Préparons-nous à la venue du Rédempteur, en ce temps de l'Avent et surtout au cours de l'Année Sainte qui s'approche, en invoquant avec espérance : «Viens, Seigneur Jésus ! »
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La prière purifie le cœur et, avec elle, éclaire aussi l'œil, permettant de saisir la réalité d'un autre point de vue.
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La bénédiction et la louange que Dieu apprécie le plus est l’amour fraternel. C’est pourquoi nous Lui rendons grâce pour que nous croyions et sachions que tout le bien accompli jour après jour sur terre vient finalement de Lui. Rendons grâce à Dieu pour les bonnes choses advenues pendant la pandémie, pour toutes les personnes qui, sans faire de bruit, ont cherché à rendre plus supportable le poids de l’épreuve. Noël est la fête de l’Amour incarné et né pour nous en Jésus-Christ. Il est la lumière des hommes qui resplendit dans les ténèbres, qui donne sens à l’existence humaine et à l’histoire entière. Le Fils de Dieu descend du ciel et vient sur la terre pour nous porter tous au ciel ! C’est sur cela que nous devons méditer, contempler, ce sur quoi nous devons réfléchir à Noël La prière d’action de grâce commence par se reconnaître précédés par la grâce. On a été pensé avant qu’on apprenne à penser; on a été aimé avant qu’on apprenne à aimer. Si nous regardons la vie ainsi, alors l’ “action de grâce” devient le directeur de nos journées. Le Fils de Dieu est né rejeté pour nous dire que toute personne rejetée est enfant de Dieu. Il est venu au monde comme vient au monde un petit enfant, faible et fragile, pour que nous puissions accueillir avec tendresse nos fragilités. Alors que la ruine de l'homme est que chacun suit son propre chemin, dans la crèche tous convergent vers Jésus, Prince de la Paix dans la nuit du monde. J'ai décidé de convoquer une année spéciale dédiée à la famille, qui sera inaugurée en la prochaine solennité de saint Joseph. Confions à la Sainte famille de Nazareth ce chemin avec les familles du monde entier. Nous pouvons nous aussi, chaque jour, changer le mal en bien. Les gestes d'amour changent l'histoire: même les petits gestes cachés, quotidiens. Parce que Dieu guide l'histoire grâce à l'humble courage de ceux qui prient, aiment et pardonnent. Saint Étienne est le premier martyr, le premier d'une multitude de frères et soeurs qui continuent de porter la lumière dans les ténèbres: en recevant les pierres de la haine, il a rendu des paroles de pardon. Ainsi, il a changé l'histoire. Ces jours-ci, j'ai reçu des messages de vœux de Rome et d'autres parties du monde. Dans l'impossibilité de répondre à chacun, j'exprime à tous ma gratitude, spécialement pour le don de la prière que j'échange volontiers. Que Noël soit pour tous l’occasion de redécouvrir la famille comme berceau de vie et de foi; lieu d’amour accueillant, de dialogue, de pardon, de solidarité fraternelle et de joie partagée, source de paix pour toute l’humanité. Naissant dans la chair, le Fils de Dieu a consacré l’amour familial. Ma pensée va en ce moment aux familles : à celles qui aujourd’hui ne peuvent pas se réunir, comme aussi celles qui sont obligées de rester à la maison. Je vois en chacun le reflet du visage de Dieu et je découvre le Seigneur qui demande mon aide en tous ceux qui souffrent. Je le vois dans la personne malade, dans le pauvre, dans le chômeur, dans l’exclu, dans le migrant et dans le réfugié. Grâce à cet Enfant, nous pouvons tous nous adresser à Dieu en l’appelant “Père”, “Papa”. Nous pouvons tous nous appeler, et être réellement, frères: de tous les continents, de n’importe quelle langue et culture, avec nos identités et diversités, nous sommes tous frères et sœurs. «Un enfant nous est né» (Is 9, 5). Il est venu nous sauver! Il nous annonce que la souffrance et le mal n’ont pas le dernier mot. Se résigner à la violence et aux injustices voudrait dire refuser la joie et l’espérance de Noël. La naissance de Jésus est la nouveauté qui nous permet chaque année de renaître de l’intérieur, de trouver en lui la force d’affronter toute épreuve. Un fils nous a été donné. C’est toi, Jésus, le Fils qui me rend fils. Toi qui ne me laisse pas seul, aide-moi à consoler tes frères, parce qu’à partir de cette nuit ils sont tous mes frères. Dieu vient au monde comme fils pour nous rendre fils de Dieu. Quel don merveilleux ! Aujourd’hui Dieu nous émerveille et dit à chacun de nous : “Tu es une merveille”. Dieu élit domicile tout près de nous, pauvre et dans le besoin, pour nous dire qu’en servant les pauvres nous l’aimerons lui. A partir de cette nuit, «la résidence de Dieu est à côté de la mienne. La décoration est l’amour» (E. Dickinson, Poems, XVII). Si la pandémie nous a contraint à rester plus distants, Jésus dans la crèche nous montre la voie de la tendresse pour être proches, être humains. Suivons cette route. Que la joie attendue de la venue du Sauveur qui s'est fait homme, comme nous, recharge nos cœurs d'espérance et de paix. Celui qui ne regarde pas la crise à la lumière de l’Evangile se contente de faire l’autopsie d’un cadavre: il regarde la crise, mais sans l’espérance de l’Evangile, sans la lumière de l’Evangile. Jésus n’a pas attendu que nous devenions bons pour nous aimer, mais il s’est donné gratuitement à nous. En ces temps difficiles, au lieu de nous plaindre de la pandémie, faisons quelque chose pour ceux qui ont moins: non pas un énième cadeau pour nous et nos amis, mais pour une personne dans le besoin à laquelle personne ne pense ! La solidarité se manifeste concrètement dans le service qui peut prendre des formes très différentes de s’occuper des autres. Servir signifie prendre soin des membres fragiles de nos familles, de notre société, de notre peuple. L'arbre de Noël et la crèche sont signes d'espérance, particulièrement en ces temps difficiles. Faisons en sorte de ne pas nous arrêter au signe, mais d'aller au sens, c'est-à-dire à Jésus, à l'amour de Dieu qu'Il a révélé, à la bonté infinie qu'il a fait resplendir sur le monde. Je vous encourage à consacrer du temps à la prière, méditant à la lumière de la Parole de Dieu, afin que l'Esprit Saint qui l'habite illumine le chemin à suivre et transforme le cœur, dans l'attente de la naissance de Notre Seigneur Jésus. Aimer son prochain comme soi-même veut dire aussi s’efforcer de construire un monde plus juste, où tous ont accès aux biens de la terre, ont la possibilité de se réaliser comme personnes et familles, où les droits fondamentaux et la dignité sont garantis à tous. « Notre âme attend le Seigneur : il est notre appui et notre bouclier. La joie de notre cœur vient de lui ». L'attente confiante du Seigneur nous fait trouver réconfort et courage dans les moments sombres de l'existence. Les événements qui ont marqué cette année nous enseignent l'importance de prendre soin les uns des autres et de la création.C'est pourquoi j'ai choisi comme thème de ce message pour la 54e Journée Mondiale de la Paix : la culture du soin comme parcours de paix. Je demande à Dieu de susciter dans le coeur de tous le respect pour la vie de nos frères, surtout des plus fragiles et sans défense, et de donner la force à ceux qui l'accueillent et en prennent soin, même quand cela requiert un amour héroïque. La prière durant ce temps de l'Avent nous aide à nous rappeler que nous ne sommes pas meilleurs ou plus justes que les autres, mais que nous sommes tous des pécheurs ayant besoin de la miséricorde de Dieu. Prier, c'est allumer une lumière dans la nuit. La prière nous réveille de la tiédeur d'une vie horizontale, élève notre regard vers le haut, rend attentifs au Seigneur; elle permet à Dieu de rester proche de nous. Pour cela, elle nous libère de la solitude et donne l'espérance. L'Avent est le temps qui nous est donné pour accueillir le Seigneur qui vient à notre rencontre, pour vérifier notre désir de Dieu, pour regarder vers l'avant et nous préparer au retour du Christ. Je bénis les santons de l'Enfant Jésus qui seront placés dans la crèche. Lorsque vous priez à la maison, devant la crèche avec les membres de votre famille, laissez-vous attirer par la tendresse de l'Enfant Jésus, né pauvre et fragile parmi nous, pour nous donner son amour. La Vierge Marie a attendu en silence la Parole de salut de Dieu ; elle l'a écoutée, elle l'a accueillie, elle l'a conçue. En elle, Dieu s'est fait proche. C'est pourquoi l'Église appelle Marie "Cause de notre joie". La pandémie actuelle et le changement climatique ont une incidence surtout sur la vie des plus pauvres. Nous devons promouvoir une culture centrée sur la dignité humaine et le bien commun. Le Saint-Siège s'unit donc à l'objectif "zéro émission". En regardant l'image de la Vierge de Guadalupe, nous voyons les reflets de ces trois réalités: l'abondance, la bénédiction et le don. Dieu se donne toujours en abondance en disant du bien, en "bénissant". Accompagnés par la mère de Jésus sur le chemin vers Noël, en ces temps difficiles pour beaucoup, efforçons-nous de redécouvrir la grande espérance et la joie que nous donne la venue du Fils de Dieu dans le monde. O Seigneur Dieu, par la maternelle intercession de la Bienheureuse Vierge Marie, fais que notre esprit s'élève avec les ailes de la foi, de l'espérance et de la charité, et protège tous ceux qui l'invoquent comme patronne céleste. Chacun est appelé à contribuer avec courage et détermination au respect des droits fondamentaux de chaque personne, en particulier de celles qui sont «invisibles»: de tous ceux qui ont faim et soif, qui sont nus, malades, étrangers ou détenus (cf. Mt 25, 35-36). Dieu écoute le cri de celui qui l’invoque. Même nos demandes balbutiantes, même celles qui restent au fond du cœur. Le Père veut nous donner son Esprit, qui anime chaque prière et transforme chaque chose. C'est une question de patience, de supporter l'attente. Au 150e anniversaire de la proclamation de Saint Joseph comme Patron de l'Église catholique, je voudrais partager avec vous quelques réflexions personnelles sur cette figure extraordinaire, si proche de la condition humaine de chacun d'entre nous. La beauté immaculée de notre Mère est inimitable, mais en même temps elle nous attire. Confions-nous à elle, et disons une fois pour toutes "non" au péché et "oui" à la grâce. Je veux être proche de tous les médecins et les infirmiers en cette période où la pandémie nous appelle à être proche des hommes et des femmes qui souffrent. Merci pour la proximité, merci pour la tendresse et le professionnalisme avec lesquels vous prenez soin des malades. La conversion est une grâce à demander à Dieu avec force. Nous nous convertissons véritablement dans la mesure où nous nous ouvrons à la beauté, à la bonté, à la tendresse de Dieu. Alors nous laissons ce qui est faux et éphémère pour ce qui est vrai, beau, et dure pour toujours. Comme avant de naître on a été attendu par ceux qui nous aimaient, maintenant on est attendu par l’Amour en personne. Si on est attendu au Ciel, pourquoi vivre de prétentions terrestres ? Pourquoi perdre du temps à nous plaindre de la nuit alors que la lumière du jour nous attend ? Viens, Seigneur Jésus, rends vigilants nos cœurs qui maintenant sont distraits : fais-nous ressentir le désir de prier et le besoin d’aimer. Afin de « mieux reconstruire » notre société, l’inclusion des sujets les plus fragiles doit également inclure la promotion de leur participation active. L’inclusion devrait être le « roc » sur lequel construire les programmes et les initiatives des institutions civiles afin que personne, surtout ceux qui sont le plus en difficulté, ne soit exclu. Le premier pas de la foi est de dire au Seigneur que nous avons besoin de Lui, de sa proximité. Ainsi, en invoquant sa proximité, nous exercerons notre vigilance. La grâce de Dieu change la vie: elle nous prend comme nous sommes, mais elle ne nous laisse pas comme nous sommes. Aujourd'hui comme hier, à la racine de l'esclavage se trouve une conception de la personne humaine qui admet la possibilité de la traiter comme un objet, de bafouer sa dignité. L'esclavage est notre "in-dignité", parce qu'elle ôte à chacun de nous sa dignité. Répétons souvent l'invocation typique de l'Avent «Viens, Seigneur Jésus» (Ap 22, 20): avant les rencontres, les études, le travail, les décisions à prendre, dans les moments importants et au temps de l'épreuve:Viens, Seigneur Jésus. |
Rappelons-nous que même le meurtrier ne perd pas sa dignité personnelle, et Dieu s'en fait le garant. Le rejet ferme de la peine de mort montre à quel point il est possible de reconnaître l’inaliénable dignité de tout être humain. |
Nous avons besoin de reconnaître la ville à partir d’un regard contemplatif, de foi qui découvre ce Dieu qui habite dans ses maisons, ses rues. Cette présence doit être découverte, dévoilée. Dieu ne se cache pas à ceux qui le cherchent d’un cœur sincère. Jésus nous exhorte à laisser de côté toutes les différences et, face à la souffrance, à devenir proche de toute personne. Je suis proche de la communauté catholique de Nice, en deuil après l'attaque qui a semé la mort dans un lieu de prière et de consolation. Je prie pour les victimes, pour leurs familles et pour le bien-aimé peuple français, afin qu'il puisse réagir au mal par le bien. Je m'unis à la douleur des familles des jeunes tués à Kumba, au Cameroun. Que Dieu illumine les cœurs, pour que de tels gestes ne soient plus jamais répétés! J'exprime mon affection aux familles et à tout le Cameroun, et j'invoque le réconfort que Dieu seul peut donner. "Toi, tu es mon Fils bien-aimé" (Lc 3, 22). Cette simple phrase nous fait deviner quelque chose du mystère de Jésus et de son cœur toujours dirigé vers le Père. Jésus nous a offert sa simple priere, qui est son dialogue d'amour avec le Père. Celui qui aime est sûr qu’aucune de ses œuvres faites avec amour ne sera perdue, ni aucun de ses actes d’amour envers Dieu, ni aucune fatigue généreuse, ni aucune patience douloureuse. Tout cela envahit le monde, comme une force de vie. La bienveillance est une libération de la cruauté qui caractérise parfois les relations humaines, de l’anxiété qui nous empêche de penser aux autres, de l’empressement distrait qui ignore que les autres aussi ont le droit d’être heureux. Prions le Seigneur pour le Nigéria, afin que l'on évite, toujours, toute forme de violence, dans la recherche constante de l'harmonie sociale, à travers la promotion de la justice et du bien commun. L’amour qui ne s’exprime pas dans l’amour du prochain n’est pas le véritable amour de Dieu. De même, l’amour du prochain qui ne provient pas d’une relation avec Dieu n’est pas le vrai amour. Si l’on veut un vrai développement humain intégral pour tous, on doit poursuivre l’effort pour éviter la guerre entre les nations et les peuples. La Charte des Nations Unies, appliquée en toute sincérité, est un point de référence de justice et une voie de paix. Celui qui ne vit pas la gratuité fraternelle fait de son existence un commerce anxieux; il est toujours en train de mesurer ce qu’il donne et ce qu’il reçoit en échange. Dieu donne gratuitement au point de faire «lever son soleil sur les méchants et sur les bons». Saint Jean Paul II, passionné par la vie et fasciné par le mystère de Dieu, du monde et de l'homme, a été un don extraordinaire du Seigneur à l'Église. Rappelons-nous sa foi: qu'elle nous soit un exemple pour vivre notre témoignage aujourd'hui. Souvent, aujourd'hui, l'homme ne sait pas ce qui l'habite intérieurement, dans le profond de son âme, de son cœur... Permettez donc au Christ de parler à l'homme. Lui seul a les paroles de vie, de vie éternelle". La prière est le centre de la vie. S'il y a la prière, notre frère, notre sœur deviennent eux aussi importants. Qui adore Dieu aime ses enfants. Qui respecte Dieu, respecte les êtres humains. A tous les croyants, aux femmes et aux hommes de bonne volonté, nous disons : avec créativité, faisons-nous artisans de paix, construisons l’amitié sociale, faisons nôtre la culture du dialogue. «Cela suffit!» (Lc 22, 38), dit Jésus quand les disciples lui montrent deux épées, avant la Passion. Ce “ça suffit!” de Jésus dépasse les siècles et parvient avec force jusqu’à nous aujourd’hui: ça suffit avec les épées, les armes, la violence, la guerre! L’"évangile" du sauve-toi toi-même n’est pas l’Evangile du salut. C’est l’évangile apocryphe le plus faux, qui met les croix sur les autres. Le vrai Evangile, par contre, se charge des croix des autres. La présente rencontre pousse les leaders religieux et tous les croyants à prier avec insistance pour la paix, à ne jamais se résigner à la guerre, à agir avec la douce force de la foi pour mettre fin aux conflits. Je vous invite à nouveau à prendre le chapelet dans vos mains et à lever les yeux vers la Madone, signe de consolation et d'espérance certaine, comme le font un million d'enfants dans le monde entier aujourd'hui, qui prient pour l'unité et la paix. L'appartenance au Christ, et le style de vie qui en découle, n'isolent pas le croyant du monde, mais font de lui le protagoniste d'un service d'amour pour le bien commun. La mission, "l'Église en sortie", ne constituent pas un programme à réaliser. C'est le Christ qui fait sortir l'Église d'elle-même. Dans la mission d'annoncer l'Évangile, vous vous mettez en mouvement parce que l'Esprit Saint vous pousse et vous port. Aujourd'hui et demain, un million d'enfants prient le chapelet dans le monde entier. Récitons le chapelet avec confiance tous les jours: c'est une arme qui nous protège du mal et de la tentation. Il faut développer cette conscience qu’aujourd’hui ou bien nous nous sauvons tous ou bien personne ne se sauve. La pauvreté, la décadence, les souffrances, sont un terreau silencieux pour les problèmes qui finiront par affecter toute la planète. Une décision courageuse? Destiner l'argent utilisé pour les armes à un "Fonds mondial" pour lutter contre la faim. Cela éviterait de nombreuses guerres, et l'émigration de tant de nos frères et sœurs des pays les plus pauvres. Pour l'humanité, la faim n'est pas seulement une tragédie, c'est une honte. Face à cette réalité, nous ne pouvons rester insensibles ou paralysés. Nous sommes tous responsables. Dans l’éducation habite la graine de l’espérance: une espérance de paix et de justice. Une espérance de beauté, de bonté; une espérance d’harmonie sociale. Le temps est venu de conclure un pacte éducatif mondial pour et avec les jeunes générations, qui engage familles, communautés, écoles et universités, institutions, religions, gouvernants, l’humanité entière, dans la formation de personnes matures. Souvenons-nous aujourd'hui de Sainte Thérèse de Jésus, maîtresse de prière. Elle nous enseigne que la prière est expression d'amitié avec Celui qui nous aime toujours. Avec Dieu, rien ne peut nous troubler ou nous effrayer, car "Dieu seul suffit". Dans la prière, mettons nos préoccupations et nos demandes entre les mains de Dieu, et soyons confiants en son écoute, parce qu'Il connait ce dont nous avons besoin, et Il nous donnera ce qui est bon pour nous. La tendresse c’est l’amour qui se fait proche et se concrétise. C’est un mouvement qui part du cœur et arrive aux yeux, aux oreilles, aux mains. La tendresse est le chemin à suivre par les femmes et les hommes les plus forts et les plus courageux. Le témoignage du bienheureux Carlo Acutis indique aux jeunes d'aujourd'hui que le vrai bonheur se trouve en mettant Dieu à la première place et en Le servant dans les frères, spécialement les derniers. Il ne suffit pas d'accepter l'invitation à suivre le Seigneur, il faut être ouvert à un chemin de conversion qui change le cœur. L'habit de miséricorde, que Dieu nous offre sans cesse, est un don gratuit de son amour, c'est une grâce.