Quand je dis Dieu, je ne crois pas qu’Il soit tout-puissant
Mais je crois qu’il est « Dieu avec nous », présence d’amour vulnérable
Qui traversent nos vies, nos fermetures, nos peurs.
Quand je dis Dieu, je ne crois pas qu’il ait créé le monde en sept jours et puis Basta ! C’est fini
Mais je crois que son amour nous appelle à être des vivants traversés par sa vie.
Je crois que nous sommes une création inachevée qui nous appelle à poursuivre.
Quand je dis Dieu, je ne peux pas dire « c’est sa volonté » à tous les coins de rue de mon existence
Mais je crois que notre liberté est sa grande réussite et sa plus grande souffrance.
Je crois à la souffrance de Dieu devant l’état du monde et je crois à son impatience de voir l’homme heureux et solidaire.
Quand je dis Dieu, je ne vois pas que la Trinité, un Dieu en trois personnes, soit un problème de mathématiques compliqué.
Mais je crois que chaque homme, image de Dieu, nous dit, à travers tout acte d’amour où il s’ouvre à plus que lui-même, que Dieu ne se suffit pas à lui-même.
Je crois que tout homme qui pose un acte d’amour nous dit que Dieu, dans le fond de son être, est relation, ouverture, don.
Quand je dis Dieu, je dis un mystère et bien souvent je ne sais pas ce que je dis.
Mais je crois que Jésus de la crèche à la croix nous dit qui est Dieu.
Je crois qu’Il nous invite à le regarder longuement et à regarder la vie des hommes pour entrevoir qui est Dieu.
Annette
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