Avec son aimable autorisation nous relayons quelques éclats de la belle plume de Jean Casanave.

Ceux qui désirent en profiter pleinement peuvent accéder à son Blog JC.

En novembre, les pierres se mettent à parler

Le vieil homme a longé la rue déserte du village à pas lents et mesurés, aidé de son fidèle bâton. Il pousse maintenant le portail grinçant du cimetière. Il n’a pas besoin d’aller bien loin pour visiter « ses morts ». Ils sont là, allongés sous la pierre, au milieu des vivants. D’un côté de rue, la place dite publique, celle des « survivants » ; de l’autre, celle des absents qui imposent encore leur présence à la fois muette et éloquente à tous les oublieux du premier « devoir de mémoire ».

L’ancien remonte l’allée. Il se souvient de l’impression figée et glaciale laissée par les cimetières urbains, alignés au cordeau, bien rangés. Ici, les herbes sauvages et impolies au milieu des dalles disloquées et des inscriptions effacées, manifestent la résilience de la vie. Les croix plantées sur chaque concession ravivent un passé religieux souvent nébuleux. Au fait, concession : qui concède quoi ?  Les habitants actuels auraient-ils la prétention de concéder un peu de place à celles et ceux auxquels ils doivent tout ? Le vocabulaire civil manque vraiment de reconnaissance ou, pour le moins, de délicatesse !

L’homme se dirige maintenant sans hésiter vers la tombe familiale. Il égrène, une fois de plus, les prénoms de celles et ceux qui l’ont ici précédé. Il se permet de les interpeller familièrement. Il leur fait part de ses soucis, leur confie ceux de leurs descendants.

Pourquoi se laisse-t-il aller à ce genre d’incongruité ? Parce que l’habitude séculaire des chrétiens a voulu que l’on édifie l’église au centre de « la vie vivante » et que l’on réserve la place des morts autour d’elle. Ceux-ci seront ainsi aux premières loges pour franchir la porte de la Vie lorsqu’elle s’ouvrira pour eux. 

L’on peut sourire de cette théologie trop imagée et imaginée. Mais l’essentiel est dit et inscrit sur la carte des symboles : la mort n’est pas l’exil définitif d’une vie enterrée, enfermée dans un cube de béton ou une urne bien scellée. Elle est passage entre les mains du divin obstétricien qui nous accouchera d’un être nouveau à « son image et à sa ressemblance ». « Il te faut naître d’en haut Nicodème ! »

Ce dimanche 13 octobre 2024 en l'église de Saint Pée sur Nivelle la paroisse Saint-Esprit de la Rhune accueille leur nouveau curé Jean-René PREDAIGNE avec un bel Auresku.

Découvrez en quelques photos cette belle cérémonie présidée par monseigneur Marc AILLET.

Le Parcours Alpha est proposé sur notre paroisse : Cela ne peut pas vous laisser indifférent ;

Combien de fois regrettons-nous que la foi se perde, que nos enfants, nos petits-enfants, nos voisins ne connaissent plus grand-chose de Jésus, de Dieu…

Et nous-même, quand avons-nous échangé pour la dernière fois avec d’autres sur notre connaissance de Jésus, l’importance de notre prière dans notre vie, notre espérance, le sens que nous donnons à notre vie ?

Le parcours Alpha est une chance, une occasion de rencontrer très simplement, mais en profondeur, d’autres personnes qui acceptent de partager avec nous les questions et les convictions qui fondent leur foi aujourd’hui, pour que nous puissions ensemble progresser dans notre connaissance de Jésus et notre foi en Dieu.

Une douzaine de soirées et un week-end, sans aucun autre engagement que de partager un repas – convivial, pour se connaître -  écouter un bref enseignement – pour lancer la discussion – et partager à bâtons rompus sans aucun jugement ce qu’il nous aura inspiré : et l’Esprit Saint fera le reste !

Le parcours Alpha est peut-être pour vous, ou pour toute personne de votre connaissance – de tout horizon- à qui vous aurez osé le proposer : ce peut être un très beau cadeau à leur faire !

L'abbé Jean-René PREDAIGNE a été curé de notre paroisse durant 16 ans.

Remontons le temps avec lui et survolons quelques moments importants.