< Au-delà de toute apparence, chaque être est infiniment sacré et mérite notre affection et notre dévouement. C’est pourquoi, si je réussis à aider une seule personne à vivre mieux, cela justifie déjà le don de ma vie. Nous atteignons la plénitude quand nous brisons les murs, pour que notre cœur se remplisse de visages et de noms. Tout être humain a le droit de vivre dans la dignité et de se développer pleinement, même s’il est né ou a grandi avec des limites. Car cela ne porte pas atteinte à son immense dignité qui ne repose pas sur les circonstances mais sur la valeur de son être. Tous les chrétiens et les hommes de bonne volonté sont appelés à lutter pour l’abolition de la peine de mort et sous toutes ses formes, mais aussi afin d’améliorer les conditions carcérales, dans le respect de la dignité humaine des personnes privées de liberté. L’amour de l’autre pour lui-même nous amène à rechercher le meilleur pour sa vie. Ce n’est qu’en cultivant ce genre de relations que nous rendrons possibles une amitié sociale inclusive et une fraternité ouverte à tous. Nous, croyants, nous devons tous le reconnaître: l’amour passe en premier, ce qui ne doit jamais être mis en danger, c’est l’amour; le plus grand danger, c’est de ne pas aimer (cf. 1 Co 13, 1-13). Le chemin de la fraternité, aux niveaux local et universel, ne peut être parcouru que par des esprits libres et prêts pour de vraies rencontres. Croire en Dieu et l’adorer ne garantissent pas de vivre selon Sa volonté. Mais il existe des manières de vivre la foi qui favorisent l’ouverture du cœur aux frères; et celle-ci sera la garantie d’une authentique ouverture à Dieu. Le chemin de fraternité a aussi une Mère. Marie, forte du pouvoir du Ressuscité, veut enfanter un monde nouveau où nous serons tous frères, où il y aura de la place pour chacun des exclus de nos sociétés, où resplendiront la justice et la paix. Nous, croyants, nous pensons que, sans une ouverture au Père de tous, il n’y aura pas de raisons solides et stables à l’appel à la fraternité. Le banc d'épreuve de la prière est l'amour concret pour le prochain. Rêvons en tant qu’une seule et même humanité, comme des voyageurs partageant la même chair humaine, comme des enfants de cette même terre qui nous abrite tous, chacun avec la richesse de sa foi ou de ses convictions, chacun avec sa propre voix, tous frères.< Je forme le vœu qu’en cette époque que nous traversons, en reconnaissant la dignité de chaque personne humaine, nous puissions tous ensemble faire renaître un désir universel d’humanité. Vivre indifférents face à la douleur n’est pas une option, nous ne pouvons laisser personne ‘‘en marge de la vie’’. Cela devrait nous indigner jusqu'à nous faire perdre la sérénité, car nous aurions été perturbés par la souffrance humaine. Ceci est la dignité ! Par ses gestes, le bon Samaritain a montré que notre existence à tous est profondément liée à celle des autres : la vie n’est pas un temps qui s’écoule, mais un temps de rencontre. Protéger le monde qui nous entoure et nous contient, c’est prendre soin de nous-mêmes. Mais il nous faut constituer un ‘nous’ qui habite la Maison commune. Saint François d'Assise, ce Saint de l’amour fraternel, de la simplicité et de la joie, qui m’a inspiré l’écriture de l’encyclique Laudato si´, me pousse cette fois-ci à consacrer la présente nouvelle encyclique à la fraternité et à l’amitié sociale. La parabole des vignerons homicides (Mt 21, 33-45) est un avertissement pour toutes les époques, la nôtre aussi. La vigne est celle du Seigneur, et non pas la nôtre. Et Dieu attend les fruits de sa vigne de la part de ceux qu'il a invités à y travailler. Saint François d'Assise, fidèle à l’Écriture, nous propose de reconnaître la nature comme un splendide livre dans lequel Dieu nous parle et nous révèle quelque chose de sa beauté et de sa bonté. Je livre cette encyclique sociale (Fratelli Tutti) comme une modeste contribution à la réflexion pour que, face aux manières diverses et actuelles d’éliminer ou d’ignorer les autres, nous soyons capables de réagir par un nouveau rêve de fraternité et d’amitié sociale. L'effort pour construire une société plus juste implique une capacité de fraternité, un esprit de communion humaine. Le défi urgent de protéger notre maison commune comprend la préoccupation de rassembler toute la famille humaine dans la recherche d'un développement durable et intégral, parce que nous savons que les choses peuvent changer. Continuons à grandir dans la conscience que nous habitons tous une maison commune, en tant que membres de la même famille! Sainte Thérèse de Lisieux nous invite à pratiquer la petite voie de l’amour, à ne pas perdre l’occasion d’un sourire, de n’importe quel petit geste qui sème paix et amitié. |
Ne revenons pas à la "normalité" malade d'injustices et de dégradation de l'environnement. La normalité à laquelle nous sommes appelés est celle du Royaume de Dieu, où le pain parvient à tous et où l'organisation sociale se fonde sur la contribution, le partage et la distribution Une affection pour la Sainte Écriture, un amour suave et ardent pour la Parole de Dieu écrite, c’est l’héritage que saint Jérôme a laissé à l’Église à travers sa vie et ses œuvres. Saint Michel, défends-nous dans le combat, dans lequel nous luttons pour le salut. Saint Gabriel, apporte-nous la bonne nouvelle de Jésus Sauveur, donne-nous l'espérance. Saint Raphaël, prends-nous par la main, aide-nous sur le chemin de notre pleine guérison. Dieu tout-puissant, qui est présent dans tout l'univers et dans la plus petite de tes créatures, donne nous la force de ton amour pour que nous puissions prendre soin de la vie et de la beauté. L'Évangile du jour d'aujourd'hui (Mt 21, 28-32) remet en question la manière de vivre la vie chrétienne, qui n'est pas faite de rêves ou de belles aspirations, mais d'engagements concrets, afin de nous ouvrir toujours plus à la volonté de Dieu et à son amour pour nos frères. Prions pour les millions de personnes déplacées qui, comme Jésus et ses parents dans leur fuite vers l'Égypte, vivent chaque jour des situations de peur, d'incertitude et de difficulté. Reconnaissons dans le visage des personnes déplacées le visage du Christ affamé, assoiffé, nu, malade, un étranger et un prisonnier qui nous interpelle. Aujourd'hui, nous célébrons la mémoire de Saint Vincent de Paul, patron de toutes les associations caritatives. Que l'exemple de Saint Vincent nous conduise tous à un service joyeux et désintéressé aux plus démunis, et nous ouvre à l'hospitalité et au don de la vie. Demandons au Seigneur le don de la paix, un monde sans armes de destruction massive ! Engageons-nous à débarrasser l'humanité des armes nucléaires, qui constituent une grave menace pour l'humanité. J'implore les autorités civiles, afin qu'elles prêtent une attention particulière aux enfants dont les droits et la dignité fondamentale sont déniés, en particulier le droit à la vie et à l'éducation. Nous devons démanteler la logique perverse qui lie la sécurité personnelle et nationale à la détention d'armes. Cette logique sert uniquement à augmenter les profits de l'industrie des armements, tout en favorisant un climat de méfiance et de peur entre les peuples. Je renouvelle mon appel afin que, étant donné les circonstances actuelles, tous les États soient en mesure de faire face aux plus importantes nécessités du moment, en réduisant ou en annulant la dette de ceux les plus pauvres. La pandémie nous a montré que nous ne pouvons pas vivre sans l'autre. Les Nations-Unies ont été créées pour rapprocher les nations, comme un pont entre les peuples. Employons-les pour construire ensemble le futur que nous voulons. Les talents et l’implication de tous sont nécessaires pour réparer les dommages causés par les abus humains à l'encontre de la création de Dieu.
La destruction de l’environnement humain est très grave, parce que non seulement Dieu a confié le monde à l’être humain, mais encore la vie de celui-ci est un don qui doit être protégé de diverses formes de dégradation. Le chemin de la solidarité a besoin de subsidiarité : il n'y a pas de véritable solidarité sans participation sociale, sans la contribution des familles, des associations, des coopératives, des petites entreprises, de la société civile. Le chemin de la réconciliation exige patience et confiance. On n’obtient pas la paix si on ne l’espère pas. Nous devons poursuivre une fraternité réelle, basée sur la commune origine de Dieu. Le désir de paix est profondément inscrit dans le cœur de l’homme, et nous ne devons nous résigner à rien de moins que cela. Celui qui raisonne avec la logique humaine, celle des mérites acquis sur sa propre compétence, de premier, sera le dernier. En revanche, celui qui se confie humblement à la miséricorde du Père, sera le premier (cf. Mt 20, 1-16). Nous sommes appelés à être les instruments de Dieu le Père pour que notre planète soit ce qu’il a rêvé en la créant, et pour qu’elle réponde à son projet de paix, de beauté et de plénitude. Chacun est important aux yeux de Dieu, chacun peut transformer un petit monde pollué par la voracité humaine en la bonne réalité voulue par le créateur.
L’actuelle pandémie a mis en évidence notre interdépendance : nous sommes tous liés, les uns aux autres, tant dans le mal que dans le bien. C’est pourquoi, pour sortir meilleurs de cette crise, nous devons le faire ensemble, tous, dans la solidarité. Le Jubilé pour la Terre est un temps pour réparer l’harmonie originelle de la création et pour assainir des rapports humains compromis.
Le Jubilé pour la Terre est un temps de retour à Dieu, notre Créateur bien aimé. On ne peut pas vivre en harmonie avec la création sans être en paix avec le Créateur, source et origine de toute chose.
Le Jubilé pour la Terre est un temps pour faire mémoire de la vocation originelle de la création à être communauté d’amour. Nous existons à travers les relations: avec Dieu créateur, avec les frères et sœurs et avec toutes les créatures qui habitent la même maison que nous.
Le Jubilé pour la Terre nous invite à penser de nouveau aux autres, spécialement aux pauvres et aux plus vulnérables. Nous sommes appelés à accueillir de nouveau le projet initial et aimant de Dieu pour la création comme un héritage commun.
Aujourd'hui a lieu la Journée Mondiale de Prière pour la Sauvegarde de la Création. À partir de cette date, jusqu'au 4 octobre, nous célèbrerons avec nos frères chrétiens de différentes Églises et traditions le Jubilé pour la Terre. |
Je suis avec préoccupation les tensions dans la région de la Méditerranée orientale et j'appelle à un dialogue constructif et au respect du droit international afin de résoudre les conflits qui menacent la paix des peuples de cette région. Pour Pierre et les autres disciples - mais aussi pour nous! - la croix est un "scandale", alors que Jésus considère comme un "scandale" le fait de fuir la croix, ce qui signifierait se soustraire à la volonté du Père, à la mission qu'Il nous a confiée pour notre salut. Mettre le Mystère pascal au centre de la vie signifie ressentir de la compassion pour les plaies du Christ crucifié, présentes dans tant de victimes innocentes des guerres, de la violence, des injustices contre la vie, des désastres environnementaux, de la pauvreté. Fiez-vous au Seigneur et efforcez-vous d’entrer dans ses desseins, en acceptant que son salut puisse nous rejoindre par des voies différentes de celles que nous attendions. Dans notre cœur, nous devons toujours avoir une «sainte inquiétude» dans la recherche du vrai bien qui est Dieu. Aidons les autres à sentir la soif de Dieu. C’est Lui qui donne la paix et le bonheur à notre cœur. Si nous prenons soin des biens que le Créateur nous donne, si nous mettons en commun ce que nous possédons afin que personne ne manque de rien, alors nous pourrrons vraiment inspirer l'espérance pour générer un monde plus sain et plus juste. Après la crise, allons-nous continuer avec ce système économique d'injustice sociale et de mépris pour le soin de la création, de la maison commune ? Réfléchissons-y. La racine de toute erreur spirituelle est de se croire juste. Se croire juste, c'est laisser Dieu, l'unique juste, hors de la maison. Prier, c'est se laisser regarder par Dieu sans feindre, sans s'excuser, sans se justifier ; car c'est du diable que viennent l'opacité et le mensonge ; de Dieu nous viennent la lumière et la vérité. N'oublions pas les victimes du Coronavirus : tant de souffrance, tant de personnes qui ont perdu la vie, et tant de bénévoles, médecins, infirmières, religieuses, prêtres, qui ont également perdu la vie. Souvenons-nous des familles qui ont souffert à cause de cela. Dans l'Evangile du Jour, nous sentons que la question de Jésus: "Et vous, qui dites-vous que je suis?" est adressée à chacun de nous. Il s'agit de donner une réponse qui ne soit pas théorique, mais qui implique la foi, c'est-à-dire la vie, parce que la foi est vie! Dieu ne t’aime pas parce que tu penses juste et que tu te comportes bien ; il t’aime et c’est tout. Son amour est inconditionnel, il ne dépend pas de toi. Dieu n’a besoin d’être défendu par personne et ne veut pas que Son nom soit utilisé pour terroriser les gens. Je demande à tous de cesser d’instrumentaliser les religions pour inciter à la haine, à la violence, à l’extrémisme et au fanatisme aveugle. Parmi toutes les choses qui passent, le Seigneur veut nous rappeler celle qui restera pour toujours: l’amour, parce que “dieu est amour”. L’Esprit Saint nous fait grandir constamment dans la connaissance de Dieu, de façon à ce que nous puissions répandre son amour et sa vérité dans le monde. La réponse à la pandémie est double: Nous devons trouver un remède pour un petit virus qui met le monde entier à genoux, et nous devons soigner un grand virus, celui de l'injustice sociale. La richesse peut inciter à construire des murs. Jésus, au contraire, invite ses disciples à transformer biens et richesses en relations, parce que les personnes valent plus que les choses et comptent plus que les richesses qu'ils possèdent. Dans la vie, ce ne sont pas ceux qui débordent de richesse qui portent des fruits, mais ceux qui créent et débordent d’amitié, ceux qui vivent à travers les différentes "richesses", c'est-à-dire les différents dons que Dieu leur a donnés. Si nous nous présentons au Seigneur dans notre pauvreté, avec notre existence marquée par les larmes et les fatigues mais avec la confiance tenace de la Cananéenne (cf Mt 15,21-28) alors le Seigneur ne pourra qu’accueillir avec des yeux et un cœur paternels notre prière. Invoquons l'intercession de la "Mère de l'espérance" pour toutes les situations dans le monde qui ont la plus grande soif d'espérance, en particulier pour les populations du nord du Nigéria, victimes de violences et d'attaques terroristes. Avec Dieu, rien ne sera perdu ! Le but est atteint en Marie et nous avons sous nos yeux la raison pour laquelle nous marchons : non pas pour conquérir les choses d'ici-bas, qui disparaissent, mais la patrie là-haut, qui est pour toujours. L’espérance a besoin de patience. La patience de savoir que nous semons, mais c’est Dieu qui donne la croissance. Dieu attend que quand nous prions, nous nous souvenions aussi de celui qui ne pense pas comme nous, de celui qui nous a fermé la porte au nez, de celui à qui nous avons de la peine à pardonner. Seule la prière défait les chaînes, seule la prière aplanit la voie vers l’unité. Le coronavirus n’est pas l’unique maladie à combattre, mais la pandémie a porté à la lumière de plus amples pathologies sociales. L’une de celles-ci est la vision déformée de la personne, un regard qui ignore sa dignité et son caractère relationnel. Dieu ne nous choisit pas à cause de notre «excellence», mais plutôt parce que nous sommes petits et que nous nous sentons ainsi. Nous sommes nés avec une semence d’inquiétude, le souci de trouver la plénitude. Notre cœur, même sans le savoir, a soif de rencontre avec Dieu et Le cherche, souvent par des fausses routes. Quand notre inquiétude rencontre Jésus commence la vie de la grâce. Prions encore pour le Liban : qu'après la catastrophe, son identité paticulière, fruit de la rencontre de différentes cultures, avec l'aide de Dieu et la participation loyale de tous, puisse renaître libre et forte. Avoir la foi veut dire, au milieu de la tempête, garder le coeur vers Dieu, son amour, sa tendresse de Père. C'est ce que voulait enseigner Jésus à Pierre et aux disciples et aussi à nous aujourd'hui (Mt 14, 22-33). Nous avons tous besoin du Père qui nous tend la main. Le prier, L’invoquer, n’est pas une illusion; l’illusion serait de penser pouvoir s’en passer! La prière est l’âme de l’espérance. Les hommes et les femmes de prière portent des lueurs des lumières sur le visage, parce que même dans les jours les plus sombres, le soleil ne cesse pas de les illuminer. Aujourd'hui, au 75e anniversaire de l'explosion atomique à Hiroshima, rappelons-nous que les ressources utilisées pour la course aux armements pourraient et devraient au contraire être utilisées pour le développement intégral des peuples et la protection de l'environnement. Gardons toujours le regard fixé sur le splendide visage de Dieu, que nous contemplons dans le Christ transfiguré sur le Mont Thabor: c'est Lui la lumière qui illumine les évènements de chaque jour. Dans les prochaines semaines, je vous invite à affronter ensemble les questions pressantes soulevées par la pandémie, surtout les maladies sociales. Et nous le ferons à la lumière de l'Évangile, des vertus théologales, et des principes de la doctrine sociale de l'Église. Prions pour les victimes des explosions à Beyrouth et pour leurs proches; et prions pour le Liban, afin qu'avec l'engagement de toutes ses composantes sociales, politiques et religieuses, il puisse affronter ce moment si tragique et douloureux. Chers frères prêtres, demandons au Seigneur d'être des hommes qui témoignent avec leur vie de la compassion et de la miséricorde que seul Jésus peut nous donne. Regardons les "saints d'à côté" qui, avec simplicité, répondent au mal par le bien, qui ont le courage d'aimer leurs ennemis et qui prient pour eux. Il est important de remettre au centre le pardon de Dieu. Il génère le paradis en nous et autour de nous ! Par le geste de la multiplication des pains (Mt 14,13-21), Jésus souhaite éduquer ses amis d'hier et d'aujourd'hui à la logique de Dieu: la logique de s'occuper de l'autre. |
