Préparons-nous à la venue du Rédempteur, en ce temps de l'Avent et surtout au cours de l'Année Sainte qui s'approche, en invoquant avec espérance : «Viens, Seigneur Jésus ! »
|
La prière purifie le cœur et, avec elle, éclaire aussi l'œil, permettant de saisir la réalité d'un autre point de vue.
|
Jean-Pierre habite Saint Pierre d’Irube depuis l’an 2000. En tant que représentant de son village au conseil pastoral paroissial , il participe à des réflexions de fond. Mais c’est surtout par son engagement sur le terrain de la solidarité, avec le « CCFD - Terre solidaire », qu’il vit sa foi. Il a accepté, en 2010, la fonction de président de la délégation diocésaine du Pays Basque. Il nous explique pourquoi.
|
1943 Naissance à Paris |
1974 Mariage à Mouguerre |
1980 Engagement au CCFD-Terre Solidaire |
2010 Responsable diocésain du CCFD-Terre Solidaire Pays Basque |
Présentation |
Ma jeunesse a baigné dans les Scouts de France. La vie dans la nature, et des camps à l’étranger, m’ont appris le respect de la création, l’autonomie, l’ouverture au monde, l’engagement et le service. |
L’équipe de St Pierre d’Irube fête les 50 ans du CCFD-Terre solidaire à Bordeaux en 2011 |
|
Le CCFD-Terre solidaire s’affiche dans les rues de Bayonne |
Qu'est ce que le CCFD-Terre Solidaire Pays Basque ? |
Né de l’engagement de Mouvements et Services d’Eglise, et de la Conférence des Evêques de France, le Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement-Terre solidaire est à la fois un organisme d’Eglise et une Organisation Non Gouvernementale de solidarité internationale. Il puise son inspiration dans l’enseignement social de l’Eglise, en particulier les encycliques consacrées au développement, et place le développement de tout homme, et de tout l’Homme, au cœur de son action. Pour lutter efficacement contre la faim, il s’attaque aux causes structurelles de ce fléau, et décline sa mission à travers trois lignes d’action complémentaires : -le soutien financier à des initiatives de développement définies et mises en œuvre par des partenaires situés dans des pays du Sud, -une politique d’éducation au développement en France qui incite le citoyen à exercer sa responsabilité et à agir individuellement et collectivement, -une démarche de plaidoyer auprès des responsables politiques français, européens et internationaux, pour qu’ils prennent davantage en compte les intérêts des populations du Sud. C’est cette mission que je suis chargé d’animer, impulser, coordonner, auprès des bénévoles du Pays Basque, en lien avec l’équipe du Béarn, avec laquelle nous nous partageons le diocèse et notre Aumônier, et avec les équipes régionale (Aquitaine Poitou-Charentes) et nationale. J’apprécie beaucoup les rencontres avec les jeunes, notamment dans les établissements scolaires, dans le cadre de l’éducation au développement. Et je suis heureux de participer à la prise de conscience de nombreuses personnes qui s’investissent dans cette lutte contre la faim, ayant entendu un appel lancé par un évêque brésilien, Dom Helder Camara, lors d’une visite en France : « Rien ne changera là-bas, si vous ne changez pas ici ! » |
Dicko, un partenaire Malien est venu à la rencontre du Pays Basque |
Pirogues offertes à des pêcheurs sénégalais |
Et la foi dans tout cela ? |
« J’ai eu faim et vous m’avez donné à manger » (Mt 25). Tout au long de la Bible, la question de la faim éprouvée par des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants, est présente. Comme s’il y avait là un souci pour les humains et un souci pour Dieu. Jésus va même jusqu’à s’identifier aux affamés. |
Quel est ton saint préféré et pourquoi ? |
Je suis très reconnaissant à mes parents de m’avoir donné deux saints patrons : JEAN et PIERRE. Jean, qui signifie, je crois, « don du Seigneur », a ouvert nos cœurs, avec douceur et humilité, pour accueillir Jésus. Pierre, pêcheur, a été choisi par Jésus comme un « roc » sur lequel il a fondé l’Eglise. Je ne les sollicite pas souvent, mais je tente de concilier, dans ma vie, la douceur de l’un et la fermeté de l’autre. J’ai une petite préférence pour Pierre, dont j’aime à admirer, au fond de notre église, la douceur du visage. Et c’est peut-être lui qui m’a mené, finalement, de Paris à Saint Pierre...d’Irube. |