Introduction de Mr le curé Benoit NOUVEL : "C’est jour de fête ! Besta on deneri ! Merci au Joyeux de régaler nos oreilles ; Merci à Leinua de nous aider à honorer les traditions ancestrales de notre pays. Sur le site de notre commune, j’ai découvert qu’elle s’appelait autrefois Iruber, et que sa paroisse est attestée depuis 1249. Il faudra attendre le mois d’octobre 1482 pour qu’elle prenne le nom de Sent Pe d’Yrube, qui deviendra plus tard et jusqu’à aujourd’hui Saint-Pierre d’Irube. Les habitants de notre ville ont donc choisi comme saint patron Saint-Pierre, l’ami de Jésus, un simple pécheur, celui à qui il a confié son Église, mais aussi celui qui l’a abandonné au moment de sa Passion. Entrons dans cette célébration avec le désir de faire une pause dans notre journée, auprès du Dieu de Paix et de Vie."
Découvez, en quelques images, les moments forts de cette belle cérémonie... |
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Le comité des fêtes était bien représenté par sa présidente lisant la première lecture |
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Leinua nous a, cette année encore, régalé avec les danses qui honorent Saint Pierre et Saint Paul. Ceux qui veulent les découvrir en trouveront un résumé dans la vidéo de l'an dernier. |
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Fin de l'homélie...
Vous connaissez peut-être l’histoire de l’homme qui rencontre trois tailleurs de pierre ? Au premier qui travaille mécaniquement sa pierre avec un air sombre et fatigué, il demande ce qu’il est en train de faire ; ce dernier lui répond qu’il taille une pierre. Quand il pose la même question au second qui effectue le même travail, mais de façon un peu moins mécanique, ce dernier explique qu’il taille une pierre pour construire un mur. Il s’approche alors du troisième qui semble heureux, voire radieux, où nulle trace de fatigue ne se lit sur son visage alors qu’il taille une pierre avec exactement les mêmes outils et la même technique que les deux autres. Quand notre homme lui demande ce qu’il est en train de faire, l’homme lui répond avec un large et lumineux sourire : « je suis en train de construire une cathédrale ». Parfois nous sommes tristes parce que nous ne voyons que notre tâche à accomplir, de manière mécanique. Parfois nous le sommes un peu moins parce que notre regard s’ouvre à quelque chose de plus grand. Parfois aussi nous sommes heureux et motivés, engagés dans une tâche qui élève notre âme ; fiers de notre métier ; convaincus de participer à une œuvre qui nous dépasse, nous transcende. Alors nous rayonnons une lumière, une énergie qui fait du bien et élève le monde. Seigneur, aide-nous, comme notre patron Saint-Pierre, a faire de nos vies un « je t’aime ». |
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Merci aux Joyeux pour leur belle animation musicale |
" En ces temps troublés et incertains, le besoin de « faire corps », de « faire communauté » est impérieux. Pensons à tous les bâtisseurs d’église et de lieux au service du bien commun et réjouissons-nous de l’engagement de celles et ceux qui travaillent parfois dans l’ombre pour que le beau et la fraternité resplendissent. " Manuel Grandin, jésuite. |