Je vais commencer par retirer l'ivraie de mon jardin, j'aiderai mon voisin à nettoyer le sien, puis je cultiverai et entretiendrai patiemment les fleurs du bien... Tout devrait aller mieux, non ? |
L'important, c'est de semer |
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L'important, c'est de semer, |
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un peu, beaucoup, sans cesse, |
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les graines de l'espérance... |
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Sème le sourire : |
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qu'il resplendisse autour de toi. |
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Sème ton courage : |
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qu'il soutienne celui de l'autre. | |
Sème ton enthousiasme, |
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ta foi, ton amour, |
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les plus petites choses, les riens. |
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Aie confiance, |
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chaque graine enrichira un petit coin de terre. |
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« Il est aussi absurde de dire que tout va mal que de dire tout va bien. Ce qui nous est demandé, c’est de faire en sorte que tout aille mieux. » (Gustave Thibon) | |
Les murs ne sont pas toujours au-dehors. | |
Dans tous les murs il y a une lézarde, dans toute lézarde, très vite, il y a un peu de terre, dans cette terre la promesse d’un germe, dans ce germe fragile, il y a l’espoir d’une fleur et dans cette fleur, la certitude ensoleillée d’un pétale de liberté. | |
Oui la liberté est en germe même dans les murs les plus hostiles. La liberté peut naître d’une fissure d’une rupture, d’un abandon. | |
Elle peut naître aussi d’une ouverture, d’un mouvement ou d’un élan de tendresse. | |
La liberté a de multiples visages, elle est parfois la caresse d’un regard qui a croisé le mien, le rire d’une parole qui a transformé la mienne pour en faire un chemin. | |
Les murs les plus cachés sont souvent au-dedans et dans ces murs aussi, il y a des lézardes... | |
Laisse pousser tes fleurs : elles sont les germes de ta vie à venir.
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« De Dieu, nous attendons des preuves de son existence, or il ne nous donne que des preuves de son amour . » (G.Cesbron) | |
Il ne suffit pas d’aimer jardiner pour posséder un beau jardin, il faut encore apprendre à discerner les mauvaises herbes. Il est si facile de se tromper, d’arracher la jeune pousse de la fleur et de laisser en terre la plante parasite ! | |
Il n’est pas toujours facile de trier dans notre jardin, dans le foisonnement de nos pensées et de nos gestes quotidiens, | |
de trier ce qui est bien et ce qui est mal, | |
ce qui est digne de l’homme et ce qui l’avilit, | |
ce qui fait grandir l’amour et ce qui le blesse ou le tue, | |
ce qui est vrai chemin vers Dieu et ce qui ne mène nulle part ! | |
Seigneur, puisque nous avons déjà tant de mal à distinguer, dans notre propre jardin, l’ivraie et le bon grain, | |
tu nous invites à ne jamais juger trop vite les pensées, les intentions et les actes de nos frères ; | |
à ne pas trop vite désespérer devant les semences de mort, les plantes mauvaises, les fleurs du mal qui envahissent le champ du monde et le jardin de notre cœur. | |
Seigneur, toi, le jardinier patient qui connais l’heure de la moisson, dans le champ du monde et le jardin de notre vie, | |
donne-nous de cultiver, inlassablement, les semences de l’amour et du bien, | |
et de te laisser le soin de faire le tri dans les greniers de ton Royaume. | |