brillera la lumière de Noël. Ce soir, dans la beauté de l'amour de Dieu, redécouvrons aussi notre beauté, car nous sommes les bien-aimés de Dieu. À ses yeux, nous sommes beaux : non pas pour ce que nous faisons, mais pour ce que nous sommes. Ce soir, l'amour de Dieu s'est montré à nous : c'est Jésus. En Jésus, le Très-Haut s'est fait petit, pour se faire aimer par nous. En Jésus, Dieu s'est fait Enfant, pour se laisser embrasser par nous. Je souhaite que votre crèche soit l'occasion d'inviter Jésus dans votre vie. Car s’il l'habite, la vie renaît. Et c'est vraiment Noël. La crèche est comme un Évangile vivant : elle apporte l'Évangile dans les maisons, les écoles, les lieux de travail et de rencontre, dans les hôpitaux et les maisons de retraite, les prisons et les places. La crèche nous rappelle que Dieu n'est pas resté invisible au ciel, mais qu'il est venu sur terre, qu'il s'est fait homme. Préparer la crèche, c'est célébrer la proximité de Dieu : c'est redécouvrir que Dieu est réel, concret, qu'il est Amour humble, descendu vers nous. Dans 3 jours ce sera Noël et mes pensées vont surtout aux familles, réunies en ces jours de fête. Que le Saint Noël soit pour tous une occasion de fraternité, de grandir dans la foi et de gestes de solidarité envers ceux qui sont dans le besoin. L'Évangile d'aujourd'hui (Mt 1, 18-24) nous guide vers Noël à travers l'expérience de Joseph. Que son exemple nous aide à écouter Jésus qui vient et qui demande à être accueilli dans nos projets et nos choix. Nous avons toujours besoin de nous laisser renouveler par le sourire de l'Enfant Jésus. Que sa bonté désarmée nous purifie des impuretés qui incrustent souvent nos cœurs. Jésus est le sourire de Dieu. Il est venu nous révéler l'amour de notre Père céleste, sa bonté. Nous avons besoin du sourire de Dieu, qui nous débarrasse de nos fausses certitudes et qui nous ramène au goût de la simplicité et de la gratuité. J'ai décidé d'exposer ce gilet de sauvetage, "crucifié", pour rappeler à tous l'engagement impératif de sauver toute vie humaine, car la vie de chaque personne est précieuse aux yeux de Dieu. Le Seigneur nous demandera des comptes à l'heure du jugement. Dans une semaine, ce sera Noël. Aujourd'hui, alors que nous courons pour préparer la fête, nous pouvons nous demander : "Comment suis-je en train de préparer la naissance de Jésus ?" Une façon efficace de se préparer est de faire la crèche. Je remercie tous ceux qui ces jours-ci, de nombreuses parties du monde, m’ont envoyé des messages de vœux pour mes 50 ans de sacerdoce et pour mon anniversaire. Merci surtout pour le don de la prière. La réponse au défi posé par les migrations contemporaines peut se résumer en quatre verbes : accueillir, protéger, promouvoir et intégrer. Si nous les mettons pratique, nous contribuons à construire la cité de Dieu et de l’homme. Toute conversion nait d’une anticipation de la miséricorde, de la tendresse de Dieu qui emporte le cœur. Il y a deux attitudes de chrétiens tièdes : mettre Dieu dos au mur - où tu fais ceci, ou je n'irai plus à l'église - et se laver les mains face aux frères et sœurs nécessiteux. Éliminons ces attitudes et faisons de la place pour le Seigneur qui arrive. Que la Vierge Marie nous aide afin qu'à l'approche de Noël, nous ne nous laissions pas distraire par des choses extérieures, mais que nous fassions de la place dans nos cœurs à Celui qui est déjà venu et qui veut revenir pour guérir nos maladies et pour nous donner sa joie. La foi nous donne la capacité de regarder avec espérance les événements de la vie et nous aide à accepter aussi les défaites et les souffrances, en sachant que le mal n'a jamais le dernier mot. Merci de m'avoir accompagné pour cet anniversaire (50 ans de sacerdoce le 13 décembre 2019). Je continue de vous demander de me soutenir dans vos prières. Apprendre à vivre le pardon fait grandir notre capacité à devenir des femmes et des hommes de paix. Aujourd'hui, dans le monde, de nombreux chrétiens sont persécutés et donnent leur vie pour leur propre foi. Le martyre est l'air de la vie d'un chrétien, d'une communauté chrétienne. Il y aura toujours des martyrs parmi nous: c'est le signe que nous allons sur la route de Jésus. Comme un berger, il fait paître son troupeau : son bras rassemble les agneaux, il les porte sur son cœur, il mène les brebis qui allaitent" (Is 40,11), ainsi le Seigneur nous console. Que la Bienheureuse Vierge de Lorète nous aide sur le chemin de la paix et de la fraternité basée sur l'acceptation et le pardon, le respect et l'amour ; qu'elle donne aux familles la bénédiction de la vie ; et qu'elle aide et réconforte ceux qui en ont besoin. L'être humain est toujours sacré et inviolable, dans chaque situation et dans chaque phase de son développement. Sans cette conviction, il n'y a pas de fondement solide et permanent pour la défense des droits de l'homme. La corruption sape la dignité de la personne et brise tous les beaux idéaux. La société entière est appelée à s'engager concrètement dans la lutte contre le cancer de la corruption qui, avec l'illusion de profits rapides et faciles, appauvrit en réalité tout le monde. Que la fête de notre Mère Marie Immavulé (08/12) nous aide à faire de toute notre vie un "oui" à Dieu, un "oui" fait d'adoration et de gestes quotidiens d'amour et de service. La vraie adoration de Dieu passe toujours par l'amour du prochain. La prière est la porte de la foi, la prière est la médecine du cœur. Aujourd'hui, l'Église fait l'éloge de la solidité. "Prenez appui sur le Seigneur, à jamais, sur lui, le Seigneur, le Roc éternel" (Is 26,4). Celui qui se confie au Seigneur sera toujours en sécurité, parce qu'il se fonde sur le roc. Prions pour tous les pasteurs de l'Église, afin qu'ils conduisent le troupeau qui leur est confié avec la même fermeté et la même tendresse que le Bon Pasteur. Aujourd'hui, l'Église fait l'éloge de la petitesse. Les choses de Dieu commencent par germer à partir d'une petite graine. Jésus parle de cette petitesse du Royaume : le petit cœur humble, qui s'ouvre à la révélation du Seigneur. Aujourd'hui, renouvelons ensemble notre engagement afin que chaque personne handicapée puisse partager ses dons dans une communauté à laquelle elle appartient et dans laquelle elle peut participer. La proximité du Seigneur invite notre cœur à nous rapprocher de nos frères et sœurs avec amour, à avoir une attitude de compassion envers tous. Par cette lettre je voudrais soutenir la belle tradition de nos familles qui, dans les jours qui précèdent Noël, préparent la crèche. Tout comme la coutume de l'installer sur les lieux de travail, dans les écoles, les hôpitaux, sur les places publiques. Le mot AVENT signifie venir. Le Seigneur vient: c'est la racine de notre espérance, la certitude que parmi les tribulations du monde vient à nous la consolation de Dieu, qui n'est pas faite de paroles, mais de sa présence parmi nous. Dans l'Evangile du jour, Jésus nous exhorte à nous préparer à sa venue : Veillez donc, car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur viendra (Mt 24,42). Veiller, c'est avoir le cœur prêt à donner et à servir, c'est être attentif à son prochain en difficulté. Aujourd’hui, nous prions pour la paix en RDCongo, gravement menacée dans l’est du pays, où font rage des conflits, nourris également de l’extérieur, alors que beaucoup se taisent. |
L'Église existe pour conserver vivant dans le cœur des hommes le souvenir que Dieu les aime. Elle existe pour dire à chacun, même au plus éloigné : "Dieu ne t'oublie pas, il tient à toi ".
Il est important d'apprendre à être une main tendue et amicale ! Essayez de grandir en amitié même avec ceux qui pensent différemment, afin que la solidarité grandisse entre vous et devienne la meilleure arme pour transformer l'histoire. Mon voyage apostolique en Thaïlande et au Japon a été un don pour lequel je suis très reconnaissant au Seigneur. Cette visite a accru ma proximité et mon affection pour ces peuples : que Dieu les bénisse abondamment de prospérité et de paix. Le thème de ma visite est : ‘‘Protéger toute vie’’, en reconnaissant sa dignité inviolable et l’importance de la solidarité et du soutien à manifester à nos frères et sœurs face à toutes les formes de besoin. Le monde a besoin de toi, ne l’oublie jamais ! Le Seigneur a besoin de toi pour que tu puisses donner du courage à tant d’autres qui demandent aujourd’hui une main qui les aide à se relever. Dans le travail continuel de récupération et de reconstruction suite aux catastrophes, beaucoup de mains doivent se joindre et beaucoup de cœurs s’unir comme s’ils n’étaient qu’un seul. Ainsi, ceux qui ont souffert recevront un soutien et sauront qu’ils n’ont pas été oubliés. Rappeler, marcher ensemble, protéger. Ce sont trois impératifs moraux qui, précisément ici à Hiroshima, prennent un sens encore plus fort et universel, et peuvent ouvrir un authentique chemin de paix. L’utilisation de l’énergie atomique à des fins militaires est immorale comme l'est la possession des armes nucléaires, comme je l'ai dit il y a deux ans. Nous aurons à en répondre. La paix n’est pas plus qu’un “bruit de paroles”, si elle n’est pas fondée sur la vérité, si elle n’est pas construite en accord avec la justice, si elle n’est pas vivifiée et achevée dans la charité et si elle n’est pas réalisée dans la liberté. Le Règne des cieux est notre fin commune, une fin qui ne peut être seulement pour demain, mais que nous implorons et commençons à vivre dès aujourd’hui. Nous nous unissons également aux chrétiens qui en diverses parties du monde subissent et connaissent aujourd’hui le martyre à cause de la foi. Les martyrs du XXIème siècle nous interpellent par leur témoignage afin que nous suivions avec courage la voie des béatitudes. Dans le monde d’aujourd’hui, où des millions d’enfants et de familles vivent dans des conditions inhumaines, l’argent dépensé et les fortunes gagnées dans la fabrication, l’entretien et la vente d’armes toujours plus destructrices sont un outrage continuel qui crie vers le ciel. Unissons-nous dans la prière, tous les jours, pour la conversion des consciences et pour le triomphe d’une culture de la vie, de la réconciliation et de la fraternité. Essayons de créer des espaces dans lesquels la culture de l'efficacité et du succès peut s'ouvrir à la culture d'un amour gratuit et altruiste, capable d'offrir à tous, et pas seulement aux "parvenus", la possibilité d'une vie heureuse et réussie. Protéger toute vie et annoncer l’Évangile ne sont pas deux choses séparées ni opposées : elles s’appellent et ont besoin l’une de l’autre. Allons à la rencontre du Christ Seigneur qui vient ! N’ayez pas peur de l’avenir et ne vous laissez pas affaiblir. Au contraire, sachez que là, le Seigneur vous attend pour préparer et célébrer la fête de son Royaume. Le secret d’un cœur heureux, c’est la sécurité que nous trouvons lorsque nous sommes ancrés, enracinés en Jésus : dans sa vie, dans ses paroles, dans sa mort et résurrection. Une Église missionnaire sait que sa meilleure parole, c’est de se laisser transformer par la Parole qui donne Vie, en faisant du service son trait distinctif. Sans la prière, toute notre vie et notre mission perdent sens, force et ferveur. Il est surprenant de constater combien l’Évangile est tissé de questions qui cherchent à inquiéter, éveiller et inviter les disciples à se mettre en chemin pour découvrir cette vérité capable de donner et de générer la vie. Quand chrétiens et bouddhistes avons l’occasion de nous reconnaître et de nous apprécier, y compris à partir de nos différences, nous offrons au monde une parole d’espérance capable de nourrir et de soutenir ceux qui sont toujours les plus affectés par les divisions. Aujourd'hui, je pars pour mon 32e voyage apostolique. Chers amis de Thaïlande et du Japon, en attendant de nous rencontrer, prions ensemble pour que ces jours soient riches de grâce et de joie. Dieu ne sera pas seul pour nous accueillir au paradis. Il y aura aussi ceux avec lesquels nous avons partagé, en bonne gestion, ce que le Seigneur a mis entre nos mains. Comme il serait beau que les pauvres puissent occuper dans nos cœurs la place qu'ils ont dans le cœur de Dieu ! Les pauvres facilitent notre accès au Ciel.Ils sont d’ores et déjà le trésor de l'Église.Ils nous révèlent la richesse qui ne vieillit jamais,qui unit la terre et le ciel ;pour laquelle il vaut vraiment la peine de vivre :l'amour. Dans l'Evangile du jour(Lc 21,5-19) Jésus propose à chacun la persévérance, comme antidote à la hâte : "C’est par votre persévérance que vous garderez votre vie.". Prions pour demander la grâce de savoir écouter le cri des pauvres : c'est le cri d'espérance de l'Église. Dieu est miséricordieux envers ceux qui se reconnaissent misérables. Dieu nous a confié ses plus grands biens : nos vies, celles des autres, tant de dons différents pour chacun. Et il nous appelle à faire fructifier ces talents avec audace et créativité. J'adresse une pensée spéciale au cher Burkina Faso, où un attentat a coûté la vie à de nombreuses personnes. Je confie au Seigneur toutes les victimes et ceux qui souffrent de ces drames. J'appelle les autorités à promouvoir le dialogue interreligieux et la concorde. Demandons au Seigneur d'envoyer Son Esprit sur les couples et les familles chrétiennes, de façon à ce que, en ouvrant généreusement leurs portes au Christ et aux frères, elles donnent un témoignage authentique de vie de foi, d'espérance et de charité. Je suis proche de la communauté arménienne-catholique de Qamichli, en Syrie, réunie pour les funérailles de son curé, Joseph Bedoyan, qui a été tué hier avec son père. Je prie pour eux, pour leurs familles et pour tous les chrétiens de Syrie. Nous devons mettre fin à la culture du déchet, nous qui prions le Seigneur de nous donner notre pain quotidien. Le gaspillage alimentaire contribue à la faim et au changement climatique. Écouter la parole simple et claire de Jésus sur la vie au-delà de la mort apporte une grande espérance et une grande consolation ; nous en avons bien besoin à notre époque, si riche en connaissance de l'univers mais si pauvre en sagesse de la vie éternelle. Jésus, vrai Dieu et vrai homme, a vaincu la mort, est ressuscité et veut renaître dans le cœur de tous : personne, aussi blessé soit-il par le mal, n'est condamné sur cette terre à être à jamais séparé de Dieu. La prière suscite toujours des sentiments de fraternité, elle abat les barrières, franchit les frontières, crée des ponts invisibles mais réels et efficaces, et ouvre des horizons d'espérance. La foi exige un cheminement, une sortie. C'est sur le cheminement de la vie que nous sommes purifiés, un cheminement souvent montant, car il mène vers le haut. L'espérance chrétienne, nourrie par la lumière du Christ, fait resplendir la résurrection et la vie, même dans les nuits les plus sombres du monde. Chers amis, en ce mois de novembre, nous sommes invités à prier pour les défunts. Confions à Dieu, en particulier dans l'Eucharistie, les membres de notre famille, nos amis et nos connaissances, dans la proximité spirituelle de l'Église. Souvent dans la vie, nous sommes confrontés à ce choix : accepter l'invitation du Seigneur ou nous enfermer dans nos affaires, dans nos petites affaires ? Demandons au Seigneur la grâce d'accepter toujours l'invitation de participer à sa fête qui est gratuite. La sainteté est le fruit de la grâce de Dieu et de la réponse libre que nous donnons. La sainteté est un don et un appel. L'Évangile d'aujourd'hui (Lc 19,1-10) nous montre que le regard miséricordieux du Seigneur nous atteint avant que nous nous rendions compte d’en avoir besoin pour être sauvés. Aujourd'hui, nous nous souvenons de ceux qui nous ont précédés, dans l'espérance de les rencontrer, d'arriver là où est l'amour de celui qui nous a créés et qui nous attend : l'amour du Père. La mémoire des Saints nous conduit à lever les yeux vers le ciel : non pas pour oublier les réalités de la terre, mais pour les affronter avec plus de courage et d'espérance. |
L'amour de Dieu se reflète dans les larmes de tendresse de Jésus : il pleure pour chacun de nous, comme il a pleuré pour Jérusalem, quand nous ne nous laissons pas aimer. C'est la tendresse de l'amour de Dieu. |
Que le Dimanche de la Parole de Dieu puisse faire grandir dans le peuple de Seigneur la religiosité et l’assiduité familière avec les Saintes Écritures. |
Nous retrouvons nos racines dans le rapport quotidien avec Jésus et dans la force de son pardon. |
Lorsqu'il était jeune soldat, Saint Ignace de Loyola, que nous commémorons aujourd'hui, pensait à sa propre gloire, puis il a été attiré par la gloire de Dieu, qui a donné sens à sa vie. Prions pour que le Seigneur libère les victimes de la traite et nous aide à répondre activement au cri des nombreux frères et sœurs privés de dignité et de liberté. Le Seigneur nous donne à tous une vocation pour nous faire découvrir les talents et les capacités que nous possédons et pour que nous les mettions au service des autres. Dans l'Évangile du jour, Jésus invite à faire l'expérience de la prière, en se mettant directement en relation avec le Père. C'est la nouveauté de la prière chrétienne ! Un dialogue entre personnes qui s'aiment, un dialogue basé sur la confiance. Jésus cherche des témoins qui lui disent chaque jour : "Seigneur, tu es ma vie". Le témoignage nait de la rencontre avec Jésus vivant. Sainte Marie Madeleine, Apôtre de l'espérance, prie pour nous ! L’Évangile du jour nous rappelle que la sagesse du cœur réside dans la conjugaison de la contemplation et de l’action. Demandons la grâce d’aimer et servir Dieu ainsi que nos frères avec les mains de Marthe et le cœur de Marie. Aujourd'hui, en la fête de Notre Dame du Carmel, contemplons la Vierge qui se tient près de la Croix du Christ. C'est aussi la place de l'Église : près du Christ. Dans l'Évangile d'aujourd'hui, Jésus propose comme modèle le Samaritain qui, aimant son frère comme lui-même, montre qu'il aime Dieu de tout son cœur et en même temps exprime une vraie religiosité et une pleine humanité. Aujourd'hui, C'est le dimanche de la mer, dédié aux marins et aux pêcheurs. Je prie pour eux et leurs familles, et j'encourage à tout mettre en œuvre pour protéger et sauvegarder leurs droits humain. La foi est un don qui maintient vivante une assurance profonde et belle : nous sommes des enfants aimés de Dieu. Que Dieu le Père accueille dans ses bras Vincent Lambert. Ne construisons pas une civilisation qui élimine les personnes dont nous considérons que la vie n'est plus digne d'être vécue : chaque vie a de la valeur, toujours. Prions pour les malades abandonnés et qu'on laisse mourir. Une société est humaine si elle protège la vie, chaque vie, de son début jusqu'à sa fin naturelle, sans choisir qui est digne ou non de vivre. Que les médecins servent la vie, qu'ils ne la suppriment pas. “Ce ne sont pas seulement des migrants ! ”, au sens où les migrants sont avant tout des personnes humaines, et au sens où ils sont aujourd’hui le symbole de tous les exclus de la société globalisée. En ce sixième anniversaire de ma visite à Lampedusa, ma pensée va vers les “derniers” qui, chaque jour, crient vers le Seigneur, demandant d’être libérés des maux qui les affligent. Dans l'Evangile d'aujourd'hui, Jésus nous dit quelle est la vraie joie de ses disciples: "Réjouissez-vous car vos noms sont inscrits dans les cieux" (Lc,10,20), c'est à dire dans le coeur de Dieu le Père. Nous avons besoin de personnes et d'institutions qui défendent la dignité des travailleurs, la dignité du travail et le bien de la terre, notre maison commune. Dans les périodes difficiles, plus encore qu'en période de paix, la priorité des croyants est d'être unis à Jésus, notre espérance. Par votre attention aux petits et aux pauvres, vous pouvez illuminer les étoiles dans la nuit de ceux qui souffrent. La Bible n'est pas un beau livre à garder sur une étagère, c'est la Parole de vie à semer, un don que le Ressuscité demande d'accueillir pour avoir la vie en son Nom. |
