Le groupe de partage autour de Laudato Si s'est retrouvé au presbytère durant l'année 2019 et 2020. Par des réflexions sur la perte de communication réelle en lien avec l’utilisation des outils technologiques, la loi du marché qui pousse à la consommation quand on devrait bouleverser nos comportements de consommateurs ainsi que l’indissociabilité des approches écologiques et sociales pour changer le monde, nous avons terminé la lecture du chapitre 1. Nous avons été surpris par les propos du Pape François qui poussent presque à la révolution contre les pouvoirs en place qui ne font rien pour changer la situation actuelle. Mais c’est surtout une révolution dans nos habitudes qui nous est demandée, une conversion écologique, et ce changement doit puiser sa source dans l’espérance que Dieu nous a donné les ressorts pour agir et attend de nous qu’on le fasse ensemble, dans la fraternité entre les hommes et avec notre sœur la terre. Cette touche d’optimisme et de résolution pour agir nous enjoint à poursuivre notre lecture de l’encyclique. Le principe est de lire en amont et à noter ce qui nous frappe, nous touche ou nous parle afin d’enrichir la discussion ( texte à disposition ci-dessous ) |
Résumé des soirées précédentes |
numéros 1 à 26 du chapitre 1 : Une dizaine de personnes s’est réunie lundi 18 mars pour approfondir l’encyclique Laudato Si du Pape François. Ils ont parcouru ensemble l’introduction de ce texte et le début du 1er chapitre. Voici quelques réflexions tirées lors de cette soirée.
Le texte, adressé à tous les Hommes, est le premier du Vatican entièrement consacré à la sauvegarde de notre « maison commune ». Cette expression a fait réagir les participants à la réunion car elle présente la Terre comme un foyer et tous les Hommes comme des frères et sœurs. Le Pape François nous invite donc à habiter la terre dans une logique de protection de l’environnement et des autres et non dans une logique de domination.
Sans nier les faits et dégâts écologiques, le Pape reste résolument optimiste quant à la possibilité d’un changement. Il nous invite à une prise de conscience afin d’y contribuer chacun pour notre part, par un changement profond de style de vie.
C’est ainsi que les participants ont échangé leurs pratiques personnelles et concrètes pour vivre de manière plus écologique.
Pour conclure ces réflexions, il est à noter que ce texte, écrit il y a quatre ans, est toujours actuel même si, déjà, on constate une plus grande prise de conscience dans la population. En témoignent les récentes manifestations pour le climat, notamment de la part des jeunes.
numéros 27 à 42 du chapitre 1 : Lundi 25 mars, une douzaine de personnes s’est à nouveau réunie pour poursuivre le temps de réflexion et de partage autour de l’encyclique du Pape François,Laudato Si. Cette fois, les questions de l’eau et de la biodiversité ont été évoquées. Les échanges furent animés et chacun est reparti avec de quoi avancer dans sa réflexion personnelle.
numéros 43 à 61 du chapitre 1 : Lundi 8 avril, le groupe de partage autour deLaudato Sis’est retrouvé au presbytère. Par des réflexions sur la perte de communication réelle en lien avec l’utilisation des outils technologiques, la loi du marché qui pousse à la consommation quand on devrait bouleverser nos comportements de consommateurs ainsi que l’indissociabilité des approches écologiques et sociales pour changer le monde, nous avons terminé la lecture du chapitre 1. Nous avons été surpris par les propos du Pape François qui poussent presque à la révolution contre les pouvoirs en place qui ne font rien pour changer la situation actuelle. Mais c’est surtout une révolution dans nos habitudes qui nous est demandée, une conversion écologique, et ce changement doit puiser sa source dans l’espérance que Dieu nous a donné les ressorts pour agir et attend de nous qu’on le fasse ensemble, dans la fraternité entre les hommes et avec notre sœur la terre.
numéros 62 à 83 du chapitre 2. Mardi 7 mai, une dizaine de personnes a continué la discussion autour du début du deuxième chapitre « L’Evangile de la Création » qui nous a invité à puiser dans la tradition judéo-chrétienne pour donner plus de cohérence à notre engagement.
numéros 84 à 100 du chapitre 2. Mardi 11 juin, une dizaine de personnes a poursuivi la discussion autour de la fin du deuxième chapitre.
numéros 101 à 114 du chapitre 3. Mardi 26 novembre, une dizaine de personnes s’est réunie pour un temps de partage autour du début du chapitre 3 (La racine humaine de la crise écologique). Chapitre assez difficile, tant dans la compréhension des propos du Pape que dans leur acceptation, voici ce que l’on peut en retenir : le Pape nous met en garde contre les avancées technologiques toujours plus rapides qui donnent un « terrible pouvoir » à quelques hommes en excluant un développement humain juste et durable. Il nous invite à « ralentir la marche pour regarder la réalité d’une autre manière, recueillir les avancées positives et durables, et en même temps récupérer les valeurs et les grandes finalités qui ont été détruites par une frénésie mégalomane »
numéros 115 à 136 du chapitre 3. Lundi 9 décembre, le groupe a fini l’exploration du chapitre 3. « Tout est lié » nous redit le Pape. Ainsi, les participants ont relevé que le respect de la nature va jusqu’au respect de la vie humaine et la question de l’avortement a été soulevée. Il faut trouver un équilibre dans nos relations, ne pas trop se centrer sur l’homme mais pas trop sur la nature non plus. Par ailleurs, l’accès au travail pour permettre à chacun de vivre dignement est une idée-phare du Pape. Enfin, le Pape invite les chercheurs à tenir compte de tous les aspects en jeu, notamment éthiques car la recherche n’est pas à blâmer en soi (elle manifeste « la noblesse de la vocation de l’homme à participer de manière responsable à l’action créatrice de Dieu dans le monde ») mais elle a besoin d’un cadre.
numéros 137 à 146 du chapitre 4 Dans ce chapitre central, le Pape précise le concept d’écologie intégrale qui comporte des dimensions humaines et sociales, économiques et institutionnelles. Il appelle ainsi à trouver une solution intégrale qui prend en compte le système de manière globale afin de lutter contre la pauvreté et l’exclusion et de préserver la nature. Il répète que tout est lié et incite à s’appuyer sur les populations locales pour répondre aux problèmes locaux.
La diversité des cultures est un « trésor de l’humanité » : il est nécessaire de les préserver et de ne pas tenter d’imposer un même modèle à tous.
numéros 147 à 162 du chapitre 4 Mardi 10 mars 2020 le groupe a fini la lecture du chapitre 4. L’écologie intégrale passe aussi par la qualité des relations humaines, à commencer par celle avec soi-même. Chacun est invité à prendre soin de son corps, à l’accepter afin d’être en mesure d’accueillir l’autre. De plus, du lieu de vie peut dépendre la qualité des relations humaines. Il est donc nécessaire de penser l’aménagement des villes et des quartiers avec les habitants et pour les habitants. Enfin, nous devons penser au bien commun : le bien-être social, la justice, le développement individuel (pour chacun, même les plus pauvres) et collectif (notamment familial) ; afin de vivre en communion.
Enfin, le dernier point pose la question de la justice entre générations :
« Quel genre de monde voulons-nous laisser à ceux qui nous succèdent, aux enfants qui grandissent ? Pour quoi passons-nous en ce monde, pour quoi venons-nous à cette vie, pour quoi travaillons-nous et luttons-nous, pour quoi cette terre a-t-elle besoin de nous ? »
numéros 163 à 181 du chapitre 5 Mardi 10 novembre 2020
numéros 182 à 201 du chapitre 5 Mardi 1° décembre 2020
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