Saint Ignace nous apprend l'humilité, qui nous rend conscients que ce n'est pas nous qui construisons le Royaume de Dieu, mais que la grâce du Seigneur agit en nous, fragiles vases d'argile dans lesquels il y a un trésor immense que nous portons et que nous communiquons L’amitié est un cadeau de la vie et un don de Dieu. Les amis fidèles qui sont à nos côtés dans les moments difficiles sont un reflet de l'affection du Seigneur, de sa consolation et de sa présence aimante. La traite des personnes continue à être une blessure dans le corps de l'humanité contemporaine. Je remercie de tout cœur ceux qui œuvrent en faveur des victimes innocentes de cette marchandisation de la personne humaine. Il reste encore beaucoup à faire! Les hommes et les femmes qui prient savent que l'espérance est plus forte que le découragement. Ils croient que l'amour est plus fort que la mort, et qu'il triomphera un jour, même si c'est dans des temps et des modes que nous ne connaissons pas. Quand quelqu'un nous rend un service, nous ne devons pas penser que tout nous soit dû. La gratitude, la reconnaissance est avant tout un signe de bonne éducation, mais c'est également un signe distinctif du chrétien. C'est un signe simple mais authentique du royaume de Dieu. En mémoire des saints Joachim et Anne, les "grands-parents" de Jésus, je voudrais inviter les jeunes à faire un geste de tendresse envers les personnes âgées, en particulier les plus seules, dans les maisons et résidences. Chers jeunes, chacun de ces aînés est votre grand-père! Le Royaume des Cieux est le contraire des choses superflues que le monde offre, c'est le contraire d'une vie banale: c'est un trésor qui renouvelle la vie tous les jours et la dilate vers des horizons plus vastes. Le vrai pèlerin est capable d’aller au pas de la personne la plus lente. Et Jésus est capable de cela. Jésus est notre compagnon de pèlerinage. Il n’accélère pas le rythme, respecte notre situation. Il est le Seigneur de la patience. La prophétie naît lorsqu’on se laisse provoquer par Dieu: non pas quand on gère sa tranquillité et qu’on contrôle tout. Quand l'amour envers les parents et les enfants est animé et purifié par l'amour du Seigneur, alors il devient pleinement fécond et produit de bons fruits dans la famille elle-même et au-delà. Dans la parabole du bon grain et de l'ivraie de l'Évangile du Jour (Mt 13,24-43), Jésus nous fait connaître la patience de Dieu, ouvrant notre cœur à l'espérance. Notre Dame du Mont Carmel, Mère, aide-nous à conserver des mains innocentes et un cœur pur, à ne pas mentir et à ne pas médire sur notre prochain. Nous pourrons ainsi gravir la montagne du Seigneur et obtenir sa bénédiction, sa justice et son salut. Lors du Jugement, nous ne serons pas jugés sur nos idées, mais sur la compassion dont nous aurons fait preuve. En ce Dimanche de la Mer, confions à Marie, Étoile de la mer, les marins, les pêcheurs et leurs familles, qui, avec sacrifice, même durant le confinement, ont continué à travailler pour nous fournir ce dont nous avons besoin L'Évangile du jour (Mt 13,1-23) rappelle que la Parole de Dieu est une semence féconde que Dieu propage avec générosité. Si nous le voulons, nous pouvons devenir une terre fertile et cultivée avec soin, pour faire mûrir la semence de la Parole. La faire fructifier dépend de nous. Saint Benoit, saint patron de l'Europe, montre aujourd'hui à nous chrétiens comment une espérance heureuse naît toujours de la foi, capable de changer le monde. La foi est missionnaire ou ce n'est pas la foi. La foi te porte toujours à sortir de toi. Elle doit être transmise. Non pour convaincre mais pour offrir un trésor. Prions le Seigneur qu'Il nous aide à vivre notre foi ainsi: portes ouvertes et transparente. En l'anniversaire de ma visite à Lampedusa, prions pour que nous puissions découvrir le visage de Jésus en ceux qui sont contraints à fuir leur terre à cause de tant d'injustices, qui frappent encore le monde. La foi nous fait marcher avec Jésus sur les routes du monde, dans la certitude que la puissance de son Esprit fera plier les forces du mal, les soumettant à la domination de l'amour de Dieu. Les Nations unies ont demandé un cessez-le-feu global et immédiat pour affronter la Covid-19 et fournir de l’assistance humanitaire. J'espère que cette résolution sera appliquée dès que possible pour le bien de ceux qui souffrent et deviendra un premier pas vers un futur de paix. Dans l'Évangile du jour (Mt 11, 25-30), Jésus loue le Père, parce qu'il a tenu cachés les secrets de son Royaume "aux sages et aux savants" et il les a révélés aux "tout-petits", c'est-à-dire à ceux qui ont besoin de Lui et qui attendent tout de Lui. En certains lieux, se développent des coopératives pour l’exploitation d’énergies renouvelables, qui permettent l’autosuffisance locale. Elles peuvent faire la différence dans la lutte contre le changement climatique, grâce un sens communautaire fort et à l’amour pour sa terre. La joie du chrétien jaillit de l'écoute et de l'accueil de la Bonne Nouvelle de la mort et de la résurrection de Jésus. Celui qui croit en cette annonce sait que notre vie surgit de l'amour de Dieu le Père. Le mal ne donne jamais la paix, il suscite d’abord de la frénésie et ensuite il laisse de l’amertume. La voix de Dieu, en revanche, ne promet jamais la joie au rabais: elle nous invite à dépasser notre moi pour trouver le vrai bien, la paix. |
Aujourd’hui nous faisons mémoire des premiers martyrs de l’Église de Rome. Ceux-ci nous confient un héritage à garder et imiter: l’Évangile de l’amour et de la miséricorde. Les martyrs chrétiens de tous les temps sont des hommes et des femmes de paix, malgré les persécutions. Aujourd’hui se tient la 4e conférence de l’Union Européenne et de l’ONU pour «soutenir le futur de la Syrie et de la région». Prions pour cette rencontre, pour que soit à la première place le bien des peuples, qui ont besoin de nourriture, de soins médicaux, d’écoles, de travail. Aujourd'hui, nous nous unissons au Patriarcat œcuménique de Constantinople. Pierre et André étaient frères et nous échangeons, lorsque cela est possible, des visites fraternelles, pour marcher ensemble vers le but que le Seigneur nous montre : la pleine unité. Le fier Saul est devenu Paul, ce qui signifie "petit". Le Seigneur l'a secoué : il lui a fait abandonner sa présomption d'homme religieux et bon, pour en faire son instrument. Tout comme le Seigneur a transformé Simon en Pierre, il appelle chacun de nous à devenir des pierres vivantes avec lesquelles construire une Église et une humanité renouvelées. En la fête de Pierre et de Paul, je voudrais partager avec vous deux mots clés : unité et prophétie. Le Seigneur demande à chacun de nous : "Veux-tu être un constructeur d'unité ? Veux-tu être un prophète de mon ciel sur terre ?". Trouvons le courage de dire : "Oui, je le veux ! J'appelle à la prière pour le peuple du Yémen, en particulier les enfants, qui souffrent en raison de la très grave crise humanitaire. Ainsi que pour les personnes touchées par les graves inondations en Ukraine occidentale. La gratitude généreuse de Dieu le Père tient compte aussi du plus petit geste d'amour et de service rendu aux frères. Jésus nous l'enseigne dans l'Évangile du jour Jésus dit à ses disciples: "Celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n'est pas digne de moi" (Mt 10, 38). Il n'y a pas de véritable amour sans croix. Portée avec Jésus, la croix ne fait pas peur, parce qu'Il est toujours à nos côtés pour nous soutenir. Si tu cherches un sens à ta vie mais que tu ne le trouves pas, tu te perds avec des "substituts de l'amour", comme la richesse, la carrière, le plaisir, ou une certaine dépendance. Laisse-toi regarder par Jésus et tu découvriras que tu as toujours été aimé. Seul celui qui regarde avec le cœur voit bien, car il sait «voir au-dedans»: la personne au-delà de ses erreurs, le frère au-delà de ses fragilités, l’espérance dans les difficultés, Dieu en tous. Repartons des innombrables témoignages d’amour généreux et gratuit qui nous ont appris combien nous avons besoin de proximité, de soin, de sacrifice pour alimenter la fraternité et la coexistence civile. De cette manière, nous sortirons de cette crise plus forts La prière naît de la conviction que la vie n'est pas quelque chose qui nous glisse dessus, mais un mystère stupéfiant, qui provoque en nous la poésie, la musique, la gratitude, la louange, ou bien la lamentation, la supplication. La naissance de saint Jean Baptiste, de parents déjà âgés, nous apprend que Dieu ne dépend pas de nos logiques et de nos capacités humaines limitées. Il faut apprendre à faire confiance et à se taire face au mystère de Dieu, et à contempler son œuvre avec humilité et silence. Dieu nous a créés pour la communion, pour la fraternité, et maintenant plus que jamais, la prétention à placer l’individualisme à la base de la société s’est montrée illusoire. Mais soyons attentifs! Une fois l’urgence passée, il est facile de retomber dans cette illusion. La Parole de Dieu nous a été donnée comme une Parole de vie, qui transforme, qui renouvelle, qui ne juge pas pour condamner, mais qui guérit et qui a pour but le pardon. Une Parole qui est lumière sur nos pas! Dans l'Évangile de ce dimanche (Mt 10, 26-33), Jésus nous invite à ne pas avoir peur, à être forts et confiants face aux défis de la vie, car même si nous affrontons des dangers, notre vie est fermement entre les mains de Dieu, qui nous aime et nous protège. Chers jeunes, demandons la grâce d'un cœur nouveau par l'intercession de Saint Louis de Gonzague, un jeune homme courageux qui n'a jamais reculé au service des autres, au point de donner sa vie pour soigner les malades de l'épidémie de peste. Que le Seigneur change nos cœurs! Chers médecins et infirmières, le monde a pu constater le bien que vous avez fait dans cette grande épreuve. Même épuisés, vous avez continué à travailler avec professionnalisme et abnégation. Et cela génère de l'espoir. Je vous adresse mon estime et mes sincères remerciements ! Dans les réfugiés et les personnes déplacées, Jésus est présent, forcé, comme au temps d'Hérode, de fuir pour se sauver. Dans leurs visages, nous sommes appelés à reconnaître le visage du Christ qui nous interpelle (Mt 25, 31-46). Je vous invite à prier pour les prêtres, pour qu’à travers votre prière, le Seigneur les fortifie dans leur vocation, les conforte dans leur ministère, et pour qu’ils soient toujours les ministres de la Joie de l’Évangile pour tous les peuples. Aujourd’hui, Journée pour l’élimination de la violence sexuelle dans les conflits, rappelons-nous que la femme porte en elle la garde de la vie, la communion avec tous, le soin de tous. De la façon dont nous traitons le corps de la femme, nous comprenons notre niveau d’humanité. Le Seigneur nous regarde toujours avec miséricorde. N’ayons pas peur de nous approcher de lui ! Il a un cœur miséricordieux ! Si nous lui montrons nos blessures intérieures, nos péchés, Il nous pardonne toujours. Il est pure miséricorde ! Allons vers Jésus ! Le Seigneur ne peut pas entrer dans des cœurs durs et idéologiques. Le Seigneur entre dans des cœurs semblables au Sien: des cœurs ouverts et compatissants. Prier signifie intercéder pour le monde, en rappelant que celui-ci, malgré toutes ses fragilités, appartient toujours à Dieu Le Seigneur nous exhorte à nous souvenir, à réparer, à reconstruire, et à le faire ensemble, sans jamais oublier ceux qui souffrent Notre principe d’unité est l'Esprit Saint. Il rappelle que nous sommes avant tout enfants aimés de Dieu; il vient à nous, avec toutes nos diversités et nos misères, pour nous dire que nous avons un seul Seigneur, Jésus, un seul Père, et que pour cela nous sommes frères et sœurs! La pandémie de covid19 a révélé que nos sociétés ne sont pas assez organisées pour laisser une juste place aux personnes âgées, en respectant leur dignité et leur fragilité. Quand on ne prend pas soin des personnes âgées, il n’y a pas de futur pour les jeunes La Journée Mondiale des donneurs de sang est l'occasion de stimuler la société afin qu'elle soit plus solidaire. J'exprime ma gratitude à tous ceux qui accomplissent cet acte simple mais très important d’aide au prochain. J'exhorte les organismes internationaux et ceux qui ont des responsabilités politiques et militaires à chercher une voie menant à la paix en Libye. Je prie pour les migrants, réfugiés et personnes déplacées invitant la communauté internationale à prendre à cœur leur condition. Jésus, dans l’Eucharistie, se fait proche de nous: nous ne laissons pas seuls ceux qui ont faim de nourriture et dignité, qui ne travaillent pas ou ont de la peine à aller de l’avant. On a besoin d’une proximité réelle, de véritables chaînes de solidarité. Le Seigneur, en s’offrant à nous tout simplement comme le pain, nous invite à ne pas gaspiller la vie en suivant mille choses inutiles qui créent des dépendances et laissent un vide à l’intérieur. L’Eucharistie éteint en nous la faim des choses et allume le désir de servir. Le Seigneur sait que le mal et les péchés ne sont pas notre identité; ce sont des infections. Et il vient pour les soigner avec l’Eucharistie, qui contient les anticorps pour notre mémoire malade de négativité. Avec Jésus nous pouvons nous immuniser contre la tristesse. Dieu sait combien notre mémoire est fragile, et pour nous Il a accompli une chose inédite: Il nous a laissé un mémorial. Il nous a laissé un Pain dans lequel Il se trouve, vivant et vrai, avec toute la saveur de son amour. Demandons la grâce d'aller à la rencontre de chacun en le regardant comme un frère et de ne regarder personne comme un ennemi. « Tends ta main au pauvre » (Si 7, 32). La sagesse antique a fait de ces mots comme un code sacré à suivre dans la vie. Si nous puisons la miséricorde, le pardon et la tendresse de Dieu du Coeur de Jésus, alors notre coeur, peu à peu, deviendra plus patient, plus généreux, plus miséricordieux. De nombreux enfants sont contraints d'exercer des métiers inadaptés à leur âge, qui les privent de leur enfance et met en danger leur développement intégral. J'appelle les institutions à faire tout leur possible pour protéger les enfants. Jésus accueille les pécheurs et mange avec eux. C'est ce qui nous arrive, dans chaque messe, dans chaque église : Jésus est heureux de nous accueillir à sa table, où il s'offre pour nous. Pour sortir de la spirale de la violence, il existe deux réponses chrétiennes : la prière et le don de soi. Les Béatitudes nous enseigne que Dieu, pour se donner à nous, choisit souvent des parcours impensables, ceux de nos limites, de nos larmes, de nos défaites. Dans beaucoup de pays la Covid19 fait encore de nombreuses victimes. Je souhaite exprimer ma proximité avec ces populations, les malades et leur famille, et avec tous ceux qui en prennent soin. La fête de la Sainte Trinité nous invite à nous laisser fasciner par la beauté de Dieu; beauté, bonté et vérité inépuisables. Mais aussi humble, proche, qui s'est faite chair pour entrer dans notre histoire, pour que chacun puisse la rencontrer et avoir la vie éternelle. L’Esprit Saint nous aime et connaît la place de chacun dans l’ensemble : pour Lui, nous ne sommes pas des confettis emportés par le vent, mais des pièces irremplaçables de sa mosaïque. Le Cœur du Christ est si grand qu'il veut tous nous accueillir dans la révolution de la tendresse. Tout est lié: le soin authentique de notre vie même et de nos relations avec la nature est inséparable de la fraternité, de la justice et de la fidélité envers les autres. Il est important de rassembler les capacités scientifiques, d’une manière transparente et désintéressée, pour garantir l’accès universel aux technologies essentielles qui permettent à chaque personne, en toute partie du monde, de recevoir des soins médicaux. Apprenons d'Abraham à prier avec foi : écouter, marcher, dialoguer jusqu'à discuter, mais toujours prêts à accepter la parole de Dieu et à la mettre en pratique. Nous ne pouvons tolérer ou fermer les yeux sur aucune forme de racisme ou d'exclusion. Dans le même temps, nous devons reconnaître que la violence est autodestructrice. La violence ne sert à rien. Prions pour la réconciliation et la paix. Nous avons tant besoin de la lumière et de la puissance de l’Esprit Saint ! L’Église en a besoin pour marcher ensemble et courageusement, en témoignant de l'Évangile. Et toute la famille humaine en a besoin pour sortir de cette crise plus unie et non plus divisée. Invoquons l'Esprit Saint pour qu’il donne lumière et force à l'Église et à la société en Amazonie durement éprouvée par la pandémie. Je prie pour les plus pauvres de cette chère région et du monde et lance un appel afin que personne ne manque d’assistance sanitaire. Une Église qui est mère marche sur la voie de la tendresse et de la compassion. Celui qui est fils de l'Église est une personne douce, tendre, souriante, pleine d'amour. Que l'Esprit Saint nous donne la certitude de ne pas être seuls, mais soutenus par Dieu. Très chers, ce que nous avons reçu, nous devons le donner: nous sommes appelés à diffuser la consolation de l'Esprit, la proximité de Dieu. |