Nous traversons tous des jours difficiles, mais nous devons toujours nous rappeler que la vie est une grâce. C'est le miracle que Dieu a fait à partir de rien. Les Saints Pierre et Paul ont été transparents devant Dieu. Dans leur vie, ils ont gardé cette humilité jusqu'au bout : ils ont compris que la sainteté ne se manifeste pas par le haut, mais par le bas. Priez pour tous les prêtres et pour mon ministère pétrinien, afin que toute action pastorale soit marquée par l'amour que le Christ a pour chaque homme. Aujourd'hui nous célébrons le 175e anniversaire du Réseau Mondial de Prière du Pape. Je vous invite à prier avec moi pour être unis au Cœur de Jésus et pour entrer ensemble dans une mission de compassion pour le monde. Jésus nous regarde, nous aime et nous attend. Il est toute bonté et toute miséricorde. Allons avec confiance à Jésus, Lui nous pardonne toujours. Bienheureux celui qui croit et s’efforce de créer rencontre et communion. Combien de fois, en priant, nous nous limitons à demander des dons, et à faire la liste de requêtes, en oubliant que la première chose à faire est de louer le nom de Dieu, de l’adorer, pour, ensuite, reconnaître dans la personne du frère son reflet vivant. Dire "oui" au Seigneur signifie avoir le courage d'embrasser la vie telle qu'elle vient avec amour, avec toute sa fragilité, sa petitesse, et avec ses contradictions. L'exemple de saint Jean-Baptiste nous invite à être une Église toujours au service de la Parole de Dieu; une Église qui ne veut pas attirer à elle-même, mais à Jésus-Christ. Bénir n’est pas dire de belles paroles, ce n’est pas utiliser des paroles de circonstance ; c’est dire du bien, dire avec amour. L’Eucharistie est une école de bénédiction. L'Eucharistie nous prépare une place dans l'éternité, parce que c'est le Pain du Ciel. Les Béatitudes ne sont pas pour des surhommes, mais pour ceux qui affrontent les défis et les épreuves du quotidien. La théologie, sans la communion et la compassion, constamment nourries par la prière, perd non seulement son âme, mais aussi son intelligence et sa capacité d'interpréter la réalité d'une manière chrétienne. Chers jeunes, je voudrais dire à chacun de vous: Dieu t’aime; n’en doute jamais, quoi qu'il t’arrive dans la vie; en toutes circonstances, tu es infiniment aimé.Avec les réfugiés, la Providence nous offre une occasion de construire une société plus solidaire, plus fraternelle, et une communauté chrétienne plus ouverte, selon l'Évangile. Que l’Esprit Saint nous amène à vivre toujours plus comme enfants de Dieu et frères entre nous. La foi est une relation, une rencontre, et sous l'impulsion de l'amour de Dieu nous pouvons communiquer, accueillir, comprendre le don des autres et y répondre. Esprit Saint, harmonie de Dieu, Toi qui transformes la peur en confiance et la fermeture en don, viens en nous ! Chacun de nous est d’une valeur infinie pour Dieu: nous sommes petits sous le ciel et impuissants quand la terre tremble, mais pour Dieu, nous sommes plus précieux que tout. Le mystère de la Très Sainte Trinité nous dit que nous n'avons pas un Dieu solitaire là-haut dans le ciel, lointain; non, c'est le Père qui nous a donné son Fils, fait homme comme nous, et qui, pour nous être encore plus proche, nous envoie son Esprit. L’Esprit Saint nous convoque tous et nous aide à découvrir la beauté d’être ensemble, de marcher ensemble, chacun dans sa propre langue et tradition, mais heureux de se retrouver entre frères. J’exprime ma proximité à toutes ces personnes âgées qui vivent comme cachées, dans l’oubli, délaissées. Je remercie ceux qui œuvrent à la construction d’une société plus inclusive, qui ne met pas au banc celui qui est faible de corps ou d’esprit. Esprit Saint, notre harmonie, Toi qui fais de nous un seul corps, remplis l’Église et le monde de ta paix ! Les pauvres nous sauvent parce qu'ils nous permettent de rencontrer le visage de Jésus-Christ. Comme adultes, ne volons pas la capacité des enfants à rêver. Favorisons un climat d’espérance, où grandissent et se partagent leurs rêves: un rêve partagé ouvre la voie à un nouveau mode de vie. Sainte Marie mère de l'Eglise, aide-nous à nous confier pleinement à Lui, à croire en son amour, surtout dans les moments de tribulations et de croix, quand notre foi est appelée à mûrir. Donnez gratuitement ce que gratuitement vous avez reçu, pour que les grâces de Dieu puissent toucher le cœur de tous. Aux missionnaires hommes et femmes, ainsi qu’à tous ceux qui de quelque manière participent, en vertu de leur Baptême, à la mission de l’Église, j’adresse de tout cœur ma bénédiction. Esprit Saint, souffle dans nos cœurs et fais-nous respirer la tendresse du Père. Souffle sur l’Église pour qu’elle annonce avec joie l’Évangile. Souffle sur le monde la bienfaisante fraîcheur de l’espérance. Seigneur, désarme la langue et les mains, renouvèle les cœurs et les esprits, pour que le mot qui nous fait nous rencontrer soit toujours «frère», et que la paix devienne le style de notre vie. Comment puis-je savoir que le Seigneur m'écoute ? Nous avons une sécurité : Jésus. Il est le grand intercesseur. Il est monté au Ciel, il est devant le Père pour intercéder pour nous. Il fait continuellement la prière d'intercession. Aujourd’hui, avec gratitude à Dieu, souvenons-nous que notre corps est constitué d’éléments de la planète, son air nous donne le souffle et son eau nous vivifie et nous restaure. L'euthanasie et le suicide assisté sont un échec pour tous. Nous sommes appelés à ne jamais abandonner ceux qui souffrent, il ne faut pas abandonner, mais prendre soin et aimer pour redonner l’espérance. L'Ascension du Seigneur au ciel inaugure une nouvelle forme de présence de Jésus parmi nous et nous demande d'avoir les yeux et le cœur pour le rencontrer, le servir et rendre témoignage aux autres. Choisissons le chemin de Jésus. C’est un chemin qui coûte de la peine, mais c’est le chemin qui conduit à la paix. Puissiez-vous être des témoins de liberté et de miséricorde, en faisant prévaloir la fraternité et le dialogue sur les divisions. Comme chrétiens, nous sommes appelés à manifester, sur Internet aussi, la communion qui marque notre identité de croyants, ouvrant la voie au dialogue, à la rencontre, au sourire. La solennité de l'Ascension nous exhorte à lever les yeux vers le ciel, à accomplir avec la grâce du Seigneur ressuscité la mission qu'Il nous confie : annoncer l'Évangile à tous. Dieu aime avec un amour de Père. Chaque vie, chacun de nous lui appartient. Marchons ensemble, en laissant l’Évangile être le levain capable de tout imprègner et de donner à nos peuples la joie du salut! Chers parents, aidez vos enfants à découvrir l'amour de Jésus ! Cela les rendra forts et courageux. |
Contempler Marie nous permet de poser le regard sur tant de femmes, de mères et de grand-mères qui, avec sacrifice et de manière cachée, abnégation et engagement, façonnent le présent et tissent les rêves de demain. |
Demandons au Seigneur de nous faire prendre conscience que nous ne pouvons pas être de vrais chrétiens sans marcher avec le Saint-Esprit, sans laisser le Saint-Esprit être le protagoniste de nos vies. Dieu te cherche, même si tu ne le cherches pas. Dieu t'aime, même si tu l'as oublié. Dieu entrevoit en toi une beauté, même si tu penses avoir gaspillé inutilement tous tes talents. Si nos cœurs s'ouvrent à la miséricorde et que nous scellons le pardon par une étreinte fraternelle, nous proclamons devant le monde qu'il est possible de vaincre le mal par le bien. Le Seigneur nous cherche tous, et veut que chacun ressente la chaleur de sa miséricorde et de son amour. En ces jours de Pâques, annoncez, par votre vie et vos paroles, la bonne nouvelle que Jésus est ressuscité. Le Christ est ressuscité et avec Lui renaît notre espérance créatrice pour affronter les problèmes actuels, car nous savons que nous ne sommes pas seuls Les martyrs de tous les temps, par leur fidélité au Christ, nous disent que l'injustice n'a pas le dernier mot : dans le Seigneur ressuscité nous pouvons continuer à espérer. Que la proclamation de la Résurrection du Seigneur soutienne notre espérance et la transforme en actes concrets de charité. Accueillons dans nos vies la victoire du Christ sur le péché et la mort. C'est ainsi que nous attirerons également sur la création son pouvoir transformateur. Par la prière, unissons nous encore aujourd’hui à la communauté chrétienne du Sri Lanka frappée par la violence aveugle le jour de Pâques. Confions au Seigneur Ressuscité les victimes, les blessés et la souffrance de tous. La résurrection du Christ est la vraie espérance du monde. Joyeuse Pâques. Aujourd'hui nous contemplons le tombeau vide du Christ et écoutons les paroles de l'ange : "N'ayez pas peur ! Il est ressuscité !" Regarde les bras ouverts du Christ crucifié, laisse-le te sauver. Contemple son sang versé par amour et laisse-toi purifier par lui. De cette façon, tu pourras renaître. Dans l'Eucharistie, tu rencontres réellement Jésus, tu partages sa vie, tu sens son amour ; et là tu peux ressentir que sa mort et sa résurrection sont pour toi. Le Christ est mort pour l'amour de chacun de nous : jeunes et vieux, saints et pécheurs, hommes et femmes de son temps et de notre temps. Nous sommes unis aujourd'hui au peuple français, et attendons que la douleur liée au grave incendie se transforme en espérance pour la reconstruction. Sainte Marie, Notre Dame, priez pour nous. Christ, par amour, s’est livré jusqu’au bout pour te sauver. Ses bras sur la croix sont le signe le plus beau d’un ami qui est capable d’aller jusqu’à l’extrême. Aujourd’hui, Journée Mondiale de la Jeunesse, je voudrais évoquer les nombreux saints et saintes jeunes, surtout de ‘‘la porte d’à côté’’, que Dieu seul connaît et que parfois il se plaît à nous révéler par surprise. Par son humiliation, Jésus a voulu nous ouvrir la voie de la foi et nous y précéder. Si avec nos fragilités nous retournons au Seigneur, si nous prenons le chemin de l'amour, nous embrasserons la vie qui ne s'estompe pas. Et nous serons dans la joie. Jeûner c’est également changer notre attitude envers les autres et les créatures : de la tentation de « dévorer » tout pour rassasier notre cupidité, à la capacité de souffrir par amour. Jésus sur la Croix nous enseigne le courage fort du renoncement. Parce que nous n’avancerons jamais avec des poids encombrants. Faire l’aumône nous aide à sortir de la stupidité de vivre et d’accumuler tout pour nous-mêmes, dans l'illusion de nous assurer un avenir qui ne nous appartient pas. Que le Seigneur nous donne toujours d’espérer dans l'avenir, et la force d'aller de l'avant. Le jeûne du carême nous libère des attachements aux choses, de la mondanité qui anesthésie le cœur. En ce temps de carême nous sommes aussi invités à regarder vers l’autre avec charité, ce qui nous libère de la vanité de l'avoir, de penser que les choses sont bonnes si elles sont bonnes pour moi. Le carême nous invite à regarder vers le Haut par la prière, qui libère d'une vie horizontale et plate, où l’on ne trouve du temps que pour soi et où l’on oublie Dieu. Le carême est une temps qui aide à retrouver le cours de la vie. Le but de notre voyage dans le monde est le Seigneur : le cap doit être mis sur Lui. S’abstenir du péché est aussi porteur d’espérance pour la création, qui « sera libérée de l’esclavage de la corruption, pour connaître la liberté de la gloire des enfants de Dieu. » Par la prière, nous apprenons à renoncer à l'idolâtrie et à l'autosuffisance de notre ego, et à nous reconnaitre besogneux du Seigneur et de sa miséricorde. Si tu es jeune en âge, mais si tu te sens faible, fatigué ou désabusé, demande à Jésus de te renouveler. Avec lui, l’espérance ne manque pas. L’Eglise est jeune quand elle reçoit la force toujours nouvelle de la Parole de Dieu, de l’Eucharistie, de la présence du Christ et de la force de son Esprit chaque jour: quand elle est capable de retourner inlassablement à sa source. Ne passons pas en vain ce temps favorable du carême ! Demandons à Dieu de nous aider sur un chemin de conversion véritable. |
Je vous remercie tout le peuple marocain pour votre chaleureux accueil. Que le Tout-Puissant, clément et miséricordieux, vous protège et qu’il bénisse le Maroc. |
Faisons un petit examen de conscience chaque jour, pour nous convertir au Seigneur. 5 minutes à la fin de la journée nous aideront à penser à ne pas renvoyer le changement de notre cœur et la conversion au Seigneur. |
Don Bosco a eu le courage de regarder la réalité avec les yeux de l'homme et avec les yeux de Dieu. Que chaque prêtre l'imite: en regardant la réalité avec les yeux de l'homme et avec les yeux de Dieu. |
Rendons grâce à Dieu pour l'année qui arrive à terme, reconnaissant que tout le bien est son don. |
Demandons au Seigneur la grâce de tout laisser pour nous engager dans l'annonce et le témoignage, tout comme Pierre et André. |
Nous avons besoin de chrétiens du sourire, non pas parce qu’ils prennent les choses à la légère, mais parce qu’ils sont riches de la joie de Dieu, car ils croient en l’amour et vivent pour servir. |
Le dimanche, c’est le jour pour dire à Dieu: merci, Seigneur, pour la vie, pour ta miséricorde, et pour tous tes dons! |
La charité du Christ, accueillie avec un cœur ouvert, nous change, nous transforme, nous rend capables d'aimer. Nous, chrétiens, n'avons pas un produit à vendre, mais une vie à communiquer. La prière est le premier travail missionnaire de tout chrétien, et c’est aussi la plus efficace Si le Seigneur t’a donné des richesses, c’est pour faire en son nom tant de bonnes œuvres pour les autres. Chères mamans, comme Sainte Monique ne vous découragez jamais, priez inlassablement pour vos enfants. Que la bénédiction de Dieu descende sur toutes vos familles, afin qu’en leur sein s’éprouvent l'amour et le pardon. Je demande à notre Bienheureuse Mère d’intercéder pour la guérison de toutes les personnes qui ont subi des abus de n’importe quel type et de confirmer chaque membre de la famille chrétienne dans la ferme intention de ne plus jamais permettre que ces situations arrivent. "N’y-a-t-il vraiment rien de précieux qui puisse durer ? Pas même l’amour ?". L’amour est le rêve de Dieu pour nous et pour toute la famille humaine. S’il vous plaît, ne l’oubliez jamais ! Notre monde a besoin d’une révolution de l’amour ! Que cette révolution commence chez vous et dans vos familles ! La famille est l'icône de Dieu: l'alliance entre un homme et une femme génère vie et communion. La famille est le berceau de la vie et l'école de l'accueil et de l'amour; c'est une fenêtre entrouverte sur le mystère de Dieu. Prenons soin de la famille : là, se joue notre avenir. La famille est un chantier d’espérance. Aujourd'hui à Dublin commence la rencontre mondiale des familles. Unissons-nous dans la prière pour toutes les familles du monde, spécialement celles en difficulté. Que l’Esprit Saint nous donne la grâce de la conversion et l’onction intérieure pour pouvoir exprimer, devant les crimes d’abus, notre compassion et notre décision de lutter avec courage. L'Eucharistie, Jésus Pain de vie, est le cœur battant de l'Église et régénère en nous le dynamisme de l'amour. L'amour surpasse la difficulté; l'amour nous fait avancer. Qui accueille l'amour de Dieu transforme le monde et l'histoire. La foi se nourrit de la mémoire: que de belles choses Dieu a faites pour chacun de nous ! Comme Notre Père céleste est généreux ! Que Marie, Mère de la proximité et de la tendresse, soit notre Maîtresse de vie et de foi. Même aujourd'hui, il y a tant de martyrs, tant de persécutés pour l’amour du Christ: ce sont eux la vraie force de l'Église ! Grâce au don de l'Eucharistie, notre vie devient elle aussi «pain rompu» pour nos frères et sœurs. Dans le silence, nous apprenons à contempler l'œuvre de Dieu, qui dépasse toute notre imagination. Qui se met au service des frères les plus faibles expérimente la joie de l'amour désintéressé. Le Royaume de Dieu croît dans le monde de manière mystérieuse et surprenante, avec la puissance de la petite graine. Le mal cherche à nous persuader que la mort est la fin de tout, mais Christ Ressuscité nous ouvre un horizon de vie éternelle. Jésus nous révèle que le visage de Dieu est l'amour. Le chemin des disciples vers le Mont Tabor nous invite à nous détacher des choses mondaines pour contempler Jésus. L'Eucharistie est la "réservation" du paradis: c'est Jésus qui nous guide sur notre chemin vers la vie éternelle. Soutenez vos prêtres par votre proximité et votre affection. La vie chrétienne est avant tout la réponse reconnaissante à un Père généreux. La charité est le témoignage le plus efficace, parce qu’elle révèle aux hommes l'amour de Dieu. Tous dans l'Église nous avons la responsabilité de nous sanctifier, en prenant soin des autres. |
Pour pouvoir aider les autres nous avons besoin de la rencontre personnelle avec Dieu: des moments de prière et d'écoute de sa Parole. |
Demeurant inébranlable en Dieu, qui nous aime et nous soutient, on peut supporter toutes les contrariétés et les vicissitudes de la vie. |
Dans l’Eucharistie il y a tout le goût des paroles et des gestes de Jésus, la saveur de sa Pâque, la fragrance de son Esprit. |
Soyez toujours du Christ dans la prière, dans le soin des frères les plus petits, dans la recherche de la paix. |
Regarde le Christ Crucifié, en Lui germe l'espérance qui dure pour la vie éternelle. |
Nous pouvons nous soutenir les uns les autres et affronter chaque défi, avec Jésus pour seul arme, avec courage et espérance. |
Jésus est notre médiateur et nous réconcilie non seulement avec le Père, mais aussi entre nous. |
La famille est l'union harmonieuse des différences entre l'homme et la femme, qui est d'autant plus vraie qu’elle est capable de s'ouvrir à la vie et aux autres.
