Préparons-nous à la venue du Rédempteur, en ce temps de l'Avent et surtout au cours de l'Année Sainte qui s'approche, en invoquant avec espérance : «Viens, Seigneur Jésus ! »
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La prière purifie le cœur et, avec elle, éclaire aussi l'œil, permettant de saisir la réalité d'un autre point de vue.
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Dieu est né petit enfant pour nous pousser à avoir soin des autres. Son amour désarmé et désarmant nous rappelle que le temps que nous avons ne sert pas à pleurer sur notre sort, mais à consoler les larmes de celui qui souffre..
A Noël, Dieu se révèle non pas comme celui qui est en haut pour dominer, mais comme celui qui s’abaisse, petit et pauvre, pour servir: cela signifie que pour lui ressembler, le chemin est celui de l’abaissement, du service.. Saint Joseph, toi qui as connu la souffrance de ceux qui doivent fuir pour sauver la vie de leurs proches, protège tous ceux qui fuient à cause de la guerre, de la haine et de la faim. Guide leurs pas et ouvre les cœurs de ceux qui peuvent les aider.. Les nouveaux Hérode de notre temps brisent l'innocence des enfants sous le poids du travail d'esclave, de la prostitution et de l'exploitation, des guerres et de l'émigration forcée.. Prions ensemble aujourd'hui pour ces enfants et défendons-les.. Embrassons Jésus dans les petits d'aujourd'hui, aimons-le dans les plus petits, servons-le dans les pauvres. Ce sont ceux qui ressemblent le plus à Jésus, né pauvre. Et c'est en eux qu'Il veut être honoré<. Et chaque jour, priez un peu ensemble, pour demander à Dieu le don de la paix. Et engageons-nous tous - parents, enfants, Église, société civile - à soutenir, défendre et préserver la famille !. Le Christ “habite” votre mariage et attend que vous lui ouvriez votre cœur pour vous soutenir par la puissance de son amour. Notre amour humain est faible, il a besoin de la force de l'amour fidèle de Jésus.. Chers époux du monde entier, à l'occasion de l’Année “Famille Amoris laetitia”, je me tourne vers vous pour vous exprimer toute mon affection et ma proximité en ce moment très particulier que nous vivons.. Alors que l'annonce de la naissance du Sauveur, source de la vraie paix, résonne dans le monde entier, nous voyons encore beaucoup de conflits, de crises et de contradictions. Nous implorons Dieu de susciter dans le cœur de chacun des désirs de réconciliation et de fraternité.. Le Verbe s'est fait chair pour dialoguer avec nous. Dieu ne veut pas faire un monologue, mais un dialogue. En venant dans le monde, le Verbe incarné nous a montré la voie de la rencontre et du dialogue.. Jésus naît près des oubliés aux périphéries. Il vient ennoblir les exclus et se révèle d'abord à eux : non pas à des personnages importants, mais à des bergers, à des pauvres gens qui travaillaient. . Voilà ce qu'il faut demander à Jésus pour Noël: la grâce de la petitesse. "Seigneur, apprends-nous à aimer la petitesse. Aide-nous à comprendre que c'est la voie de la vraie grandeur.. Sœur, frère, si, comme à Bethléem, les ténèbres de la nuit t'entourent, si les blessures que tu portes crient : "Tu ne vaux rien", ce soir, Dieu te répond et te dit : "Je t'aime tel que tu es. Je me suis fait tout petit pour toi. Fais-moi confiance et ouvre-moi ton cœur.. Ce soir, une lumière s'est allumée. Une lumière douce qui rappelle que, dans notre petitesse, nous sommes des enfants bien-aimés, des enfants de lumière (1 Th 5, 5). Réjouissons-nous, car personne n'éteindra jamais cette lumière, celle de Jésus, qui brille dans le monde.. Pour que ce soit vraiment Noël, n’oublions pas ceci: Dieu vient habiter parmi nous et nous demande de prendre soin de nos frères et sœurs, en particulier des plus pauvres, des plus faibles et des plus fragiles, que la pandémie risque de marginaliser encore plus.. Laissons-nous évangéliser par l'humilité de Noël, de la crèche, de la pauvreté et de l’essentialité par lesquelles le Fils de Dieu est entré dans le monde. Laissons-nous évangéliser par l'humilité de l'Enfant-Jésus.. Voilà la leçon de Noël: l'humilité est la grande condition de la foi, de la vie spirituelle, de la sainteté. Puisse le Seigneur nous en faire le don.. Le mystère de Noël est le mystère de Dieu qui vient dans le monde par la voie de l'humilité.. De nombreuses Églises locales, congrégations religieuses et organisations catholiques sont prêtes à accueillir et accompagner les migrants vers une intégration fructueuse. Il suffit d'ouvrir une porte, la porte du cœur ! N’y renonçons pas, en ce Noël. Jésus est le nom et le visage de l'amour de Dieu venu habiter parmi nous. Je souhaite que chacun de vous ait le désir de le chercher et la joie de le trouver en ce Noël. Prenons un engagement concret, même petit, qui s’adapte à notre situation de vie, et réalisons-le pour nous préparer à ce Noël: téléphoner à cette personne seule, rendre visite à cette personne âgée ou à ce malade, faire quelque chose pour une personne dans le besoin. Le temps de l’Avent sert à s’arrêter pour se demander comment préparer Noël. Nous sommes occupés par de nombreux préparatifs, cadeaux et choses qui passent, mais demandons-nous ce que nous pouvons faire pour Jésus et pour les autres ! Le sapin de Noël évoque la renaissance, le don de Dieu qui s'unit à l'homme pour toujours, qui nous offre sa vie. Les lumières de l'arbre rappellent celle de Jésus, la lumière de l'amour qui continue à resplandir dans les nuits du monde. J'exprime ma proximité aux populations des Philippines, touchées par un puissant typhon qui a fait beaucoup de morts et détruit de nombreuses habitations. Que l'Enfant Jésus apporte consolation et espérance aux familles les plus touchées. Le premier acte de charité que nous pouvons faire à notre prochain est de lui offrir un visage serein et souriant. C'est de lui apporter la joie de Jésus, comme Marie l'a fait avec Élisabeth. Regardons dans les yeux les rejetés que nous rencontrons, laissons-nous provoquer par les visages des enfants, fils de migrants désespérés. Laissons-nous creuser intérieurement par leur souffrance pour réagir à notre indifférence. À l'approche de Noël, apprenons de saint Joseph à cultiver des espaces de silence dans lesquels une autre parole peut émerger : celle de l'Esprit Saint qui habite en nous. Ces dernières heures, une explosion a eu lieu dans le nord d'Haïti, dans laquelle de nombreuses personnes, dont beaucoup d'enfants, ont perdu la vie. Je suis proche des familles des victimes et des blessés. Prions ensemble pour nos frères et sœurs, si durement éprouvés. L'Avent nous invite à nous préparer à Noël en accueillant Jésus sans crainte. Si nous lui ouvrons la porte de la vie, tout prend une lumière nouvelle et la famille, le travail, la douleur, la santé, l'amitié, deviennent des occasions de découvrir sa présence consolante. La vie est une période de choix décisifs. Les choix banals mènent à une vie banale, les grands choix à une vie grande. Nous devenons ce que nous choisissons. Si nous choisissons Dieu, nous devenons chaque jour plus aimés, et si nous choisissons d'aimer, nous devenons heureux. "Que devons-nous faire ?" (Lc 3,10). Avec cette question, l'évangile d'aujourd'hui nous rappelle que la vie a une tâche pour nous. La vie est un don que le Seigneur nous fait, en nous disant: découvre qui tu es, et travaille pour réaliser le rêve qu'est ta vie. Dieu nous attend sans jamais se fatiguer. Quand nous nous éloignons, il vient nous chercher, quand nous tombons à terre, il nous relève, quand nous retournons vers Lui, après nous être perdus, il nous attend à bras ouverts. Son amour nous infuse toujours le courage de recommencer. Aujourd'hui je voudrais souhaiter mes meilleurs voeux à Caritas Internationalis pour son 70ème anniversaire. Continuez à témoigner et incarner l'amour de l'Eglise pour les pauvres et les plus vulnérables dans le monde entier ! Nous sommes tous appelés à contribuer avec courage et détermination au respect des droits fondamentaux de toute personne, spécialement de celles qui sont "invisibles": de ceux qui ont faim et soif, qui sont malades, étrangers ou détenus, écartés par la société. En cette période de reprise, ce n'est pas l'empressement à rattraper le temps perdu qui assurera un développement solide et durable, mais l'engagement à promouvoir la réhabilitation de la société, notamment par une lutte déterminée contre la corruption. Dans son humilité, Marie sait qu'elle reçoit tout de Dieu. C'est pourquoi elle est libre d'elle-même, tournée vers Dieu et vers les autres. Marie Immaculee n'a pas d'yeux pour elle. Voilà la véritable humilité : ne pas avoir d'yeux pour soi, mais pour Dieu et pour les autres. En ce temps de l'Avent, demandons au Seigneur, par l'intercession paternelle de saint Joseph, de rester toujours des sentinelles dans la nuit, attentives à voir la lumière du Christ dans nos frères et sœurs les plus pauvres. Merci de tout coeur pour l'accueil que j'ai reçu à Chypre et en Grèce. Merci à tous ceux qui ont collaboré pour ce voyage apostolique. Efcharistó! Je vous porterai avec moi, dans la mémoire et dans la prière. En grec, il existe un dicton éclairant : o filos ine állos eaftós, “L'ami est un autre moi”. Oui, l'autre est le chemin pour se trouver soi-même. Les bonnes décisions concernent toujours les autres, et pas seulement soi-même. Demandons la grâce de croire qu'avec Dieu les choses changent, qu'Il guérit nos peurs, soigne nos blessures, transforme les lieux arides en sources d'eau. Demandons la grâce de l'espérance qui réanime la foi et rallume la charité. Dans la vie, on a souvent l'impression