L'Année de la foi, ouverte par Benoît XVI le 11 octobre 2012, et clôturée par le pape François le 24 novembre 2013, a permis de raviver la foi des catholiques, d'approfondir la rencontre du Christ et de son Église. Jacques Gauthier, a traduit sa foi en empruntant les grandes lignes du Credo de l'Église. Nous sommes invités à entrer dans ce mystère que nous professons et à nous laisser tranformer par lui. |
Je crois en Dieu | |
Je crois en Dieu caché et proche, |
Je crois au beau Dieu que les anges adorent, créateur du ciel et de la terre, de l'univers visible et invisible, Il laisse voir sa beauté à travers ses œuvres, il se révèle dans le silence du mystère, se dit dans la présence du poème, le sourire des petits enfants, la fécondité des couples et des familles. Je crois en l’homme en croyant en Dieu, ma foi en lui nourrit la foi en moi. |
Je crois en Jésus Christ | |
Je crois en Jésus Christ, notre Seigneur,
Je crois qu’il a souffert sous Ponce Pilate, Il a aimé jusqu’au bout en mourant librement, |
Il a été enseveli et il est descendu aux enfers.
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Je crois en l’Esprit Saint | |
Je crois en l’Esprit Saint, |
Il procède du Père et du Fils, élan entre les deux, avec eux, il est tout l’amour partagé, il reçoit même adoration et même gloire, il a parlé en vérité par les prophètes, il continue à souffler là où il veut, il me rappelle les paroles de Jésus, il fait de ma vie une prière continuelle, il me pousse à l’engagement en Église, il me fait naître au monde en faisant communauté, il répand son feu sur l’humanité depuis la Pentecôte. |
Je crois en l’Église... |
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Je crois en l’Église, lieu de l’Esprit Saint,
Je crois en l’Eucharistie qui fait l’Église, |
Je crois à la rémission des péchés, par Jésus le Christ qui me délivre du mal et m’enlève toute culpabilité et résignation. Il donne le pouvoir à ses prêtres de remettre les fautes en son nom. Là où le péché abonde, la grâce surabonde. Son amour me relève et je reprends le chemin, je bondis de joie en confessant sa miséricorde. Je dis avec saint Paul : ma faiblesse, c’est ma force, ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi, ma blessure offerte s’ouvre à la plaie de son côté. Je crois à la résurrection de la chair. Mon frère le corps rencontrera sa sœur la mort, il deviendra capacité de relation éternelle, il rejoindra ceux et celles qui m’ont aimé, surtout mon épouse, compagne d’éternité, nous vivrons une fraternité sans commune mesure, avec la tendresse du Christ entre nous. Il transformera mon corps pour le conformer au sien. En lui, j’attends la résurrection des morts, et la vie du monde à venir, il se lève victorieux sur les cimetières de novembre. Je crois à la vie éternelle dans mon aujourd’hui, espace libre du Royaume déjà commencé. Je crois en Dieu des vivants qui exalte le désir d’aimer. Je rentre chez moi entre les bras de mes Trois, je nais à l’infini d’un amour qui m’attend, l’extase définitive du face à face lumineux, où je serai connu enfin tel que je suis, où je verrai l’amour de Dieu à cœur ouvert, son alléluia palpite déjà dans l’invisible du tombeau. Quelle aventure de foi! Quelle plénitude de vie!
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Amen. Eh bien, oui, j’adhère. |
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