Je voudrais tant que, comme chrétiens, nous soyons encore plus, et plus ensemble, témoins de miséricorde pour une humanité durement éprouvée. Demandons à l'Esprit le don de l'unité car nous ne répandrons la fraternité que si, entre nous, nous vivrons ensemble comme des frères. La mission est une réponse, libre et consciente, à l’appel de Dieu. Mais cet appel, nous ne pouvons le percevoir que lorsque nous vivons une relation personnelle d’amour avec Jésus vivant dans son Eglise. Regardons l’Eglise comme fait l’Esprit Saint, non pas comme fait le monde. Le monde nous voit de droite et de gauche ; l’Esprit nous voit à partir du Père et de Jésus. Le monde voit des conservateurs et des progressistes ; l’Esprit voit des enfants de Dieu. Viens, Esprit Saint: toi qui es harmonie, fais de nous des bâtisseurs d’unité ; toi qui te donnes toujours, donne-nous le courage de sortir de nous-mêmes, de nous aimer et de nous aider, pour devenir une unique famille. Amen. Esprit Saint, mémoire de Dieu, ravive en nous le souvenir du don reçu. Libère-nous de la paralysie de l’égoïsme et allume en nous le désir de servir, de faire du bien. Des grandes épreuves de l'humanité, et parmi celles-ci la pandémie, on sort meilleurs ou pires. On n'en sort pas pareils. Et c'est pour cela qu'aujourd'hui nous nous ouvrons à l'Esprit Saint afin que ce soit Lui qui change notre cœur et nous aide à en sortir meilleurs. Nous avons besoin que l'Esprit Saint nous donne des yeux nouveaux, qu'il ouvre notre esprit et notre cœur pour affronter le moment présent et le futur avec la leçon apprise: nous sommes une seule humanité. Personne ne se sauve tout seul. Personne. La foi nous permet une imagination réaliste et créative, capable d'abandonner la logique de la répétition, de la substitution ou de la conservation; elle nous invite à instaurer un temps toujours nouveau: le temps du Seigneur. Chers frères prêtres, toutes ces choses auxquelles j'ai pensé et que j'ai ressenties durant ce temps de pandémie, je veux les partager fraternellement avec vous, pour qu'elles nous aident dans le chemin de la louange et du service aux frères. L'Esprit Saint nous fait prendre notre envol, il nous ouvre le merveilleux destin pour lequel nous sommes nés et nous nourrit d'une espérance vivante. Demandons-lui de venir à nous, et il s'approchera. Quand nous invitons l'Esprit Saint dans nos blessures, il enduit les mauvais souvenirs du baume de l'espérance, car l'Esprit est le reconstructeur de l'espérance. La prière nous libère des instincts de violence, elle est un regard tourné vers Dieu pour qu’il prenne soin du cœur de l’homme. Que l’Esprit Saint nous transforme en une Église-mère de miséricorde, une «mère au cœur ouvert» pour tous. Jésus a pris sur Lui notre humanité pour la porter au-delà de la mort, dans un lieu nouveau, au Ciel, pour que là où Il est, nous soyons nous aussi. Il y a aujourd'hui 25 ans (25 mai) St. Jean Paul II signait la Lettre Encyclique Ut unum sint. En cet anniversaire, je rends grâce au Seigneur pour le chemin qu’il nous a permis de parcourir en tant que chrétiens dans la recherche de la pleine communion. Dieu d’amour, montre-nous notre place dans ce monde comme instruments de ton affection pour tous les êtres de cette terre, parce qu’aucun n’est oublié de toi. Loué sois-tu. Confions à Marie Auxiliatrice tous ceux qui en ces temps difficiles travaillent pour la paix, pour le dialogue entre les nations, pour le service des pauvres, pour la protection de la création et pour la victoire de l’humanité sur toute maladie du corps, du cœur et de l’âme. Confions à la conduite et à la protection de notre Mère Céleste nos frères et sœurs catholiques de Chine, pour qu’ils soient forts dans la foi et fermes dans l’union fraternelle, de joyeux témoins et promoteurs de charité et d’espérance. La fête de l’Ascension nous dit que Jésus est monté au Ciel pour demeurer glorieux à la droite du Père, et, dans le même temps, Il est encore et toujours parmi nous: c’est de là que viennent notre force, notre persévérance et notre joie. La connaissance de Dieu se transmet avant tout en racontant, de génération en génération, comment il continue à être présent. Le Dieu de la vie se communique en racontant la vie. Une écologie intégrale implique de consacrer un peu de temps à retrouver l’harmonie sereine avec la création, à réfléchir sur notre style de vie et sur nos idéaux, à contempler le Créateur, qui vit parmi nous et dans ce qui nous entoure. La préservation de la nature fait partie d’un style de vie qui implique une capacité de cohabitation et de communion. Jésus nous a rappelé que nous avons Dieu comme Père commun, ce qui fait de nous des frères. Les hommes et les femmes de prière cultive les vérités fondamentales: ils répètent à tous que cette vie, malgré toutes ses fatigues, ses épreuves et ses jours difficiles, est remplie d'une grâce dont il faut s'émerveiller. Il faut donc toujours la défendre et la protéger. Chaque année, disparaissent des milliers d’espèces végétales et animales que nous ne pourrons plus connaître, que nos enfants ne pourront pas voir. À cause de nous, elles ne rendront plus gloire à Dieu par leur existence. Nous n’en avons pas le droit. Recevoir la joie de l'Esprit est une grâce. Elle est la seule force que nous puissions avoir pour prêcher l'Évangile, pour professer la foi au Seigneur. La foi, c'est témoigner de la joie que le Seigneur nous donne. Une telle joie, personne ne peut se la donner à soi-même. La joie d'annoncer l'Évangile brille toujours sur fond d’une mémoire reconnaissante. Le fait de se mettre “en état de mission” est un reflet de la gratitude. C'est la réponse de celui qui par gratitude se rend docile à l'Esprit, et donc est libre. Si l’on suit Jésus, heureux d'être attiré par Lui, les autres le remarquent. Et ils peuvent s’en étonner. La joie qui transparaît chez ceux qui sont attirés par le Christ et par son Esprit, voilà ce qui peut rendre féconde et fructueuse chaque initiative missionnaire. Avant de quitter ses disciples, Jésus leur a dit qu'il leur enverrait l'Esprit, le Consolateur. Ainsi, il a confié aussi à l'Esprit l'œuvre apostolique de l'Église, tout au long de l'histoire, jusqu'à son retour. Cette vie est le cadeau que Dieu nous a fait, et elle est trop brève pour la consumer dans la tristesse. Louons Dieu, en étant simplement contents d'exister. Nous sommes les enfants du grand Roi, capables de lire sa signature dans toute la Création. Plus la personne humaine grandit, plus elle mûrit et plus elle se sanctifie à mesure qu’elle entre en relation, quand elle sort d’elle-même pour vivre en communion avec Dieu, avec les autres et avec toutes les créatures. Même si les préoccupations de la vie, avec toutes ses amertumes, risquent parfois d'étouffer en nous le don de la prière, la contemplation d'un ciel étoilé, d'un coucher de soleil, d'une fleur, peut suffire pour rallumer l'étincelle du remerciement. Quand nous prenons conscience du reflet de Dieu qui se trouve dans tout ce qui existe, le cœur expérimente le désir d’adorer le Seigneur pour toutes ses créatures, et avec elles. Si, comme le cristal, nous sommes transparents face au Seigneur, sa lumière, la lumière de la miséricorde, brille en nous, et à travers nous, dans le monde. Tous, nous pouvons collaborer comme instruments de Dieu pour la sauvegarde de la création, chacun selon sa culture, son expérience, ses initiatives et ses capacités. Aujourd’hui nous nous rappelons la grande foi et l’exemple de Saint JeanPaul II nous sentons retentir son appel à ouvrir toutes grandes les portes au Christ, à ne pas avoir peur. Nous suivons les traces des géants qui nous ont précédés: nous ne sommes jamais seuls! Il y a 100 ans (le 18 mai 1920), le Seigneur a visité son peuple. Il a envoyé un pasteur. Saint Jean Paul II a été notre pasteur par la prière, la proximité avec le peuple, l’amour de la justice qui va toujours de pair avec la miséricorde. Demain, nous célèbrerons le centenaire de la naissance de Jean-Paul II. Nous nous souvenons de lui avec tant d'affection et de reconnaissance. À 7h00, je célébrerai la Sainte Messe, diffusée dans le monde entier, sur l'autel où repose sa dépouille. J’adresse une invitation urgente à un nouveau dialogue sur la façon dont nous construisons l’avenir de la planète. Nous avons besoin d’une conversion qui nous unisse, parce que le défi environnemental, et ses racines humaines, nous concernent et nous touchent tous. Aujourd'hui, nous vivons dans une société avec le sentiment d'être orphelin, parce que manque le Père. Demandons à l'Esprit Saint la grâce de retrouver le Père, car c'est le Père qui donne sens à toute la vie et fait que les hommes soient une famille. Aujourd'hui, prions ensemble pour les personnes qui nettoient les hôpitaux, les rues, qui vident les poubelles, qui font le tour des maisons pour enlever les ordures: un travail que personne ne voit, mais qui est nécessaire pour survivre. Que le Seigneur les bénisse. Prenons soin de la création, don de notre bon Dieu créateur. Célébrons ensemble la Semaine Laudato si'. Qu'est-ce que l'esprit du monde dont parle Jésus (Jn 15,18-21)? C'est une manière de vivre, une culture de l'éphémère qui ne connaît pas la fidélité. Demandons à l'Esprit Saint la grâce de discerner ce qu'est la mondanité et ce qu'est l'Évangile. Prions aujourd'hui pour les personnes qui s'occupent d'enterrer les défunts de cette pandémie, risquant aussi d'être contaminées. Enterrer les défunts est une des œuvres de miséricorde. À la lumière des événements tragiques qui ont marqué 2020, j'étends ce Message pour la Journée du Migrant et du Réfugié, dédié aux déplacés internes, à tous ceux qui vivent des expériences de précarité et de marginalisation à cause du Covid-19. La perfection de la route pour suivre Jésus n'est pas la rigidité, qui cause des tourments, mais l'esprit de la liberté évangélique qui mène à la joie. C'est aujourd'hui la Journée mondiale de la famille (15 mai) prions pour les familles pour qu'y grandisse l'Esprit du Seigneur, l'esprit d'amour, de respect et de liberté. Que Dieu ait pitié de nous et arrête cette tragédie, cette pandémie et les autres pandémies aussi : celle de la faim, celle de la guerre, celle des enfants sans éducation. Et nous demandons cela comme frères, tous ensemble. Nous tous, frères et soeurs de chaque tradition religieuse, nous nous unissons aujourd'hui à la journée de prière et de jeûne, de pénitence organisée par le Haut Comité pour la Fraternité humaine. La prière appartient à tous: aux hommes de toute religion, et probablement aussi à ceux qui n'en professent aucune. La prière naît dans le secret de nous-mêmes, dans ce lieu intérieur que les auteurs spirituels appellent "cœur". Mère du Seigneur, Vierge Marie, Reine du Rosaire, montre-nous la force de ton manteau protecteur. L'espérance et la paix dont nous avons tellement besoin viendront de tes bras. «Demeurez en moi et moi en vous.» Cette façon de "demeurer" est active et réciproque. «Moi je suis la vigne, et vous les sarments.» (Jn 15,5). Nous, les sarments, nous avons besoin de la sève, et la vigne a besoin des fruits du témoignage. Nous célébrons aujourd’hui (12 mai) la journée des infirmières. C’est plus qu’une profession, c’est une vocation. En ce temps de pandémie, ils ont donné un exemple d’héroïsme et certains ont donné leur vie. Prions ensemble pour les infirmières et les infirmiers. La paix que donne le monde isole des autres, c’est un bien-être qui anesthésie. Elle est passagère et stérile. La paix du Seigneur est définitive, féconde et joyeuse. Elle fait aller vers les autres, elle est pleine d’espérance et regarde vers le Ciel. Je souhaite vous rappeler que le 14 mai, les croyants de toutes les religions sont invités à s’unir spirituellement pour une journée de prière, de jeûne et d’œuvres de charité, pour prier Dieu d’aider l’humanité à surmonter la pandémie. Que fait l’Esprit-Saint en nous? Il nous rappelle tout ce que Jésus a dit, Il nous aide à grandir dans la compréhension de la foi; il nous accompagne et nous soutient dans le discernement, Il nous éclaire dans les petites et les grandes décisions de la vie. En cette période, beaucoup de personnes ont perdu leur travail. Prions pour nos frères et sœurs qui souffrent du manque de travail. Aujourd’hui, dans tant de pays, on célèbre la fête des mères. Je veux évoquer ici avec gratitude et affection toutes les mamans, en le confiant à la protection de Marie, notre Mère céleste. Souvenons-nous aussi des mamans qui nous accompagnent du Ciel. Dans l'Evangile du jour (Jn 14,1-12), Jésus nous indique deux remèdes pour les troubles du coeur. D’abord, ne pas compter sur nous-mêmes, mais avoir foi en Lui. Ensuite, se rappeler que nous sommes de passage et que Jésus nous a reservé une place au Ciel. Pour prier, il faut du courage. Prier, c’est aller avec Jésus au Père qui te donnera tout. L’Église avance avec ce courage de la prière, car l’Esprit Saint nous enseigne que nous faisons peu. C’est Dieu qui “fait les choses” dans l’Église À l'occasion du 70e anniversaire de la déclaration Schuman, j'espère qu'elle continuera à inspirer les responsables de l'Union européenne qui sont appelés à faire face aux conséquences sociales et économiques de la pandémie dans un esprit d'harmonie et de coopération. L'Eglise se situe entre les consolations de Dieu et les persécutions du monde. L'Esprit Saint fait l'harmonie de l'Eglise. Le mauvais esprit détruit. Nous sommes attentifs à ne pas mettre notre confiance dans les pouvoirs temporels, mais en Jésus-Christ et en l'Esprit Saint. Le jour de la commémoration de Sainte Louise de Marillac nous prions ensemble pour les religieuses vincentiennes qui travaillent ici, à Sainte Marthe, depuis presque 100 ans. Aujourd'hui au sanctuaire de Pompéi, s'élève l'intense prière de la Supplique à Notre Dame du Rosaire. Prions ensemble, afin que par l'intercession de la Sainte Vierge, le Seigneur accorde miséricorde et paix à l'Église et au monde entier. Le Seigneur console avec proximité: il parle peu mais il est proche. Avec vérité: il ne trompe pas. Avec espérance: "que votre coeur ne se trouble pas". La consolation du Seigneur est proche, véridique et nous ouvre les portes de l'espérance. Aujourd'hui on célèbre la Journée mondiale de la Croix-Rouge et du Croissant Rouge. Prions ensemble pour les personnes qui travaillent dans ces associations : que le Seigneur bénisse leur travail qui fait tant de bien. Dans l’isolement où nous souffrons du manque d’affections et de rencontres, en faisant l’expérience du manque de beaucoup de choses, écoutons une fois encore l’annonce qui nous sauve: Christ est ressuscité et vit à nos côtés. Etre chrétien, c'est appartenir à un peuple choisi librement par Dieu, c'est avoir en mémoire tous ceux qui nous ont précédé sur le chemin du salut. Demandons au Seigneur la conscience d'appartenir au peuple de Dieu, qui dans sa totalité a le parfum de la foi. Je voudrais demander au Seigneur qu'il bénisse les artistes. Ils nous font comprendre ce qu'est la beauté, et sans la beauté, on ne peut pas comprendre l'Évangile. Prions encore une fois pour les artistes. La prière est la respiration de la foi, elle est comme un cri qui sort du coeur de celui qui croit et se confie en Dieu. La foi, c'est avoir deux mains levées, une voix qui crie pour implorer le don du salut. Ce n'est pas facile de vivre dans la lumière. La lumière fait voir tant de mauvaises choses en nous: les vices, l'arrogance, l'esprit mondain. Mais Jésus nous dit: "aie courage, laisse-toi illuminer, car moi, je te sauve". N'ayons pas peur de la lumière de Jésus! Prions ensemble pour les hommes et les femmes qui travaillent dans les moyens de communication. En ce temps de pandémie ils risquent beaucoup et il y a tant de travail. Que le Seigneur les aide toujours dans ce travail de transmission de la vérité. Il y a des attitudes qui ne permettent pas d'avancer dans la connaissance du Seigneur: les richesses, l'acédie, la rigidité, le cléricalisme, la mondanité... Il manque la liberté et on ne peut pas suivre Jésus sans la liberté. Prions aujourd'hui pour les défunts qui sont morts de la pandémie. Ils sont morts seuls, sans la caresse de leurs êtres chers, beaucoup n'ont même pas eu de funérailles. Que le Seigneur les accueille dans la gloire. J'ai accueilli la proposition du Haut Comité pour la Fraternité Humaine afin que, le 14 mai, les croyants de toutes les religions s'unissent spirituellement dans une journée de prière et de jeûne, pour implorer Dieu d'aider l'humanité à surmonter le coronavirus Il y a des idées qui provoquent des divisions, mais l'idée de l'Esprit Saint est plus importante. Que le Seigneur nous libère des divisions et nous aide à comprendre ce grand mystère de Jésus qui est le pasteur de tous. En Lui, nous sommes tous frères. En ce temps de quarantaine, il y a dans les familles beaucoup de créativité, mais aussi, parfois, la violence domestique. Prions ensemble pour les familles, pour qu'elles continuent cette quarantaine en paix, avec créativité et patience. Dans la crise actuelle, nous avons besoin d'un journalisme libre au service de tous, en particulier de ceux qui n'ont pas voix au chapitre ; un journalisme qui s'engage dans la recherche de la vérité et qui ouvre des voies de communion et de paix. Prions ensemble aujourd'hui pour les vocations, en demandant au Seigneur le don d'avoir de bons travailleurs pour son Royaume, avec un coeur et des mains disponibles pour son amour. Prions ensemble pour tant de pasteurs qui donnent leur vie pour les fidèles. Je pense aux prêtres et à d'autres pasteurs qui veillent au bien du peuple : les médecins. Que l'exemple de ces pasteurs nous aide à prendre soin du saint peuple fidèle à Dieu. Le dimanche du Bon Pasteur est un beau dimanche, c'est un dimanche de paix, de douceur, de tendresse, parce que notre Pasteur prend soin de nous. "Le Seigneur est mon berger, je ne manquerai de rien." (Sal 22) Saisissons ce moment de la pandémie comme un essai pour préparer l’avenir de tous. Parce que sans une vision d’ensemble, il n’y aura de futur pour personne. La crise est un moment de choix. Cette pandémie est un moment de crise sociale. Comment réagir ? Avec la persévérance, le silence, la fidélité à Dieu, aux décisions prises avant. Le moment de crise est comme passer par le feu pour devenir forts. Prions ensemble pour les gouvernants qui ont la responsabilité de prendre soin de leurs peuples,afin que le Seigneur leur donne la force et qu'ils comprennent que, dans les moments de crise, ils doivent être unis pour le bien du peuple, car l'unité est plus grande que le conflit. Rédecouvrons la beauté de prier le chapelet chez soi au mois de mai ! À la fin, nous pouvons réciter une prière demandant l'intercession de la Vierge pour que le Seigneur nous libère de cette pandémie et que la vie puisse reprendre son cours sereinement. Le mot "travail" est ce que la Bible utilise pour décrire cette activité de Dieu : "Dieu avait achevé l’œuvre qu’il avait faite." (Gen 2.2). Dieu a donné cette activité à l'homme. Le travail est la vocation de l'homme. Aujourd'hui, fête de saint Joseph travailleur, et fête aussi des travailleurs, prions ensemble pour tous les travailleurs, pour que le travail ne manque à personne et que tous soient justement payés et puissent jouir de la dignité du travail et de la beauté du repos. |