de se trouver dans un désert. Et voici que, justement là, le Seigneur se fait présent avec des paroles de proximité, de compassion et de tendresse: "Ne crains rien, car je suis avec toi" (Is 41, 10). S’il vous plaît, arrêtons ce naufrage de la civilisation ! Nous regardons les visages des enfants. Ils interpellent nos consciences et nous demandent : "Quel monde voulez-vous nous donner ?" Ne fuyons pas (...) les images crues de leurs petits corps étendus inertes sur les plages. Arrêtons ce naufrage de civilisation ! L’avenir ne sera prospère que s’il se réconcilie avec les plus faibles. Car quand les pauvres sont rejetés, la paix est rejetée. Les fermetures et les nationalismes - l’histoire nous l'enseigne - ont des conséquences désastreuses. Frères et sœurs migrants, je suis ici à Lesbos pour vous dire que je suis proche de vous. Pour regarder vos yeux, pleins de peur et d'attente, qui ont vu la violence et la pauvreté, des yeux sillonnés par trop de larmes. Il nous est demandé, comme Église, d'être le levain qui fermente patiemment et caché dans la pâte du monde, grâce à l'Esprit Saint. Le secret du Royaume de Dieu est contenu dans les petites choses, dans ce qui est souvent invisible et inaperçu. Telle est l'attitude du véritable apôtre : aller de l'avant avec confiance, préférant l'inquiétude des situations imprévues à l'habitude et à la répétition. Ce courage vient de la confiance dans la grandeur de Dieu, qui aime travailler dans notre petitesse. L'Esprit nous appelle aujourd'hui à guérir les blessures de l'humanité avec l'huile de la charité. Développons ensemble, catholiques et orthodoxes, la coopération dans la charité pour servir les hommes de notre temps et apporter la consolation de l'Évangile. Invoquons l'Esprit de communion, afin qu'il nous guide dans ses voies et nous aide à fonder notre communion non pas sur des calculs, des stratégies et des convenances, mais sur le seul modèle à regarder : la Sainte Trinité. Je voudrais exhorter à une vision communautaire face à la question migratoire,à porter attention aux plus démunis pour que,selon les possibilités de chaque pays,ils soient accueillis,promus et intégrés dans le respect de leurs droits humains et de leur dignité. Demain j'irai à Chypre et en Grèce pour visiter les populations de ces pays riches d’histoire, de spiritualité et de civilisation. Ce sera un voyage aux sources de la foi apostolique et de la fraternité entre les chrétiens de diverses confessions. Accompagnez-moi avec la prière. Je viens à Chypre avec le même désir que l'Apôtre Barnabé: voir la grâce de Dieu à l'oeuvre dans votre Église et dans votre terre, me réjouir avec vous pour les merveilles que le Seigneur opère et vous exhorter à persévérer toujours,sans jamais vous décourager. Ce pays peut être appelé "la mémoire de l'Europe" et je suis heureux de le visiter. De ce berceau de la civilisation, un message s'est élevé et s'élèvera toujours, un message qui se dirige vers le Haut et vers l'Autre Le Seigneur Jésus, vient à notre rencontre avec le visage du frère marginalisé et rejeté, du migrant méprisé, rejeté, en cage... Mais aussi du migrant qui voyage vers une espérance, vers une coexistence plus humaine. Chers frères et sœurs avec un handicap, le Pape et l’Église vous sont proches d’une manière spéciale, avec affection et tendresse. Tous ensemble, nous sommes l’Église parce que Jésus a choisi d’être notre ami. On a besoin de chrétiens lumineux qui avec des gestes et des paroles de consolation allument des lueurs d'espoir, sèment les graines de l'Évangile dans les champs arides du quotidien, offrent des caresses dans les solitudes de la souffrance et de la pauvreté. Comme les deux aveugles nous sommes des voyageurs, souvent plongés dans les obscurités de la vie. La première chose à faire est d'aller vers Jésus. Lui seul, vraie lumière qui éclaire tout homme nous donne en abondance lumière et amour et libère le cœur du mal. Notre Église est une mère, et une mère rassemble toujours ses enfants avec tendresse. Nous avons confiance en cette Mère Église, qui nous rassemble tous et qui, avec patience, tendresse et courage, nous conduit sur le chemin du Seigneur. L'Esprit-Saint désire qu’orthodoxes et catholiques, nous nous rapprochions avec humilité et respect. Il nous invite à ne pas nous résigner aux divisions du passé et à cultiver ensemble le champ du Royaume, patiemment, assidûment et concrètement. La voie de la paix est marquée par le dialogue. Nous devons nous aider à croire dans la force patiente et douce du dialogue. Ce n'est pas une route facile, mais il n'y a pas d'alternatives pour atteindre la réconciliation. Les Béatitudes sont la constitution pérenne du christianisme, la boussole pour orienter les routes que les chrétiens affrontent dans le voyage de la vie. Les vivre permet à l'Évangile d'être toujours jeune et de féconder la société d'espérance. Nous sommes frères, aimés d'un Père unique. Pour construire un futur digne, il faut travailler ensemble, surmonter les divisions et cultiver l'unité. Nous avons besoin de nous accueillir et de nous intégrer, de cheminer ensemble, d'être tous soeurs et frères ! Aujourd’hui a lieu la Journée contre le SIDA. Prions ensemble pour les nombreuses personnes affectées par ce syndrome et pour qui, l’accès à des soins essentiels n’est pas disponible. Engageons-nous pour garantir des traitements sanitaires équitables et efficaces. Souvent nous avons du mal à passer de la logique du coup de foudre à celle de l'amour mature. Aimer, ce n'est pas prétendre que la vie corresponde à notre imagination; mais c'est choisir, en pleine liberté, de prendre la responsabilité de la vie comme elle s'offre. |
Prions ensemble pour les catéchistes, appelés à annoncer la Parole de Dieu: qu’ils en témoignent avec courage et créativité, avec la force de l’Esprit Saint.
Le service est ce qui fait fructifier les talents et donne sens à la vie : en effet, celui qui ne vit pas pour servir ne sert pas sa vie Je remercie tous ceux qui s'engagent à soulager leurs souffrances. Pensons aux migrants, à leurs souffrances et prions ensemble. Je ressens de la tristesse quand je pense à ceux qui sont morts dans la Manche, à ceux de la frontière avec le Bélarus, dont beaucoup sont des enfants, à ceux qui se noient dans la Méditerranée, à ceux qui sont rapatriés en Afrique du Nord et transformés en esclaves. Combien de migrants sont exposés, même de nos jours, à des dangers très graves et combien perdent la vie à nos frontières ! Dans l'Évangile du jour, Jésus exhorte à veiller: à ne pas permettre au cœur de devenir paresseux. Nous ne pouvons pas être des "chrétiens endormis", sans élan spirituel, sans ardeur dans la prière, sans passion pour l'Évangile. Notre vie devient belle et heureuse lorsque nous attendons une personne chère et importante. Que cet Avent nous aide à transformer l'espérance en la certitude que Celui que nous attendons nous aime et ne nous abandonne jamais. La prière d'adoration est la prière qui nous fait reconnaître Dieu comme début et fin de toute l'histoire. Et cette prière est le feu vivant de l'Esprit qui donne force au témoignage et à la mission. Seigneur Dieu prends le Liban par la main et dis-lui : «lève-toi !» comme le fit Jésus avec la fille de Jaïre. Ne négligeons pas de rendre grâce: si nous sommes porteurs de gratitude, le monde devient lui aussi meilleur, peut-être seulement un peu plus, mais c’est ce qui suffit à transmettre un peu d’espérance. Tout est uni, tout est lié, et chacun peut faire sa part là où il se trouve. Les différentes formes de maltraitance que subissent de nombreuses femmes sont une lâcheté et une dégradation pour les hommes et pour toute l'humanité. Nous ne pouvons pas détourner le regard. Les femmes victimes de violences doivent être protégées par la société. La joie de l’Évangile remplit le cœur et toute la vie de ceux qui rencontrent Jésus. Ceux qui se laissent sauver par lui sont libérés du péché, de la tristesse, du vide intérieur, de l’isolement. Le Seigneur a mis sur notre route des frères et sœurs qui souffrent, qui se sentent seuls ou qui ont perdu force et courage. Sachons les reconnaître, et que Saint Joseph nous aide à devenir leurs amis et leur soutien sur le chemin de la vie. La charité se réjouit de voir grandir l’autre, et souffre quand l’autre est en souffrance : seul, malade, sans abri, méprisé, dans le besoin… La charité est l’élan du cœur qui nous fait sortir de nous-mêmes et qui crée le partage et la communion. Je souhaite que chacun d'entre vous puisse ressentir la joie de dire : "Avec Jésus, moi aussi je suis roi". Je suis roi : je suis un signe vivant de l'amour de Dieu, de sa compassion et de sa tendresse. Chers jeunes, soyez libres, soyez authentiques, soyez la conscience critique de la société.Ayez la passion de la vérité, pour qu'avec vos rêves vous puissiez dire: ma vie n'est pas esclave des logiques de ce monde, car je règne avec Jésus pour la justice, l'amour et la paix ! La royauté de Jésus est bien différente de la royauté mondaine. Il ne vient pas pour dominer, mais pour servir. Il n'arrive pas avec les signes du pouvoir, mais avec le pouvoir des signes. Il n'est pas roi comme les autres, mais il est Roi pour les autres. Aujourd’hui, l’invitation du Christ à Paul s’adresse à chacun et à chacune de vous, jeunes: Lève-toi! Tu ne peux pas rester à terre à “t’apitoyer sur ton sort”, il y a une mission qui t’attend! Toi aussi, tu peux être témoin des œuvres que Jésus a commencées à accomplir en toi. La façon dont nous entrons en relation avec les enfants, la mesure avec laquelle nous respectons leur dignité humaine