En ces jours, donnons de l’espace aux attitudes et aux gestes qui favorisent la paix. La modestie est une vertu essentielle pour qui veut être conforme à Jésus, doux et humble de cœur. Prions aujourd’hui pour les enfants qu’on ne laisse pas naître, qui pleurent de faim, qui n’ont pas en main des jouets mais des armes. Dieu, épris de nous, nous attire par sa tendresse, naissant pauvre et fragile au milieu de nous, comme un de nous. Aujourd’hui nous voulons penser à ceux qui souffrent de persécutions et être proches d’eux par notre affection et notre prière. Arrêtons-nous pour admirer la crèche : entrons dans le vrai Noël avec les bergers, portant à Jésus ce que nous sommes. Contemplant l’enfant Jésus, amour humble et infini, disons-lui simplement : « Merci, parce que tu as fait tout cela pour moi ! » Si nous voulons fêter le vrai Noël, contemplons ce signe : la simplicité fragile d’un petit nouveau-né. Là est Dieu. Libérons Noël de la mondanité qui l'a pris en otage! Le véritable esprit de Noël est la beauté d'être aimé par Dieu. Sans l’amour, la vie comme la foi restent stériles. Au ciel, ce qui vaut n’est pas ce que l’on a, mais ce que l’on donne. Allez à la rencontre de Jésus, demeurez avec Lui dans la prière, confiez toute votre existence à son amour miséricordieux. Que le Seigneur nous donne la sagesse de chercher ce qui compte et le courage d’aimer, non en paroles mais avec des faits. On se sanctifie en travaillant pour les autres en prolongeant ainsi dans l'histoire l'acte créateur de Dieu. Et même si plus personne ne se souvenait de nous, Jésus est toujours là, à nos côtés. J’exhorte tout le monde à vivre la joie de la mission en témoignant de l'Évangile dans les milieux où chacun vit et travaille. Le chrétien est appelé à s’engager concrètement dans les réalités terrestres, en les éclairant avec la lumière qui vient de Dieu. Merci à vous tous qui suivez Demandons la grâce de rendre notre foi toujours plus opérante à travers la charité. L'action politique doit être véritablement au service de la personne humaine, du bien commun et du respect de la création. La corruption doit être combattue avec force. C’est un mal construit sur l’idolâtrie de l’argent qui blesse la dignité humaine. Que la Vierge Marie soit toujours notre refuge, notre consolation et la voie qui nous mène au Christ. Tous nous avons des talents que Dieu nous a donnés, personne ne peut se dire si pauvre au point de ne pas pouvoir donner quelque chose aux autres. Aux yeux de Dieu, aucun de ses enfants ne peut être écarté; Il confie à chacun une mission. Nous sommes tous des mendiants de l'amour de Dieu, ce qui donne un sens à notre existence et nous offre une vie sans fin. La foi devient tangible quand elle se concrétise dans l'amour, en particulier au service des frères et sœurs en difficulté. Chaque personne est unique et irrépétible: renouvelons notre engagement pour que les personnes handicapées soient toujours bien accueillies dans les communautés où elles vivent. Chers amis du Myanmar et du Bangladesh, Merci de votre accueil! J’invoque sur vous les bénédictions divines de l'harmonie et de la paix. La sagesse de Dieu nous aide à savoir comment accueillir et accepter ceux qui agissent et pensent différemment de nous. Tant d'ouverture est nécessaire pour accueillir les personnes qui se sentent seules et déconcertées dans la recherche du sens de la vie! |
Le très Saint nom de Dieu ne peut jamais être invoqué pour justifier la haine et la violence contre d'autres êtres humains, nos semblables.
L'amour du Christ est comme un «GPS spirituel» qui nous guide infailliblement vers Dieu et le cœur de notre prochain. J'espère que ma visite puisse embrasser toute la population du Myanmar et encourager la construction d'une société inclusive. Aujourd’hui (fête du Christ Roi) regardons Jésus et du fond du cœur répétons : « Souviens-toi de moi, Seigneur, maintenant que tu es dans ton Royaume ! » Alors que je me prépare à visiter le Myanmar et le Bangladesh, je désire exprimer à leurs peuples, salutation et amitié. Je suis impatient de vous rencontrer! Il y a de l'espérance même pour qui a fait le mal. Jésus est venu pour ça: on peut se réconcilier avec Dieu et commencer une nouvelle vie. À la fin des jours, quand le Seigneur viendra nous rencontrer, la joie sera immense. Vivons dans l’attente de cette rencontre! Quand nous rencontrons les autres, leur portons-nous le feu de la charité ou restons-nous enfermés à nous réchauffer devant notre cheminée? Le sourire simple et pur de Marie soit source de joie pour chacun de nous devant les difficultés de la vie. Œuvrons ensemble pour que les enfants puissent nous regarder en souriant et conservent un regard limpide, plein de joie et d'espérance. En ce jour, j'invite toute l'Église à garder le regard fixé sur ceux qui tendent leurs mains demandant notre solidarité. Sans le soutien de la prière des fidèles, le Successeur de Pierre ne peut accomplir sa mission dans le monde. Je compte aussi sur vous ! Nous avons besoin de rencontrer les pauvres et d'apprendre un partage qui devienne un style de vie. La misère n'est pas une fatalité: elle a des causes qui doivent être reconnues et supprimées, pour le bien de tant de frères et sœurs. La foi est une grande compagne de vie: elle fait toucher avec la main la présence d'un père qui ne laisse jamais seules ses créatures. Rien ni personne ne peut voiler la lumière que le Christ met dans le cœur et sur le visage de ses amis. Le chrétien ne peut jamais être pessimiste! Nous ne pouvons pas changer le monde tout seul, mais ensemble, nous pouvons semer la joie de l'Évangile en restant proche des tout-petits. Souvenons-nous dans la prière de tous ceux qui prennent soin des personnes malades avec dévouement et esprit de sacrifice. La science exprime sa pleine dignité lorsqu'elle sert au développement intégral de la personne et de la famille humaine. Que se propage toujours plus une culture de la rencontre capable de faire tomber tous les murs qui divisent encore le monde! Seule la foi peut transformer la fin de la vie terrestre en préliminaire de la vie éternelle. Jésus de Nazareth marche avec nous pour nous introduire par sa parole et ses gestes dans le mystère profond de l'amour du Père. La guerre cause toujours de graves dommages écologiques. Ne maltraitons pas notre maison commune, mais préservons-la pour la postérité. Christ a vaincu la mort. Il est notre résurrection et notre vie. Soyez témoins de ce message d'espérance. L'Église a besoin de qui annonce l'Évangile avec enthousiasme et sagesse, de qui allume l'espérance et génère la foi. Quand on prie, il faut le courage de la foi : ayez confiance que le Seigneur nous écoute ! Nous sommes tous petits et impuissants devant le mystère de la mort. Mais quelle grâce si à ce moment nous gardons la flamme de la foi ! Chers amis, le monde a besoin de saints et nous tous, sans exception, nous sommes appelés à la sainteté. N'ayez pas peur ! |
Que la Vierge Marie nous aide à faire le premier pas tous les jours, pour construire la paix dans l'amour, dans la justice et la vérité.
Apprends de l'émerveillement, cultive l'étonnement. Vis, aime, crois. Et, avec la grâce de Dieu, ne désespère jamais. Je vous invite à garder votre regard fixé sur le Seigneur Jésus-Christ pour apprendre de lui à aimer de tout votre cœur. Porte dans le cœur les souffrances de tout être humain. Dans la prière porte tout à Dieu. Dieu nous aime d’un amour si riche en miséricorde qu’il nous accueille, prends soin de nous et nous pardonne continuellement. La culture de la rencontre c’est savoir qu’au-delà de nos différences, nous sommes tous des enfants de Dieu. Soyez témoins courageux du Christ dans le milieu spécifique où vous vivez et travaillez. Travaillons tous ensemble pour promouvoir la paix entre les peuples et pour assurer le respect des droits humains. Jésus nous a donné une lumière qui brille dans les ténèbres: défends-la, protège-la. C'est la plus grande richesse confiée à ta vie. Aujourd'hui (22 octobre), mémoire de Saint Jean-Paul II, rappelons-nous ses paroles: « N'ayez pas peur! Ouvrez toutes grandes les portes au Christ. En ce jour, rappelons-nous que l'Église est missionnaire par nature: la mission est au cœur de la foi chrétienne. L'Église est vraiment vivante si elle est maternelle, missionnaire et sort à la rencontre du prochain. Portons la flamme de l'amour du Christ à l'humanité qui a tant besoin de vrai bonheur et de paix. Laissez-vous guider par la tendresse divine, afin de pouvoir transformer le monde avec votre foi. Que les artistes puissent rayonner de la beauté de la foi et proclamer la grandeur de la création de Dieu et de son amour infini pour tous. La famille humaine a le devoir d'aider chaque personne à être libérée de la pauvreté et de la faim. Partager impose une conversion, et c'est contraignant. Nous devons répondre à l'impératif que l'accès à la nourriture nécessaire est un droit de tous. Un droit sans exclusions ! Comme les Saints, avec notre témoignage de vie, manifestons la joie et la beauté de vivre l'Évangile. Nous sommes appelés à défendre et protéger la vie humaine, surtout dans le sein maternel, dans l'enfance, la vieillesse et le handicap. Au centenaire des apparitions de Notre-Dame de Fatima, remercions Dieu pour les innombrables bénédictions accordées sous sa protection. Notre-Dame d’Aparecida a été trouvée par de pauvres travailleurs : aujourd'hui, qu’elle bénisse spécialement ceux qui cherchent un emploi. Comme Saint Jean XXIII, que nous célébrons aujourd'hui (11 octobre), témoignons dans l'église et au monde de la bonté de Dieu et de sa miséricorde. Dieu ne déçoit pas ! Il a mis une espérance dans nos cœurs pour la faire germer et porter du fruit. La recherche de la paix est un chantier toujours ouvert, une tâche sans trêve et qui exige l'engagement de tous. Si la déception te saisit, croie à ceux qui travaillent encore pour le bien: leur humilité est la semence d'un nouveau monde. Le Rosaire est une synthèse des mystères du Christ: contemplons-les avec Marie qui nous donne son regard de foi et d'amour. Faisons en sorte que pour les mineurs Internet soit un lieu sûr et riche d'humanité, un réseau qui n'emprisonne pas, mais aide à grandir. La mission de l'école et des enseignants est de développer le sens du vrai, du bien et du beau. Comme Saint François d'Assise, laissons-nous transformer par l'amour du Christ, pour vivre dans la pauvreté et la joie. C'est seulement dans le silence de la prière que l'on peut apprendre à écouter la voix de Dieu. L'ange gardien est un ami que nous ne voyons pas, mais que nous sentons. Il accompagne notre chemin sur la terre jusqu’au ciel. Comme Sainte Thérèse de l'enfant Jésus, apprenons l'humilité de Dieu qui s'est fait tout petit pour nous. |
Notre époque a grand besoin de la prière – chrétiens, juifs et musulmans, pour la paix.