Le christianisme n’est pas seulement une doctrine, une manière de se comporter, une culture. Oui, c’est tout cela, mais le noyau du christianisme est une rencontre avec Jésus. Une personne est chrétienne parce qu’elle a rencontré Jésus-Christ et s’est laissée rencontrer par Lui. Notre témoignage ouvre les portes aux gens. Notre prière ouvre les portes au coeur du Père. Demandons au Seigneur de vivre notre travail avec le témoignage et la prière pourque le Père puisse attirer les gens vers Jésus. Prions ensemble aujourd'hui pour les défunts, ceux qui sont morts de la pandémie ; spécialement pour les défunts "anonymes". La pauvreté en esprit, les pleurs, la douceur, la soif de sainteté, la miséricorde, la purification du coeur et les oeuvres de paix peuvent conduire à la persécution à cause du Christ, mais cette persécution est finalement cause de joie et de grande récempense dans les cieux. Nous devons pas être abstraits en confessant nos péchés, mais simples et concrets comme des enfants: "je suis pécheur pour ceci, ceci et ceci". Cela me conduit à la honte. Le concret est ce qui me fait sentir comme un vrai pécheur et non un pécheur dans l'air. En ce jour de sainte Catherine de Sienne, Docteur de l'Église, patronne de l'Europe, prions ensemble pour l'unité de l'Union européenne : afin que nous puissions aller de l'avant ensemble, comme des frères. Pâques nous apporte ce message : le message de la renaissance. Nous pouvons renaître avec la même force qui a fait ressusciter le Seigneur : la force de Dieu. Tant de fois, par nos commentaires, nous commençons un petit lynchage quotidien. Que le Seigneur nous aide à être justes dans nos jugements, à ne pas lancer ni suivre ce bavardage qui entraîne une condamnation sommaire. En cette période où il commence à y avoir des dispositions pour sortir de la quarantaine, prions le Seigneur pour qu’Il donne à tous la grâce de la prudence et de l’obéissance à ce mesures, pour que la pandémie ne revienne pas. Dans la vie, il arrive que nous nous éloignions du Seigneur et que nous perdions la fraîcheur du premier appel. Demandons la grâce de revenir à ce premier appel, où le Seigneur nous a regardés, nous a parlés, et a fait naître en nous le désire de Le suivre. Prions ensemble pour les artistes, qui ont une capacité de créativité très grande et qui, à travers la beauté, nous indiquent la voie à suivre. Que le Seigneur nous donne à tous la grâce de la créativité. L’Évangile d’aujourd’hui enseigne que nous avons devant nous deux directions opposées: le chemin de celui qui se laisse paralyser par les déceptions et avance tristement, et le chemin de celui qui ne met pas lui-même ni ses problèmes au premier plan, mais Jésus et ses frères. Quelle patience a le Seigneur avec chacun de nous! Il respecte notre situation, Il marche à nos côtés comme avec les disciples d’Emmaüs, Il écoute nos inquiétudes. Il aime écouter comment nous lui parlons pour bien nous comprendre et donner la réponse juste. Prions ensemble pour tous ceux qui éprouvent de la tristesse, parce qu’ils sont seuls ou qu’ils ne savent pas quel avenir les attend, ou parce qu’ils ne peuvent pas prendre en charge leur famille, car ils n’ont pas de travail. Prions pour eux aujourd’hui. Combattons le coronavirus, et poursuivons aussi nos efforts pour prévenir et guérir la malaria, qui menace des milliards de personnes dans de nombreux pays. Je suis proche des malades, des soignants et de ceux qui œuvrent pour que tous aient accès à de bons services de santé. Contempler ensemble le visage du Christ avec le cœur de Marie, prier le Rosaire, nous rendra plus unis comme famille spirituelle et nous aidera à surmonter cette épreuve. Je prierai pour vous, surtout pour les plus souffrants, et s'il vous plaît, priez pour moi. Chers frères et sœurs, je vous offre les textes de deux prières à la Vierge que vous pouvez réciter à la fin du Rosaire, et que je réciterai moi-même au mois de mai, spirituellement uni à vous. Dans l'Évangile d'aujourd'hui, il y a l'envoi du Seigneur: "Allez dans le monde entier et proclamez l'Évangile". La foi nous fait toujours sortir de nous. Elle doit être transmise, offerte, surtout par le témoignage. Allez, laissez les gens voir comment vous vivez. Aujourd'hui, l'Église célèbre Saint Marc, l'un des quatre évangélistes, le premier qui a écrit l'Évangile, dans un style très simple. Si vous avez un peu de temps aujourd'hui, lisez-le. C'est un plaisir de lire la simplicité avec laquelle Marc raconte la vie du Seigneur. Prions ensemble pour les personnes qui effectuent des services funéraires. C'est si douloureux, si triste ce qu'ils font, et ils ressentent la douleur de cette pandémie si proche. Prions pour eux. Tandis que nous pensons à la lente et fatigante reprise après la pandémie, le risque est qu’un virus encore pire vienne nous frapper, celui de l’égoïsme indifférent qui oublie celui qui est resté derrière. Jésus formait le cœur des apôtres pour qu'ils servent. Il leur enseignait cette attitude pastorale qu'est la proximité au peuple de Dieu. Le cœur des pasteurs fait la pastorale, non pas la structure. Prions ensemble pour les pasteurs de l'Église Prions ensemble pour les enseignants qui doivent tant travailler pour faire cours en ligne et pour les élèves qui se préparent à passer leurs examens de façon inhabituelle. Accompagnons-les par la prière. Cette pandémie nous rappelle qu’il n’y a ni différences ni frontières entre ceux qui souffrent.Nous sommes tous fragiles,tous égaux,tous précieux.Ceux qui se passe nous secoue: il est temps d’éliminer les inégalités,l’injustice qui mine à la racine la santé de l’humanité entière! Le secret de Pierre est la prière de Jésus: Jésus prie pour Pierre, pour que sa foi ne soit pas affaiblie. Et ce qu'il a fait avec Pierre, il le fait pour nous tous. Jésus prie pour nous devant le Père, en montrant ses plaies, prix de notre salut. Il y a des familles sans travail, qui n'ont rien à manger, puis les créanciers leur prennent le peu qu'elles ont. Prions ensemble pour la dignité de ces familles; et prions aussi pour les créanciers: que le Seigneur touche leurs cœurs et qu'ils se convertissent. La Journée Mondiale de la Terre est une opportunité de renouveler notre engagement à aimer notre maison commune, qui n’est pas un dépôt dont profiter. Prenons soin d’elle et des membres les plus faibles de notre famille humaine. Laissons l’amour de Dieu entrer en nous et nous aider à voir avec la lumière de l’Esprit. Demandons-nous: est-ce que je marche dans la lumière ou dans les ténèbres, suis-je enfant de Dieu ou ai-je fini par être une pauvre «chauve-souris»? Quand nous sommes dans le péché, nous sommes comme des «chauves-souris humaines». Il est plus facile pour nous de vivre dans les ténèbres parce que la lumière nous fait voir ce que nous ne voulons pas. Mais ainsi les yeux s’habituent, et ne savent plus ce qu’est la lumière. En cette période où tant d’unité est nécessaire entre nous, prions pour l’Europe, pour qu’elle parvienne à avoir cette unité fraternelle rêvée par les pères fondateurs de la Communauté européenne. Dans l’épreuve que nous traversons, nous nous sommes retrouvés fragiles. Nous avons besoin du Seigneur, qui voit en nous, au-delà de nos fragilités, une beauté qui ne peut être supprimée. Avec Lui nous nous redécouvrons précieux dans nos fragilités. Tant de choses peuvent diviser les communautés: l’argent, la vanité, le bavardage. Mais l’Esprit vient nous sauver de cela. L’Esprit Saint est le maître de l’harmonie, Il crée l’harmonie dans la communauté, car Il est l’harmonie entre le Père et le Fils. En ce moment il y a tant de silence. Que ce silence, un peu nouveau dans nos habitudes, nous enseigne l’écoute, nous fasse grandir dans notre capacité d’écoute. Prions ensemble pour cela. La réponse des chrétiens dans les tempêtes de la vie et de l’histoire ne peut être que la miséricorde: l’amour compatissant entre nous et envers tous, spécialement envers celui qui souffre, qui peine, qui est abandonné. Etre chrétien, ce n’est pas seulement accomplir les commandements, mais «naître de nouveau» et laisser l’Esprit entrer en nous et nous porter où Il veut. C’est cela, la liberté de l’Esprit. Que le Seigneur nous aide à être toujours dociles à l’Esprit. Prions ensemble pour les hommes et les femmes qui ont une vocation politique, qui est une forme élevée de la charité. Prions pour les partis politiques des différents pays, pour qu’en cette période de pandémie ils cherchent ensemble le bien du pays et non le bien de leur parti. Le Seigneur attend que nous lui apportions nos misères, pour nous faire découvrir sa miséricorde. La miséricorde fidèle et patiente de Dieu ne se lasse pas de nous tendre la main pour nous relever de nos chutes. Il veut que nous le voyions ainsi : non pas comme un patron à qui nous devons rendre des comptes, mais comme notre Papa qui nous relève toujours. Aujourd’hui, l’amour désarmé et désarmant de Jésus ressuscite le cœur du Thomas (Jn 20:19-31). Nous aussi accueillons la miséricorde, salut du monde. Et soyons miséricordieux envers celui qui est plus faible : ce n’est qu’ainsi que nous construirons un monde nouveau. D'où vient le courage des apôtres? C'est un don de l'Esprit Saint. La franchise, le courage, est un don que le Seigneur fait le jour de la Pentecôte. La mission naît précisément du don de l'Esprit Saint. Pensons au travail difficile des agents de santé, infirmiers et médecins, avec les malades handicapés qui ont contracté le Covid-19. Prions ensemble pour les personnes avec un handicap et pour celles qui les assistent. Les disciples ont fait un chemin de familiarité avec le Seigneur. Que le Seigneur enseigne à nous aussi cette familiarité avec Lui, qui est personnelle, mais toujours communautaire: une familiarité dans la vie quotidienne, dans les sacrements, au milieu du peuple de Dieu. Prions ensemble pour les femmes enceintes qui deviendront mères et s’interrogent: «Dans quel monde vivra mon enfant ?». Que le Seigneur leur donne courage et confiance: ce sera certainement un monde différent, mais ce sera toujours un monde que le Seigneur aimera tant. La joie du Seigneur est votre force (Ne 8, 10). La grande force que nous avons pour avancer comme témoins de la vie est la joie du Seigneur. Demandons aujourd'hui la grâce de cette joie, qui est fruit de l'Esprit-Saint. L'Evangile d'aujourd'hui (Lc 24, 35-48) est un de mes préférés : "dans leur joie, ils n'osaient encore y croire" (v.41). Etre remplis de joie. Ne pas être joyeux, positifs, c'est autre chose; c'est la plénitude de la consolation, plénitude de la présence du Seigneur. Prions ensemble également pour les pharmaciens qui, avec les médecins et les infirmiers, travaillent tant pour aider les malades à sortir de la maladie. Ceux qui sont appelés enfants de Dieu sont ceux qui ont appris l'art de la paix et l'exercent. Ils savent qu'il n'y a pas de réconciliation sans don de sa propre vie, et que la paix doit être recherchée toujours et partout. La fidélité à Dieu est une fidélité patiente avec son peuple. Dieu écoute, guide, explique lentement et réchauffe le cœur comme Il l’a fait avec ces deux disciples qui s’éloignaient de Jérusalem: il réchauffe leur cœur pour qu’ils rentrent chez eux. Prions ensemble pour les personnes âgées, en particulier celles qui sont isolées ou en maison de retraite, et qui ont peur de mourir seules. Elles sont nos racines; elles nous ont donné la foi, la tradition, le sens de l’appartenance. Prions pour que le Seigneur leur soit proche. La Résurrection de Jésus nous dit que la vie a le dernier mot, et non la mort. Si le Christ est ressuscité, il est possible d'envisager avec confiance tous les événements de notre existence, même les plus difficiles, pleins d'angoisse et d'incertitude. Se convertir signifie revenir à la fidélité. Demandons aujourd’hui la grâce d’être fidèles, y compris devant les tombeaux, devant l’effondrement de tant d’illusions. Il n’est pas facile de maintenir la fidélité. Que ce soit Lui, le Seigneur, qui la garde. pour que le Seigneur nous donne la grâce de l’unité entre nous. Dans les difficultés de ce temps, qu’Il nous fasse découvrir la communion entre nous, l’unité qui est supérieure à toute division. Dans l'Évangile du jour, nous avons entendu que les femmes ont annoncé aux disciples la Résurrection de Jésus. Aujourd'hui, je voudrais vous rappeler combien de femmes prennent soin des autres, même en cette période d'urgence sanitaire. Notre pari sera en faveur de la vie et de la résurrection des peuples, ou il sera pour le dieu argent, ce qui équivait à retourner au tombeau de la faim, de l'esclavage, des guerres, des fabricants d'armes, des enfants sans éducation. Prions ensemble pour les gouvernants, les scientifiques, les politiques qui commencent à étudier la voie à suivre pour l'après-pandémie, cet "après" qui a déjà commencé, afin qu'ils trouvent le juste chemin, toujours en faveur des gens et des peuples. Chers frères et sœurs, indifférence, égoïsme, division, oubli ne sont pas vraiment les paroles que nous voulons entendre en ce temps. Nous voulons les bannir en tout temps! En cette nuit la voix de l’Eglise a résonné: «Le Christ, mon espérance, est ressuscité!». C’est une autre “contagion”, qui se transmet de cœur à cœur – parce que tout cœur humain attend cette Bonne Nouvelle. C’est la contagion de l’espérance. Faisons taire le cri de mort, ça suffit les guerres! Que cessent les avortements, qui tuent la vie innocente. Que s’ouvrent les cœurs de ceux qui ont, pour remplir les mains vides de ceux qui sont privés du nécessaire. N’ayez pas peur, soyez sans crainte: voici l’annonce d’espérance. Elle est pour nous, aujourd’hui. Ce sont les paroles que Dieu nous répète dans la nuit que nous traversons. Cette nuit nous conquerrons un droit fondamental: le droit à l’espérance. C’est une espérance nouvelle, vivante, qui vient de Dieu. Ce n’est pas un simple optimisme, c’est un don du Ciel que nous ne pouvons pas nous procurer tout seuls. Tournons notre regard vers l'Homme du Suaire, en qui nous reconnaissons les traits du Serviteur du Seigneur, que Jésus a réalisé dans sa Passion. Ce visage défiguré (du Saint Suaire de Turin) par les blessures communique une grande paix. Son regard ne cherche pas nos yeux mais notre cœur, c'est comme s'il nous disait: aies confiance, ne perds pas l’espérance; la force de l'amour de Dieu, la force du Ressuscité vainc tout. Regarde les bras ouverts du Christ crucifié, laisse-toi sauver toujours de nouveau. Chers frères prêtres, nous avons reçu l'onction pour la donner à notre tour, pour nous donner. Prions ensemble aujourd'hui en demandant l'humilité de garder ce don de l'onction et en implorant la miséricorde de Dieu pour le peuple qui nous est confié et pour le monde entier. À partir du coeur ouvert du Crucifié, l'amour de Dieu rejoint chacun de nous. Laissons son regard se poser sur nous. Nous comprendrons que nous ne sommes pas seuls, mais aimés, parce que le Seigneur ne nous abandonne pas et ne nous oublie jamais. Pensons au petit Judas que chacun de nous a à l'intérieur de lui-même. Chacun de nous a la capacité de choisir entre la loyauté et l'intérêt. Chacun de nous a la capacité de trahir, de vendre, de choisir pour son propre intérêt. Judas, où es-tu? Prions aujourd'hui pour les gens qui dans ce temps de pandémie font du commerce sur les personnes dans le besoin, qui profite des nécessités des autres et les "vendent". Que le Seigneur touche leur coeur et les convertisse. En ces jours saints tenons-nous devant le Crucifié. Demandons la grâce de vivre pour servir. Cherchons à contacter celui qui souffre, celui qui est seul et dans le besoin. Ne pensons pas seulement à ce qui nous manque, mais au bien que nous pouvons faire. Il y a toujours des chutes dans la vie, chacun de nous est pécheur. Mais ce qui importe, c'est l'attitude devant Dieu. Demandons la grâce de persévérer dans le service et, quand nous tombons, la grâce de pleurer comme Pierre a pleuré. En ces jours de Carême nous avons vu la persécution que Jésus a subie, la façon dont il a été jugé avec acharnement, tout en étant innocent. Prions ensemble aujourd'hui pour toutes les personnes qui souffrent pour un jugement injuste à cause de l'acharnement. Le drame que nous sommes en train de traverser nous pousse à prendre au sérieux ce qui est sérieux, et à ne pas nous perdre dans des choses de peu de valeur; à redécouvrir que la vie ne sert à rien si on ne sert pas. Parce que la vie se mesure sur l’amour. Nous serons jugés sur notre relation avec les pauvres. Quand Jésus dit "Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous", il dit "je serai toujours avec vous dans les pauvres, je serai présent, là". C'est le centre de l'Évangile. Nous serons jugés pour cela. Là où les prisons sont surpeuplées, le danger existe que cette pandémie se termine par une catastrophe majeure. Prions ensemble pour les responsables, pour ceux qui doivent prendre des décisions, afin de trouver un moyen juste et créatif de résoudre ce problème. Chers jeunes, sentez-vous appelés à mettre en jeu votre vie. N’ayez pas peur de la dépenser pour Dieu et pour les autres, vous y gagnerez! Parce que la vie est un don qui se reçoit en se donnant. Dieu nous a sauvés en nous servant. En général nous pensons que c’est à nous de servir Dieu. Non, c’est lui qui nous a servi gratuitement, parce qu’il nous a aimé en premier. Jésus a éprouvé l’abandon total, la situation qui lui est la plus étrangère, afin de nous être solidaire en tout. Il l’a fait pour moi, pour toi, pour te dire: “N’aie pas peur, tu n’es pas seul. J’ai éprouvé toute ta désolation pour être toujours à ton côté”. Le Père a soutenu le service de Jésus : il n’a pas mis en déroute le mal qui s’abattait sur lui, mais il a soutenu sa souffrance, pour que notre mal soit vaincu seulement par le bien, pour qu’il soit traversé jusqu’au fond par l’amour. Jusqu’au fond. C’est une chose qui nous laisse pantois : Dieu nous a sauvés en acceptant que notre mal s’acharne sur lui. Sans réagir, avec seulement l’humilité, la patience et l’obéissance du serviteur, exclusivement avec la force de l’amour.