innée et leurs droits fondamentaux, expriment quel type d'adultes nous voulons être et quel type de société nous voulons construire. Le travail des mineurs est une exploitation des enfants. C'est une négation de leur droit à la santé, à l'instruction, à une croissance harmonieuse, à jouer, à rêver. C'est voler le futur des enfants et donc l'humanité elle-même. Chers jeunes, pour se relever, le monde a besoin de votre force, de votre enthousiasme, de votre passion ! La prière est tout d'abord écoute et rencontre avec Dieu. Alors, les problèmes de tous les jours ne deviennent pas des obstacles, mais des appels de Dieu lui-même à écouter et rencontrer celui qui est en face de nous, pour grandir dans la foi et dans la charité. Que saint Joseph, venu des périphéries, nous aide à convertir notre regard et à prendre soin des personnes rejetées et marginalisées dans la société. Voici le mot qui fait germer l'espérance dans le monde et qui allège la douleur des pauvres : la tendresse. Il nous appartient de vaincre la tentation de ne nous préoccuper que de nos problèmes et de nous attendrir devant les tragédies du monde, pour compatir à la douleur. Portons un regard d’espérance au monde. Portons-le avec tendresse aux pauvres, sans les juger. Parce que là, parmi eux, se trouve Jésus, parce que là, en eux, se trouve Jésus, qui nous attend. Une personne généreuse et serviable, douce, patiente, qui n'est pas envieuse ni médisante, qui ne se vante pas, construit le Ciel sur la Terre. Peut-être qu'elle n'aura pas de visibilité, et pourtant ce qu'elle fait ne sera pas perdu. Parce que le bien reste pour toujours. Qu'est-ce qui donne de la solidité à la vie et ne finira jamais? Saint Paul nous le dit: "La charité ne finira jamais" (1 Cor 13,8). Qui fait le bien investit pour l'éternité. Nous sommes appelés à découvrir le Christ dans les pauvres, à prêter notre voix à leurs causes, mais aussi à être leurs amis, à les écouter, à les comprendre et à accueillir la mystérieuse sagesse que Dieu veut nous communiquer à travers eux Il est temps que se brise le cercle de l'indifférence pour recommencer à découvrir la beauté de la rencontre et du dialogue. Il est temps que cessent les violences sur les femmes et qu'elles soient respectées, et non pas traitées comme des marchandises. Il est temps que l'on recommence à se scandaliser devant la réalité des enfants affamés, réduits en esclavage, ballottés sur les eaux en proie au naufrage, victimes innocentes de toute sorte de violence Il est temps de se retrousser les manches pour rendre de la dignité en créant des postes de travail. Il est temps que s'ouvrent les yeux pour voir l'état d'inégalité dans lequel vivent tant de familles. Il est temps que la parole soit restituée aux pauvres, parce que leurs demandes sont restées inécoutées pendant trop de temps. Ici à la Portioncule, saint François a accueilli sainte Claire, les premiers frères, et tant de pauvres qui venaient le voir. Accueillir signifie ouvrir la porte, la porte de la maison et la porte du coeur, et permettre à celui qui frappe d'entrer. Il ne peut pas y avoir de coopération pacificatrice sans un engagement collectif concret en faveur du désarmement intégral. Il est temps de développer une nouvelle forme de solidarité universelle fondée sur la fraternité, l'amour et la compréhension mutuelle, qui privilégie les personnes plutôt que le profit, une solidarité qui cherche de nouvelles façons de comprendre le développement. Si nous ne voulons pas vivre pauvrement, demandons la grâce de voir Jésus dans les pauvres, de servir Jésus dans les pauvres. "La foi du Christ dans ton cœur est comme le Christ dans la barque." (Saint Augustin). Réveillons le Christ dans nos cœurs et alors nous pourrons contempler les choses avec Son regard, car Il voit au-delà de la tempête. Engageons-nous à promouvoir une éducation à la fraternité, afin que les résurgences de la haine qui veulent la détruire ne l'emportent pas. La menace de l'antisémitisme, qui couve encore en Europe et ailleurs, est une mèche qu'il faut éteindre Le monde a besoin de chrétiens qui savent montrer, avec leur vie, la beauté de l'Évangile; qui tissent le dialogue; qui font resplendir la vie fraternelle; qui diffusent le bon parfum de l'accueil et de la solidarité; qui protègent et cultivent la vie. Prions ensemble pour les populations de l'Ethiopie, si durement éprouvées par le conflit qui se poursuit depuis plus d'un an et qui a causé de nombreuses victimes et une grave crise humanitaire. Je renouvelle mon appel à la concorde fraternelle et à la voie pacifique du dialogue Dans l'Evangile du jour (Mc 12, 38-44), Jésus nous propose la pauvre veuve comme modèle de foi: ses pièces ont un son plus beau que celui des grandes offrandes des riches, parce qu'elles expriment une vie dédiée à Dieu avec sincérité, avec une confiance inconditionnelle. Prenons soin de notre maison commune et aussi de nous-mêmes, en cherchant à extirper les germes des conflits: avidité, ignorance, peur, injustice, insécurité et violence. L'humanité n'a jamais eu autant de moyens pour atteindre un tel objectif. En contemplant le Cœur du Christ, nous pouvons être guidés par trois mots: souvenir, passion et réconfort. Souvenir. Se souvenir signifie "revenir avec le cœur". Il est bon pour nous d'entretenir la mémoire de ceux qui nous ont aimés, qui ont pris soin de nous, qui nous ont soutenus. Le Cœur de Jésus nous rappelle que, quoi qu'il arrive dans notre vie, nous sommes aimés. Passion. Le Cœur du Christ est un cœur passionné, blessé par l'amour, déchiré pour nous sur la croix. Dans la tendresse et la douleur, ce Cœur révèle ce qu'est la passion de Dieu : l'homme. Réconfort. C'est une force qui ne vient pas de nous, mais de celui qui est avec nous : Jésus, le Dieu-avec-nous. Encourageons-nous avec cette certitude, avec le réconfort de Dieu. Et demandons au Sacré-Cœur la grâce de pouvoir réconforter à notre tour. Prenons soin de notre maison commune et aussi de nous-mêmes, en cherchant à extirper les germes des conflits: avidité, ignorance, peur, injustice, insécurité et violence. L'humanité n'a jamais eu autant de moyens pour atteindre un tel objectif. Lorsque nous sommes tentés de mal juger les autres, nous devons d'abord réfléchir à notre propre fragilité. Il est bon de se demander ce qui nous pousse à corriger un frère ou une sœur, et si nous ne sommes pas en quelque sorte coresponsables de son erreur. Je pense à la population d'Haïti, qui vit dans des conditions limites. Je demande aux responsables des nations de soutenir ce pays, de ne pas le laisser seul. Que de souffrance, que de douleur en cette terre... Prions ensemble pour Haïti, ne les abandonnons pas. Aujourd'hui, devant le mystère de la mort rachetée, nous demandons la grâce de regarder l'adversité avec des yeux différents. Demandons la force de savoir vivre dans le silence doux et confiant qui attend le salut du Seigneur, sans nous plaindre et sans rouspéter. Que la protection des mineurs soit de plus en plus une priorité ordinaire dans l'action éducative de l'Eglise ; qu'elle soit la promotion d'un service fiable et faisant autorité, en contraste avec toute forme de domination, de défiguration de l'intimité et de silence complice. Quand nous prions, nous ne le faisons jamais seuls: même si nous n’y pensons pas, nous sommes plongés dans un fleuve majestueux d’invocations qui nous précède et qui se poursuit après nous. L'amour est la règle suprême pour suivre le chemin du Christ, il nous rend conscients de notre propre fragilité, miséricordieux et solidaires des difficultés et des faiblesses des autres. «“Toi qui passes, pense, parmi tes pas, au dernier pas”: que ce soit dans la paix. Ces tombes sont un message de paix: “Arrêtez, frères et sœurs, arrêtez ! Arrêtez-vous, fabricants d'armes, arrêtez-vous !”». Faire partie du Peuple de Dieu est un don, une responsabilité: la responsabilité de témoigner dans les faits, et pas seulement dans les mots, des merveilles de Dieu qui, si elles sont connues, aident les personnes à découvrir son existence, et à accueillir son Salut. Que soit béni Jésus-Christ, unique Sauveur du monde, avec cette immense floraison de saints et saintes, qui peuplent la terre et qui ont fait de leur propre vie une louange à Dieu! N'aie pas peur de viser plus haut, de te laisser aimer et libérer par Dieu. N'aie pas peur de te laisser conduire par l'Esprit Saint. La sainteté ne te rend pas moins humain, parce qu'elle est la rencontre de ta faiblesse avec la force de la grâce. Les saints, qui souvent comptent peu aux yeux du monde, sont en réalité ceux qui le soutiennent, non pas avec les armes de l’argent et du pouvoir, mais avec les armes de la prière Il n'est plus temps d'attendre, il y a trop de visages humains qui souffrent de cette crise climatique. Une action urgente, courageuse et responsable est nécessaire pour préparer un avenir dans lequel l'humanité sera capable de prendre soin d'elle-même et de la nature. Dans le Christ, il y a une mystérieuse solidarité entre ceux qui sont passés vers l'autre vie, et nous qui y sommes pèlerins en celle-ci: du Ciel, nos chers défunts prennent soin de nous. Ils prient pour nous et nous prions avec eux. N'aie pas peur de la sainteté. Elle ne t'enlèvera pas de forces, de vie et de joie. C'est tout le contraire, parce que tu arriveras à être ce que le Père a pensé quand il t'a créé, et tu seras fidèle à ton propre être. |
Construisons des villes qui, tout en convervant leurs propres identités culturelles et religieuses, soient ouvertes aux différences et sachent les valoriser, sous le signe de la fraternité humaine.