Thème pour la Journée de la Communication 2018 : « La vérité vous rendra libres » (Jn 8, 32). Fausses nouvelles et journalisme de paix. Aujourd'hui, 29 septembre, c'est la fête des Archanges Michel, Gabriel et Raphaël. Prions afin qu’ils nous rappellent à tout moment la présence de Dieu.Rencontrer Jésus peut constituer un tournant décisif à notre vie, en la remplissant de sens. Partageons sans peur le chemin des migrants et des réfugiés. Engageons-nous pour un monde sans armes nucléaires, appliquant le Traité de non-prolifération pour abolir ces instruments de mort. La charité est plus vraie et plus incisive si elle est vécue dans la communion. La joie se multiplie quand elle est partagée ! Si nous sommes fidèles à Christ et que nous faisons le bien, nous pouvons répandre la lumière de l'espérance de Dieu. L'Évangile invite avant tout à répondre à Dieu qui nous aime et qui nous sauve, en Le reconnaissant dans le prochain. Je lance un appel pour la paix et le désarmement : ce monde blessé par la violence a besoin de fraternité entre les peuples. L'espérance est la vertu d'un cœur qui ne se ferme pas dans l'obscurité, ne s'arrête pas au passé, mais sait voir demain. Travaillons ensemble pour des solutions concrètes pour les pauvres, les réfugiés, les victimes de l'esclavage moderne et promouvoir la paix. Trouvons le courage de purifier notre cœur, en enlevant les cailloux et les épines qui étouffent la Parole de Dieu. Plus Jésus occupe le centre de notre vie, plus il nous fait sortir de nous-mêmes et nous rend plus proches des autres. Il faut une action globale pour affronter en même temps la réduction de la pollution et le développement des pays pauvres. Le Seigneur ne nous laisse pas orphelins : nous avons une mère, la même que Jésus. Marie prend soin de nous et toujours nous défend. Dans le Crucifié notre espérance est renée. C’est une espérance diverse de celles du monde parce qu’elle naît de l’amour de Jésus. La guerre est la négation de tous les droits. Prions pour ceux qui ont la responsabilité d’éviter la guerre entre les peuples. J’encourage les leaders du monde à mettre de côté les intérêts sectoriels pour chercher ensemble le bien commun de l’humanité Chers frères colombiens, je vous remercie! J’ai connu beaucoup de personnes qui m’ont touché au cœur. Vous m’avez fait un grand bien ! Faire le premier pas, c’est surtout aller à la rencontre des autres avec le Christ, notre Seigneur. La charité aide à comprendre la vérité et la vérité exige des gestes de charité Notre joie contagieuse doit être le premier témoignage de la proximité et de l’amour de Dieu. Nombreux sont ceux qui ont faim de Dieu et de dignité aujourd’hui. Et comme chrétiens, nous devons les aider à se rassasier de Dieu. La vérité est une compagne inséparable de la justice et de la miséricorde. La réconciliation se consolide par la contribution de tous. Elle permet de construire l’avenir et de faire grandir l’espérance. Chers jeunes, ne craignez pas l’avenir! Osez rêver de grandes choses ! Ravivez votre joie, signe du cœur jeune qui rencontre le Seigneur. Je vous encourage à avoir confiance dans le Seigneur, le seul qui nous soutient et encourage à contribuer à la réconciliation et à la paix. Chers amis, priez pour moi et toute la Colombie où je me rendrai en voyage en signe de réconciliation et de paix. Comme Mère Teresa ouvrons des horizons de joie et d’espérance à tant de gens découragés, qui ont besoin de compréhension et de tendresse. Jésus est présent dans tant de nos frères et sœurs qui pâtissent de la souffrance comme Lui. Il est beaucoup plus important de nous rendre compte de combien nous sommes aimés par Dieu que de combien nous l’aimons nous-mêmes. Jésus est toujours là, avec le cœur ouvert: Il ouvre la miséricorde qu'il a dans son cœur, pardonne, embrasse, comprends. Seigneur, apprends-moi à te contempler dans la beauté de la création et réveille notre gratitude et notre sens de responsabilité. |
Si tu fais attention au cœur, tu te découvriras proche du Seigneur et des autres.
L’Évangile invite avant tout à répondre à Dieu qui nous aime et nous sauve, en le reconnaissant dans notre prochain. «Vous nous avez faits pour vous, et notre cœur est inquiet jusqu’à ce qu’il repose en vous» (St Augustin, Confessions, I,1,1) Combien de mères pleurent comme Sainte Monique pour que leurs enfants se tournent vers le Christ. Ne perdez pas l’espoir dans la grâce de Dieu ! Que la Vierge Marie nous donne la grâce d’être fortement animés par l’Esprit Saint pour témoigner du Christ avec franchise évangélique. Etre hommes et femmes d’Église signifie être hommes et femmes de communion. Les hommes ont besoin d’espérance pour vivre, et de l’Esprit Saint pour espérer. Le Seigneur est proche des victimes anciennes et nouvelles formes d’esclavage: travaux inhumains, trafics illégaux, exploitation. Quand on est un peu triste, que tout semble aller de travers, pensons: «Dieu m’aime, Dieu ne m’abandonne pas». Que l’Esprit donne la paix au monde entier, qu’il soigne les plaies de la guerre et du terrorisme. Nous avons toujours besoin de redécouvrir l’amour et la miséricorde du Seigneur pour développer une familiarité avec Dieu. Je prie pour toutes les victimes des récents attentats. Que la violence aveugle du terrorisme n’aie plus de place dans le monde. Rien ne vous empêche de vivre et grandir dans l’amitié du Père Céleste et de témoigner son infinie bonté et sa miséricorde. L’Assomption de Marie concerne notre futur: elle montre le ciel, elle annonce les cieux et une terre nouvelle, avec la victoire du Christ. Le chemin pour se confier au Seigneur commence tous les jours, dès le matin. Marie nous montre que l’humilité n’est pas la vertu des faibles, mais des forts qui ne maltraitent pas les autres pour se sentir importants. Quand quelque chose nous fait souffrir, écoutons la voix de Jésus dans notre cœur: «n’aie pas peur, avance, je suis avec toi !» Jésus ne nous laisse pas seul parce que nous sommes précieux pour Lui. Dans le témoignage de la foi, ce ne sont pas les succès qui comptent, mais la fidélité au Christ. Rendons grâce au Père aujourd’hui pour l’œuvre de Saint Dominique au service de l’Évangile, prêchée par la parole et la vie. Le pardon libère le cœur et permet de recommencer: le pardon donne espoir. Sans pardon on n’édifie pas l’Église. L’espérance est la vertu d’un cœur qui ne s’enferme pas dans le noir, dans le passé. Mais qui sait voir le lendemain. L’autre est un don à accueillir avec respect car en lui, spécialement s’il est faible et fragile, le Christ vient à ma rencontre. Au nom de Jésus nous pouvons démontrer par notre témoignage que la paix est possible ! L’Évangile est une Bonne Nouvelle qui porte en elle une joie contagieuse car elle renferme un choix de vie nouvelle. On fait du bien efficacement quand on ne cherche pas de récompense dans les situations concrètes de la vie quotidienne. |
Comme Saint Ignace de Loyola, laissons-nous conquérir par le Seigneur Jésus et, guidés par lui, mettons-nous au service du prochain.
Appelons toutes les personnes de foi et de bonne volonté à s’engager contre l’esclavage moderne, sous toutes ses formes. Je confie au Père le petit Charlie. Je prie pour ses parents et les personnes qui l’ont aimé. Les grands-parents sont importants dans la famille pour communiquer le patrimoine d’humanité et de foi essentiel pour toute société ! Lorsque nous avons besoin d’aide, adressons-nous au Père qui nous regarde toujours avec amour et ne nous abandonne jamais. Il faut surmonter toutes les formes de racisme, d’intolérance et d’instrumentalisation de la personne humaine. Laissons-nous guider par la Vierge Marie sur le sentier qui conduit à la sainte montagne qu’est le Christ, où Dieu et l’homme se rencontrent L’Europe a un patrimoine idéal et spirituel unique au monde qui mérite d’être reproposé avec passion et une fraicheur renouvelée. Confions les pêcheurs, ceux qui sont loin de chez eux et en difficulté à la même protection de Marie Etoile de la Mer. Les migrants sont nos frères et sœurs qui cherchent une vie meilleure loin de la pauvreté, de la faim et de la guerre. C’est beau de voir des jeunes “marcheurs de la foi”, heureux d’apporter le Christ dans chaque rue, dans tous les coins de la terre ! La mission du chrétien est magnifique. Elle concerne tous et n’exclue personne ! |
Il y a tant besoin d’alimenter l'espérance chrétienne, cet espérance qui donne un regard nouveau, capable de découvrir et voir le bien.
Confions-nous à l'intercession des Saints Pierre et Paul pour témoigner de l'action libératrice de Dieu sur nous. Dieu pose son regard d'amour sur chacun de nous. Aiguisez la vue pour voir les signes de Dieu présents dans la réalité. Je réitère la ferme condamnation de toute forme de torture et invite à l’effort pour son abolition et le soutien des victimes et proches. Chacun de nous est précieux; Chacun de nous est irremplaçable aux yeux de Dieu. La miséricorde réchauffe le cœur et le rend sensible aux besoins des frères à travers le partage et la participation. Allez, rejoignez toutes les périphéries ! Allez, et là soyez ֤Église, avec la force de l’Esprit Saint. Ne nous laissons pas détourner par les fausses sagesses de ce monde, mais suivons Jésus l’unique guide sûr qui donne sens à notre vie. Ne détournons pas le regard des nouvelles formes de pauvreté et de marginalisation, qui empêchent les personnes de vivre dignement. La rencontre avec les réfugiés dissipe les peurs et les idéologies déformées et devient facteur de croissance en humanité. Aucun de nous n’est une île, autonome et indépendante des autres. Nous ne construirons l’avenir qu’ensemble, en n’excluant personne. Jésus s’est rompu, il se rompt pour nous. C’est l’Eucharistie. Et il nous demande de nous donner, de nous rompre pour les autres. La préoccupation écologique est toujours aussi une préoccupation sociale. Écoutons tant la clameur de la terre que la clameur des pauvres. L’amour requiert une attitude créative, concrète. Les autres ne sont pas des nombres mais des frères dont il faut prendre soin. L’existence de chacun de nous est liée à celle des autres: la vie n’est pas un temps qui passe, mais un temps de rencontre. Il y a tant besoin de prière et de pénitence pour implorer la grâce de la conversion et la fin de tant de guerres dans le monde. Dans sa Passion Jésus a pris sur lui toutes nos souffrances. Il sait le sens de la douleur, comprend, console et nous donne la force. L’Église resplendit quand elle est missionnaire, accueillante, libre, fidèle, pauvre en moyens et riche d’amour. La fête de la Très-Sainte-Trinité nous invite à être levain de communion, de consolation et de miséricorde. La vie ne peut survivre que grâce à la générosité d’une autre vie. Chacun de nous, comme membre vivant du Corps du Christ, est appelé à promouvoir l'unité et la paix. L'humilité et la tendresse ne sont pas les vertus des faibles, mais des forts. L'église a besoin des Saints de tous les jours, ceux de la vie ordinaire, vécue avec cohérence. Rappelons-nous toujours que notre foi est concrète: le Verbe s’est fait chair, il ne s’est pas fait idée! N’oublions jamais que l’environnement est un bien collectif, patrimoine de toute l’humanité, sous la responsabilité de tous. Laissons-nous conduire avec docilité par l'Esprit Saint pour ne pas nous tromper de chemin et tomber dans la fermeture du cœur. Promouvons avec courage tous les moyens nécessaires pour protéger la vie de nos enfants Dans l’obscurité des conflits actuels, chacun de nous peut être un lampe allumée pour rappeler que la lumière prévaut sur les ténèbres. Je rends grâce à Dieu pour les parents qui cherchent à vivre dans l’amour et vont de l’avant, même s’ils tombent souvent en chemin. |
Apprenons de la foi forte et serviable de notre Mère Marie, pour devenir signes vivants de la miséricorde de Dieu.
La joie chrétienne vient de l'Esprit Saint, qui nous donne la vraie liberté et le don de porter Jésus aux frères. La présence maternelle de Marie nous rappelle que Dieu ne se lasse jamais de se pencher avec miséricorde sur l’humanité. J’exhorte tous à une communication constructive qui rejette les préjugés envers l'autre et transmette espérance et confiance en notre temps. Prions ensemble pour nos frères coptes égyptiens qui ont été tués parce qu'ils ne voulaient pas renier la foi. L’avenir de nos sociétés exige de la part de tous, spécialement des institutions, une attention concrète à la vie. Dans l’Ascension de Jésus, nous participons à la plénitude de vie près de Dieu. Portons la déjà dans le cœur par les routes du monde. Avec les catholiques en Chine, confions-nous à Marie, pour avoir la grâce de supporter avec patience et vaincre les difficultés avec amour. C’est dans le dialogue que peut se projeter un avenir partagé. C’est par le dialogue que nous construisons la paix, en prenant soin de tous. Nous sommes appelés à vivre non pas sans les autres, sur ou contre les autres, mais avec les autres, pour les autres, et dans les autres. Marie nous enseigne à espérer en Dieu même quand tout semble dénué de sens, même quand Dieu semble caché. La paix repose sur la justice, le développement humain intégral, le respect des droits humains, la protection de la création. Cherchons à tenir toujours haut le “niveau” de notre vie, en rappelant pour quel grand prix nous existons, travaillons, luttons, souffrons. Dieu fait pousser ses fleurs les plus belles au milieu des pierres les plus arides. Notre espérance, c’est le Seigneur Jésus que nous reconnaissons vivant et présent en nous et chez nos frères. Jésus demande à être regardé, à être reconnu, à être aimé. Pour suivre fidèlement Jésus, demandons la grâce de le faire non en paroles mais en actes, et d’avoir la patience de supporter notre croix. Demandons ensemble dans la prière, le don de la compréhension de la Parole de Dieu. Fatima est le manteau de lumière qui nous couvre quand nous nous réfugions sous la protection de Marie pour lui demander : montre-nous Jésus Chaque fois que nous regardons Marie nous voulons croire en la force révolutionnaire de la tendresse et de l’affection. Ici, à Fatima, je loue le Christ, notre paix, et pour le monde je demande la concorde entre tous les peuples. Je demande à tous de vous unir à moi, pèlerins d’espérance et de paix : que vos mains en prière continuent de soutenir les miennes Avec Marie, demain à Fatima, pèlerin dans l’espérance et dans la paix. Tournons-nous vers elle : tout est don de Dieu, notre force. Dieu est plus grand que le néant, et une bougie allumée suffit pour vaincre la plus obscure des nuits. Tous ont une contribution à offrir à la société, personne n’est exclu en vue d’apporter quelque chose pour le bien de tous. Jésus, qui a vaincu les ténèbres du péché et de la mort, qu’il donne la paix à notre temps. Laissons-nous provoquer par les paroles et gestes de Jésus, recevons de lui une vie pleinement humaine, joyeuse de se consacrer à l’amour. Réjouis-toi, car ta vie cache un germe de résurrection, un don de vie qui attend d’être réveillé. A travers les temps, le Ressuscité ne se lasse pas de nous chercher, nous ses frères égarés dans les déserts du monde. Laissons-nous surprendre par la nouveauté que seul le Christ peut offrir. Que sa tendresse et son amour guident nos pas. Que notre attitude soit douce et humble, sensible aux soins des pauvres. Cultivons la fraternité et le partage : c’est la collaboration qui aide à bâtir des sociétés meilleures et pacifiques. Saint-Joseph donne aux jeunes la capacité de rêver, de risquer pour les grandes choses, les choses que Dieu rêve pour nous. |
Par sa résurrection, Jésus nous a libérés de l’esclavage du péché et de la mort et nous a ouvert le passage vers la vie éternelle.
La présence de Jésus se transmet avec la vie et parle le langage de l’amour gratuit et concret. Le Seigneur nous accorde de repartir aujourd’hui, ensemble, en pèlerins de communion et messagers de paix. Nous sommes appelés à marcher ensemble, convaincus que l’avenir de tous dépend aussi de la rencontre entre les religions et les cultures. S’il vous plait, priez pour mon voyage demain comme pèlerin de paix en Égypte. Promouvons l’amitié et le respect entre les hommes et les femmes des diverses traditions religieuses pour construire un monde de paix. Il est mort, il est enseveli, il est ressuscité et il est apparu : Jésus est vivant! C’est le noyau du message chrétien. Si nous avions la Parole de Dieu toujours dans notre cœur, aucune tentation ne pourrait nous éloigner de Dieu. Demandons la grâce de ne jamais nous fatiguer de puiser chez Jésus la miséricorde du Père et de la porter au monde. La miséricorde de Dieu est éternelle : elle ne finit pas, ne s’épuise pas, ne cède pas devant les fermetures, et ne se fatigue jamais. Seigneur, guéris nos vies, que nous soyons gardiens et non prédateurs du monde, semions la beauté et non la pollution ni la destruction. Lorsque nous avons touché le fond de notre faiblesse, Christ ressuscité nous donne la force de nous relever. Si Christ est ressuscité, nous pouvons regarder avec des yeux et un cœur nouveaux chaque événement de notre vie, même les plus négatifs. Méditons avec émerveillement et reconnaissance le grand mystère de la résurrection du Seigneur. Cette semaine de Pâques, ça nous fera du bien de lire chaque jour un passage de l’Évangile où l’on parle de la résurrection du Christ. Oui, nous en sommes certains : le Christ est vraiment ressuscité ! Bonnes fêtes de Pâques ! Portez à tous la joie et l’espérance du Christ ressuscité ! C’est la fête de notre espérance, la célébration de la certitude que rien ni personne ne pourra jamais nous séparer de l’amour de Dieu. Ô Croix du Christ, enseigne-nous que l’aube du soleil est plus forte que l’obscurité de la nuit et l’amour éternel de Dieu vainc toujours. Ça fait du bien de s’ouvrir, car c’est le propre du cœur de Dieu de déborder de miséricorde, déborder, répandant sa tendresse. Si le mystère du mal est abyssal, infinie est la réalité de l’Amour de Dieu qui l’a traversé et l’a vaincu. Jésus vient nous sauver et nous sommes appelés à choisir sa route : la route du service, du don, de l’oubli de soi. Tournons le regard vers Jésus, demandons la grâce de comprendre mieux le mystère de son sacrifice pour nous cette Semaine Sainte. Ô Croix du Christ, suscite en nous le désir de Dieu, du bien et de la lumière. Chers jeunes, n’ayez pas peur de dire “oui” à Jésus avec tout l’élan du cœur, de lui répondre généreusement et de le suivre ! Le Carême est un temps de pénitence destiné à nous faire ressusciter avec le Christ, à renouveler notre identité baptismale. L’espérance est celle qui ouvre le croyant aux surprises de Dieu. Essayons de suivre les traces du Christ concrètement, en nous mettant au service des frères et sœurs dans le besoin. Aujourd’hui : Journée Mondiale contre les mines antipersonnel. Renouvelons, s’il vous plaît, l’engagement pour un monde sans mines ! Le Carême est par sa nature un temps d’espérance car il nous conduit à renaître «d’en haut», de l’amour de Dieu. Quand l’esprit saint habite nos coeurs, il nous fait comprendre que le Seigneur est proche et qu’il prend soin de nous. Même dans les moments les plus durs et bouleversants, la miséricorde et le bonté du Seigneur sont plus grands que toute chose. |
Jeûner orgueilleux de coeur fait plus de mal que de bien. Le premier jeûne c’est l’humilité.