Tout seuls, nous ne sommes pas capables de retirer la poussière qui nous salit le coeur. Seul Jésus, qui connaît et aime notre coeur, peut le guérir. Le Carême est un temps de guérison. |
Le Seigneur libère et guérit le cœur, si nous l'invoquons avec humilité et confiance. |
Laissons-nous réconcilier pour vivre comme des enfants aimés, comme des pécheurs pardonnés, comme des malades guéris, comme des voyageurs accompagnés.
La journée des maladies rares nous offre l’occasion de prendre soin tous ensemble de nos frères et sœurs qui en souffrent, intégrant recherche, soins médicaux et assistance sociale de façon à jouir d’opportunités égales et profiter d’une vie comblée. Dignité de la personne, justice, subsidiarité et solidarité : voilà la contribution de la Doctrine sociale de l’Église à la recherche commune d’une «algor-éthique». L’appel signé aujourd’hui est un pas important dans cette direction. Le Carême est le temps propice pour faire de la place à la Parole de Dieu. C'est le moment d'éteindre la télévision et d'ouvrir la Bible. C'est le moment de se détacher du portable et se connecter à l'Évangile. Nous prions, nous jeûnons et nous accomplissons des oeuvres de miséricorde en ce temps de grâce afin que le Seigneur puisse trouver prêts nos coeurs pour les combler par la victoire de son amour. Le Carême est un temps de grâce, pour reconnaitre que nos misérables cendres sont aimées par Dieu, pour accueillir le regard d’amour de Dieu sur nous et, regardés de la sorte, changer de vie. Nous sommes au monde pour marcher de la cendre à la vie. La cendre nous rappelle ainsi le parcours de notre existence : de la poussière à la vie. Nous sommes poussière, terre, argile, mais si nous nous laissons modeler par les mains de Dieu nous devenons une merveille. La cendre que nous recevons sur la tête nous rappelle que, enfants de Dieu, nous ne pouvons pas vivre pour suivre la poussière qui disparait. Nous commençons le Carême en recevant les cendres. Nous sommes poussière dans l’univers. Mais nous sommes la poussière aimée de Dieu. Jeûner, c'est savoir renoncer aux choses vaines, qui passent, au superflu, pour aller à l'essentiel. C'est rechercher la beauté d'une vie plus simple. Cette année encore, le Seigneur nous accorde un temps favorable pour nous préparer à célébrer avec un cœur renouvelé le grand Mystère de la mort et de la résurrection de Jésus, pierre angulaire de la vie chrétienne. Je souhaite que vous appreniez tous à regarder la vie d'en haut, dans la perspective du ciel, à voir les choses avec les yeux de Dieu, à travers le prisme de l'Évangile. « Nous vous en supplions au nom du Christ, laissez-vous réconcilier avec Dieu » (2Co 5, 20) Prions le Seigneur afin qu'il encourage les cœurs et que tous puissent dépasser la logique de l'affrontement, de la haine et de la vengeance pour nous redécouvrir comme frères, enfants d'un seul Père. Si nous voulons être disciples du Christ, et nous dire chrétiens, voici le chemin : Aimés de Dieu, nous sommes appelés à aimer ; à pardonner ; à donner l’amour sans attendre que les autres commencent ; à ne rechercher aucun bénéfice dans le bien que nous faisons. Voilà l’œuvre que le Seigneur vous confie pour la Méditerranée : reconstruire les liens coupés, relever les villes détruites, faire fleurir un jardin sur des terres desséchées, susciter de l’espérance, et exhorter à ne pas craindre le frère. En la fête de la Chaire de Saint Pierre, rendons grâce à Dieu pour la mission confiée à l'Apôtre Pierre et à ses successeurs, de rassembler son peuple de toutes les nations et de le guider dans la charité et la vérité sur le chemin du salut. Nous avons reçu la vie non pas pour l'enterrer, mais pour la mettre en jeu ; non pas pour la garder, mais pour la donner. Quiconque est avec Jésus sait que le secret pour posséder la vie est de la donner. Pour suivre Jésus, nous devons faire trois pas : s'approcher de lui pour le connaître ; confesser - avec la force du Saint-Esprit - qu'il est le Fils de Dieu ; et accepter le chemin d'humilité et d'humiliation qu'il a choisi pour la rédemption de l'humanité. Nous avons reçu la vie non pas pour l'enterrer, mais pour la mettre en jeu ; non pas pour la garder, mais pour la donner. Quiconque est avec Jésus sait que le secret pour posséder la vie est de la donner. "Heureux les doux, car ils recevront la terre en héritage". La "terre" à conquérir est le salut du frère. Aucune terre n’est plus belle que le cœur des autres, aucune terre n’est plus belle que la paix trouvée avec un frère. C'est la terre à hériter. "Heureux les doux, car ils recevront la terre en héritage". La douceur est capable de gagner le cœur, de sauver l’amitié et plus encore car les gens s’irritent puis se calment, réfléchissent et reviennent sur leurs pas. Les relations peuvent se reconstruire. Notre prière ne doit pas se limiter à nos besoins, à nos nécessités : une prière est véritablement chrétienne si elle a aussi une dimension universelle. "Heureux les doux, car ils recevront la terre en héritage". La "terre" à conquérir est le salut du frère. Aucune terre n’est plus belle que le cœur des autres, aucune terre n’est plus belle que la paix trouvée avec un frère. C'est la terre à hériter. Chacun d'entre nous a quelque chose de dur dans son cœur. Le remède contre la dureté du cœur est la mémoire, le souvenir des bienfaits du Seigneur. Cela permet de garder le cœur ouvert et fidèle. Nous ne suffisons pas à nous-mêmes, nous avons besoin de démasquer notre autosuffisance, de surmonter nos enfermements, de redevenir petits au fond de nous-mêmes, simples et enthousiastes, pleins d'élan vers Dieu et d'amour pour les autres. Combien de fois oublions-nous le Seigneur pour négocier avec d'autres dieux : l'argent, la vanité, l'orgueil. Demandons la grâce de comprendre quand notre cœur commence à glisser vers la mondanité. Sa grâce et Son amour nous arrêteront si nous le prions. Dans l'Evangile du jour (Mt 5, 17-37), Jésus nous encourage à passer de l'observance formelle de la Loi à l'observance substantielle, en accueillant la Loi dans notre cœur. Les bonnes et les mauvaises actions partent du coeur. Les populations amazoniennes ont le droit à l’annonce de l’Évangile : l’annonce d’un Dieu qui aime infiniment chaque être humain, qui a manifesté pleinement cet amour dans le Christ crucifié pour nous, et ressuscité dans nos vies. Pensons aujourd’hui, en gratitude envers Dieu, aux personnes qui nous accompagnent dans la vie : membres de la famille, amis, collègues de travail. Le Seigneur nous veut ‘peuples’, il nous veut en compagnie. Merci, Seigneur, de ne pas nous laisser seuls ! Je rêve de communautés chrétiennes capables de se donner et de s’incarner en Amazonie, au point de donner à l’Église de nouveaux visages aux traits amazoniens. Le Seigneur, qui le premier prend soin de nous, nous enseigne à prendre soin de nos frères et sœurs et de l’environnement qu’il nous offre chaque jour. C’est la première écologie dont nous avons besoin. Je rêve d’une Amazonie qui lutte pour les droits des plus pauvres, des peuples autochtones, des derniers, où leur voix soit écoutée et leur dignité soit promue. J’adresse cette Exhortation au monde entier, pour aider à réveiller l’affection et la préoccupation pour l’Amazonie, une terre qui est aussi la “nôtre”. "Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés" (Mt 5,4). Sage et béni est celui qui accueille la douleur liée à l'amour, car il recevra la consolation de l'Esprit Saint, qui est la tendresse de Dieu qui pardonne et corrige. Jésus-Christ offre sa miséricorde à ceux qui vivent dans l'angoisse à cause de leur situation de fragilité, de douleur et de faiblesse. Il invite tout le monde à entrer dans sa vie pour faire l'expérience de la tendresse. À la Vierge Marie, Santé des malades, je confie toutes les personnes qui portent le fardeau de la maladie, ainsi que leurs familles et les professionnels de la santé. A tous, j'assure avec affection ma proximité dans la prière. La foi grandit par l'invocation confiante, en apportant à Jésus ce que nous sommes, à cœur ouvert, sans cacher nos misères. De douloureuses nouvelles continuent d’arriver de Syrie sur les conditions des personnes contraintes à fuir en raison de la guerre. Je renouvelle mon appel à toutes les parties afin qu’elles dialoguent et respectent le Droit humanitaire pour sauver la vie des civils. Ensemble contre la traite. Ce n'est qu'ensemble que nous pourrons vaincre ce fléau et protéger les victimes. La prière est la force qui soutient notre engagement. L'Évangile du Jour(Mt 5, 13-16), Jésus appelle ses disciples à être sel et lumière parmi les gens. Il est le sel qui vit et répand la grâce du Christ ; il est la lumière qui fait briller l'Évangile à travers les bonnes œuvres. Sainte Bakhita, patronne des victimes de la traite, a affronté la douleur de l'esclavage. Elle a été témoin de la liberté et de la joie de la rencontre avec le Seigneur. Prions pour que tous puissent vivre cette joie et briser les chaînes de l'esclavage. Le plus grand homme né d'une femme, Jean-Baptiste, et le Fils de Dieu ont choisi la voie de l'humiliation. C'est le chemin que Dieu montre aux chrétiens pour qu'ils continuent. On ne peut pas être humble sans humiliation. Il y a une pauvreté que nous devons accepter, celle de notre être, et une pauvreté qu'au contraire nous devons rechercher, la pauvreté concrète, des choses de ce monde, pour être libre et pouvoir aimer. Le document sur la fraternité humaine,signé il y a un an,a écrit une nouvelle page dans le dialogue entre les religions et les personnes de bonne volonté. En tant que frères et sœurs,nous voulons dire non à la violence et promouvoir ensemble la paix, la vie,la liberté religieuse. Frères et sœurs, dans les moments d'éloignement de Dieu, entendre cette voix dans notre cœur nous fera du bien : "Mon fils, ma fille, que fais-tu ? Ne te suicide pas, s'il te plaît. Je suis mort pour toi". On se relève de la solitude non pas en s'enfermant, mais en invoquant le Seigneur, parce que le Seigneur entend le cri de celui qui est seul. L'Evangile d'aujourd'hui (Lc 2, 22-40), fête de la Présentation du Seigneur, nous montre l'étonnement de Marie, Joseph, Syméon et Anne face à ce qui se produit sous leurs yeux. La capacité à s'émerveiller rend la rencontre avec le Seigneur fructueuse. Nous célébrons aujourd'hui la journée mondiale de la Vie Consacrée. Prions pour les hommes et les femmes qui se consacrent à Dieu et à leurs frères et sœurs dans le service quotidien : qu'ils soient toujours des témoins fidèles de l'amour du Christ. Celui qui oriente son regard vers Jésus apprend à vivre pour servir. Il n'attend pas que les autres commencent, mais il part à la recherche des autres. |
Que l'exemple de sainteté de saint Jean Bosco, dont nous nous souvenons aujourd'hui comme père et maître de la jeunesse, vous conduise, surtout vous, chers jeunes, à réaliser vos projets d'avenir, en accueillant le plan que Dieu a pour chacun.
"La mesure que vous utilisez sera utilisée aussi pour vous". (Mc 4, 24). Demandons au Seigneur la grâce de ne pas avoir peur de la croix, demandons la possibilité de subir quelques humiliations, car c'est la voie qu'Il a choisie pour nous sauver. Les béatitudes sont la "carte d'identité" du chrétien. Il ne s'agit pas de joies passagères, mais du bonheur qui sait cohabiter avec la souffrance. L'Évangile ne continuera pas avec des évangélisateurs ennuyeux et aigris. Non. Il ne se poursuivra qu'avec des évangélisateurs joyeux, pleins de vie. Si nous perdons la mémoire,nous annihilons l'avenir.L'anniversaire de l'Holocauste, cette cruauté indicible découverte par l'humanité il y a 75 ans, est un appel à s'arrêter, rester en silence et se souvenir. Nous en avons besoin, pour ne pas devenir indifférents. La Parole de Dieu nous console et nous encourage, elle provoque la conversion, elle nous secoue, elle nous libère de la paralysie de l'égoïsme; parce qu'elle a le pouvoir de changer la vie, de faire passer de l'obscurité à la lumière. Nous avons besoin de la Parole de Dieu: d'écouter, au milieu des milliers de paroles de chaque jour, cette seule Parole qui ne nous parle pas de choses, mais de Vie. Faisons de l'espace à la Parole de Dieu! Lisons quotidiennement quelques versets de la Bible. Nous découvrirons que Dieu nous est proche, qu'Il illumine nos ténèbres, qu'avec amour Il conduit notre vie vers le large. Le Seigneur te donne Sa Parole pour que tu l'accueilles comme la lettre d'amour qu'il a écrite pour toi, pour te faire sentir qu'Il est à tes côtés. De cette Semaine de prière pour l'unité des chrétiens, nous voudrions apprendre à être plus hospitaliers, avant tout entre nous chrétiens, et aussi entre frères de différentes confessions. L'hospitalité appartient à la tradition des communautés et des familles chrétiennes. La Bible est la grande histoire d'amour entre Dieu et l'humanité. Au centre se trouve Jésus : son histoire porte à son accomplissement l'amour de Dieu pour l'homme et en même temps l'histoire d'amour de l'homme pour Dieu. Cette année, je souhaite consacrer le Message pour la JMCS (Journées mondiales des Communications Sociales) au thème de la narration. Pour ne pas nous perdre, nous devons respirer la vérité des histoires positives, constructives, qui nous aident à trouver nos racines et la force d'avancer ensemble. Travailler ensemble pour vivre l'hospitalité, en particulier envers ceux dont la vie est plus vulnérable, cela fera de nous des êtres humains meilleurs, de meilleurs disciples et un peuple chrétien plus uni. Cette année, la Semaine de prière pour l'unité des chrétiens est dédiée au thème de l'hospitalité. Par le baptême, nous, chrétiens, sommes tous oints par l'élection du Seigneur, et c'est un vrai don. Demandons aujourd'hui à l'Esprit Saint de savoir préserver fidèlement ce don. C'est cela, la sainteté chrétienne. Être chrétien, ce n'est pas se défendre avec une idéologie pour avancer. Être chrétien, c'est être libre, parce que nous avons confiance, parce que nous sommes dociles à la Parole du Seigneur. Arrêtons-nous sur l'Evangile du jour (Jn 1, 29-34), peut-être aussi en contemplant une icône du Christ, Fils de Dieu qui s'est fait agneau, pour nous libérer du mal. Oui, nous sommes encore de pauvres pécheurs mais pas des esclaves, non, mais des enfants de Dieu! Celui qui a la foi ressent un grand besoin de Dieu et, dans sa petitesse, s'abandonne à Lui en toute confiance. Jésus regarde le paralytique et va à l'essentiel: "Tes péchés sont pardonnés". La santé physique est un don que nous devons chérir, mais le Seigneur nous enseigne que nous devons aussi chérir la santé du cœur, la santé spirituelle. Le Seigneur a tant de compassion, il s'implique dans nos problèmes. Répétons souvent cette simple prière: Seigneur je suis pécheur, aie pitié de moi, sois compatissant envers moi. Que l'Esprit Saint ravive en chacun de nous l'appel à être des évangélisateurs courageux et joyeux. Jésus avait autorité parce qu'il était cohérent entre ce qu'il enseignait, ce qu'il faisait et sa façon de vivre. L'autorité se reflète dans la cohérence et le témoignage. Dans la vie chrétienne, il ne suffit pas de savoir : sans sortir de soi-même, sans se rencontrer, sans adorer, on ne connaît pas Dieu. La vie chrétienne est une histoire d'amour avec Dieu. En la fête du Baptême de Jésus, nous redécouvrons notre Baptême : tout comme Jésus est le Fils bien-aimé du Père, nous aussi, renaissant de l'eau et du Saint-Esprit, nous sommes les enfants bien-aimés de Dieu, frères de beaucoup d'autres frères. En adorant, nous donnons au Seigneur la possibilité de nous transformer par son amour, d'illuminer nos ténèbres, de nous donner la force dans la faiblesse et le courage dans les épreuves. Adorer, c'est rencontrer Jésus sans une liste de conditions, mais avec la seule requête d'être avec lui. Lorsque nous adorons, nous permettons à Jésus de nous guérir et de nous changer. L'Apôtre Jean nous parle du fondement de l'amour : nous pouvons aimer parce que Dieu nous a aimés le premier. Que l'Esprit Saint nous donne la force et la joie d'aimer nos frères et sœurs et de manifester ainsi l'amour que nous avons pour Lui. Adorer, c'est se faire petit en présence du Très-Haut, c'est découvrir devant Lui que la grandeur de la vie ne consiste pas à avoir, mais à aimer. En adorant, nous apprenons à rejeter ce qui ne doit pas être adoré : le dieu de l'argent, le dieu de la consommation, le dieu du plaisir, le dieu du succès, notre ego érigé en dieu. L’espérance n’est pas une utopie et la paix un bien toujours possible. Si nous ne portons pas la paix dans nos cœurs, comment pensons-nous qu'il y aura la paix dans le monde ? Sachons rester dans le Seigneur, et pour rester il faut aimer; aimer dans les petites choses. Adorer signifie apporter la vie au Seigneur en lui permettant d'entrer dans notre vie. C'est faire descendre sa consolation sur le monde et nous laisser envahir par Sa tendresse. Adorer, c'est s'exiler du plus grand esclavage, celui de soi-même. Adorer, c'est mettre le Seigneur au centre pour que nous ne soyons plus centrés sur nous-mêmes. Tant de gens vivent sans savoir ce qui se passe dans leur cœur. Demandons la grâce de rester dans le Seigneur et de distinguer l'Esprit de Dieu de l'esprit du monde, afin que notre cœur soit le point de rencontre entre Dieu et nous. J'adresse une pensée particulière aux frères des Églises orientales, catholiques et orthodoxes, qui célèbrent aujourd'hui le Noël du Seigneur. A tous, je souhaite la lumière et la paix du Christ Sauveur. En adorant, nous aussi, comme les Mages, nous découvrirons le sens de notre voyage. Et, comme les Mages, nous connaîtrons "une grande joie" (Mt 2,10). Adorer, c'est aller à l'essentiel : c'est le moyen de se désintoxiquer de beaucoup de choses inutiles, des addictions qui anesthésient le cœur et engourdissent l'esprit. L'Évangile d'aujourd'hui (Mt 2, 1-12) nous enseigne que l'homme, quand il n'adore pas Dieu, est amené à adorer son ego. C'est un risque sérieux : se servir de Dieu au lieu de le servir. Voici le sens de Noël. Si le Seigneur continue à venir parmi nous, s'il continue à faire don de sa Parole, c'est pour que chacun de nous puisse répondre à cet appel : devenir des saints dans l'amour. Nous devons croire que l'autre a le même besoin de paix que nous. On n'obtient pas la paix si on ne l'espère pas. Demandons au Seigneur le don de la paix! Le salut est au nom de Jésus. Nous devons en témoigner : il est le seul Sauveur. « Venez à moi, vous tous qui peinez et ployez sous le fardeau, et moi je vous soulagerai » (Mt 11, 28). Message pour la XXVIIIème Journée Mondiale du Malade. Demandons cette grâce : vivre l'année avec le désir de prendre les autres à cœur, de prendre soin des autres. Dès sa naissance, Jésus s'est reflété dans le visage de sa mère. Il a reçu d'elle les premières caresses. Avec elle, il a échangé ses premiers sourires. Avec elle, il a inauguré la révolution de la tendresse. L'Église, en regardant l'enfant Jésus, est appelée à la poursuivre. Que Marie, Mère du Prince de la Paix et Mère de tous les peuples de la terre, nous accompagne et nous soutienne, pas à pas. Aujourd'hui, invoquons la Mère de Dieu, qui nous rassemble en tant que peuple croyant. Ô Mère, suscite en nous l'espérance, apporte-nous l'unité. Femme de salut, nous te confions cette année, garde-la dans ton cœur. Dans le corps d'une femme, Dieu et l'humanité se sont unis pour ne plus jamais se quitter. Notre humanité sera pour toujours en Dieu et Marie sera toujours la Mère de Dieu. Commençons l'année sous le signe de Marie, la femme qui a tissé l'humanité de Dieu. La renaissance de l'humanité a commencé par la femme. Si nous voulons tisser d'humanité les trames de nos jours, nous devons repartir de la femme. |
Remercions Dieu pour sa Grâce qui nous a soutenus cette année et avec joie nous élevons vers lui le chant de louange.
