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Jean Paul II, Benoit XVI et François se suivent et ne se ressemblent pas.
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Le prophète |
Le docteur |
Le pasteur |
Jean Paul II, l’homme aux semelles de vent avait donné une voix à l’Eglise. Et quelle voix ! Elle a retenti jusqu’au bout de la terre ! Et le prophète a crié son espérance jusqu’au bout de la souffrance.
Benoît XVI, l’homme aux petits pas a pris la plume. Il l’a trempée dans la Foi et dans la raison et nous a laissé des textes au goût de pain béni. Et le Pape-docteur s’en est allé sans bruit. Il avait tout dit et certainement beaucoup appris.
François est venu. Il a posé les gestes du pasteur. Il a le regard attentif, l’humilité du simple ; il est familier du silence. Il lui faudra beaucoup marcher comme tous les bergers, en tête mais aussi à l’arrière et sur les flancs du troupeau. Il avait oublié la crosse dorée adaptée aux allées droites et balisées. Je suis prêt à lui donner mon bâton de buis taillé au pays des brebis. Il est plus utile dans les sentiers escarpés…