La prière est puissante, la prière vainc le mal, la prière apporte la paix. La paix qui nait de la foi est un don: c’est la grâce de faire l’expérience que Dieu nous aime et qu’il est toujours à nos côtés. Si nous apprenons à lire tout chose à la lumière de l’Esprit Saint, nous verrons que tout est grâce ! Garder le trésor de toute vie humaine, de sa conception à sa fin, est le meilleur moyen de prévenir toute forme de violence. Le Carême est un moment favorable à pour intensifier la vie de l’esprit à travers le jeûne, la prière et l’aumône. La Parole de Dieu est une force vive, capable de susciter la conversion dans le cœur des hommes. Souvenons-nous des frères et soeurs qui souffrent des persécutions à cause de leur foi. Unissons-nous à eux. Le Jeûne est fécond si il est accompagné de l’amour concret pour le prochain en difficulté. Que la certitude de la foi soit le moteur de notre vie. Même si nous sommes des hommes de peu de foi, le Seigneur nous sauve. Espérons toujours dans le Seigneur ! Il est urgent de semer le bien: cultiver la justice, accroitre la concorde, soutenir l’intégration, sans jamais se fatiguer. Saint-Joseph, Époux de Marie et Patron de l’Église universelle, vous bénisse et vous garde. Et meilleurs vœux aux papas ! Je vous invite à construire des ponts, pas des murs, à vaincre le mal par le bien, l’offense par le pardon, à vivre en paix avec tous. L’Eglise souhaite être proche de chacun à travers l’amour, la compassion et le réconfort qui nous viennent du Christ. Jeûner n’est pas uniquement renoncer à la nourriture, mais à toute tentation morbide, surtout le péché. La Parole de Dieu nous aide à ouvrir les yeux pour accueillir la vie et l’aimer, surtout quand elle est faible. Prions les uns pour les autres afin de savoir ouvrir nos portes au faible et au pauvre. L’Esprit Saint nous guide vers un vrai chemin de conversion, pour redécouvrir le don de la Parole de Dieu. Le Carême est un temps favorable pour se renouveler en rencontrant le Christ vivant dans sa parole, les Sacrements et notre prochain. De l’amour à la haine, le chemin est facile. Celui de la haine à l’amour est plus complexe, mais il apporte la paix. En ce Carême essayons de jeûner non pas en faisant la moue mais avec le sourire. Je vous demande s’il vous plait de prier aussi pour moi et mes collaborateurs, qui serons en exercices spirituels jusqu’à vendredi. Jésus est l’ami fidèle qui ne nous abandonne jamais: même dans le péché, il attend patiemment notre retour vers Lui. Le Carême nous invite puissamment à la conversion: nous sommes appelés de tout cœur à aller vers elle. Jeûner ce n’est pas seulement se priver de pain. C’est aussi partager le pain avec l’affamé. Dieu est toujours fidèle et ne cesse jamais de nous aimer, de suivre nos pas et de courir après nous quand nous nous éloignons un peu. Le Carême est un nouveau commencement, un chemin vers une destination sûre : la Pâques de la Résurrection, la victoire du Christ sur la mort |
La prière est la clé qui ouvre le cœur miséricordieux de Dieu. |
Imitons l’attitude de Jésus envers les malades : il prend soin de tous, partage leur souffrance et ouvre le cœur à l’espérance. |
À la fin de l’année, souvenons-nous des jours, des semaines, des mois que nous avons vécu, pour remercier et tout offrir au Seigneur. |
En la fête de l’Apôtre André j’exprime avec affection fraternelle ma proximité au patriarche Bartholomée et prie pour lui et son Église. |
L’unité des chrétiens est une priorité, parce que nous reconnaissons que ce qui nous unit est plus que ce qui nous divise. |
Seigneur Jésus, étends l’ombre de ta croix sur les peuples en guerre. Qu’ils apprennent le chemin de réconciliation, dialogue et pardon.
Je pars aujourd'hui pour la Géorgie et l'Azerbaïdjan. Accompagnez-moi par vos prières pour semer ensemble paix, unité et réconciliation. Le Seigneur a confié aux archanges le devoir de défendre l’homme. Qu’il serait beau de transmettre un monde meilleur que celui que nous avons reçu ! Promouvons un tourisme durable qui conduit au développement et à la rencontre des populations locales et évite toute sorte de discrimination. Dans le frère que nous aidons, nous reconnaissons le visage de Dieu que personne ne peut voir. Le monde a besoin de signes concrets de solidarité, surtout face à la tentation de l’indifférence. Marchons ensemble, en prenant soin les uns des autres, mais aussi de la Création, notre maison commune. Dieu ne se fatigue pas de toujours nous offrir son pardon, à chaque fois que nous le demandons. Plus nous nous laissons toucher par l’amour de Dieu, plus notre vie se régénère. Le dialogue ne peut naître que si je peux reconnaître l’autre comme un don de Dieu et accepter qu’il ait quelque chose à me dire. Chaque rencontre avec l’autre est une petite graine qui peut devenir un arbre luxuriant dont beaucoup pourront se nourrir. Vivre la mission dans le service, la seule façon d'être un disciple de Jésus. Comme chrétiens, nous avons la responsabilité d’être des missionnaires de l’Evangile. Le signe concret que nous avons vraiment rencontré Jésus est la joie que nous éprouvons en le communiquant également aux autres. Seuls celui qui se fait petit devant le Seigneur, peut éprouver la grandeur de sa miséricorde. L'Église est appelée à marcher avec Jésus sur les routes du monde, pour rencontrer l'humanité d'aujourd'hui. Le pardon de l’Eglise doit avoir la même ampleur que le pardon de Jésus sur la Croix, et de Marie unie à Lui. Demandons une foi qui nous permette d’avoir confiance en Dieu dans toutes les circonstances de notre vie. Un salut à tous les athlètes et aux athlètes des Jeux paralympiques : que le sport soit une occasion d’épanouissement et d’amitié.La Parole de Dieu peut faire revivre un cœur desséché. La Miséricorde peut réellement contribuer à la construction d'un monde plus humain. Le Seigneur est présent tous les jours, il frappe à la porte de notre cœur. Offrir le témoignage de la miséricorde dans le monde d'aujourd'hui est une tâche à laquelle personne ne peut se soustraire. Dieu s’attendrit toujours quand nous nous repentons. Quel grand don que le Seigneur nous a donné en nous apprenant à pardonner pour faire l’expérience de la miséricorde de Dieu! Qui construit sur Dieu construit sur le roc, parce que Dieu est toujours fidèle, même quand nous manquons de fidélité. Portons le sourire de Mère Teresa dans le cœur et offrons-le à ceux que nous rencontrons sur notre chemin. Imitons Mère Teresa qui a fait des œuvres de miséricorde l'orientation de sa vie et de son chemin vers la sainteté. La charité signifie être proche de la périphérie des hommes et des femmes que nous rencontrons tous les jours. Dieu nous a donné la terre pour la cultiver et la garder avec respect et équilibre. |
La miséricorde de Dieu envers nous, nous encourage à être miséricordieux envers les autres.
Une prière facile à dire chaque jour: «Seigneur, je suis un pécheur: Viens avec ta miséricorde.» Un vent puissant de sainteté accompagne le Jubilé extraordinaire de la Miséricorde dans toutes les Amériques. En consolant ceux qui souffrent, nous serons en mesure de construire un monde meilleur. La traite des êtres humains, des organes, le travail forcé, l'esclavagisme moderne et la prostitution sont des crimes contre l'humanité. La Miséricorde, ce n’est pas faire de l’angélisme. C’est la vérification de notre vraie nature de disciples de Jésus. Là où il y a l’amour, là aussi il y a compréhension et pardon. N’abandonnons jamais la prière, même quand il nous semble inutile de prier. Dans la croix, nous pouvons toucher la miséricorde de Dieu et nous laisser émouvoir par sa miséricorde! Je vous confie aux soins maternels de notre Mère, qui vit dans la gloire de Dieu et toujours accompagne notre chemin. Demandons à Marie, notre Mère, de nous aider à prier avec un coeur humble. Que les gens voient dans nos vies l’Évangile : un amour généreux et fidèle au Christ et aux autres. Dans la confession, nous rencontrons l’étreinte miséricordieuse du père. Son amour nous pardonne toujours. Une société avec diverses cultures doit rechercher l’unité dans le respect. Exigeons que soient respectés les peuples autochtones, menacés dans leur identité et leur existence même. Lorsque dans une famille, il y a le dialogue, les tensions se résolvent bien. Aux actes de haine et de destruction, opposons la bonté. Vivons en société avec diverses cultures et religions, mais soyons frères. Félicitations aux athlètes de Rio 2016 ! Soyez toujours des messagers de Fraternité et d’esprit sportif authentique. Le pardon de Dieu ne connaît pas de limites... Dieu regarde le cœur qui demande à être pardonné. Le secret de la joie : ne pas éteindre la belle curiosité mais s’impliquer, car la vie ne peut s’enfermer dans un casier. |
Un immense « merci » à vous, chers jeunes! Du ciel St Jean Paul II s’est réjouit et vous aidera à porter partout la joie de l’Évangile
Jésus te parle tous les jours. Que son Évangile devienne le tien et ton « navigateur » sur les chemins de la vie! Dieu compte sur toi pour ce que tu es et non pour ce que tu as. Tu as du prix à ses yeux et ta valeur est inestimable. Dieu nous aime comme nous sommes, et aucun péché, défaut ou erreur ne lui fera changer d’avis. Jésus t’ appelle à laisser ton empreinte dans la vie, une empreinte qui marque ton histoire et celle de tant d’autres Dieu t’invite à rêver, il veut te montrer que le monde peut être différent avec toi. Nous sommes venus au monde pour y laisser une empreinte. Jésus cherche des cœurs ouverts et tendres envers les faibles, jamais durs ; des cœurs dociles et transparents. Jésus désire des cœurs vraiment consacrés, qui vivent du pardon reçu de lui, pour le reverser avec compassion sur les frères. "Je veux la Miséricorde et non le sacrifice" François. Ce soir, chers jeunes, le Seigneur vous renouvelle l’invitation à devenir des protagonistes dans le service. Embrassant la Croix, Jésus embrasse nudité et faim, soif et solitude, douleur et mort des hommes et des femmes de tous les temps. Qui accomplit ces œuvres de miséricorde, n’a pas peur de la mort. J’aimerais que nous soyons capables de nous tenir à côté des malades à la manière de Jésus, dans le silence, par une caresse, par la prière. C’est Jésus-Christ qui nous pousse à lever les yeux et rêver grand. En ces jours de la JMJ, Jésus veut entrer dans notre maison. Un cœur miséricordieux a le courage de quitter le confort et sait aller vers les autres, parvient à embrasser tous. Le Seigneur aime s’immerger dans notre quotidien, pour marcher avec nous. Le Seigneur se tient au milieu de nous et prend soin de nous, sans décider à notre place. Chers jeunes, restons unis dans la prière pour que cette JMJ soit riche en fruits spirituels. À demain! Chers jeunes, offrons au monde une mosaïque de tant de races, cultures et peuples au nom de Jésus ! Chers jeunes, je bénis vos pas vers Cracovie pour un pèlerinage de foi et de fraternité N’oublions pas les personnes âgées et les malades qui souvent restent seules l’été, et peuvent se trouver en difficulté. Je prie pour les victimes de l'attentat de Nice et les familles. Je demande à Dieu de changer le cœur des violents aveuglés par La haine. Les vacances sont un moment pour se reposer, mais aussi pour se régénérer l’esprit, notamment en lisant plus calmement l’Évangile. Mes audiences sont suspendues ce mois-ci, mais je ne cesse de prier pour vous. Et vous, s’il vous plait, priez pour moi ! Unissons nos forces, à tous les niveaux, afin que la paix soit possible dans la bien-aimée Syrie. L’été est pour beaucoup l’occasion de se reposer. C’est aussi un moment favorable pour entretenir des relations humaines. Aimer et pardonner comme le fait Dieu. Voilà un programme de vie qui ne peut connaitre ni interruption, ni exception. La joie véritable dont on fait l’expérience dans la famille n’est pas une chose due à un hasard ou fortuite, mais fondée et stable. Aujourd’hui, dans le monde du travail, il est urgent d’éduquer à parcourir la route lumineuse et difficile de l’honnêteté. |
La joie véritable dont on fait l’expérience dans la famille n’est pas une chose due à un hasard ou fortuite, mais fondée et stable.
Aujourd’hui, dans le monde du travail, il est urgent d’éduquer à parcourir la route lumineuse et difficile de l’honnêteté. Le Jubilé de la Miséricorde est un temps de réconciliation pour tous. Le Seigneur aujourd’hui répète à tous les Pasteurs : Suis-moi malgré les difficultés ; suis-moi dans la prédication de l’Évangile. Si Dieu est présent dans notre vie, la joie d’apporter son Évangile sera notre force et notre bonheur. Jésus nous cherche et nous invite à lui faire place au plus profond de notre cœur. Nous en rendons-nous compte? Heureux d'avoir visité l'Arménie, premier pays à embrasser la foi chrétienne, merci pour l'accueil. Que l’Eglise Arménienne marche dans la paix et que la communion entre nous soit pleine. Les souffrances des Arméniens nous appartiennent : ce sont les souffrances des membres du Corps mystique du Christ. L’engagement vers la pleine unité et la collaboration entre disciples du Seigneur sont comme une lumière dans une nuit obscure. Je vous demande d’accompagner par la prière mon voyage apostolique en Arménie. Être chrétien signifie lier sa propre vie, dans chacun de ses aspects, à la personne de Jésus et, à travers Lui, au Père. Les peuples sont les premiers artisans de leur développement, les premiers responsables. Nous sommes tous en voyage vers la maison commune du ciel, où nous pourrons lire avec une joyeuse admiration le mystère de l’univers Unissons-nous par la prière à nos frères orthodoxes pour le saint et grand Concile de l’Église orthodoxe qui s’ouvre aujourd’hui en Crète. L’univers est quelque chose de plus qu’une question scientifique, c’est un mystère glorieux, un langage de l’amour de Dieu pour nous. J’invite les institutions internationales à donner la parole à toutes les personnes qui souffrent de la faim en silence. Chers malades, confiez-vous à l’Esprit Saint, qui ne cessera de vous apporter la lumière consolatrice de sa présence. Ne vous lassez pas de demander par la prière l’aide du Seigneur, spécialement dans les difficultés. La tendresse de Dieu est présente chez ceux qui sont proches des malades et en comprennent les besoins, avec des yeux plein d’amour. Nous avons besoin de reconnaître les valeurs de notre humanité commune, au nom desquelles on peut et on doit collaborer et construire. Protégeons les océans qui sont des biens communs globaux, essentiels pour l’eau et la variété des êtres vivants! En ces temps pauvres en amitié sociale, notre premier devoir est celui de construire la communauté. Nous avons besoin de découvrir les richesses de chacun : que les communautés transmettent leurs valeurs et accueillent les autres. Les saints ne sont pas des surhommes, ni ne sont nés parfaits. Quand ils ont connu l’amour de Dieu, ils l’ont suivi, au service des autres. Écoutons le cri des victimes et de ceux qui souffrent, aucune famille sans maison, aucun enfant sans enfance. Notre vie sacerdotale se donne dans le service, dans la proximité du peuple de Dieu, avec la joie de celui qui écoute son Seigneur. Le disciple du Christ qui a un cœur transparent et qui est sensible, apporte la lumière du Seigneur dans les lieux de vie et de travail. |
Au terme du mois de mai, je m’unis spirituellement aux nombreuses expressions de dévotion à la Sainte Vierge.
