Si Dieu est le Père commun, nous sommes tous frères... c'est alors l'harmonie et la paix. |
« Nous avons appris à voler comme l’oiseau, à nager comme le poisson, mais nous n’avons pas appris l’art de vivre comme des frères. » (Martin Luther King) | |
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Nous sommes tous en plein conflit entre ceux dont la tâche est d’informer, de transmettre le savoir, sans forcément se sentir concernés par ce qu’ils savent, et ceux qui ne savent pas et ne peuvent rien faire d’autre que de subir leur destinée. Les savants et les sages sont ceux qui sont initiés. | |
Aujourd’hui, il faut être initié pour avoir une place au soleil : il faut passer des examens, avoir des diplômes, franchir des concours, sortir d’une grande école… Matthieu affirme que ce n’est pas ainsi que l’on devient croyant. A quoi bon être informé si je n’ai rien à faire de ce que je sais ? Est-ce que je n’ai pas l’impression que plus je sais de choses, moins j’ai le moyen d’agir ? Le temps des savants et des sages est terminé, voici le temps des pauvres. | |
Les « tout-petits » sont ceux qui désirent la communication : la communion et non le savoir, le partage de la vie et non l’échange des connaissances. Les savants et les sages possèdent des réponses. Les « tout-petits » ne possèdent rien, ils attendent tout, ils vont pouvoir accueillir la foi. | |
« Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. » |
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Un vieux rabbin demandait une fois à ses élèves à quoi l’on peut reconnaître le moment où la nuit s’achève et où le jour commence. | |
- Est-ce lorsqu’on peut sans peine distinguer de loin un chien d’un mouton ? - Non, dit le rabbin.
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- Est-ce quand on peut distinguer un dattier d’un figuier ?
- Non, dit le rabbin
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- Mais alors, quand est-ce donc ? demandèrent les élèves. Le rabbin leur répondit : - C’est lorsqu’en regardant le visage de n’importe quel homme, tu reconnais ton frère ou ta sœur. Jusque là, il fait encore nuit dans ton cœur. Conte juif. |
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« Tourne ton visage vers le soleil, alors les ombres seront derrière toi. » | |
Un jour, les enfants apprendront des mots qu’ils ne comprendront pas. Les enfants de l’Inde demanderont : « Qu’est-ce que c’est, la faim ? » | |
Les enfants de l’Alabama demanderont : « Qu’est-ce que c’est, la ségrégation raciale ? » | |
Les enfants d’Hiroshima s’étonneront : « Qu’est-ce que c’est, la bombe atomique ? » | |
Et les enfants des écoles demanderont : « Qu’est-ce que c’est, la guerre ? » | |
Tu leur répondras, tu leur diras : ce sont des mots que l’on n'emploie plus, comme diligences, galères ou esclavage. Des mots qui ne veulent plus rien dire. C’est pourquoi on les a retirés du dictionnaire. | |