Le changement climatique ne peut être combattu que par une coresponsabilité mondiale, une solidarité fondée sur la justice, le partage d'un destin commun et la conscience de l'unité de la famille humaine, projet de Dieu pour le monde. La Parole de Dieu doit être répétée, appropriée, cultivée. Elle dit rejoindre chaque domaine de la vie, impliquer, comme le dit Jésus dans l'Evangile du jour, tout le coeur, toute l'âme, toute la force (Mc 12,28). Elle doit résonner à l'intérieur de nous. C'est un moment pour repenser nos priorités - ce qui compte pour nous, ce que nous voulons, ce que nous cherchons - et re-planifier notre futur, en mettant nos actes de la vie quotidienne en cohérence avec nos rêves. Le temps d'agir, et d'agir ensemble, c'est maintenant ! Souvent, nous faisons le minimum indispensable, alors que Jésus nous invite à faire le maximum possible. Combien de fois nous contentons-nous des devoirs — les préceptes et quelques prières — alors que Dieu, qui nous donne la vie, nous demande des élans de vie ! L'Esprit, qui découle de la Pâque de Jésus, est le principe de la vie spirituelle. C'est Lui qui change le cœur: non pas nos œuvres, mais l'action du Saint-Esprit en nous!> Marcher à la suite de Jésus c’est aller de l’avant dans la vie avec la même confiance, celle d’être des fils aimés de Dieu. C’est parcourir la même voie que le Maître qui est venu pour servir et non pour être servi (Mc 10, 45).> J'exprime ma proximité avec les milliers de migrants et de réfugiés en Libye: je ne vous oublie jamais, j'entends vos cris et je prie pour vous. Sentons nous responsables de nos frères et sœurs qui, depuis trop d'années, sont victimes de cette situation très grave.> Vivre la mission c’est développer les sentiments mêmes du Jésus et croire avec lui que celui qui est à mes côtés est aussi mon frère et ma sœur. Que son amour réveille aussi notre cœur et nous rende tous disciples missionnaires> Dans l'Evangile du jour (Mc 10, 46-52) transparaît la foi de Bartimée, le mendiant aveugle. Il demande tout à Celui qui peut: "Aie pitié de moi". Il ne demande pas une grâce, mais se présente lui-même: il demande miséricorde pour sa personne, pour sa vie.> "Jésus, aie pitié de moi!". Faisons nôtre, aujourd'hui, cette prière. Répétons-la. Tout peut être demandé à Jésus, qui peut tout. Il est impatient de reverser sa grâce et sa joie dans nos cœurs> L’annonce de l’ Evangile revigore l’espérance parce qu’elle nous rappelle qu’en tout ce que nous vivons Dieu est présent, nous accompagne, nous donne courage, nous donne créativité pour commencer toujours une histoire nouvelle Ayez toujours en mémoire ce que saint Jean Paul II nous a dit: "Soyez vigilants, afin que rien ne vous sépare de l'amour du Christ: aucun faux slogan, aucune idéologie erronée, aucune cession à la tentation de tomber dans des compromis avec ce qui n'est pas de Dieu." La prière chrétienne transmet au cœur humain une espérance invincible: quelle que soit l’expérience qui touche notre chemin, l’amour de Dieu peut la transformer en bien La vraie liberté -la liberté en Christ- ne cherche pas l'intérêt personnel, mais est guidée par l'amour et s'exprime dans le service aux autres, en particulier aux pauvres. L'amour nous rend libres, nous porte à choisir et faire le bien, nous pousse à servir. |
Prions ensemble pour que chaque baptisé soit impliqué dans l'évangélisation et soit disponible à la mission, à travers son témoignage de vie. Et pour que ce témoignage de vie ait la saveur de l'Évangile.
Apporter des réponses concrètes au grave phénomène du réchauffement climatique est un impératif moral. L'inaction aura des effets secondaires, notamment chez les plus pauvres, qui sont aussi les plus vulnérables. Prions ensemble pour les marins et les pêcheurs qui ont fait tant de sacrifices en assurant, par leur travail, de la nourriture et d'autres produits de première nécessité à la grande famille humaine afin d'atténuer la souffrance causée par la pandémie. Chers jeunes, je voudrais vous remercier pour les rêves et les projets de bien que vous avez, et car vous vous souciez autant des relations humaines que de la protection de l'environnement. Merci. C'est une préoccupation qui est bonne pour tout le monde.
Lutter contre le fléau de la faim, c’est aussi lutter contre le gaspillage. Se débarrasser de la nourriture signifie se débarrasser des personnes. Il est scandaleux de ne pas se rendre compte à quel point la nourriture est précieuse et combien elle est gaspillée. La réponse de la foi exige d'être actifs dans l'amour de Dieu et du prochain. Aujourd'hui, l'Église fait mémoire des Saints Archanges Michel, Gabriel et Raphaël, messagers de la grâce de Dieu. Confions-nous à eux, afin que nos bonnes œuvres rendent visible l'amour de Dieu pour le monde. La spiritualité chrétienne propose la sobriété et la simplicité qui nous permettent de nous arrêter pour goûter les petites choses, remercier pour les possibilités que la vie offre, sans nous attacher à ce que nous avons, ni nous attrister pour ce que nous ne possédons pas. En ce temps de crise sanitaire, sociale, environnementale, réfléchissons sur la façon dont l'usage que nous faisons de tant de biens matériels est souvent nocif pour la Terre. Choisissons de changer et cheminons vers des styles de vie plus simples et respectueux de la création. Chers jeunes ! Je voudrais vous prendre une fois encore par la main afin de poursuivre ensemble le pèlerinage spirituel qui nous conduit vers la Journée Mondiale de la Jeunesse de Lisbonne en 2023. L'exemple de Saint Vincent de Paul nous stimule pour donner de l'espace et du temps aux pauvres, pour faire nôtres leurs pensées et leurs malaises, parce qu'un christianisme sans contact avec celui qui souffre est désincarné, incapable de toucher la chair du Christ. Dans l'Evangile du jour, Jésus nous exhorte: au lieu de juger tout et tous, soyons attentifs à nous-mêmes! En effet, le risque et d'être inflexibles envers les autres et indulgents envers nous. Aujourd'hui, l'Église est appelée à sortir vers les périphéries existentielles pour soigner les blessés et chercher les égarés, sans préjugés ni peur, sans prosélytisme, mais prête à élargir sa tente pour accueillir tout le monde, dans un NOUS toujours plus grand. C’est à tous les hommes et à toutes les femmes du monde que s’adresse mon appel à marcher ensemble vers un nous toujours plus grand, à recomposer la famille humaine, pour construire ensemble notre avenir de justice et de paix,en veillant à ce que personne ne reste exclu. La course aux armements, y compris les armes nucléaires, continue de gaspiller des ressources précieuses qui seraient mieux utilisées pour le développement intégral des peuples et la protection de l'environnement naturel. Nous sommes sœurs et frères, tous! Prions le Très-Haut afin que, après ce temps d’épreuve, il n’y ait plus "les autres", mais un grand "nous" riche de diversité. Ne détournons pas les yeux de la souffrance de nos frères et sœurs privés de liberté et de dignité, victimes des esclavages contemporains. Demandons à la Vierge Marie de nous aider à travailler ensemble pour briser leurs chaînes et leur redonner une vie digne. Aidons l'Europe d'aujourd'hui, malade de fatigue, à retrouver le visage toujours jeune de Jésus ! Saint Pio de Pietrelcina a consacré toute sa vie à la prière et à l'écoute patiente de ses frères et sœurs, sur les souffrances desquels il a répandu la charité du Christ. En l’imitant, nous pouvons nous aussi devenir des instruments de l'amour de Dieu pour les plus faibles. Prions ensemble, en demandant à l'Esprit Saint que les graines semées lors du voyage apostolique à Budapest et en Slovaquie portent de bons fruits dans le Peuple de Dieu. Tout temps est adapté à l’annonce de la paix, aucune circonstance n’est privée de sa grâce. Les saints sont des témoins que nous vénérons et qui, de mille manières différentes, nous rappellent Jésus-Christ, seul Seigneur et médiateur entre Dieu et les hommes. Ils nous rappellent que même dans nos vies marquées par le péché, la sainteté peut s'épanouir. Les témoins ne se perdent pas dans des paroles, (…) ne se plaignent pas des autres et du monde. Ils nous rappellent que Dieu ne doit pas être démontré, mais montré; il ne doit pas être annoncé par des proclamations, mais on doit témoigner de lui par l’exemple. Voici avant tout qui servir: ceux qui ont besoin de recevoir et n'ont rien à rendre. En accueillant celui qui est à la marge nous accueillons Jésus, parce qu'Il est là. Dans le petit, dans le pauvre que nous servons, nous recevons nous aussi l'étreinte de Dieu. Dans l'Evangile du jour (Mc 9, 30-37), le Seigneur renverse les critères qui montrent ce qui compte vraiment dans la vie: la grandeur et la réussite, aux yeux de Dieu, se mesurent sur le service. Non ce que l'on a, mais sur ce que l'on donne. Tu veux être le premier? Sers. Voici avant tout qui servir: ceux qui ont besoin de recevoir et n'ont rien à rendre. En accueillant celui qui est à la marge nous accueillons Jésus, parce qu'Il est là. Dans le petit, dans le pauvre que nous servons, nous recevons nous aussi l'étreinte de Dieu. L’espérance nous invite à reconnaître qu’il y a toujours une voie de sortie, que nous pouvons toujours repréciser le cap, que nous pouvons toujours faire quelque chose pour résoudre les problèmes. La bénédiction du Très-Haut se déverse sur nous lorsqu’il voit une famille de frères qui se respectent, s’aiment et collaborent. Au milieu de nombreuses discordes qui polluent notre monde nous pouvons toujours être des témoins de paix. Je voudrais adresser mes remerciements personnels aux milliers de catéchistes à travers le monde. Je vous accompagne de ma prière et de ma bénédiction apostolique. La catéchèse n'est pas une communication abstraite de connaissances théoriques à mémoriser. Nous devons insister pour rappeler le cœur de la catéchèse : Jésus-Christ ressuscité t'aime et ne t'abandonne jamais ! De notre don peuvent surgir la vie et le salut des autres, malades et souffrants, en renforçant ainsi une culture de l'aide, du don, de l'espérance et de la vie. La société a besoin de ces gestes concrets d'amour généreux pour faire comprendre que la vie est sacrée. Une société est d’autant plus humaine qu’elle prend soin de ses membres fragiles et souffrants et