Gardiens, non pas propriétaires de cette terre, chacun a une responsabilité dans la protection de la création, don précieux de Dieu. Par l’Eucharistie, nous nous nourrissons du Corps et du Sang de Jésus, pourtant, en venant en nous, c’est Jésus qui nous unit à son Corps! Demeurez sur le chemin de la foi avec une ferme espérance dans le Seigneur. Là se trouve le secret de notre chemin ! Marie est l’Icône de la Mère Eglise qui offre le pardon de Dieu à tous ceux qui l’invoquent. Jésus se donne à nous dans l’Eucharistie, se fait même nourriture, la vraie nourriture qui soutient notre vie. Avec les armes de l’amour, Dieu a vaincu l’égoïsme et la mort ; son Fils Jésus est la porte de la miséricorde grande ouverte à tous. Seul Dieu peut remplir nos cœurs de son amour, et nous permettre de continuer à marcher ensemble vers la Terre de la liberté et de la vie. Dans un monde divisé, communiquer avec miséricorde signifie contribuer à la proximité entre les enfants de Dieu. La fête de la Sainte-Trinité nous renouvelle la mission de vivre la communion avec Dieu et entre nous sur le modèle de la communion divine. Chacun peut être un pont entre cultures et religions diverses, une voie pour redécouvrir notre humanité commune. L’engagement décisif pour les droits humains naît de la conscience de la valeur unique et irremplaçable de chaque personne. Aimer et pardonner sont les signes concrets et visible que la foi a transformé nos cœurs. Le Jubilé est la fête à laquelle Jésus invite vraiment chacun, sans distinctions et sans exclure personne. Le monde a besoin du courage, de l'espérance, de la foi et de la persévérance des disciples du Christ. L'Esprit Saint nous a été accordé en abondance pour que nous puissions vivre avec une foi authentique et une charité active. Viens Esprit Saint ! Libère-nous de tout égoïsme et infuse en nous la joie d'annoncer l'Évangile. Communiquer avec miséricorde signifie contribuer à la bonne, libre et solide proximité entre les enfants de Dieu et les frères en humanité. Si notre cœur et nos gestes sont animés par l’amour divin, notre communication sera porteuse de la force de Dieu. Chers religieuses et religieux, réveillez le monde ! Soyez les témoins d'une façon différente de penser, d'agir et de vivre ! Ce que nous disons et la manière dont nous le disons, devrait exprimer la compassion, la tendresse et le pardon de Dieu pour tous. Que les difficultés deviennent des promotrices d'unité, pour vaincre les peurs et construire ensemble l'avenir de l’Europe et du monde. Jésus, monté au Ciel, est dans la Seigneurie de Dieu, présent en tout lieu et en tout temps, proche de chacun de nous. L’amour, par nature, est communication, il conduit à s’ouvrir et non pas à s’isoler. Christ est notre plus grande joie, il est toujours à nos côtés et ne nous décevra jamais. Le Seigneur nous console. Nous sommes tous appelés à consoler nos frères, en témoignant que seul Dieu peut éliminer les causes des drames. Les difficultés dans le chemin œcuménique nous obligent à mieux nous connaître, à prier ensemble et à collaborer dans les œuvres de charité. Jésus-Christ, incarnation de la miséricorde de Dieu, est mort par amour sur la croix, et, par amour, est ressuscité. Le problème du travail est grave, à cause des taux élevés de chômage des jeunes, mais aussi de la question de la dignité du travail. Je présente mes vœux cordiaux aux fidèles des Églises d’Orient qui célèbrent aujourd’hui la Sainte Pâque. Χριστὸς ἀνέστη! |
Travailler est le propre de la personne humaine. Cela exprime sa dignité d’être créée à l’image de Dieu.
Le Christ a vaincu le mal à la racine : Il est la Porte du salut, grande ouverte afin que chacun puisse trouver la miséricorde. Face aux gouffres spirituels et moraux de l’humanité, seul Dieu avec son infinie miséricorde peut nous donner le salut. L’espérance chrétienne est un don que Dieu nous fait, si nous sortons de nous-mêmes et nous ouvrons à lui. Ouvrons au Seigneur nos tombeaux scellés – chacun de nous les connais –, pour que Jésus entre et donne vie. Chacun est appelé à prendre soin de la vie des familles : elles ne sont pas un problème, mais une opportunité. Chers jeunes, qu’avec la grâce de Dieu vous puissiez devenir des chrétiens authentiques et courageux, témoins d’amour et de paix. Chers jeunes, vos noms sont inscrits dans le ciel, dans le cœur miséricordieux du Père. Soyez courageux, à contre-courant ! Une vraie approche écologique sait prendre soin de l’environnement et de la justice, en écoutant le cri de la terre et le cri des pauvres. Le changement climatique constitue un des principaux défis actuels de l’humanité, et la réponse demande la solidarité de tous. Fonder une famille, c’est avoir le courage de faire partie du rêve de Dieu, de construire un monde où personne ne se sente seul. Prions pour les victimes des violents séismes en Équateur et au Japon. Que Dieu et leurs frères leur apportent force et réconfort. Chaque vocation dans l’Église a son origine dans le regard plein de compassion de Jésus, qui nous pardonne et nous appelle à le suivre. Aujourd’hui (16 avril), c’est l’anniversaire de Benoît XVI ; prions pour lui et remercions Dieu pour l’avoir donné à l’Église et au monde. Les réfugiés ne sont pas des nombres, ce sont des personnes : ils sont des visages, des noms, et ils doivent être traités comme tels. Dans les jours difficiles pour la famille, il y a une union avec Jésus abandonné qui peut aider à éviter une rupture. L’amour est au fond l’unique lumière qui illumine sans cesse à nouveau un monde dans l’obscurité. Les personnes handicapées constituent pour la famille un don et une opportunité pour grandir dans l’amour, l’aide réciproque et l’unité. La famille est un bien dont la société ne peut pas se passer, mais elle a besoin d’être protégée. Le bien de la famille est déterminant pour l’avenir du monde et de l’Église. La Parole de Dieu est une compagne de voyage, y compris pour les familles qui sont en crise ou qui sont confrontées à une souffrance. La famille est le lieu où les parents deviennent les premiers maîtres de la foi pour leurs enfants. La joie de l’amour qui est vécue dans les familles est aussi la joie de l’Église. Je vous encourage à rendre témoignage à partir du style de vie personnel et associatif: gratuité, solidarité, esprit de service. Le Jubilé est une année entière où chaque moment est dit saint afin que notre existence devienne entièrement sainte. Le Seigneur nous demande d’être des personnes qui irradient la vérité, la beauté et la puissance de l’Evangile qui transforme la vie. La foi chrétienne est un don que nous recevons avec le Baptême et qui nous permet de rencontrer Dieu. Miséricorde: c’est la voie qui unit Dieu et l’homme, et ouvre notre cœur à l’espérance d’être aimés pour toujours. Grandir en étant miséricordieux signifie apprendre à être courageux dans l’amour concret et désintéressé. Quand nous franchissons la Porte Sainte, nous nous en remettons à la grâce du Christ qui peut changer notre vie. |
Le phénomène migratoire pose donc un sérieux problème culturel, auquel on ne peut se dispenser de répondre.
Si nous nous ouvrons à l’accueil de la Miséricorde de Dieu, nous devenons à notre tour capables de pardon. Jésus nous montre que la puissance de Dieu n’est pas destruction mais amour; la justice de Dieu n’est pas vengeance mais miséricorde. Chaque chrétien est un « christophore », c’est-à-dire un porteur du Christ. Jésus Christ est ressuscité! L’amour a vaincu la haine, la vie a vaincu la mort, la lumière a chassé les ténèbres! Vivre la Pâque signifie entrer dans le mystère de Jésus qui meurt et ressuscite pour nous. La Croix de Jésus est la Parole par laquelle Dieu a répondu au mal du monde. Imprime dans nos cœurs, Seigneur, des sentiments de foi, d’espérance, de charité, de douleur de nos péchés. Jésus nous a aimé. Jésus nous aime. Sans limite, pour toujours et jusqu’au bout. Oints de l’huile d’allégresse pour transmettre la joie de l’Evangile. Avec quel amour nous regarde Jésus ! Avec quel amour il guérit notre cœur pécheur ! Il ne s’effraye jamais de nos péchés. Je confie à la miséricorde de Dieu les personnes qui ont perdu la vie à Bruxelles. Prenons au sérieux notre être chrétien, et engageons-nous à vivre comme croyants. Allons à lui et n’ayons pas peur! Allons lui dire du plus profond de notre cœur : « Jésus j’ai confiance en Toi ! » Je commence (19 mars) un nouveau chemin, sur Instagram, pour parcourir avec vous la voie de la miséricorde et de la tendresse de Dieu Plus grand est le péché, et plus grand doit être l’amour que l’Église exprime envers ceux qui se convertissent. Personne ne peut être exclu de la Miséricorde de Dieu. L’Église est la maison qui accueille tout le monde et ne rejette personne. En sortant du confessionnal, nous sentirons sa force qui redonne la vie et l’enthousiasme de la foi. Après la confession, nous renaîtrons. Le Père est vraiment « riche de miséricorde » et l’étend avec abondance sur ceux qui recourent à Lui avec le cœur sincère. Le sacrement de la réconciliation permet de se rapprocher vers le Père avec confiance, pour avoir la certitude de son pardon. Priez pour moi ( le 13 mars ) Que les familles en difficulté reçoivent le soutien nécessaire et que les enfants puissent grandir dans un environnement sain et serein. Dieu nous a caressés avec Sa miséricorde : apportons cette caresse aux autres, à ceux qui en ont le plus besoin. Les petits gestes d’amour, de tendresse et de soin nous disent que le Seigneur est avec nous : ainsi s’ouvre la porte de la miséricorde. Ma vie, mon comportement et mon style de vie doivent être un signe concret que Dieu est proche de nous. Le Jubilé de la miséricorde est une occasion propice pour promouvoir dans le monde le respect de la vie et de la dignité de toute personne. Que le Seigneur nous libère de toute tentation qui éloigne de l’essentiel de notre mission: redécouvrons la beauté de croire en Jésus! Jésus-Christ avec sa tendresse et sa proximité nous emmène dans l’espace de la grâce et du pardon. Ceci est la miséricorde de Dieu Ouvrons notre cœur à la miséricorde! La miséricorde divine est plus forte que le péché. |
Je me suis senti accueilli, reçu avec affection et espérance par mes frères mexicains. Merci de m’avoir ouvert les portes de votre vie.
Ce sont les larmes qui peuvent produire une rupture capable de nous ouvrir à la conversion. N’oubliez pas que la miséricorde de Dieu est notre bouclier et notre forteresse contre l’injustice, la dégradation et l’oppression. Le profit et le capital ne sont pas des biens au-dessus de l’homme, mais sont au service du bien commun. Nous devons tous lutter pour que le travail soit une instance d’humanisation et d’avenir. Chers prisonniers, vous avez connu de grandes douleurs, vous pouvez devenir prophètes d’une société sans violence ni exclusion. Célébrer le Jubilé de la miséricorde signifie apprendre à ne pas rester prisonnier du passé, croire que les choses peuvent être différentes. La miséricorde de Jésus embrasse tous et aux quatre coins du monde : ouvre-lui ton cœur ! Jésus ne nous demanderait jamais d’être des assassins, il nous appelle disciples. Il ne nous enverrait jamais mourir, Lui qui est la vie. Vous m’avez demandé une parole d’espérance. Celle que j’ai à vous donner s’appelle Jésus Christ. En Jésus, j’ai rencontré Celui qui est capable d’éveiller le meilleur de moi-même. Notre premier appel est d’apprendre à dire “notre Père” : notre Père, ne nous laisse pas tomber dans la tentation de la résignation. On apprend à prier comme on apprend à marcher, à parler, à écouter. Dis-moi comment tu pries et je te dirai comment tu vis. Je préfère une famille avec un visage fatigué par les sacrifices aux visages maquillés qui ne connaissent ni tendresse ni compassion. Parmi les pauvres les plus maltraités se trouve notre terre. Nous ne pouvons pas ignorer cette grande crise environnementale. L’homme a le désir de vivre en liberté, sur une terre où il soit possible de changer, dans la fraternité, dans la solidarité. Jésus nous attend et veut guérir notre cœur de tout ce qui le dégrade. Il est le Dieu qui porte un nom : miséricorde. Jésus nous aide toujours à dépasser les tentations de la richesse, de la vanité et de l’orgueil qui essaient de détruire la vérité. Le Carême est un temps pour ajuster les sens, ouvrir les yeux devant tant d’injustices, ouvrir le cœur au frère qui souffre. Te regarder simplement, Mère, laisser ouvert uniquement le regard; te regarder entièrement sans rien te dire... Marie est la femme du oui, un oui du don d’elle même à Dieu, un oui du don à ses frères. Suivons-la dans ce don. Le Mexique a un visage jeune. Cela permet de penser et de préparer l’avenir, le lendemain. Cela offre espérance. Chers frères mexicains, vous êtes dans mon cœur. Confions-nous à la Vierge de Guadalupe qui ne cesse de nous regarder avec tendresse. Aujourd’hui est un jour de grâce. Cette rencontre avec le Patriarche Cyrille est un don de Dieu. Priez pour nous. Au Mexique je vais regarder Marie dans les yeux, la supplier de toujours nous regarder avec miséricorde. A Notre Mère je confie mon voyage. Entrer par la Porte Sainte signifie découvrir la profondeur de la miséricorde du Père qui cherche chacun personnellement. Dieu veut habiter au milieu de ses enfants. Faisons-lui une place dans notre cœur. Que Marie, Mère de Jésus, nous aide à transmettre les merveilles du Seigneur à ceux que nous rencontrons sur notre chemin ! |
Comme chrétiens, nous ne pouvons pas être fermés sur nous-mêmes, mais toujours ouverts aux autres, pour les autres. |
Remercions Dieu qui est toujours présent, proche et miséricordieux. |
Voici le temps pour de nouveaux messagers chrétiens, plus généreux, plus joyeux, plus saints ! |
La vanité non seulement nous éloigne de Dieu : elle nous rend ridicules. Notre vie n’est pas un vagabondage qui n’a pas de sens. Nous avons un but sûr : la maison du Père. |
Je vous remercie de tout coeur. Que l'amour du Christ conduise toujours le peuple américain ! |
Seigneur, aide-nous à être plus généreux et toujours plus proche des familles pauvres |
Le témoignage le plus efficace sur le mariage est la vie exemplaire des époux chrétiens. |
Comme il est beau d’annoncer à tous l’amour de Dieu qui nous sauve et donne sens à notre vie ! |
Le chrétien est témoin non d’une théorie, mais d’une Personne : le Christ ressuscité, vivant et unique Sauveur de tous. |
Au milieu de beaucoup de problèmes, même graves, ne perdons pas l’espérance en l’infinie miséricorde de Dieu. |
La Confession est le sacrement de la tendresse de Dieu, sa manière de nous embrasser. |
Jésus intercède pour nous, chaque jour. Prions : Seigneur, aie pitié de moi, intercède pour moi ! |
Il y a un besoin urgent d’un témoignage crédible de la vérité et des valeurs de l’Évangile. |
Seigneur, merci ! |
L’amour est la mesure de la foi. |
La mission principale de l’Église c’est d’évangéliser, de porter la Bonne Nouvelle à tous. |
La division dans une communauté chrétienne est un péché très grave, elle est l’œuvre du diable. |
Le Seigneur nous pardonne toujours et nous accompagne toujours. À nous de nous laisser pardonner et de nous laisser accompagner. |
Je souhaite à chaque famille de redécouvrir la prière en famille : cela aide aussi à se comprendre et à se pardonner. Apprécions davantage le travail des personnes qui aident à domicile et des gardes-malade : c’est un service précieux. Quand on vit l’attachement à l’argent, à l’orgueil et au pouvoir, il est impossible d’être heureux. Le grand risque du monde actuel est la tristesse individualiste qui naît du cœur avare. Dieu aime celui qui donne avec joie. Apprenons à donner avec générosité, détachés des biens matériels. L’Église est, par sa nature, missionnaire : elle existe pour que chaque homme et que chaque femme puisse rencontrer Jésus. Chers jeunes, ne tombez pas dans la médiocrité ; la vie chrétienne est faite pour les grands idéaux. Le Mondial a fait se rencontrer des personnes de différentes nations et religions. Que le sport favorise toujours la culture de la rencontre. Ne craignez pas de vous jeter dans les bras de Dieu : quelle que soit la chose qu’il vous demande, il vous la rendra au centuple. Avec Dieu rien ne se perd, mais, sans Lui, tout est perdu. Chers jeunes, ne renoncez pas à rêver d’un monde plus juste ! Vivre comme de vrais enfants de Dieu signifie aimer le prochain et se faire proche de celui qui est seul et en difficulté. |
Jésus, aide-nous à aimer Dieu comme un Père et notre prochain comme un frère. |
Dans les moments difficiles de la vie, le chrétien trouve refuge sous le manteau de la Mère de Dieu. |
Une société qui abandonne les enfants et les personnes agées coupe ses racines et assombrit son avenir.
