« La suprême récompense du travail n’est pas ce qu’il vous permet de gagner, mais ce qu’il vous permet de devenir ! » (J.Ruskin) |
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Quelque part, très loin, dans un pays très chaud, un vendeur d'eau, chaque matin, se rend à la rivière, remplit ses deux cruches, part vers la ville distribuer l'eau à ses clients. |
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Une des cruches, fissurée, perd de l'eau ; l'autre toute neuve rapporte plus d'argent. La pauvre fissurée se sent inférieure. Elle décide, un matin, de se confier à son maître. |
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« Tu sais, dit-elle, je suis consciente de mes limites. Tu perds de l'argent à cause de moi, car je suis à moitié vide quand nous arrivons en ville. Pardonne mes faiblesses. » |
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Le lendemain, en route vers la rivière, notre maître interpelle la cruche fissurée et lui dit :- « Regarde au bord de la route... |
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- C'est joli, c'est plein de fleurs, répond la cruche. |
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- C'est grâce à toi, réplique le maître. C'est toi qui, chaque matin, arroses le bas-côté de la route ! Le « hasard » divin a laissé des graines se répandre tout le long de la route, et toi, sans le savoir et sans le vouloir, tu les arroses chaque jour... » |
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Ne l'oublions jamais : nous sommes tous un peu fissurés. Mais Dieu, si nous le lui demandons, sait faire des merveilles avec nos faiblesses. |
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« Si vous m’aimez, dit le Seigneur, vous resterez fidèles à mes commandements. Moi, je prierai le Père et il vous donnera un autre défenseur qui sera pour toujours avec vous. » |
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Un jour, j’ai retenu les services d’un menuisier pour m’aider à restaurer ma vieille grange. Après avoir terminé une dure journée au cours de laquelle une crevaison lui avait fait perdre une heure de travail, sa scie électrique avait rendu l’âme, et pour finir, au moment de rentrer chez lui, son vieux pick-up refusait de démarrer… |
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Je le reconduisis chez lui et il demeura froid et silencieux tout au long du trajet. Arrivé chez lui, il m’invita à rencontrer sa famille. Comme nous marchions le long de l’allée qui conduisait à la maison, il s’arrêta brièvement près d’un petit arbre, lui touchant le bout des branches. |
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Lorsqu’il ouvrit la porte pour entrer chez lui, une étonnante transformation se produisit. Son visage devint rayonnant, il caressa ses deux enfants et embrassa sa femme. |
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Lorsqu’il me raccompagna à ma voiture, en passant près de l’arbre, la curiosité s’empara de moi et je lui demandai pourquoi il avait touché le bout des branches de cet arbre un peu plus tôt. |
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