qu’elle sait le faire avec une efficacité animée d’un amour fraternel. Faisons en sorte que personne ne reste seul, que personne ne se sente abandonné. N’ayez pas peur de sortir à la rencontre de ceux qui sont marginalisés. Vous vous apercevrez que vous sortez à la rencontre de Jésus. Il vous attend là où il y a de la fragilité et non du confort; là où il y a du service, et non du pouvoir. C’est là qu’il est. Nous avons profondément blessé la Terre, notre maison commune. Toutefois, nous avons encore des raisons d'espérer: les effets du déséquilibre actuel peuvent être atténués avec nos actions concrètes, ici et maintenant. La vraie originalité aujourd’hui, la vraie révolution, c’est de se révolter contre la culture du provisoire, c’est aller au-delà de l’instinct et au-delà de l’instant, c’est aimer pour toute la vie et de tout notre être. La croix était un instrument de mort, et d’elle est venue la vie. Elle était ce que personne ne voulait regarder, et nous a révélé la beauté de l’amour de Dieu. C’est pourquoi le Peuple saint de Dieu la vénère, et la Liturgie la célèbre en la fête d’aujourd’hui. Cyrille et Méthode furent des inventeurs de nouveaux langages pour transmettre la foi, ils ont été créatifs dans la traduction du message chrétien. N’est-ce pas là la tâche la plus urgente de l’Eglise : trouver de nouveaux “alphabets” pour dire la foi ? Les structures organisées et efficaces ne suffisent pas pour obtenir une bonne coexistence humaine, la saveur de la solidarité est necessaire : la société ne retrouve du goût que par la générosité gratuite de qui se dépense pour les autres. En regardant Notre-Dame-des-Douleurs, nous nous ouvrons à une foi qui se fait compassion, qui nous rend solidaires. Cette foi, avec le style de Dieu, humblement et sans bruit, soulage la douleur du monde et irrigue les sillons de l'histoire avec le salut. Personne ne peut s’isoler, comme individu ni comme nation. Cultivez la beauté de l’ensemble. Cela exige patience et effort, courage et partage, élan et créativité. Mais c’est l’œuvre humaine que le Ciel bénit. Je remercie Dieu de m'avoir permis de faire ce voyage apostolique. Je suis reconnaissant à tous ceux qui ont collaboré de différentes manières, notamment par la prière. Je vous porte tous dans mon cœur. Pour réussir sa vie, il faut l’amour et l’héroïsme. Regardons Jésus, regardons le Crucifié : un amour infini et le courage de donner la vie jusqu’au bout, sans demi-mesure. Notre Dame des Douleurs, sous la croix, ne fuit pas devant la douleur. Elle reste, avec le visage marqué par les larmes, mais avec la foi de celle qui sait qu'en son Fils, Dieu transforme la douleur et vainc la mort. La croix exige un témoignage limpide. Parce que la croix ne veut pas être un drapeau à élever, mais la source pure d’une nouvelle façon de vivre: celle de l’Évangile, celle des Béatitudes. La “Croix de la mission” est le symbole de ce Congrès Eucharistique International : qu’elle vous amène à annoncer par votre vie l’Evangile libérateur de la tendresse infinie de Dieu pour chacun. Dans le manque d’amour d’aujourd’hui, il est la nourriture que l’homme attend. Aujourd’hui, en fixant le regard sur chacun de nous, le Seigneur nous interpelle personnellement : “Moi, qui suis-je vraiment pour toi ?” C’est une question qui n’exige pas seulement une réponse exacte, de catéchisme, mais une réponse personnelle, de vie. L’Eucharistie se trouve devant nous pour nous rappeler qui est Dieu. Il ne le fait pas par des mots, mais concrètement, en nous montrant Dieu comme Pain rompu, comme Amour crucifié et donné. Que les saints Cyrille et Méthode,précurseurs de l’œcuménisme, nous aident à nous prodiguer pour une réconciliation des diversités dans l’Esprit Saint; pour une unité qui, sans être uniformité,soit un signe et un témoignage de la liberté du Christ,le Seigneur. C’est seulement lorsque nous serons des racines de paix et des germes d’unité que nous serons crédibles aux yeux du monde qui nous regarde, avec la nostalgie que fleurisse l’espérance. La vraie religiosité consiste dans l'adoration de Dieu et dans l'amour du prochain. Plus que de démontrer quelque chose, nous, les croyants, nous sommes appelés à montrer la présence paternelle du Dieu du ciel à travers notre concorde sur terre. Demain commence mon Voyage apostolique à Budapest et en Slovaquie. Je vous demande de m'accompagner avec la prière, et je confie cette visite à l'intercession des confesseurs héroïques de la foi qui témoignèrent de l'Évangile dans ces lieux, entre hostilité et persécutions. Prions ensemble pour tous ceux qui souffrent et sont tristes parce qu'ils sont seuls, parce qu'ils ne savent pas quel futur les attend, parce qu'ils ne peuvent pas subvenir aux besoins de leur famille, parce qu'ils n'ont pas de travail... Tant souffrent de cette tristesse. Une véritable approche écologique devient toujours une approche sociale, qui doit intégrer la justice dans les discussions sur l'environnement, pour écouter le cri de la terre ainsi que le cri des pauvres. Aujourd'hui est célébré le Nouvel An en Éthiopie. Prions ensemble pour le peuple éthiopien, d'une façon particulière pour ceux qui souffrent à cause du conflit en cours, et pour la grave situation humanitaire qu'il a provoqué. Que ce soit un temps pour écouter le désir de paix. Notre maison commune, la création, n'est pas une simple "ressource". Les créatures ont une valeur en soi et reflètent, chacune à sa manière, un rayon de la sagesse et de la bonté infinies de Dieu. L'éducation est l'un des moyens les plus efficaces d'humaniser le monde et l'histoire. L'éducation est avant tout une question d'amour et de responsabilité, qui se transmet au fil du temps de génération en génération. En ce jour où nous célébrons la Nativité de Marie, nous demandons à notre Mère de nous aider à redécouvrir la beauté d'être des enfants de Dieu et, dépassant les différences et des conflits, de vivre en frères et sœurs. Dimanche prochain je me rendrai à Budapest pour la conclusion du Congrès eucharistique international. Mon pèlerinage se poursuivra pour quelques jours en Slovaquie, et se conclura avec la grande célébration populaire de Notre-Dame-des-Douleurs, patronne de ce pays. Dieu est glorieusement et mystérieusement présent dans la Création, car le Seigneur règne sur elle. Pour le découvrir, nous avons besoin de faire silence, d'écouter, de contempler. Que tous les Afghans, qu'ils soient chez eux, en transit ou dans les pays d'accueil, vivent dans la dignité, dans la paix et la fraternité avec leurs voisins. Voici le médicament : un peu moins de paroles inutiles et un peu plus de paroles de Dieu. Entendons aujourd'hui, cette parole: "Effata, ouvre-toi" ! Jésus, je souhaite m'ouvrir à ta Parole, m'ouvrir à l'écoute. Guéris mon cœur. Nous avons tous des oreilles, mais bien souvent, nous ne pouvons pas entendre. Il existe en fait une surdité intérieure, pire que celle physique: la surdité du cœur que nous pouvons aujourd'hui demander à Jésus de toucher et de guérir. Face à l’aggravation convergente des multiples crises, politiques et environnementales – la faim, le climat, l'armement nucléaire pour en citer quelques-unes – l'engagement pour la paix n’a jamais été autant nécessaire et urgent. La pandémie a mis en évidence combien nous sommes tous vulnérables et interconnectés. Si nous ne prenons pas soin les uns des autres, à partir des derniers, de ceux qui sont le plus frappés, y compris la création, nous ne pouvons pas guérir le monde. Au début il y a l'amour, l'amour de Dieu. Tout ce qui est vie, tout ce qui est beau, bon et vrai vient de là, de Dieu qui est amour, comme du coeur et des entrailles d'une mère vient la vie humaine, et comme du coeur et des entrailles d'une Mère est venu Jésus, l'Amour fait chair. Prions pour que nous fassions des choix courageux en faveur d’un style de vie sobre et durable, en nous réjouissant de voir des jeunes s'y engager résolument. Aujourd'hui nous célébrons la Journée mondiale de prière pour le soin de la création. Prions ensemble pour les frères et soeurs de différentes confessions chrétiennes et agissons pour notre maison commune, en ces temps de grave crise planétaire. Saint Paul nous invite à réfléchir à la manière dont nous vivons notre foi. L'amour du Christ crucifié et ressuscité reste-t-il au centre de nos vies comme source de salut, ou nous contentons-nous de quelques formalités religieuses pour apaiser nos consciences ? |
Aujourd’hui nous avons besoin de prophétie, de vraie prophétie : Il n’est point besoin de manifestations miraculeuses, mais de vies qui manifestent le miracle de l'amour de Dieu. Quel est le secret d’une vie bienheureuse, heureuse? Reconnaître Jésus comme Dieu vivant. Parce qu’il n’est pas important de savoir que Jésus a été grand dans l’histoire: ce qui est important est la place que je lui donne dans ma vie. En tant que chrétiens, la situation en Afghanistan nous interpelle. Dans des moments historiques comme celui-ci, nous ne pouvons pas rester indifférents. J'adresse donc un appel à intensifier la prière et à pratiquer le jeûne en demandant au Seigneur la miséricorde et le pardon. Je suis avec une grande préoccupation la situation en Afghanistan. Je participe à la souffrance de ceux qui pleurent pour les personnes qui ont perdu la vie dans les attaques suicides et de ceux qui cherchent aide et protection. Dans l'Evangile du jour, Jésus nous met en garde contre une religiosité de l'apparence: apparaître bien extérieurement, en négligeant de purifier le coeur. Jésus ne veut pas l'extériorité, il veut ramener la foi vers son centre, il veut une foi qui arrive au coeur. Saint Augustin disait : "J’ai peur que Jésus passe et que je ne m’en rende pas compte". Il est important de rester vigilants, parce qu’une erreur de la vie est de se perdre en mille choses et ne pas s’apercevoir de la présence de Dieu. La foi est ardent désir de Dieu, elle est audace continue de se convertir, elle est courage d’aimer, elle est d’aller toujours de l’avant. Hier, à Tokyo a été donné le coup d'envoi des Jeux paralympiques. J'adresse mes salutations aux athlètes et je les remercie car ils offrent à tous un témoignage d'espoir et de courage. Demandons au Seigneur de nous aider à être cohérents et à lutter avec courage contre tout ce qui nous éloigne de la