Personne n'est plus patient que Dieu le Père ; personne ne comprend et ne sait attendre comme Lui.
Chaque rencontre avec Jésus nous remplit de joie, de cette joie profonde que seul Dieu peut nous donner. |
Le Carême est le temps pour changer de cap, pour réagir face au mal et à la misère. Nous vivons dans une société qui exclut Dieu de l’horizon ; et cela, jour après jour, empoisonne le cœur ! Le Carême est un temps de grâce, un temps pour se convertir et vivre en cohérence avec son baptême. Nous ne pouvons pas être des disciples tièdes. L’Église a besoin de notre courage pour rendre témoignage à la vérité. Jésus n’est jamais loin de nous pécheurs. Il veut répandre sur nous, sans mesure, toute sa miséricorde. Jésus est notre espérance. Rien – ni le mal ni la mort – ne peut nous séparer de la puissance salvifique de son Amour. La maladie et la mort ne sont pas des tabous. Ce sont des réalités que nous devons affronter en présence de Jésus. Apprenons à dire ‘Merci’ à Dieu, aux autres. Nous l’enseignons aux enfants, mais ensuite nous l’oublions ! Un salut au Réseau Mondial des Ecoles pour la Rencontre. Aujourd’hui nous plantons le premier olivier virtuel pour la paix. L’amour chrétien est un amour sans calculs. C’est la leçon du bon Samaritain ; c’est la leçon de Jésus. Merci pour toutes les expressions d’affection pour l’anniversaire. S’il vous plaît, continuez à prier pour moi. (13 mars - anniversaire de l’élection ) Priez pour moi. Le défi des époux chrétiens : être ensemble, savoir s’aimer pour toujours et faire en sorte que l’amour grandisse. Notre joie la plus profonde vient du Christ : être avec lui, marcher avec lui, être ses disciples. Prions pour les chrétiens victimes de persécutions, pour que nous sachions réagir au mal par le bien. Le Carême est un temps approprié au renoncement. Privons-nous de quelque chose chaque jour pour aider les autres. Dans la vie nous faisons tous beaucoup de fautes. Apprenons à reconnaître nos erreurs et à demander pardon. Comment bien vivre le mariage ? Unis au Seigneur, qui renouvelle toujours l’amour et le rend plus fort que chaque difficulté. Remercions tous ceux qui enseignent dans les écoles catholiques. Éduquer est un acte d’amour, c’est comme donner la vie. |
L’Eucharistie est essentielle pour nous : c’est le Christ qui veut entrer dans notre vie et la remplir de sa grâce. Dans une famille, il est normal de prendre en charge celui qui est dans le besoin. N’ayez pas peur de la fragilité ! Nous tous, baptisés, nous sommes disciples-missionnaires. Nous sommes appelés à devenir dans le monde un Évangile vivant. La Vierge Marie nous est toujours proche, surtout quand se fait sentir le poids de la vie avec tous ses problèmes. Ne perdons jamais l’espérance ! Dieu nous aime toujours, même avec nos erreurs et nos péchés. La Confirmation est importante pour un chrétien ; elle nous donne la force de défendre la foi et de répandre l’Évangile avec courage. Seigneur Jésus, rends-nous capables d’aimer comme toi. Apprenons de Jésus à prier, à pardonner, à semer la paix, à être proches de celui qui est dans le besoin. Chers malades, ne perdez pas l’espérance, même dans les moments plus durs de la souffrance. Le Christ est proche de vous. Prions pour la paix en Afrique, spécialement en République Centrafricaine et dans le Sud Soudan. Jeunes, n’ayez pas peur de vous marier : unis dans un mariage fidèle et fécond, vous serez heureux ! Prions pour les séminaristes, afin qu’ils écoutent la voix du Seigneur et la suivent avec courage et avec joie. Je salue toutes les personnes malades et souffrantes. Le Christ crucifié vous est proche : accrochez-vous à lui ! ( 11 février ) Aujourd’hui, je vous invite à prier ensemble avec moi pour Sa Sainteté Benoît XVI, un homme de grand courage et d’humilité. Prions pour tous les prêtres bons et fidèles qui se dévouent au service de leur peuple avec générosité et sacrifice silencieux. Les sacrements, spécialement la Confession et l’Eucharistie, sont des lieux privilégiés de rencontre avec le Christ. Quelle saveur acquiert la vie quand on se laisse inonder par l’amour de Dieu ! Le monde fait regarder vers nous-mêmes, l’avoir, le plaisir. L’Évangile nous invite à nous ouvrir aux autres, à partager avec les pauvres. Chers jeunes, Jésus nous donne la vie, la vie en abondance. Près de lui, nous aurons la joie dans le cœur, et le sourire aux lèvres. C’est important d’avoir des amis à qui se confier. Mais il est essentiel d’avoir confiance dans le Seigneur qui ne nous déçoit jamais. Que la Journée mondiale de la Vie consacrée soit une occasion propice pour redécouvrir la place centrale de Jésus Christ dans notre vie Parfois nous sommes tristes à cause de nos péchés. Ne nous décourageons pas: le Christ est venu ôter tout cela, il nous donne la paix. |
Dieu ne se révèle pas pas dans la force ou dans la puissance, mais dans la faiblesse et dans la fragilité d'un nouveau-né. Chers jeunes, Jésus veut être votre ami, et il veut que vous transmettiez partout la joie de cette amitié. Chers amis, je vous remercie de vos vœux chaleureux que vous m'avez adressés pour les fêtes de Noël. Que le seigneur vous bénisse tous ! Laissons une place libre à table : une place pour celui qui manque de nécessaire, pour celui qui est demeuré seul. Contemplons l'humilité du fils de Dieu né pauvre. Imitons-le dans le partage avec les personnes les plus faibles. Arrêtons-nous devant l'enfant de Bethléem, laissant la tendresse de Dieu réchauffer notre cœur. Aucun ancien ne devrait être comme « exilé » de nos familles. Les personnes âgées sont un trésor pour la société. Le seigneur frappe à la porte de notre cœur. Peut-être avons-nous mis un petit écriteau où il est écrit : « ne pas déranger » ? Disons toujours merci à Dieu, surtout pour sa patience et sa miséricorde. Prions pour la paix, et cherchons à la construire en commençant à la maison ! Comme la prière est puissante ! Ne perdons jamais le courage de dire : Seigneur, donne-nous ta paix. Les guerres brisent tant de vie. Je pense spécialement aux enfants volés de leur enfance. Il ne suffit pas d'être chrétien, il faut vivre la foi, non seulement par des paroles, mais par les œuvres. Si nous vivons la foi au quotidien, même le travail devient une occasion pour transmettre la joie d'être chrétiens. Comme Marie, gardons en nous la lumière allumée à Noël, portons là partout dans la vie de chaque jour. Nous sommes appelés à vivre notre Baptême chaque jour, comme nouvelles créatures revêtues du Christ. Il est facile de se tourner vers Dieu pour demander, nous le faisons tous. Quand apprendrons-aussi à le remercier et à l'adorer ? Chers jeunes, ne vous contentez pas d'une vie médiocre. Laissez-vous séduire par ce qui est vrai et beau, par Dieu ! Prions pour l'unité des chrétiens. Elles sont nombreuses et très précieuses les choses qui nous unissent. Je ne peux imaginer un chrétien qui ne sache pas sourire. Cherchons à donner un témoignage joyeux de notre foi. Personne ne se sauve tout seul. La dimension communautaire est essentielle dans la vie chrétienne. |
Puisons à la crèche la joie et la paix profonde que Jésus vient apporter dans le monde. Dans le visage de l’Enfant-Jésus nous contemplons le visage de Dieu. Venez, adorons ! Marie, notre Mère, est toute belle parce qu’elle est pleine de grâce. Que la joie de l’Évangile soit toujours dans vos cœurs, spécialement en ce temps de Noël ! Devant la crèche, prions de façon spéciale pour ceux qui souffrent la persécution à cause de leur foi. À Noël, le Christ vient parmi nous : c’est le moment favorable pour une rencontre personnelle avec le Seigneur. Le Seigneur vient. Attendons-le avec un cœur ouvert ! Noël est une fête souvent bruyante : cela nous fera du bien de rester un peu en silence, pour écouter la voix de l’Amour. L’Avent est un chemin vers Bethléem. Laissons-nous attirer par la lumière de Dieu fait homme. Cherchons à vivre Noël de manière cohérente avec l’Évangile, en accueillant Jésus au centre de notre vie. Prions pour que Dieu nous accorde la grâce de voir un monde où personne ne doive jamais mourir de faim. L’amour de Dieu n’est pas vague. Dieu pose son regard d’amour sur chaque homme et sur chaque femme, avec son nom et son prénom. Ne nous résignons-pas à penser à un Moyen Orient sans les chrétiens. Prions chaque jour pour la paix ! Voici l’espérance chrétienne : l’avenir est dans les mains de Dieu. Ne crains pas d’aller te confesser : dans ce sacrement, tu rencontres Jésus qui te pardonne. On ne peut penser à une Église sans joie. La joie de l’Église est celle-là : annoncer à tous le nom de Jésus ! Que Marie, notre Mère, nous soutienne dans les moments d’obscurité, de difficulté, d’échec apparent ! Si quelqu’un demande de l’aide, nous arrêtons-nous ? Il y a tant de souffrance et de pauvreté, et il y a tant besoin de bons samaritains ! Chers jeunes, je vous invite à mettre vos talents au service de l’Évangile, avec créativité et avec une charité sans frontières. La croix est le prix de l’amour véritable. Seigneur, donne-nous la force d’accepter et de porter notre croix ! La sainteté ne signifie pas faire des choses extraordinaires, mais faire celles qui sont ordinaires avec amour et avec foi. Nous sommes tous appelés à l’amitié avec Jésus. N’ayez pas peur de vous laisser aimer par le Seigneur. Tes péchés sont grands ? Dis au Seigneur : pardonne-moi, aide-moi à me relever, transforme mon cœur ! |
L’Église nous appelle tous à nous laisser envelopper par la tendresse et le pardon du Père. Pour nous, il est difficile de pardonner les autres. Seigneur, donne-nous ta miséricorde, pour pardonner toujours. Apprenons à être dociles à la Parole de Dieu, prêts pour les surprises du Seigneur qui nous parle. L’Église est missionnaire. Le Christ nous envoie porter la joie de l’Évangile au monde entier. Vivre la charité signifie ne pas chercher son propre intérêt, mais porter les fardeaux des plus faibles et des plus pauvres. Les sacrements sont la présence de Jésus Christ en nous. Pour cela, il est important de se confesser et de communier. Le Royaume des cieux est pour ceux qui mettent leur sécurité dans l’amour de Dieu, non dans les choses matérielles. Être saint n’est pas le privilège d’un petit nombre, mais une vocation pour tous. Les saints ne sont pas des super-hommes. Ce sont des personnes qui ont l’amour de Dieu au cœur, et transmettent cette joie aux autres ! Confesser nos péchés nous coûte un peu, mais nous apporte la paix. Nous sommes pécheurs, et nous avons besoin du pardon de Dieu. Jésus a voulu conserver ses plaies pour nous faire sentir sa miséricorde. Elle est notre force, notre espérance. Chers jeunes, soyez toujours des missionnaires de l’Évangile, chaque jour et en tout lieu ! Ayez soin de la création. Mais surtout, prenez soin des personnes qui n’ont pas le nécessaire pour vivre. Rappelons-nous les Philippines, le Vietnam et toute la région frappée par le typhon Haiyan. Soyez généreux dans la prière et l’aide concrète Dieu nous aime. Découvrons la beauté d’aimer et de se sentir aimés. Notre vie doit être centrée sur l’essentiel : sur Jésus Christ. Tout le reste est secondaire. L’Année de la Foi va s’achever. Seigneur, aide-nous en ce temps de grâce à prendre l’Évangile au sérieux ! Les saints sont des personnes qui appartiennent pleinement à Dieu. Ils n’ont pas peur d’être raillés, incompris ou marginalisés. Pour rester fidèles à l’Évangile et cohérents avec lui, il nous faut du courage. Je remercie tous les missionnaires, hommes et femmes qui travaillent beaucoup pour le Seigneur et pour leurs frères sans faire de bruit La lutte contre le mal est dure et longue ; il est essentiel de prier avec constance et patience |
Un chrétien sait affronter les difficultés, les épreuves – même les échecs avec sérénité et espérance dans le Seigneur Si les biens matériels et l’argent deviennent le centre de la vie, ils nous happent et nous rendent esclaves Nous sommes tous pécheurs. Mais Dieu nous guérit avec l’abondance de sa grâce, de sa miséricorde et de sa tendresse Chers Follower, j’ai appris que vous êtes plus de 10 millions ! Je vous remercie de tout cœur vous demandant de continuer à prier pour moi Nous participons trop souvent à la mondialisation de l’indifférence ; cherchons au contraire à vivre une solidarité mondiale La culture du déchet produit beaucoup de fruits amers, du gaspillage de la nourriture à l’isolement de nombreuses personnes âgées Être chrétien veut dire renoncer à nous-même, prendre la croix et la porter avec Jésus. Il n’y a pas d’autre chemin. Le crucifix ne nous parle pas de défaite, d’échec ; il nous parle d’un Amour qui vainc le mal et le péché Pour connaître le Seigneur, il est important de le fréquenter : l’écouter en silence devant le tabernacle, s’approcher des sacrements. Suivre Jésus veut dire le mettre à la première place, se dépouiller de beaucoup de choses qui étouffent notre cœur. Ne nous résignons pas en face du mal. Dieu est Amour qui a vaincu le mal dans la mort et la résurrection du Christ. Notre prière ne peut se réduire à une heure, le dimanche ; il est important d’avoir une relation quotidienne avec le Seigneur. Chers jeunes, n’ayez pas peur de faire des pas définitifs dans la vie. Ayez confiance, le Seigneur ne vous laisse pas seuls ! Quand nous rencontrons la croix, tournons-nous vers la Vierge Marie : notre Mère, donne-nous la force d’accepter et d’embrasser la croix ! Le mystère de la Croix, un mystère d’amour, ne peut se comprendre que dans la prière. Prier et pleurer à genoux devant la Croix. Le secret de la vie chrétienne est l’amour. Seul l’amour remplit les vides, les gouffres négatifs que le mal ouvre dans les cœurs ! La miséricorde est la véritable force qui peut sauver l’homme et le monde du péché et du mal Chers jeunes, vous avez des projets et des rêves pour l’avenir. Mettez-vous le Christ au centre de chacun de vos projets et de vos rêves ? Prions-nous véritablement ? Sans une relation constante avec Dieu, il est difficile d’avoir une vie chrétienne authentique et cohérente |
Là où nous voyons haine et obscurité, cherchons à apporter un peu d’amour et d’espérance, pour donner un visage plus humain à la société Tous les mariages affrontent des moments difficiles, mais ces expériences de la croix peuvent rendre le chemin de l’amour encore plus fort Nous ne deviendrons pas chrétiens par nos propres forces. La foi est avant tout un don de Dieu qui nous est donné dans l’Église et par elle Le pardon de Dieu est plus fort que tout péché Demandons au Seigneur d’avoir la tendresse qui nous fait regarder les pauvres avec compréhension et amour, sans calculs et sans craintes L’Église n’a pas d’autre sens ni d’autre but que de témoigner de Jésus. Ne l’oublions jamais ! La vraie charité demande un peu de courage : dépassons la peur de nous salir les mains pour aider les plus nécessiteux Le Christ est toujours fidèle. Prions pour lui être toujours fidèles nous aussi Nous sommes tous pécheurs, mais nous vivons la joie du pardon de Dieu et nous marchons, confiants dans sa miséricorde Il y a beaucoup de nécessiteux dans le monde d’aujourd’hui. Suis-je enfermé sur moi-même ou suis-je sensible à celui qui a besoin d’aide ? Chercher son bonheur dans la possession de choses matérielles est une manière assurée de ne pas être heureux Parfois, on peut vivre sans connaître ses voisins : ce n’est pas vivre en chrétiens Jésus est le soleil, Marie est l’aurore qui annonce son lever Suivre Jésus signifie partager son amour miséricordieux pour chaque être humain L’unique guerre que tous nous devons faire est celle contre le mal Je voudrais remercier tous ceux qui ont adhéré à la veillée de prière et au jeûne pour la paix L’humanité a besoin de voir des gestes de paix et d’entendre des paroles d’espérance et de paix ! Je demande d’entreprendre courageusement et résolument la voie de la rencontre et de la négociation Nous ne pouvons jamais perdre l’espérance. Dieu nous comble de sa grâce, si nous la lui demandons avec persévérance. Priez pour la paix ! Qu’une chaîne d’engagement pour la paix unisse tous les hommes et toutes les femmes de bonne volonté ! Chers jeunes, priez avec moi pour la paix dans le monde La paix est un bien qui dépasse toute barrière, parce qu’elle est un bien de toute l’humanité Il n’existe pas un Christianisme à bas prix. Suivre Jésus signifie aller à contre-courant en renonçant au mal et à l’égoïsme De toutes mes forces, je demande aux parties en conflit de ne pas s’enfermer dans leurs propres intérêts. Que partout sur la terre s’élève avec force le cri de la paix ! Avec une particulière fermeté, je condamne l’usage des armes chimiques ! Nous voulons que dans notre société, déchirée par des divisions et des conflits, explose la paix En venant parmi nous, Jésus transforme notre vie. En Lui nous voyons que Dieu est amour. Il est fidélité. Il est la vie qui se donne. Que de souffrance, que de dévastation, que de douleur a provoqué et provoque l’usage des armes Nous voulons un monde de paix, nous voulons être des hommes et des femmes de paix Plus jamais la guerre ! Plus jamais la guerre ! Prions pour la paix : la paix dans le monde et dans le cœur de chaque personne. |