C'est beau d'être devant la crèche et devant elle, confier notre vie au Seigneur, Lui parler des personnes et des situations qui nous tiennent à cœur, faire le point avec Lui sur l'année qui se termine, partager nos attentes et nos préoccupations. Remercions Dieu pour sa Grâce qui nous a soutenus cette année et avec joie nous élevons vers lui le chant de louange. La crèche, dans sa simplicité, nous rappelle que dans la vie ce n'est pas la quantité des choses qui compte, mais la qualité de nos sentiments. Et, attirant notre regard vers Dieu, matériellement pauvre et riche en amour, il nous ramène l'essentiel. Bethléem signifie "maison du pain". La crèche que nous faisons à la maison nous rappelle que Jésus est le pain de vie : c'est Lui qui nourrit notre amour, c'est Lui qui donne à nos familles la force de continuer et de nous pardonner. La crèche nous rappelle l'importance de s'arrêter et de contempler. En sachant nous rassembler nous pouvons accepter ce qui compte dans la vie. Ce n'est qu'en quittant le bruit du monde extérieur que nous nous ouvrons à l'écoute de Dieu, qui parle en silence. Nous fêtons aujourd'hui saint Étienne, premier martyr. Ce jeune serviteur de l'Évangile, rempli de l'Esprit Saint, a su raconter Jésus avec des mots, et surtout avec sa vie. Que l'Emmanuel soit lumière pour l'humanité blessée. Qu'il fasse fondre nos cœurs souvent endurcis et égoïstes et qu'il fasse de nous les instruments de son amour. En ce jour de fête, qu'il donne à tous sa tendresse et éclaire les ténèbres de ce monde. C'est aujourd'hui le bon jour pour s'approcher du tabernacle, de la crèche, de la mangeoire, pour dire merci. Accueillons le don de Jésus, et devenons ensuite un don comme Jésus. Devenir un don, c'est donner un sens à la vie. Cher frère, chère sœur, si tes mains semblent vides, si tu vois ton cœur pauvre en amour, cette nuit est pour toi. La grâce de Dieu est apparue pour briller dans ta vie. Accueille-la et en toi brillera la lumière de Noël. Ce soir, dans la beauté de l'amour de Dieu, redécouvrons aussi notre beauté, car nous sommes les bien-aimés de Dieu. À ses yeux, nous sommes beaux : non pas pour ce que nous faisons, mais pour ce que nous sommes. Ce soir, l'amour de Dieu s'est montré à nous : c'est Jésus. En Jésus, le Très-Haut s'est fait petit, pour se faire aimer par nous. En Jésus, Dieu s'est fait Enfant, pour se laisser embrasser par nous. Je souhaite que votre crèche soit l'occasion d'inviter Jésus dans votre vie. Car s’il l'habite, la vie renaît. Et c'est vraiment Noël. La crèche est comme un Évangile vivant : elle apporte l'Évangile dans les maisons, les écoles, les lieux de travail et de rencontre, dans les hôpitaux et les maisons de retraite, les prisons et les places. La crèche nous rappelle que Dieu n'est pas resté invisible au ciel, mais qu'il est venu sur terre, qu'il s'est fait homme. Préparer la crèche, c'est célébrer la proximité de Dieu : c'est redécouvrir que Dieu est réel, concret, qu'il est Amour humble, descendu vers nous. Dans 3 jours ce sera Noël et mes pensées vont surtout aux familles, réunies en ces jours de fête. Que le Saint Noël soit pour tous une occasion de fraternité, de grandir dans la foi et de gestes de solidarité envers ceux qui sont dans le besoin. L'Évangile d'aujourd'hui (Mt 1, 18-24) nous guide vers Noël à travers l'expérience de Joseph. Que son exemple nous aide à écouter Jésus qui vient et qui demande à être accueilli dans nos projets et nos choix. Nous avons toujours besoin de nous laisser renouveler par le sourire de l'Enfant Jésus. Que sa bonté désarmée nous purifie des impuretés qui incrustent souvent nos cœurs. Jésus est le sourire de Dieu. Il est venu nous révéler l'amour de notre Père céleste, sa bonté. Nous avons besoin du sourire de Dieu, qui nous débarrasse de nos fausses certitudes et qui nous ramène au goût de la simplicité et de la gratuité. J'ai décidé d'exposer ce gilet de sauvetage, "crucifié", pour rappeler à tous l'engagement impératif de sauver toute vie humaine, car la vie de chaque personne est précieuse aux yeux de Dieu. Le Seigneur nous demandera des comptes à l'heure du jugement. Dans une semaine, ce sera Noël. Aujourd'hui, alors que nous courons pour préparer la fête, nous pouvons nous demander : "Comment suis-je en train de préparer la naissance de Jésus ?" Une façon efficace de se préparer est de faire la crèche. Je remercie tous ceux qui ces jours-ci, de nombreuses parties du monde, m’ont envoyé des messages de vœux pour mes 50 ans de sacerdoce et pour mon anniversaire. Merci surtout pour le don de la prière. La réponse au défi posé par les migrations contemporaines peut se résumer en quatre verbes : accueillir, protéger, promouvoir et intégrer. Si nous les mettons pratique, nous contribuons à construire la cité de Dieu et de l’homme. Toute conversion nait d’une anticipation de la miséricorde, de la tendresse de Dieu qui emporte le cœur. Il y a deux attitudes de chrétiens tièdes : mettre Dieu dos au mur - où tu fais ceci, ou je n'irai plus à l'église - et se laver les mains face aux frères et sœurs nécessiteux. Éliminons ces attitudes et faisons de la place pour le Seigneur qui arrive. Que la Vierge Marie nous aide afin qu'à l'approche de Noël, nous ne nous laissions pas distraire par des choses extérieures, mais que nous fassions de la place dans nos cœurs à Celui qui est déjà venu et qui veut revenir pour guérir nos maladies et pour nous donner sa joie. La foi nous donne la capacité de regarder avec espérance les événements de la vie et nous aide à accepter aussi les défaites et les souffrances, en sachant que le mal n'a jamais le dernier mot. Merci de m'avoir accompagné pour cet anniversaire (50 ans de sacerdoce le 13 décembre 2019). Je continue de vous demander de me soutenir dans vos prières. Apprendre à vivre le pardon fait grandir notre capacité à devenir des femmes et des hommes de paix. Aujourd'hui, dans le monde, de nombreux chrétiens sont persécutés et donnent leur vie pour leur propre foi. Le martyre est l'air de la vie d'un chrétien, d'une communauté chrétienne. Il y aura toujours des martyrs parmi nous: c'est le signe que nous allons sur la route de Jésus. Comme un berger, il fait paître son troupeau : son bras rassemble les agneaux, il les porte sur son cœur, il mène les brebis qui allaitent" (Is 40,11), ainsi le Seigneur nous console. Que la Bienheureuse Vierge de Lorète nous aide sur le chemin de la paix et de la fraternité basée sur l'acceptation et le pardon, le respect et l'amour ; qu'elle donne aux familles la bénédiction de la vie ; et qu'elle aide et réconforte ceux qui en ont besoin. L'être humain est toujours sacré et inviolable, dans chaque situation et dans chaque phase de son développement. Sans cette conviction, il n'y a pas de fondement solide et permanent pour la défense des droits de l'homme. La corruption sape la dignité de la personne et brise tous les beaux idéaux. La société entière est appelée à s'engager concrètement dans la lutte contre le cancer de la corruption qui, avec l'illusion de profits rapides et faciles, appauvrit en réalité tout le monde. Que la fête de notre Mère Marie Immavulé (08/12) nous aide à faire de toute notre vie un "oui" à Dieu, un "oui" fait d'adoration et de gestes quotidiens d'amour et de service. La vraie adoration de Dieu passe toujours par l'amour du prochain. La prière est la porte de la foi, la prière est la médecine du cœur. Aujourd'hui, l'Église fait l'éloge de la solidité. "Prenez appui sur le Seigneur, à jamais, sur lui, le Seigneur, le Roc éternel" (Is 26,4). Celui qui se confie au Seigneur sera toujours en sécurité, parce qu'il se fonde sur le roc. Prions pour tous les pasteurs de l'Église, afin qu'ils conduisent le troupeau qui leur est confié avec la même fermeté et la même tendresse que le Bon Pasteur. Aujourd'hui, l'Église fait l'éloge de la petitesse. Les choses de Dieu commencent par germer à partir d'une petite graine. Jésus parle de cette petitesse du Royaume : le petit cœur humble, qui s'ouvre à la révélation du Seigneur. Aujourd'hui, renouvelons ensemble notre engagement afin que chaque personne handicapée puisse partager ses dons dans une communauté à laquelle elle appartient et dans laquelle elle peut participer. La proximité du Seigneur invite notre cœur à nous rapprocher de nos frères et sœurs avec amour, à avoir une attitude de compassion envers tous. Par cette lettre je voudrais soutenir la belle tradition de nos familles qui, dans les jours qui précèdent Noël, préparent la crèche. Tout comme la coutume de l'installer sur les lieux de travail, dans les écoles, les hôpitaux, sur les places publiques. Le mot AVENT signifie venir. Le Seigneur vient: c'est la racine de notre espérance, la certitude que parmi les tribulations du monde vient à nous la consolation de Dieu, qui n'est pas faite de paroles, mais de sa présence parmi nous. Dans l'Evangile du jour, Jésus nous exhorte à nous préparer à sa venue : Veillez donc, car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur viendra (Mt 24,42). Veiller, c'est avoir le cœur prêt à donner et à servir, c'est être attentif à son prochain en difficulté. Aujourd’hui, nous prions pour la paix en RDCongo, gravement menacée dans l’est du pays, où font rage des conflits, nourris également de l’extérieur, alors que beaucoup se taisent. |
L'Église existe pour conserver vivant dans le cœur des hommes le souvenir que Dieu les aime. Elle existe pour dire à chacun, même au plus éloigné : "Dieu ne t'oublie pas, il tient à toi ".
Il est important d'apprendre à être une main tendue et amicale ! Essayez de grandir en amitié même avec ceux qui pensent différemment, afin que la solidarité grandisse entre vous et devienne la meilleure arme pour transformer l'histoire. Mon voyage apostolique en Thaïlande et au Japon a été un don pour lequel je suis très reconnaissant au Seigneur. Cette visite a accru ma proximité et mon affection pour ces peuples : que Dieu les bénisse abondamment de prospérité et de paix. Le thème de ma visite est : ‘‘Protéger toute vie’’, en reconnaissant sa dignité inviolable et l’importance de la solidarité et du soutien à manifester à nos frères et sœurs face à toutes les formes de besoin. Le monde a besoin de toi, ne l’oublie jamais ! Le Seigneur a besoin de toi pour que tu puisses donner du courage à tant d’autres qui demandent aujourd’hui une main qui les aide à se relever. Dans le travail continuel de récupération et de reconstruction suite aux catastrophes, beaucoup de mains doivent se joindre et beaucoup de cœurs s’unir comme s’ils n’étaient qu’un seul. Ainsi, ceux qui ont souffert recevront un soutien et sauront qu’ils n’ont pas été oubliés. Rappeler, marcher ensemble, protéger. Ce sont trois impératifs moraux qui, précisément ici à Hiroshima, prennent un sens encore plus fort et universel, et peuvent ouvrir un authentique chemin de paix. L’utilisation de l’énergie atomique à des fins militaires est immorale comme l'est la possession des armes nucléaires, comme je l'ai dit il y a deux ans. Nous aurons à en répondre. La paix n’est pas plus qu’un “bruit de paroles”, si elle n’est pas fondée sur la vérité, si elle n’est pas construite en accord avec la justice, si elle n’est pas vivifiée et achevée dans la charité et si elle n’est pas réalisée dans la liberté. Le Règne des cieux est notre fin commune, une fin qui ne peut être seulement pour demain, mais que nous implorons et commençons à vivre dès aujourd’hui. Nous nous unissons également aux chrétiens qui en diverses parties du monde subissent et connaissent aujourd’hui le martyre à cause de la foi. Les martyrs du XXIème siècle nous interpellent par leur témoignage afin que nous suivions avec courage la voie des béatitudes. Dans le monde d’aujourd’hui, où des millions d’enfants et de familles vivent dans des conditions inhumaines, l’argent dépensé et les fortunes gagnées dans la fabrication, l’entretien et la vente d’armes toujours plus destructrices sont un outrage continuel qui crie vers le ciel. Unissons-nous dans la prière, tous les jours, pour la conversion des consciences et pour le triomphe d’une culture de la vie, de la réconciliation et de la fraternité. Essayons de créer des espaces dans lesquels la culture de l'efficacité et du succès peut s'ouvrir à la culture d'un amour gratuit et altruiste, capable d'offrir à tous, et pas seulement aux "parvenus", la possibilité d'une vie heureuse et réussie. Protéger toute vie et annoncer l’Évangile ne sont pas deux choses séparées ni opposées : elles s’appellent et ont besoin l’une de l’autre. Allons à la rencontre du Christ Seigneur qui vient ! N’ayez pas peur de l’avenir et ne vous laissez pas affaiblir. Au contraire, sachez que là, le Seigneur vous attend pour préparer et célébrer la fête de son Royaume. Le secret d’un cœur heureux, c’est la sécurité que nous trouvons lorsque nous sommes ancrés, enracinés en Jésus : dans sa vie, dans ses paroles, dans sa mort et résurrection. Une Église missionnaire sait que sa meilleure parole, c’est de se laisser transformer par la Parole qui donne Vie, en faisant du service son trait distinctif. Sans la prière, toute notre vie et notre mission perdent sens, force et ferveur. Il est surprenant de constater combien l’Évangile est tissé de questions qui cherchent à inquiéter, éveiller et inviter les disciples à se mettre en chemin pour découvrir cette vérité capable de donner et de générer la vie. Quand chrétiens et bouddhistes avons l’occasion de nous reconnaître et de nous apprécier, y compris à partir de nos différences, nous offrons au monde une parole d’espérance capable de nourrir et de soutenir ceux qui sont toujours les plus affectés par les divisions. Aujourd'hui, je pars pour mon 32e voyage apostolique. Chers amis de Thaïlande et du Japon, en attendant de nous rencontrer, prions ensemble pour que ces jours soient riches de grâce et de joie. Dieu ne sera pas seul pour nous accueillir au paradis. Il y aura aussi ceux avec lesquels nous avons partagé, en bonne gestion, ce que le Seigneur a mis entre nos mains. Comme il serait beau que les pauvres puissent occuper dans nos cœurs la place qu'ils ont dans le cœur de Dieu ! Les pauvres facilitent notre accès au Ciel.Ils sont d’ores et déjà le trésor de l'Église.Ils nous révèlent la richesse qui ne vieillit jamais,qui unit la terre et le ciel ;pour laquelle il vaut vraiment la peine de vivre :l'amour. Dans l'Evangile du jour(Lc 21,5-19) Jésus propose à chacun la persévérance, comme antidote à la hâte : "C’est par votre persévérance que vous garderez votre vie.". Prions pour demander la grâce de savoir écouter le cri des pauvres : c'est le cri d'espérance de l'Église. Dieu est miséricordieux envers ceux qui se reconnaissent misérables. Dieu nous a confié ses plus grands biens : nos vies, celles des autres, tant de dons différents pour chacun. Et il nous appelle à faire fructifier ces talents avec audace et créativité. J'adresse une pensée spéciale au cher Burkina Faso, où un attentat a coûté la vie à de nombreuses personnes. Je confie au Seigneur toutes les victimes et ceux qui souffrent de ces drames. J'appelle les autorités à promouvoir le dialogue interreligieux et la concorde. Demandons au Seigneur d'envoyer Son Esprit sur les couples et les familles chrétiennes, de façon à ce que, en ouvrant généreusement leurs portes au Christ et aux frères, elles donnent un témoignage authentique de vie de foi, d'espérance et de charité. Je suis proche de la communauté arménienne-catholique de Qamichli, en Syrie, réunie pour les funérailles de son curé, Joseph Bedoyan, qui a été tué hier avec son père. Je prie pour eux, pour leurs familles et pour tous les chrétiens de Syrie. Nous devons mettre fin à la culture du déchet, nous qui prions le Seigneur de nous donner notre pain quotidien. Le gaspillage alimentaire contribue à la faim et au changement climatique. Écouter la parole simple et claire de Jésus sur la vie au-delà de la mort apporte une grande espérance et une grande consolation ; nous en avons bien besoin à notre époque, si riche en connaissance de l'univers mais si pauvre en sagesse de la vie éternelle. Jésus, vrai Dieu et vrai homme, a vaincu la mort, est ressuscité et veut renaître dans le cœur de tous : personne, aussi blessé soit-il par le mal, n'est condamné sur cette terre à être à jamais séparé de Dieu. La prière suscite toujours des sentiments de fraternité, elle abat les barrières, franchit les frontières, crée des ponts invisibles mais réels et efficaces, et ouvre des horizons d'espérance. La foi exige un cheminement, une sortie. C'est sur le cheminement de la vie que nous sommes purifiés, un cheminement souvent montant, car il mène vers le haut. L'espérance chrétienne, nourrie par la lumière du Christ, fait resplendir la résurrection et la vie, même dans les nuits les plus sombres du monde. Chers amis, en ce mois de novembre, nous sommes invités à prier pour les défunts. Confions à Dieu, en particulier dans l'Eucharistie, les membres de notre famille, nos amis et nos connaissances, dans la proximité spirituelle de l'Église. Souvent dans la vie, nous sommes confrontés à ce choix : accepter l'invitation du Seigneur ou nous enfermer dans nos affaires, dans nos petites affaires ? Demandons au Seigneur la grâce d'accepter toujours l'invitation de participer à sa fête qui est gratuite. La sainteté est le fruit de la grâce de Dieu et de la réponse libre que nous donnons. La sainteté est un don et un appel. L'Évangile d'aujourd'hui (Lc 19,1-10) nous montre que le regard miséricordieux du Seigneur nous atteint avant que nous nous rendions compte d’en avoir besoin pour être sauvés. Aujourd'hui, nous nous souvenons de ceux qui nous ont précédés, dans l'espérance de les rencontrer, d'arriver là où est l'amour de celui qui nous a créés et qui nous attend : l'amour du Père. La mémoire des Saints nous conduit à lever les yeux vers le ciel : non pas pour oublier les réalités de la terre, mais pour les affronter avec plus de courage et d'espérance. |