vérité et de la foi que nous professons. C'est seulement comme cela que nous pouvons être des constructeurs d'unité et de fraternité. C'est dans l'humilité que se construit l'avenir du monde. Collaborons ensemble pour déraciner l’atroce fléau de l’esclavage moderne qui enchaîne aujourd'hui encore des millions de personnes à l’inhumanité et à l’humiliation. Tout être humain est l'image de Dieu et est libre, destiné à exister dans l’égalité et la fraternité. Nous ne devons pas chercher Dieu dans des rêves et des images de grandeur et de puissance, mais le reconnaître dans l'humanité de Jésus et, par conséquent, dans celle des frères et sœurs que nous rencontrons sur le chemin de la vie. La patience nous aide à nous regarder nous-mêmes, nos communautés et le monde avec miséricorde. L'urgence climatique génère toujours plus de crises humanitaires et les pauvres sont les plus vulnérables face aux événements extrêmes. Une solidarité fondée sur la justice, la paix et l'unité de la famille humaine est urgente. Cela nous fera du bien de nous demander si nous vivons encore dans un temps où nous avons besoin de la Loi (cf. Ga 3,23-25), ou si nous sommes bien conscients d'avoir reçu la grâce de devenir enfants de Dieu pour vivre dans l'amour. Se vacciner est une façon simple de promouvoir le bien commun et de prendre soin les uns des autres, en particulier des plus vulnérables. Dieu ne vient pas pour nous libérer des problèmes, qui se présentent toujours de nouveau, mais pour nous sauver du vrai problème: le manque d’amour. C’est la cause de nos maux personnels, sociaux, internationaux, environnementaux. Ne penser qu’à soi est le père de tous les maux. Souvenons-nous de ceux qui ne peuvent pas aller en vacances. Je pense spécialement aux malades, aux personnes âgées, aux prisonniers, aux chômeurs, aux réfugiés, et à toutes les personnes seules ou en difficulté. Que Marie étende sur chacun sa protection maternelle. Prions ensemble pour Haïti. Je désire exprimer ma proximité à ces chères populations frappés durement par le séisme. Que la solidarité de tous puisse apaiser les conséquences de la tragédie! Prions ensemble pour l'Afghanistan, afin que cesse le vacarme des armes et que des solutions puissent être trouvées à la table du dialogue. C'est seulement ainsi que la population martyrisée de ce pays pourra retourner à ses propres maisons et vivre en paix. L'humilité est le secret de Marie. C'est l'humilité qui a attiré le regard de Dieu sur elle. Aujourd'hui, en regardant Marie et son Assomption, nous pouvons dire que l'humilité est la voie qui mène au Ciel. Il n’y a pas de meilleure manière de prier que de se mettre, comme Marie, dans une attitude d’ouverture, de cœur ouvert à Dieu: ‘Seigneur, ce que Tu veux, quand Tu veux et comme Tu veux’. La prière oxygène la vie : tout comme on ne peut pas vivre sans respirer, de même on ne peut pas être chrétiens sans prier. Avec l'aide des jeunes et leur esprit d'innovation, nous pouvons réaliser le rêve d'un monde où le pain, l'eau, les médicaments et le travail circulent en abondance et atteignent en premier lieu ceux qui en ont le plus besoin. La loi extérieure n'apporte pas la vie, car elle ne change pas le cœur. La nouveauté radicale de la vie chrétienne est la vie selon l'Esprit Saint, qui nous libère de la loi et, en même temps, l'accomplit dans le commandement de l'amour. Dieu ne vient pas dans des évènements extraordinaires, mais accomplit son œuvre dans la monotonie apparente de nos journées, dans les petites choses que nous continuons de faire avec ténacité et humilité en cherchant à accomplir sa volonté. Dans l'Évangile du Jour (Jn 6, 41-51), Jésus se révèle comme le pain de la vie. Parce que Lui seul nous nourrit l'âme, Lui seul nous fait nous sentir aimés même si tous nous déçoivent, Lui seul nous donne la force d'aimer et de pardonner, Lui seul donne la vie pour toujours. La fête de la Transfiguration du Seigneur nous rappelle que nous sommes appelés à vivre la rencontre avec le Christ pour que, éclairés par sa lumière, nous puissions la la faire briller partout comme des petites lampes de l'Évangile qui apportent un peu d'amour et d'espérance. Un an après la terrible explosion dans le port de Beyrouth, je lance un appel à la communauté internationale, lui demandant d'aider le Liban à prendre le chemin de la "résurrection", avec des gestes concrets, afin que le Liban redevienne un message de fraternité et de paix. Prions ensemble pour tous les Pasteurs afin qu'à l'exemple de saint Jean Marie Vianney, ils puissent apporter l'Évangile vivant de leur témoignage d'amour, de miséricorde et de solidarité, à leurs frères et sœurs en difficulté. L'Évangile est la Bonne Nouvelle et la force qui change nos vies et nos cœurs pour le meilleur. C'est pourquoi je vous demande de lire l'Évangile chaque jour et d'en méditer un petit passage pour vous nourrir de cette source inépuisable de salut Prions pour l’Église, afin qu’elle reçoive du Saint-Esprit la grâce et la force de se réformer à la lumière de l’Évangile. L'invitation de l'Évangile du jour (Jn 6, 24-35) est celle-ci: au lieu de nous préoccuper uniquement du pain matériel, accueillons Jésus comme le pain de la vie et, à partir de notre amitié avec Lui, apprenons à nous aimer les uns les autres. Avec gratuité et sans calcul. |
À l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre la traite des êtres humains, j'appelle tout le monde à travailler avec les victimes pour transformer l'économie de la traite en une économie de soins. |
Prions afin que, dans les situations sociales, économiques, politiques et conflictuelles, nous soyons des architectes de dialogue et d’amitié. |
Nous t'en prions, ô Sainte Mère, dénoue les nœuds qui nous oppressent, afin que nous puissions rendre un joyeux témoignage à ton Fils Notre Seigneur, Jésus-Christ.
Si nous oublions le bien, le cœur se rétrécit. Mais si, comme Marie, nous nous souvenons des grandes choses que le Seigneur accomplit, si au moins une fois par jour nous disons une petite prière de louange, notre cœur se dilatera, notre joie augmentera. Le mystère de la très Sainte Trinité est immense, il dépasse les capacités de notre esprit, mais parle à notre cœur parce que nous le trouvons enfermé dans cette expression de saint Jean qui résume toute la Révélation: "Dieu est amour". L’Esprit Saint nous conduit à aimer non seulement celui qui nous aime et pense comme nous, mais tous, comme Jésus nous l’a enseigné. Il nous rend capables de pardonner aux ennemis et de pardonner les torts subis. Il nous pousse à être actifs et créatifs dans l’amour. L’Esprit-Saint nous enseigne à regarder le monde avec les yeux de Dieu et à traiter nos frères avec la douceur de son cœur. L'Esprit Saint est le don de Dieu qui nous aide à être des personnes libres, des personnes qui veulent et savent aimer, des personnes qui ont compris que la vie est une mission pour annoncer les merveilles que le Seigneur accomplit en celui qui se confie en Lui. Quand nous prions, nous devons être humbles, pour que nos paroles soient effectivement des prières et non un verbiage que Dieu refuse. L'année Laudato si' débouchera sur la Plateforme d'action Laudato si', un chemin qui verra nos communautés s'engager de différentes manières, afin qu'elles deviennent totalement durables, dans l'esprit de l'écologie intégrale. C’est le temps de reverser l’amour sur le monde, sans épouser la mondanité. C’est le temps où il faut témoigner de la miséricorde plutôt que d’inculquer des règles et des normes. C’est le temps du Paraclet ! C’est le temps de la liberté du cœur, dans le Paraclet. Le Paraclet dit à l’Eglise qu’aujourd’hui c’est le temps de la consolation. C’est le temps de la joyeuse annonce de l’Evangile plus que de la lutte contre le paganisme. C’est le temps d’apporter la joie du Ressuscité, non pas de se plaindre du drame de la sécularisation. Aujourd'hui s'achève l'Année Laudato Si', et je remercie tous ceux qui ont participé à de nombreuses initiatives dans le monde entier. C'est un chemin que nous devons poursuivre ensemble, en écoutant le cri de la terre et des pauvres. En la fête de la Sainte Vierge Marie, Secours des Chrétiens, Prions ensemble pour nos chers frères et sœurs en Chine. Que l'Esprit Saint les aide à être des porteurs de la bonne nouvelle, des témoins de la charité et des bâtisseurs de justice et de paix dans leur patrie. Aujourd'hui, nous nous confions à l'intercession maternelle de la Très Sainte Vierge Marie, pour que l'Esprit Saint descende en abondance sur l'Église de notre temps, remplisse le cœur de tous les fidèles et allume en eux le feu de son amour. Esprit Saint, Esprit Paraclet, console nos cœurs. Notre Avocat, doux Inspirateur de l’âme, rends-nous témoins de l’aujourd’hui de Dieu, prophètes d’unité pour l’Eglise et l’humanité, apôtres fondés sur la grâce, qui crée et renouvelle tout. Prions également pour les habitants de la ville de Goma en République démocratique du Congo, contraints de fuir à cause de l'éruption du grand volcan Nyiragongo.Prions ensemble pour la situation en Colombie, qui reste préoccupante. Je demande instamment à chacun d'éviter, pour des raisons humanitaires, les comportements préjudiciables à la population dans l'exercice de son droit de manifester pacifiquement Ouvrons également nos cœurs aujourd'hui au don de l'Esprit Saint, qui nous fait ressentir toute la beauté et la vérité de l'amour de Dieu dans le Christ mort et ressuscité. Il nous pousse à sortir, à témoigner de cet Amour qui nous précède toujours avec sa miséricorde. L'Esprit Saint, l'amour de Dieu, agit dans notre esprit. Il visite "les profondeurs du cœur", comme le "doux invité de l'âme". C'est la tendresse même de Dieu, qui ne nous laisse pas seuls. Chaque année, disparaissent des milliers d’espèces végétales et animales que nos enfants ne pourront pas voir, perdues pour toujours. À cause de nous, des milliers d’espèces ne rendront plus gloire à Dieu par leur existence. Nous n’en avons pas le droit. Demain soir, une veillée de Pentecôte sera célébrée dans l'église Saint-Étienne de Jérusalem pour implorer le don de la paix. Prions ensemble, en implorant l'Esprit Saint pour que les Israéliens et les Palestiniens s'ouvrent à une coexistence entre frères. Vivre la vocation d'être gardiens de l'œuvre de Dieu est une