Demandons à Marie de nous aider à maintenir le regard bien fixé sur Jésus, à le suivre toujours, même quand c’est exigeant. La foi n’est pas un objet décoratif, ornemental. Avoir la foi signifie mettre réellement le Christ au centre de sa vie. L’amour de Dieu n’est pas quelque chose de vague, de général. L’amour de Dieu a un nom et un visage : Jésus-Christ. Laissons entrer Jésus dans nos vies en sortant de nos égoïsmes, indifférences et fermetures envers les autres. Jésus est la porte qui conduit vers le salut, une porte ouverte à tous. N’aie pas peur de demander pardon à Dieu. Il ne se fatigue jamais de nous pardonner. Dieu est pure miséricorde Seigneur, enseigne nous à sortir de nous-mêmes. Enseigne nous à sortir dans les rues pour manifester ton amour Un excellent programme de vie pour nous tous : les Béatitudes et Matthieu 25 Nous ne pouvons pas être des chrétiens à temps partiel. Si le Christ est au centre de notre vie, il est présent en tout ce que nous faisons. Nous ne pouvons pas dormir tranquilles alors que des enfants meurent de faim et que des personnes âgées n’ont pas d’assistance médicale. (15 août) Marie, Mère de Dieu, prie pour nous pécheurs, et guide-nous sur la voie qui conduit au Ciel. Etre fils de Dieu et frères entre nous : voilà le cœur de l’expérience chrétienne On ne peut pas séparer le Christ de l’Eglise. La grâce du Baptême nous donne la joie de suivre le Christ dans et avec l’Eglise Nous sommes tous des vases d’argile, fragiles et pauvres, mais dans lesquels se trouve le trésor immense que nous portons Par sa venue parmi nous Jésus s’est fait proche, il nous a touchés ; aujourd’hui encore, par les Sacrements, il nous touche La lumière de la foi illumine toutes nos relations et nous aide à les vivre en union avec l’amour du Christ pour les vivre comme Lui La certitude de la foi ne nous rend ni immobiles ni fermés, mais nous met en chemin pour rendre témoignage à tous et dialoguer avec tous |
Chers jeunes, cela vaut la peine de parier sur le Christ et sur l’Evangile, de tout risquer pour de grands idéaux. Maintenant, chers jeunes, nous devons continuer à vivre jour après jour ce que nous avons professé ensemble aux JMJ Une semaine à Rio inoubliable ! Merci à tous. Priez pour moi. Je retourne chez moi, et je vous assure que ma joie est beaucoup plus grande que ma fatigue Je remercie profondément tous ceux qui ont travaillé pour le succès des JMJ et j’embrasse tous les participants. Laissons notre vie s’identifier à celle de Jésus, afin d’avoir ses sentiments et ses pensées. Chers jeunes, soyez de vrais « athlètes du Christ » ! Jouez dans son équipe ! Nous ne pouvons pas rester enfermés dans notre paroisse, dans nos communautés, quand tant de personnes sont en attente de l’Evangile. Chers jeunes puissiez-vous apprendre à prier tous les jours : c’est le moyen de connaître Jésus et de le faire entrer dans notre vie. Les Evêques sont les pasteurs du Peuple de Dieu. Suivons-les avec courage et confiance. Il n’y a pas dans notre vie de croix, grande ou petite, que le Seigneur ne partage avec nous. Le vendredi nous rappelle tout ce que Jésus a souffert pour nous. Fais, Seigneur, que nous n’oublions jamais combien tu nous aimes Quelle fête inoubliable d’accueil à Copacabana ! Que Dieu vous bénisse tous ! La grandeur d’une société se mesure à la manière dont elle traite celui qui est le plus dans le besoin, celui qui n’a que sa pauvreté. La vie chrétienne ne se limite pas à la prière, mais demande un engagement continuel et courageux qui naît de la prière. Que le sport soit toujours un moyen d’échange et de croissance, et jamais de violence ni de haine. Remercions le bienheureux Jean-Paul II pour les JMJ et pour tant de vocations qui sont nées durant ces 28 journées. Ne l’oublions jamais, chers jeunes: la Vierge Marie est notre Maman et c’est avec son aide que nous pouvons rester fidèles à Jésus. Chers jeunes, le Christ a confiance en vous et vous confie sa mission : allez, faites des disciples. L’Eglise est jeune et cela se voit vraiment bien aux JMJ. Que le Seigneur nous garde chacun toujours jeune de cœur. Merci. Merci. Merci à vous tous et à toutes les autorités pour ce magnifique accueil à Rio. Aujourd’hui nous commençons une semaine merveilleuse à Rio; qu’elle soit une occasion pour approfondir notre amitié avec Jésus-Christ J’arrive au Brésil dans quelques heures et mon cœur est déjà rempli de joie parce que bientôt je serai avec vous pour les 28ème JMJ Combien voudraient être à Rio pour les JMJ mais ne le peuvent pas! Qu’ils se sentent les bienvenus parmi nous par la prière Chers jeunes; je sais que beaucoup d’entre vous êtes encore en route pour Rio. Que le Seigneur vous accompagne en chemin Beaucoup d’entre vous, chers jeunes, êtes déjà arrivés à Rio, et d’autres arrivent en ce moment. Nous nous y verrons dans trois jours En cette Année de la foi, rappelons-nous que la foi n’est pas notre propriété, mais qu’elle doit être partagée. Tout chrétien est un apôtre Dieu a beaucoup de miséricorde envers nous. Apprenons, nous aussi, à avoir miséricorde envers les autres, surtout ceux qui souffrent Dans la vie chrétienne la prière, l’humilité et la charité envers tous sont essentielles : c’est le chemin de la sainteté Pour un chrétien, la vie n’est pas le produit du pur hasard, mais le fruit d’un appel et d’un amour personnel. En cette Année de la foi cherchons à faire chaque jour quelque chose de concret pour mieux connaître Jésus-Christ Seigneur, donne-nous la grâce de pleurer sur notre indifférence, sur la cruauté qu’il y a dans le monde et en nous Si nous voulons suivre le Christ de près, nous ne pouvons pas chercher une vie facile et tranquille. Elle sera engagée mais pleine de joie Un chrétien est toujours rempli d’espérance ; il ne peut jamais se décourager Prions pour avoir un cœur qui accueille les immigrés. Dieu nous jugera sur la façon dont nous aurons traités ceux qui sont dans le besoin Dans la prière, le Seigneur nous parle par les Saintes Ecritures. Apprenons à rester en silence devant Lui, en méditant l’Evangile jésus n’est pas seulement un ami. Il est un maître de vérité et de vie qui révèle la voie pour atteindre le bonheur L’amour du Christ et son amitié ne sont pas une illusion. Jésus sur la Croix montre combien ils sont réels On ne peut vivre en chrétiens en dehors du roc qu’est le Christ. Le Christ nous donne solidité et fermeté, mais aussi joie et sérénité. |
Un chrétien ne peut jamais être mécontent ou triste. Celui qui aime le Christ est une personne pleine de joie et qui répand la joie ! Apprenons à « perdre notre vie » pour le Christ, selon la logique du don et du sacrifice. Avec le Christ nous ne perdons rien ! Jésus ne nous a pas sauvés par une idée. Il s’est abaissé et s’est fait homme. La Parole s’est faite chair La charité, la patience et la tendresse sont de magnifiques trésors. Et quand tu les as, tu veux les partager avec les autres Sommes-nous prêts à nous engager en chrétiens cohérents, 24 heures sur 24, pour rendre témoignage par notre parole et par notre exemple ? Tous pécheurs, demandons au Seigneur de ne pas être hypocrites. Les hypocrites ignorent tout du pardon, de la joie, de l’amour de Dieu. Si nous avons découvert le sens de la vie en Jésus, nous ne pouvons pas être indifférents devant quelqu’un qui souffre ou qui est triste. N’oublions jamais que c’est le Seigneur qui guide l’Église. C’est lui qui rend fécond notre apostolat. Le Chrétien est prêt à annoncer l’Évangile, car il ne peut pas garder pour lui-même la joie qui naît de la connaissance du Christ. Sommes-nous en colère contre quelqu’un ? Prions pour cette personne. Ceci est l’amour chrétien. Que l’Église soit toujours un lieu de miséricorde et d’espérance, où chacun puisse se sentir accueilli, aimé et pardonné. Combien de pauvretés morales et matérielles viennent aujourd’hui du refus de Dieu et du fait de mettre à sa place tant d’idoles ! Nous ne devons pas avoir peur de la solidarité, ni de mettre ce que nous sommes et ce que nous avons à la disposition de Dieu. Avec la "culture du déchet", la vie humaine n’est plus perçue comme une valeur fondamentale à respecter et à protéger L’esprit de consommation nous a habitués au gaspillage. Mais la nourriture jetée, c’est comme si elle était volée aux pauvres et aux affamés Garder la création est une indication de Dieu donnée non seulement au début de l’histoire, mais à chacun de nous ; c’est dans son projet ! Le Christ nous invite à sortir toujours plus de nous-mêmes, pour nous donner aux autres et les servir. Parfois nous savons ce que nous devons faire, mais nous n’en avons pas le courage. Recevons le de Marie, en nous remettant à Dieu. La logique du monde nous pousse vers le succès, le pouvoir, l’argent ; la logique de Dieu vers l’humilité, le service et l’amour. En cette Année de la foi, demandons au Seigneur que l’Église soit toujours plus une vraie famille qui porte l’amour de Dieu à tous |
Toute l’histoire du salut est l’histoire de Dieu qui cherche l’homme : il lui offre son amour, l’accueille avec tendresse L’Église naît du geste suprême d’amour de la Croix, du côté ouvert de Jésus. L’Église est une famille dans laquelle on s’aime et on est aimé Chers jeunes, l’Église attend beaucoup de vous et de votre générosité. Ne perdez pas le courage de viser haut ! Chaque fois que nous suivons notre égoïsme et disons non à Dieu, nous détériorons son histoire d’amour avec nous Nous avons tous dans le cœur un coin d’incrédulité. Disons au Seigneur : Je crois ! Viens en aide à mon incrédulité ! Il y a des miracles. Mais la prière est nécessaire ! Une prière courageuse, qui lutte, qui persévère, pas une prière de politesse. Est-ce que je porte la parole de réconciliation et d’amour de l’Évangile là où je vis et où je travaille ? Vivre l’Évangile, c’est lutter contre l’égoïsme. L’Évangile est pardon et paix ; il est l’amour qui vient de Dieu ! L’Esprit Saint transforme et renouvelle, il crée harmonie et unité, donne courage et joie pour la mission. Il faut apprendre de Marie ; revivre sa disponibilité totale pour recevoir le Christ dans sa vie Notre vie est-elle vraiment animée par Dieu ? Que de choses je mets avant Dieu chaque jour ! Nous ne pouvons être chrétiens seulement à temps partiel ! Cherchons à vivre notre foi à chaque instant, chaque jour C’est Dieu qui donne la vie. Respectons et aimons la vie humaine, particulièrement celle qui est sans défense dans le sein maternel. Suis-je fidèle au Christ dans ma vie quotidienne ? Suis-je capable de « faire voir » ma foi, avec respect, mais aussi avec courage ? Prions pour les nombreux chrétiens souffrant de persécution et de violence dans le monde. Que Dieu leur donne le courage de la fidélité. L’Esprit Saint nous donne un regard nouveau envers les autres, vus toujours comme frères et sœurs en Jésus à respecter et à aimer. Le don précieux que l’Esprit Saint apporte dans nos cœurs est la confiance profonde en l’amour et en la miséricorde de Dieu. Je suis venu pour qu’ils aient la vie et qu’ils l’aient en abondance, dit Jésus. Là est la vraie richesse, non la richesse matérielle ! Ne vous contentez pas d’une vie chrétienne médiocre ! Marchez avec résolution vers la sainteté ! Demandons au Seigneur que toute notre vie chrétienne soit un témoignage lumineux de sa miséricorde et de son amour. Tout chrétien est missionnaire dans la mesure où il témoigne de l’amour de Dieu. Soyez missionnaires de la tendresse de Dieu ! Demandons à la Vierge Marie de nous enseigner à vivre notre foi dans nos actions quotidiennes, et à donner une place majeure au Seigneur. Il serait beau, en ce mois de mai, de réciter ensemble en famille le chapelet. La prière raffermit la vie familiale. Je pense à ceux qui sont sans emploi, souvent à cause d’une mentalité égoïste qui cherche le profit à tout prix. (1° mai) Chers jeunes, mettez-vous à l’école de saint Joseph. Il a connu des moments difficiles. N’ayant pas perdu confiance, il a pu les surmonter. |
Ayons confiance en l’action de Dieu ! Avec lui nous pouvons faire de grandes choses ; il nous fera sentir la joie d’être ses disciples. Qu’il serait beau si chacun de nous pouvait dire chaque soir : aujourd’hui, j’ai posé un geste d’amour envers les autres ! Le Saint Esprit nous transforme vraiment et veut aussi transformer par nous le monde où nous vivons. Chers jeunes, n’enfouissez pas vos talents, les dons que Dieu vous a faits ! N’ayez pas peur de rêver à de grands idéaux ! En cette période de crise, il est important de ne pas se renfermer en soi-même, mais de s’ouvrir et d’être attentif à l’autre. Maintenons vive notre foi par la prière et les sacrements ; soyons vigilants pour ne pas oublier Dieu. Marie est la femme du « Oui ». Marie, aide-nous à connaître toujours mieux la voix de Jésus et à la suivre. Nous avons tous dans le cœur un désir d’amour, de vérité, de vie… et Jésus est cela en plénitude ! « Mes brebis écoutent ma voix et je les connais ». La voix de Jésus est unique ! Il nous guide sur le chemin de la vie. Entrer dans la gloire de Dieu exige la fidélité quotidienne à sa volonté, même si cela requiert le sacrifice L’Ascension de Jésus au ciel ne dit pas qu’il est absent, mais qu’il est vivant parmi nous de manière nouvelle, proche de chacun de nous Adorer Dieu veut dire apprendre à rester avec lui, nous dépouiller de nos idoles cachées et le mettre au centre de notre vie Souvenons-nous en bien tous : on ne peut annoncer l’Évangile de Jésus sans le témoignage concret de la vie Si nous nous comportons en enfants de Dieu, nous sentant aimés par Lui, notre vie sera nouvelle, pleine de sérénité et de joie ! Être chrétien ne se réduit pas à suivre des commandements, mais c’est laisser le Christ prendre possession de notre vie et la transformer Comme il est beau le regard de Jésus sur nous, quelle tendresse ! Ne perdons jamais confiance en la miséricorde patiente de Dieu ! Dieu nous aime. N’ayons pas peur de l’aimer. La foi se professe par la bouche et par le cœur, par la parole et par l’amour |
Accepte Jésus Ressuscité dans ta vie. Même si tu t’es éloigné, fais un petit pas vers lui : il t’attend à bras ouverts. Soyez proches de vos prêtres par l’affection et la prière, pour qu’ils soient toujours des pasteurs selon le cœur de Dieu Vivre la Semaine Sainte c’est entrer toujours plus dans la logique de Dieu, celle de l’amour et du don de soi Rester avec Jésus exige de sortir de soi-même, d’une façon lasse et routinière de vivre la foi Nous ne devons pas croire au Malin qui dit que nous ne pouvons rien faire contre la violence, l’injustice, le péché. Je pense avec joie à Rio de Janeiro ! Je vous donne rendez-vous au mois de juillet prochain dans cette grande ville du Brésil ! Le service est le véritable pouvoir. Le Pape doit servir chacun, particulièrement les plus pauvres, les plus faibles, les plus petits. Mettons le Christ dans notre vie, prenons soin les uns des autres, protégeons la création avec amour. (1° message) Chers amis, je vous remercie de grand cœur et je vous demande de continuer à prier pour moi. Pape François |