Combien de fois accusons-nous les autres alors que nous ne remarquons pas ce que nous faisons nous-mêmes... |
« Seule une vie vécue pour les autres vaut la peine d’être vécue. » (Einstein) | |
Les biscuits
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Un jour, une dame qui attendait son vol dans un aérogare, alla dans une boutique pour trouver un bon livre, acheta en même temps un sac de biscuits, puis s'assit pour lire. Bien qu'absorbée dans sa lecture, elle s'aperçut que l'homme à côté d'elle, effronté s'il en fut, prenait un ou deux biscuits dans le sac posé entre eux. Elle fit mine de ne rien voir pour éviter un esclandre fâcheux en public. Elle lisait, mangeait des biscuits et surveillait le départ des avions, tandis que le "voleur de biscuits" se goinfrait à même ses provisions. | |
De plus en plus agacée à mesure que le temps passait, elle songeait : "Si je n'étais pas si aimable, je le giflerais." Chaque fois qu'elle prenait un biscuit, l'homme sans gêne se servait. Lorsqu'il n'en resta qu'un seul, elle se demanda comment il réagirait. L'air content, il eut un petit rire nerveux, puis il prit le dernier biscuit, le cassa en deux, lui offrit une moitié et mangea sa part. | |
Lui arrachant des mains, elle se dit : "Je n'en reviens pas, cet homme a du culot et ne pourrait pas être plus impoli, vraiment, il ne me dit même pas merci !" Elle ne se rappelait pas avoir été aussi exaspérée. | |
Aussi soupira-t-elle d'aise, lorsque son vol fut annoncé. Rassemblant ses affaires, elle partit prendre son avion, sans même regarder l'ingrat voleur de biscuits. Une fois à bord et confortablement installée, elle chercha son livre qu'elle avait presque terminé. En fouillant dans son sac, elle fut estomaquée, ses biscuits étaient là, sous ses yeux étonnés. "Si mes biscuits sont ici, pensa-t-elle, désespérée, alors les autres étaient les siens, que je lui ai volé moi-même et qu'il a bien voulu partager !" Trop tard pour s'excuser, elle se rendit compte, malheureuse, que c'était elle l'impolie, l'ingrate, la voleuse ! | |
Miroir, miroir, mon beau miroir !... combien de fois accusons-nous les autres alors que nous ne remarquons pas ce que nous faisons nous-mêmes... Anonyme | |
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« Tous les matins on doit se demander : qu’est-ce que je peux faire pour les autres aujourd’hui ? » (Mme de Maintenon) | |
La mesure de l'homme
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Ce n'est pas celui qui critique qui est important, ni celui qui montre du doigt comment l'homme fort trébuche ou comment l'homme d'action aurait pu faire mieux. | |
L'hommage est dû à celui ou à celle qui se bat dans l'arène, dont le visage est couvert de poussière et de sueur, qui va de l'avant vaillamment, qui commet des erreurs et en commettra encore, car il n'y a pas d'efforts humains sans erreurs et imperfections. C'est à lui ou à elle qu'appartient l'hommage, à celui ou à celle dont l'enthousiasme et la dévotion sont grands, à celui ou à celle qui se consume pour une cause importante, à celui ou à celle qui, au mieux, connaîtra le triomphe du succès, et au pis, s'il échoue, saura qu'il a échoué alors qu'il risquait courageusement. | |
C'est pourquoi la place de cet homme ou de cette femme ne sera jamais avec ces âmes tièdes et timides qui ne connaissent ni la victoire ni la défaite. | |
Mahatma K. Gandhi | |
« Faîtes avec le feu de la volonté tout ce que vous rêviez de faire avec le feu de l’enthousiasme. » (Jacques d’Arnoux) | |