partie essentielle d'une existence vertueuse, et non pas quelque chose d'optionnel ni un aspect secondaire de l'expérience chrétienne. Nous pouvons rechercher la vérité ensemble dans le dialogue, dans une conversation sereine ou une discussion passionnée. C’est un chemin de persévérance, fait aussi de silences, pour recueillir patiemment la longue expérience des individus et la diversité culturelle des peuples. Prions ensemble aujourd'hui pour les victimes de la crise climatique, et continuons à travailler pour que la Terre soit vraiment une maison commune où tous puissent avoir leur place. En ce 500e anniversaire de la blessure de saint Ignace à Pampelune, j'invite tous à s'unir à ce chemin de conversion avec le pèlerin Ignace, afin que nous puissions être renouvelés et voir toute chose nouvelle en Christ. La technologie reposant sur les combustibles fossiles très polluants doit être remplacée sans retard. Il faut espérer que l’humanité du début du XXIème siècle pourra rester dans les mémoires pour avoir assumé avec générosité ses graves responsabilités. En ces jours de préparation à la Solennité de la Pentecôte, demandons au Seigneur qu'il nous envoie les dons de l'Esprit Saint pour pouvoir persévérer dans notre vie de prière avec humilité et joie, en surmontant les difficultés avec sagesse et constance. Dans la prière, quand nous nous rendons compte de nos distractions, ce qui nous aide à les combattre est d'offrir notre cœur au Seigneur avec humilité, pour qu'il le purifie et le recentre sur Lui. Pour garantir que notre maison commune soit correctement entretenue, nous devons nous constituer en un «nous» toujours plus grand, toujours plus coresponsable, avec la ferme conviction que tout bien fait au monde l’est pour les générations actuelles et futures. Je demande à tous les hommes et à toutes les femmes du monde de faire bon usage des dons que le Seigneur nous a confiés, afin de préserver sa création et de la rendre encore plus belle. Aujourd'hui commence la "Semaine Laudato si", pour nous éduquer toujours plus à écouter le cri de la Terre et le cri des pauvres. Je remercie les nombreuses organisations adhérentes, et j'invite tout le monde à participer. Prions incessamment pour qu'Israéliens et Palestiniens puissent trouver la voie du dialogue et du pardon. Prions pour les victimes, en particulier pour les enfants; prions pour la paix. L'engagement pour la paix et la fraternité vient toujours d'en bas : chacun, à sa mesure, peut faire sa part. Chacun peut s'engager à être, à sa petite échelle, un bâtisseur de fraternité, à travailler à reconstruire ce qui a été brisé au lieu de nourrir la violence. J'ai voulu porter sur l'autel du Seigneur les souffrances du peuple de Birmanie et prier pour que Dieu convertisse les cœurs de tous à la paix. Ne perdez pas espoir : Jésus prie le Père et intercède pour nous, afin qu'il nous garde du malin et nous libère du pouvoir du mal. En cette fête de l'Ascension, alors que nous contemplons le Ciel, où le Christ est monté et est assis à la droite du Père, demandons à Marie, Reine du Ciel, de nous aider à être des témoins courageux du Ressuscité dans le monde, dans les situations concrètes de la vie. Nous sommes tous responsables de la communication que nous faisons, des informations que nous donnons, du contrôle que nous pouvons exercer ensemble sur les fausses nouvelles, en les démasquant. Nous sommes tous appelés à être témoins de la vérité: à aller, voir et partager. La famille nait de l’union harmonieuse des différences entre l’homme et la femme, capable de s’ouvrir à la vie et aux autres. Prions ensemble pour les familles, afin qu’elles puissent dépasser ces temps difficiles et tendre la main à qui en a besoin. Si les familles ne sont pas au centre du présent, il n'y aura pas de futur. Mais si les familles repartent, tout repartira. Nos vies et l'histoire du monde sont entre les mains de Dieu. Au Cœur Immaculé de Marie, nous confions l'Église, nous-mêmes et le monde entier. Nous demandons dans la prière la paix, la fin de la pandémie, un esprit de pénitence et notre conversion. La solennité de l'Ascension dirige notre regard vers le haut, au-delà des choses terrestres. En même temps, elle nous rappelle la mission que le Seigneur nous a confiée ici sur terre. Que le Saint-Esprit nous guide dans le bon combat que nous devons mener. Prier n'est pas facile. Chaque fois que nous voulons le faire, d'autres activités nous viennent à l'esprit et semblent plus urgentes. Presque toujours, après avoir repoussé la prière, nous réalisons qu'elles n'étaient pas essentielles. L'Ennemi nous trompe ainsi Aujourd’hui encore, l’Esprit appelle des hommes et des femmes à se mettre en chemin pour aller à la rencontre de ceux qui attendent de connaître la beauté, la bonté et la vérité de la foi chrétienne. L'amour que Jésus nous donne est le même que celui dont le Père L'aime : un amour pur, inconditionnel et gratuit. En nous le donnant, Jésus nous traite en amis, nous fait connaître le Père et nous implique dans sa propre mission pour la vie du monde. Je veux remercier de tout cœur les personnes généreuses qui avec leur dons, petits ou grands, font leur possible pour que ceux dans le besoin puissent recevoir le vaccin contre le covid. Le Seigneur vous bénisse ! Le coronavirus a produit des morts et des souffrances, conditionnant la vie de tous, spécialement celle des plus vulnérables. Je vous prie de ne pas oublier les plus vulnérables. En ce mois de mai, continuons le "marathon" de prière à travers d'importants sanctuaires mariaux. Aujourd'hui, je vous invite à vous unir spirituellement à la Supplication à Notre-Dame de Pompéi, qui a lieu ce jour, à midi, au sanctuaire de Pompéi. Dieu sauve avec amour, pas avec la force ; il se propose, ne s'impose pas. Nous sommes tous dans le même bateau, et nous sommes appelés à nous engager pour qu’il n’y ait plus de murs qui nous séparent, qu’il n’y ait plus les autres, mais un seul nous, aussi grand que toute l’humanité. J’ai pensé consacrer le message de la 107e Journée mondiale du migrant et du réfugié à ce thème : « Vers un nous toujours plus grand », souhaitant ainsi indiquer un horizon clair pour notre parcours commun dans ce monde. Dans la contemplation amoureuse, typique de la prière la plus intime, il n’y a pas besoin de beaucoup de mots : un regard suffit, il suffit d’être convaincus que notre vie est entourée d’un amour grand et fidèle dont rien ne pourra jamais nous séparer. Prions ensemble pour que les responsables de la finance collaborent avec les gouvernements afin de réglementer les marchés financiers et protéger les citoyens de leurs dangers. Les saints et les saintes nous montrent que l'on peut toujours louer, dans le bien et dans le mal, parce que Dieu est l'Ami fidèle. Tel est le fondement de la louange : Dieu est l'Ami fidèle, et son amour ne fait jamais défaut. Utilisons les outils que nous avons, surtout les puissants outils des médias pour construire et renforcer le bien commun. Demeurer en Lui, c'est un état actif et même réciproque. Les sarments sans le cep ne peuvent rien faire, ils ont besoin de la sève pour grandir et porter du fruit ; mais le cep a aussi besoin des sarments, car le fruit ne pousse pas sur le tronc de l'arbre. Au mois de mai, levons notre regard vers la Mère de Dieu, signe de consolation et d'espérance sûre, et prions ensemble le Rosaire pour affronter ensemble les épreuves de ce temps et être encore plus unis comme famille spirituelle. Le travail de saint Joseph nous rappelle que Dieu lui-même fait homme n’a pas dédaigné de travailler. Implorons saint Joseph travailleur pour que nous puissions trouver des chemins qui nous engagent à dire: aucun jeune, aucune personne, aucune famille sans travail ! |
Le chemin chrétien commence par la grâce d'être miséricordieux. Si nous comptons sur nos propres capacités, sur l'efficacité de nos structures et de nos projets, nous n'irons pas loin. Seulement en accueillant l'amour de Dieu nous pourrons donner quelque chose de nouveau au monde. |
Le chemin de la conversion passe toujours par la croix. Il n’y a pas de sainteté sans renoncement ni sans combat spirituel. |
Dans le cas des maladies rares, le réseau de solidarité entre les membres de la famille est essentiel. J'encourage les initiatives qui soutiennent la recherche et les traitements, et j'exprime ma proximité avec les patients, en particulier les enfants, et leurs familles. En ce temps du carême, l'Esprit nous pousse, comme Jésus, à entrer dans le désert. Il ne s'agit pas d'un lieu physique, mais d'une dimension existentielle dans laquelle faire silence et écouter la Parole de Dieu, pour que s'accomplisse en nous la vraie conversion. |
Les grands-parents sont le maillon entre les générations, pour transmettre aux jeunes une expérience de vie et de foi. C'est pour cela que j'ai décidé d'instituer la Journée mondiale des grands-parents et des personnes âgées, qui se tiendra chaque année le 4e dimanche de juillet. La pandémie a confirmé la nécessité de protéger le droit à la santé des personnes les plus fragiles: je souhaite que les responsables des nations unissent leurs efforts pour soigner les personnes atteintes de la maladie de Hansen et pour leur inclusion sociale. Quand nous lisons l'Évangile personnellement avec le cœur ouvert, un peu de sa lumière et de sa puissance bienfaisante, qui illumine, qui guérit, qui console, nous rejoint toujours. Le Seigneur nous cherche là où nous sommes, il nous aime comme nous sommes et avec patience il accompagne nos pas. Avec sa Parole il veut nous faire changer de cap, afin que nous arrêtions de vivoter et que nous prenions le large à sa suite. La culture de la vie est le patrimoine que les chrétiens désirent partager avec tous. Chaque vie humaine, unique, constitue une valeur inestimable. Ceci doit être annoncé toujours de manière nouvelle, avec le courage de la parole et des actes. L’histoire de l’évangélisation commence par une recherche passionnée du Seigneur qui appelle et veut engager avec chaque personne, là où elle se trouve, un dialogue d’amitié (Jn 15, 12-17). Les paroles des Saintes Écritures n'ont pas été écrites pour rester prisonnières sur le papier, mais pour être accueillies par une personne qui prie, en les faisant germer dans son cœur. On célèbre aujourd'hui