L'amour de Dieu se reflète dans les larmes de tendresse de Jésus : il pleure pour chacun de nous, comme il a pleuré pour Jérusalem, quand nous ne nous laissons pas aimer. C'est la tendresse de l'amour de Dieu. |
Que le Dimanche de la Parole de Dieu puisse faire grandir dans le peuple de Seigneur la religiosité et l’assiduité familière avec les Saintes Écritures. |
Nous retrouvons nos racines dans le rapport quotidien avec Jésus et dans la force de son pardon. |
Lorsqu'il était jeune soldat, Saint Ignace de Loyola, que nous commémorons aujourd'hui, pensait à sa propre gloire, puis il a été attiré par la gloire de Dieu, qui a donné sens à sa vie. Prions pour que le Seigneur libère les victimes de la traite et nous aide à répondre activement au cri des nombreux frères et sœurs privés de dignité et de liberté. Le Seigneur nous donne à tous une vocation pour nous faire découvrir les talents et les capacités que nous possédons et pour que nous les mettions au service des autres. Dans l'Évangile du jour, Jésus invite à faire l'expérience de la prière, en se mettant directement en relation avec le Père. C'est la nouveauté de la prière chrétienne ! Un dialogue entre personnes qui s'aiment, un dialogue basé sur la confiance. Jésus cherche des témoins qui lui disent chaque jour : "Seigneur, tu es ma vie". Le témoignage nait de la rencontre avec Jésus vivant. Sainte Marie Madeleine, Apôtre de l'espérance, prie pour nous ! L’Évangile du jour nous rappelle que la sagesse du cœur réside dans la conjugaison de la contemplation et de l’action. Demandons la grâce d’aimer et servir Dieu ainsi que nos frères avec les mains de Marthe et le cœur de Marie. Aujourd'hui, en la fête de Notre Dame du Carmel, contemplons la Vierge qui se tient près de la Croix du Christ. C'est aussi la place de l'Église : près du Christ. Dans l'Évangile d'aujourd'hui, Jésus propose comme modèle le Samaritain qui, aimant son frère comme lui-même, montre qu'il aime Dieu de tout son cœur et en même temps exprime une vraie religiosité et une pleine humanité. Aujourd'hui, C'est le dimanche de la mer, dédié aux marins et aux pêcheurs. Je prie pour eux et leurs familles, et j'encourage à tout mettre en œuvre pour protéger et sauvegarder leurs droits humain. La foi est un don qui maintient vivante une assurance profonde et belle : nous sommes des enfants aimés de Dieu. Que Dieu le Père accueille dans ses bras Vincent Lambert. Ne construisons pas une civilisation qui élimine les personnes dont nous considérons que la vie n'est plus digne d'être vécue : chaque vie a de la valeur, toujours. Prions pour les malades abandonnés et qu'on laisse mourir. Une société est humaine si elle protège la vie, chaque vie, de son début jusqu'à sa fin naturelle, sans choisir qui est digne ou non de vivre. Que les médecins servent la vie, qu'ils ne la suppriment pas. “Ce ne sont pas seulement des migrants ! ”, au sens où les migrants sont avant tout des personnes humaines, et au sens où ils sont aujourd’hui le symbole de tous les exclus de la société globalisée. En ce sixième anniversaire de ma visite à Lampedusa, ma pensée va vers les “derniers” qui, chaque jour, crient vers le Seigneur, demandant d’être libérés des maux qui les affligent. Dans l'Evangile d'aujourd'hui, Jésus nous dit quelle est la vraie joie de ses disciples: "Réjouissez-vous car vos noms sont inscrits dans les cieux" (Lc,10,20), c'est à dire dans le coeur de Dieu le Père. Nous avons besoin de personnes et d'institutions qui défendent la dignité des travailleurs, la dignité du travail et le bien de la terre, notre maison commune. Dans les périodes difficiles, plus encore qu'en période de paix, la priorité des croyants est d'être unis à Jésus, notre espérance. Par votre attention aux petits et aux pauvres, vous pouvez illuminer les étoiles dans la nuit de ceux qui souffrent. La Bible n'est pas un beau livre à garder sur une étagère, c'est la Parole de vie à semer, un don que le Ressuscité demande d'accueillir pour avoir la vie en son Nom. |
Nous traversons tous des jours difficiles, mais nous devons toujours nous rappeler que la vie est une grâce. C'est le miracle que Dieu a fait à partir de rien. Les Saints Pierre et Paul ont été transparents devant Dieu. Dans leur vie, ils ont gardé cette humilité jusqu'au bout : ils ont compris que la sainteté ne se manifeste pas par le haut, mais par le bas. Priez pour tous les prêtres et pour mon ministère pétrinien, afin que toute action pastorale soit marquée par l'amour que le Christ a pour chaque homme. Aujourd'hui nous célébrons le 175e anniversaire du Réseau Mondial de Prière du Pape. Je vous invite à prier avec moi pour être unis au Cœur de Jésus et pour entrer ensemble dans une mission de compassion pour le monde. Jésus nous regarde, nous aime et nous attend. Il est toute bonté et toute miséricorde. Allons avec confiance à Jésus, Lui nous pardonne toujours. Bienheureux celui qui croit et s’efforce de créer rencontre et communion. Combien de fois, en priant, nous nous limitons à demander des dons, et à faire la liste de requêtes, en oubliant que la première chose à faire est de louer le nom de Dieu, de l’adorer, pour, ensuite, reconnaître dans la personne du frère son reflet vivant. Dire "oui" au Seigneur signifie avoir le courage d'embrasser la vie telle qu'elle vient avec amour, avec toute sa fragilité, sa petitesse, et avec ses contradictions. L'exemple de saint Jean-Baptiste nous invite à être une Église toujours au service de la Parole de Dieu; une Église qui ne veut pas attirer à elle-même, mais à Jésus-Christ. Bénir n’est pas dire de belles paroles, ce n’est pas utiliser des paroles de circonstance ; c’est dire du bien, dire avec amour. L’Eucharistie est une école de bénédiction. L'Eucharistie nous prépare une place dans l'éternité, parce que c'est le Pain du Ciel. Les Béatitudes ne sont pas pour des surhommes, mais pour ceux qui affrontent les défis et les épreuves du quotidien. La théologie, sans la communion et la compassion, constamment nourries par la prière, perd non seulement son âme, mais aussi son intelligence et sa capacité d'interpréter la réalité d'une manière chrétienne. Chers jeunes, je voudrais dire à chacun de vous: Dieu t’aime; n’en doute jamais, quoi qu'il t’arrive dans la vie; en toutes circonstances, tu es infiniment aimé.Avec les réfugiés, la Providence nous offre une occasion de construire une société plus solidaire, plus fraternelle, et une communauté chrétienne plus ouverte, selon l'Évangile. Que l’Esprit Saint nous amène à vivre toujours plus comme enfants de Dieu et frères entre nous. La foi est une relation, une rencontre, et sous l'impulsion de l'amour de Dieu nous pouvons communiquer, accueillir, comprendre le don des autres et y répondre. Esprit Saint, harmonie de Dieu, Toi qui transformes la peur en confiance et la fermeture en don, viens en nous ! Chacun de nous est d’une valeur infinie pour Dieu: nous sommes petits sous le ciel et impuissants quand la terre tremble, mais pour Dieu, nous sommes plus précieux que tout. Le mystère de la Très Sainte Trinité nous dit que nous n'avons pas un Dieu solitaire là-haut dans le ciel, lointain; non, c'est le Père qui nous a donné son Fils, fait homme comme nous, et qui, pour nous être encore plus proche, nous envoie son Esprit. L’Esprit Saint nous convoque tous et nous aide à découvrir la beauté d’être ensemble, de marcher ensemble, chacun dans sa propre langue et tradition, mais heureux de se retrouver entre frères. J’exprime ma proximité à toutes ces personnes âgées qui vivent comme cachées, dans l’oubli, délaissées. Je remercie ceux qui œuvrent à la construction d’une société plus inclusive, qui ne met pas au banc celui qui est faible de corps ou d’esprit. Esprit Saint, notre harmonie, Toi qui fais de nous un seul corps, remplis l’Église et le monde de ta paix ! Les pauvres nous sauvent parce qu'ils nous permettent de rencontrer le visage de Jésus-Christ. Comme adultes, ne volons pas la capacité des enfants à rêver. Favorisons un climat d’espérance, où grandissent et se partagent leurs rêves: un rêve partagé ouvre la voie à un nouveau mode de vie. Sainte Marie mère de l'Eglise, aide-nous à nous confier pleinement à Lui, à croire en son amour, surtout dans les moments de tribulations et de croix, quand notre foi est appelée à mûrir. Donnez gratuitement ce que gratuitement vous avez reçu, pour que les grâces de Dieu puissent toucher le cœur de tous. Aux missionnaires hommes et femmes, ainsi qu’à tous ceux qui de quelque manière participent, en vertu de leur Baptême, à la mission de l’Église, j’adresse de tout cœur ma bénédiction. Esprit Saint, souffle dans nos cœurs et fais-nous respirer la tendresse du Père. Souffle sur l’Église pour qu’elle annonce avec joie l’Évangile. Souffle sur le monde la bienfaisante fraîcheur de l’espérance. Seigneur, désarme la langue et les mains, renouvèle les cœurs et les esprits, pour que le mot qui nous fait nous rencontrer soit toujours «frère», et que la paix devienne le style de notre vie. Comment puis-je savoir que le Seigneur m'écoute ? Nous avons une sécurité : Jésus. Il est le grand intercesseur. Il est monté au Ciel, il est devant le Père pour intercéder pour nous. Il fait continuellement la prière d'intercession. Aujourd’hui, avec gratitude à Dieu, souvenons-nous que notre corps est constitué d’éléments de la planète, son air nous donne le souffle et son eau nous vivifie et nous restaure. L'euthanasie et le suicide assisté sont un échec pour tous. Nous sommes appelés à ne jamais abandonner ceux qui souffrent, il ne faut pas abandonner, mais prendre soin et aimer pour redonner l’espérance. L'Ascension du Seigneur au ciel inaugure une nouvelle forme de présence de Jésus parmi nous et nous demande d'avoir les yeux et le cœur pour le rencontrer, le servir et rendre témoignage aux autres. Choisissons le chemin de Jésus. C’est un chemin qui coûte de la peine, mais c’est le chemin qui conduit à la paix. Puissiez-vous être des témoins de liberté et de miséricorde, en faisant prévaloir la fraternité et le dialogue sur les divisions. Comme chrétiens, nous sommes appelés à manifester, sur Internet aussi, la communion qui marque notre identité de croyants, ouvrant la voie au dialogue, à la rencontre, au sourire. La solennité de l'Ascension nous exhorte à lever les yeux vers le ciel, à accomplir avec la grâce du Seigneur ressuscité la mission qu'Il nous confie : annoncer l'Évangile à tous. Dieu aime avec un amour de Père. Chaque vie, chacun de nous lui appartient. Marchons ensemble, en laissant l’Évangile être le levain capable de tout imprègner et de donner à nos peuples la joie du salut! Chers parents, aidez vos enfants à découvrir l'amour de Jésus ! Cela les rendra forts et courageux. |
Contempler Marie nous permet de poser le regard sur tant de femmes, de mères et de grand-mères qui, avec sacrifice et de manière cachée, abnégation et engagement, façonnent le présent et tissent les rêves de demain. |
Demandons au Seigneur de nous faire prendre conscience que nous ne pouvons pas être de vrais chrétiens sans marcher avec le Saint-Esprit, sans laisser le Saint-Esprit être le protagoniste de nos vies. Dieu te cherche, même si tu ne le cherches pas. Dieu t'aime, même si tu l'as oublié. Dieu entrevoit en toi une beauté, même si tu penses avoir gaspillé inutilement tous tes talents. Si nos cœurs s'ouvrent à la miséricorde et que nous scellons le pardon par une étreinte fraternelle, nous proclamons devant le monde qu'il est possible de vaincre le mal par le bien. Le Seigneur nous cherche tous, et veut que chacun ressente la chaleur de sa miséricorde et de son amour. En ces jours de Pâques, annoncez, par votre vie et vos paroles, la bonne nouvelle que Jésus est ressuscité. Le Christ est ressuscité et avec Lui renaît notre espérance créatrice pour affronter les problèmes actuels, car nous savons que nous ne sommes pas seuls Les martyrs de tous les temps, par leur fidélité au Christ, nous disent que l'injustice n'a pas le dernier mot : dans le Seigneur ressuscité nous pouvons continuer à espérer. Que la proclamation de la Résurrection du Seigneur soutienne notre espérance et la transforme en actes concrets de charité. Accueillons dans nos vies la victoire du Christ sur le péché et la mort. C'est ainsi que nous attirerons également sur la création son pouvoir transformateur. Par la prière, unissons nous encore aujourd’hui à la communauté chrétienne du Sri Lanka frappée par la violence aveugle le jour de Pâques. Confions au Seigneur Ressuscité les victimes, les blessés et la souffrance de tous. La résurrection du Christ est la vraie espérance du monde. Joyeuse Pâques. Aujourd'hui nous contemplons le tombeau vide du Christ et écoutons les paroles de l'ange : "N'ayez pas peur ! Il est ressuscité !" Regarde les bras ouverts du Christ crucifié, laisse-le te sauver. Contemple son sang versé par amour et laisse-toi purifier par lui. De cette façon, tu pourras renaître. Dans l'Eucharistie, tu rencontres réellement Jésus, tu partages sa vie, tu sens son amour ; et là tu peux ressentir que sa mort et sa résurrection sont pour toi. Le Christ est mort pour l'amour de chacun de nous : jeunes et vieux, saints et pécheurs, hommes et femmes de son temps et de notre temps. Nous sommes unis aujourd'hui au peuple français, et attendons que la douleur liée au grave incendie se transforme en espérance pour la reconstruction. Sainte Marie, Notre Dame, priez pour nous. Christ, par amour, s’est livré jusqu’au bout pour te sauver. Ses bras sur la croix sont le signe le plus beau d’un ami qui est capable d’aller jusqu’à l’extrême. Aujourd’hui, Journée Mondiale de la Jeunesse, je voudrais évoquer les nombreux saints et saintes jeunes, surtout de ‘‘la porte d’à côté’’, que Dieu seul connaît et que parfois il se plaît à nous révéler par surprise. Par son humiliation, Jésus a voulu nous ouvrir la voie de la foi et nous y précéder. Si avec nos fragilités nous retournons au Seigneur, si nous prenons le chemin de l'amour, nous embrasserons la vie qui ne s'estompe pas. Et nous serons dans la joie. Jeûner c’est également changer notre attitude envers les autres et les créatures : de la tentation de « dévorer » tout pour rassasier notre cupidité, à la capacité de souffrir par amour. Jésus sur la Croix nous enseigne le courage fort du renoncement. Parce que nous n’avancerons jamais avec des poids encombrants. Faire l’aumône nous aide à sortir de la stupidité de vivre et d’accumuler tout pour nous-mêmes, dans l'illusion de nous assurer un avenir qui ne nous appartient pas. Que le Seigneur nous donne toujours d’espérer dans l'avenir, et la force d'aller de l'avant. Le jeûne du carême nous libère des attachements aux choses, de la mondanité qui anesthésie le cœur. En ce temps de carême nous sommes aussi invités à regarder vers l’autre avec charité, ce qui nous libère de la vanité de l'avoir, de penser que les choses sont bonnes si elles sont bonnes pour moi. Le carême nous invite à regarder vers le Haut par la prière, qui libère d'une vie horizontale et plate, où l’on ne trouve du temps que pour soi et où l’on oublie Dieu. Le carême est une temps qui aide à retrouver le cours de la vie. Le but de notre voyage dans le monde est le Seigneur : le cap doit être mis sur Lui. S’abstenir du péché est aussi porteur d’espérance pour la création, qui « sera libérée de l’esclavage de la corruption, pour connaître la liberté de la gloire des enfants de Dieu. » Par la prière, nous apprenons à renoncer à l'idolâtrie et à l'autosuffisance de notre ego, et à nous reconnaitre besogneux du Seigneur et de sa miséricorde. Si tu es jeune en âge, mais si tu te sens faible, fatigué ou désabusé, demande à Jésus de te renouveler. Avec lui, l’espérance ne manque pas. L’Eglise est jeune quand elle reçoit la force toujours nouvelle de la Parole de Dieu, de l’Eucharistie, de la présence du Christ et de la force de son Esprit chaque jour: quand elle est capable de retourner inlassablement à sa source. Ne passons pas en vain ce temps favorable du carême ! Demandons à Dieu de nous aider sur un chemin de conversion véritable. |
Je vous remercie tout le peuple marocain pour votre chaleureux accueil. Que le Tout-Puissant, clément et miséricordieux, vous protège et qu’il bénisse le Maroc. |
Faisons un petit examen de conscience chaque jour, pour nous convertir au Seigneur. 5 minutes à la fin de la journée nous aideront à penser à ne pas renvoyer le changement de notre cœur et la conversion au Seigneur. |
Don Bosco a eu le courage de regarder la réalité avec les yeux de l'homme et avec les yeux de Dieu. Que chaque prêtre l'imite: en regardant la réalité avec les yeux de l'homme et avec les yeux de Dieu. |