la Journée de la Mémoire. Faire mémoire est une expression d'humanité;et être attentifs parce que ces choses peuvent arriver une nouvelle fois, en commençant par des propositions idéologiques qui veulent sauver un peuple et finissent par détruire l'humanité. La Parole de Dieu est l’antidote à la peur de rester seuls devant la vie. En nous parlant, le Seigneur nous rappelle que nous sommes dans son cœur, précieux à ses yeux, gardés dans les paumes de ses mains. Nous sommes les sarments d'une même vigne, nous sommes des vases communicants: le bien et le mal que chacun fait retombe sur les autres. Lorsque nous restons en Dieu, nous nous rapprochons des autres et lorsque nous nous rapprochons des autres, nous restons en Dieu. Je désire remercier tous ceux qui, au cours de cette semaine, ont prié et continueront de prier pour l'unité des chrétiens. Nous ne devons pas renoncer à la Parole de Dieu ! C’est la lettre d’amour écrite pour nous par Celui qui nous connaît comme personne d’autre : en la lisant, nous entendons à nouveau sa voix, nous contemplons son visage, nous recevons son Esprit. La Parole de Dieu, semée dans le terrain de notre cœur, nous amène à semer l’espérance à travers la proximité avec les autres. Tout comme Dieu fait avec nous. Avant chacune de nos paroles sur Dieu il y a sa Parole pour nous, qui continue à nous dire : “Ne crains pas, je suis avec toi. Je suis proche de toi et je resterai proche de toi” Jésus parle de Dieu à tous, là où ils sont: il parle « en passant le long de la mer » à des pêcheurs « en train de jeter les filets » (Mc 1,16).Il s’adresse à des personnes dans les endroits et dans les moments les plus ordinaires. Voilà la force universelle de la Parole de Dieu. La Parole de Dieu nous réconforte et nous encourage. En même temps, elle provoque la conversion, nous secoue, nous libère de la paralysie de l'égoïsme. Parce qu'elle a le pouvoir de changer la vie, de nous faire passer de l'obscurité à la lumière. La Parole de Dieu s'est faite Visage, le Dieu invisible s'est laissé voir, entendre et toucher (cf. 1 Jn 1,1-3). La parole n'est efficace que si elle se "voit", nous implique dans une expérience, un dialogue. C'est pourquoi le "Viens et Vois" était et reste essentiel. Je voudrais consacrer le message de la Journée mondiale des communications sociales de cette année à l'appel à "Venir et Voir" (Jn 1:46). Pour raconter la vérité, il est nécessaire d'aller voir, d'écouter les gens, de saisir la réalité.En ces temps de graves troubles, la prière est encore plus nécessaire pour que l'unité l'emporte sur le conflit. Notre bon exemple est fondamental : il est indispensable que les chrétiens continuent sur la voie de la pleine unité visible. J'encourage vivement tous les États et tous les peuples à travailler avec détermination pour promouvoir les conditions nécessaires à un monde sans armes nucléaires, en contribuant à faire progresser la paix et la coopération multilatérale,dont l'humanité a tant besoin aujourd'hui. Chacun de nous chrétiens est un sarment de l’unique vigne; et tous ensemble, nous sommes appelés à porter les fruits de cette commune appartenance au Christ. L'unité des Chrétiens ne peut venir que comme fruit de la prière. Jésus nous a ouvert la voie, en priant. Notre prière pour l’unité est ainsi une participation à la prière du Seigneur, qui a promis que chaque prière faite en son nom sera écoutée par le Père. De l'unité des Chrétiens dépend la foi dans le monde; le Seigneur a demandé l’unité entre nous «pour que le monde croie». Le monde ne croira pas parce que nous le convaincrons par des arguments, mais si nous aurons témoigné de l’amour qui nous unit et nous rend proche de tous. Jésus, après la Dernière Cène, a prié pour les siens, «pour que tous soient un» (Jn 17,21). Cela signifie que nous ne sommes pas suffisants à nous seuls, avec nos forces, pour réaliser l’unité: elle est avant tout un don, une grâce à demander par la prière. Jésus nous invite rester unis à Lui pour porter beaucoup de fruits (Jn 15,5-9).En restant avec le Seigneur nous trouvons le courage de sortir de nous-mêmes, de nous préoccuper des nécessités des autres et donner notre témoignage chrétiens dans le monde. Aujourd'hui commence la Semaine de prière pour l'unité des Chrétiens. Cette année, le thème fait référence à la demande de Jésus: "Demeurez dans mon amour: vous porterez beaucoup de fruit" (cf Jn 15, 5-9). Prions pour nos frères de Sulawesi, en Indonésie, qui ont été frappés par un fort tremblement de terre. Que le Seigneur les réconforte et soutienne les efforts de ceux qui s'efforcent d'apporter des secours. Prions également pour les victimes de l'accident d'avion en Indonésie. Le projet que Dieu a pour chacun de nous est toujours un plan d'amour. Et la plus grande joie de chaque croyant est de répondre à cet appel, de s'offrir tout entier au service de Dieu et de ses frères. Dans la vie nous sommes toujours en chemin. Choisissons le chemin de Dieu ! Nous découvrirons qu’il n’est pas d’imprévu, ni de montée, ni de nuit qui ne puisse être affrontée avec Jésus. Dans chaque geste de service, dans chaque travail de miséricorde que nous faisons, Dieu se manifeste et pose son regard sur le monde. Dieu vainc le mal dans le monde en le prenant en charge. C'est aussi la façon dont nous pouvons élever les autres : non en jugeant, non en leur disant quoi faire, mais en se faisant proches, en partageant l'amour de Dieu. Dans les moments difficiles et obscurs, trouvons le courage de dire : « Bénis sois-tu, ô Seigneur ». Louons le Seigneur : cela nous fera tant de bien. Nous sommes porteurs d’une grande richesse, qui dépend de ce que nous sommes : de la vie reçue, du bien qu’il y a en nous, de la beauté dont Dieu nous a dotée, parce que nous sommes à son image, chacun d’entre nous est précieux à ses yeux et irremplaçable dans l’Histoire Une société est d’autant plus humaine qu’elle prend soin de ses membres fragiles et souffrants et qu’elle sait le faire avec une efficacité animée d’un amour fraternel. Le Seigneur a passé la plus grande partie de son temps sur Terre en vivant la vie de tous les jours, sans apparaître. C'est un beau message: il nous dévoile la grandeur du quotidien, l'importance aux yeux de Dieu de chaque geste et moment de la vie, même le plus simple. Je prie pour les États-Unis d’Amérique, secoués par le récent assaut contre le Congrès. Je prie pour ceux qui ont perdu la vie. La violence est toujours autodestructrice. J’exhorte tout le monde à promouvoir la culture de la rencontre et du soin pour construire le bien. Aujourd’hui je n’ai pas pu célébrer les baptêmes dans la chapelle Sixtine, comme d’habitude. Je prie pour tous les enfants qui en cette période reçoivent le baptême, l’identité chrétienne, la grâce du pardon et de la rédemption. Le Père dit à chacun de nous, comme à Jésus : "Tu es mon Fils, le bien-aimé". Nous sommes les enfants bien-aimés de Dieu. C'est notre identité la plus profonde. C'est le premier point de la vie spirituelle et le premier geste public de Jésus nous le rappelle. C’est le grand sens de Noël : Dieu se fait homme afin que nous puissions devenir fils de Dieu. Noël passe. Mais nous devons retourner à la vie de famille, au travail, transformés, nous devons revenir glorifiant et louant Dieu pour ce que nous avons vu et entendu. Nous devons porter la joie de cette annonce au monde : Jésus est notre sauveur. L’Enfant de Bethléem nous aide alors à être disponibles, généreux et solidaires, spécialement envers les personnes les plus fragiles, les malades et toutes celles qui, en cette période, se sont retrouvés sans travail ou sont en grave difficulté. Je m'adresse avec affection aux frères et soeurs des Églises orientales, catholiques et orthodoxes, qui célèbrent aujourd'hui la Nativité du Seigneur. Je vous souhaite un Saint Noël, dans la lumière du Christ, notre paix et notre espérance! La Journée mondiale de l'Enfance Missionnaire est célébrée aujourd'hui. Je remercie tous les enfants et les jeunes impliqués, et je vous encourage à être des témoins joyeux de Jésus, en cherchant toujours à apporter la fraternité au milieu de vos compagnons. Je suis avec attention et préoccupation les évènements en République centrafricaine. J'invite toutes les parties à un dialogue fraternel et respectueux, à rejeter la haine et à éviter toute forme de violence. Comme les Rois Mages, on est appelé à se laisser toujours attirer, illuminer et convertir par le Christ: c’est le chemin de la foi à travers prière et contemplation des œuvres de Dieu qui nous remplissent de joie et d’émerveillement toujours nouveau. “Lever les yeux” est le premier pas qui dispose à l’adoration. Quand nous levons les yeux vers Dieu, les problèmes de la vie ne disparaissent pas, mais nous sentons que le Seigneur nous donne la force nécessaire pour les affronter. Pour adorer le Seigneur il faut lever les yeux: ne pas se laisser emprisonner par les fantasmes intérieurs qui éteignent l’espérance. Le Seigneur connaît nos situations difficiles, écoute nos invocations et n’est pas indifférent aux larmes que nous versons. En l’Enfant-Jésus, Dieu se montre aimable, pleine de bonté et mansuétude. Un Dieu comme cela, nous pouvons vraiment l’aimer de tout notre cœur. Et découvrir une chose importante : comme à Bethléem, avec nous Dieu aussi aime faire de grandes choses à travers nos pauvretés. Il a mis tout notre salut dans la mangeoire d’une étable et il ne craint pas nos pauvretés : laissons sa miséricorde transformer nos misères ! Jésus est la Parole éternelle de Dieu, qui depuis toujours pense à nous et désire communiquer avec nous. Contemplant la scène de la Nativité, nous pouvons redevenir un peu enfants et laisser renaître en nous l’étonnement pour la manière “merveilleuse” dont Dieu a voulu venir au monde. Cela fera renaître la tendresse en nous: nous en avons tant besoin aujourd’hui ! La paix peut être construite si nous commençons à être en paix avec nous-mêmes et avec ceux qui nous entourent, en éliminant les obstacles qui nous empêchent de nous occuper de ceux qui sont dans le besoin et dans la pauvreté. Sainte Mère de Dieu, nous te consacrons la nouvelle année. Toi, qui sais garder dans le cœur, prends soin de nous. Bénis notre temps et enseigne-nous à trouver du temps pour Dieu et pour les autres. |