Préparons-nous à la venue du Rédempteur, en ce temps de l'Avent et surtout au cours de l'Année Sainte qui s'approche, en invoquant avec espérance : «Viens, Seigneur Jésus ! »
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La prière purifie le cœur et, avec elle, éclaire aussi l'œil, permettant de saisir la réalité d'un autre point de vue.
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Apprenons à vivre chaque jour, chaque moment, chaque occupation avec notre regard intérieur tourné vers Jésus. Joies et peines, satisfactions et problèmes. Tout cela en présence et avec la grâce de Jésus, le Seigneur. Le tout avec gratitude et espérance.
Il y a un an, le Pape Benoît XVI concluait son chemin terrestre, après avoir servi l'Église avec amour et sagesse. Nous éprouvons pour lui tant d'affection, tant de gratitude, tant d'admiration. Que du Ciel il nous bénisse et nous accompagne.
Continuons à prier pour les peuples qui souffrent des guerres : le peuple ukrainien martyrisé, les peuples palestinien et israélien, le peuple soudanais, les Rohingyas martyrisés et tant d'autres. Que ceux qui sont concernés par ces conflits écoutent la voix de leur conscience. Dieu nous a sauvés en habitant parmi nous: il a vécu au sein d'une famille, dans le quotidien. Il n'a pas évité les difficultés; au contraire, en choisissant une famille qui fait "l'expérience de la souffrance", il dit à nos familles : "Vous n'êtes pas seuls !". À Noël, Dieu se révèle comme Celui qui s'humilie, descend sur terre petit et pauvre. Cela signifie que pour lui ressembler, nous devons nous abaisser, nous mettre au service des autres, nous rendre petits avec les petits et pauvres avec les pauvres. Dieu désire tellement embrasser nos existences que, infini, il devient pour nous fini ; grand, il devient petit. Telle est la merveille de Noël : la tendresse sans précédent de Dieu qui sauve le monde en s’incarnant. Combien de massacres d’innocents dans le monde : dans le sein maternel, sur les routes des désespérés en quête d’espérance, dans les vies de tant d’enfants dont l’enfance est dévastée par la guerre. Ce sont les petits Jésus d’aujourd’hui Aujourd’hui, comme au temps d’Hérode, les complots du mal, qui s’opposent à la lumière divine, se meuvent dans l’ombre de l’hypocrisie et de la dissimulation: combien de massacres armés ont lieu dans un silence assourdissant, à l’insu de tant de personnes ! Il faut être le gardien de son cœur. Le succès de tout combat spirituel se joue en grande partie au début : en veillant sans cesse sur notre cœur À l'intercession du premier martyr, je confie l'invocation de la paix des peuples déchirés par la guerre : nous avons vu la Syrie, nous voyons Gaza. Nous pensons à l'Ukraine tourmentée. Un désert de mort. Les peuples veulent la paix. Prions pour la paix. Luttons pour la paix. Je suis proche des communautés chrétiennes qui souffrent de discriminations et je les exhorte à persévérer dans la charité envers tous, en luttant pacifiquement pour la justice et la liberté religieuse. Saint Étienne, le premier martyr, témoin, le premier d'une multitude de frères et de sœurs qui, aujourd'hui encore, continuent à apporter la lumière dans les ténèbres : des personnes qui répondent au mal par le bien et brisent la spirale de la haine par la douceur de l'amour. Dire “oui” au Prince de la paix signifie dire “non” à la guerre, à toute guerre, à la logique même de la guerre, voyage sans but, à la défaite sans vainqueurs, folie sans excuses. Mais pour dire “non” à la guerre, il faut dire “non” aux armes. L’annonce de Bethléem est celle d’une « grande joie ». Quelle joie ? Pas le bonheur passager du monde, mais la joie qui console le cœur, qui renouvelle l’espérance et qui donne la paix : c’est la joie de l’Esprit Saint, la joie d’être des enfants aimés. Ce soir, l’amour change l’histoire. Fais-nous croire, Seigneur, au pouvoir de ton amour, si différent du pouvoir du monde. Comme Marie, Joseph, les bergers et les mages, nous nous rassemblons autour de Toi pour T’adorer. Notre cœur, ce soir, est à Bethléem, où le Prince de la paix est encore rejeté par la logique perdante de la guerre, avec le fracas des armes qui, aujourd'hui encore, l’empêche de trouver une place dans le monde. Nous sommes proches de ceux qui souffrent pour la guerre : pensons à la Palestine, à Israël, à l'Ukraine. Pensons aussi à ceux qui souffrent de la misère, de la faim, de l'esclavage. Que le Dieu qui a pris un cœur humain, puisse remplir les cœurs d’humanité bienveillant L'Évangile du jour décrit la manière dont l'Esprit Saint descend sur Marie : il agit comme un amour doux qui embrasse, féconde et protège, sans recourir à la violence, sans porter atteinte à la liberté. En ces jours où nous contemplons le mystère du Dieu fait homme, demandons la grâce de savoir nous priver de quelque chose pour l’offrir au prochain dans le besoin, afin chacun puisse vivre la joie de Noël. Dans sa pauvreté authentique, la crèche nous aide à redécouvrir la vraie richesse de Noël et à nous purifier de tant d'aspects qui polluent le paysage de Noël, car elle nous parle de la naissance du Fils de Dieu qui s'est fait homme pour être proche de chacun d'entre nous. Le temps liturgique de l'Avent nous invite à rencontrer le Seigneur qui vient par la prière, la pénitence et les œuvres de charité. Préparons-nous à célébrer la naissance de Jésus par une écoute assidue de la Parole de Dieu et une réponse généreuse à sa grâce. Nous avons besoin d’écouter l’annonce du Dieu qui vient, de discerner les signes de sa présence, et de nous décider pour sa Parole en marchant derrière Lui. Écouter, discerner, marcher : trois verbes pour notre itinéraire de foi. N'oublions pas les peuples qui souffrent du mal de la guerre. Pensons aux enfants dans la guerre, aux choses qu'ils voient. Allons à la crèche et demandons la paix à Jésus. Il est le Prince de la Paix. En ces derniers jours de l'Avent, je vous invite à vous préparer à accueillir l'Enfant Jésus avec joie et simplicité de cœur, par la prière, la participation aux sacrements et les œuvres de charité. Pour les habitants de la Terre Sainte, un Noël de douleur et de deuil s’annonce. Ne les laissons pas seuls. Soyons proches d'eux par la prière, par une aide concrète. La souffrance de Bethléem est une plaie ouverte pour le Moyen-Orient et le monde entier. La migration est un signe des temps où la civilisation est en jeu. Pour nous chrétiens, la fidélité à Jésus qui a dit «j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli», est en jeu. Il faut un amour fait de proximité, de tendresse et de compassion, comme l'amour de Dieu pour nous. Prions ensemble devant la crèche pour les enfants qui vivront un Noël difficile, sur les lieux de guerre, dans les camps de réfugiés, dans des situations de grande misère. N'oublions pas nos frères et sœurs qui souffrent de la guerre, en Ukraine, en Palestine, en Israël et dans d'autres zones de conflit. Que l'approche de Noël renforce notre engagement à ouvrir des chemins de paix. Chacun de nous, avec le service, la cohérence,l'humilité, avec le témoignage de vie - toujours avec la grâce de Dieu - peut être une lampe qui brille et aide les autres à trouver le chemin de la rencontre avec Jésus. Jésus, le Sauveur, vient pour nous tels que nous sommes, avec nos pauvretés, nos misères et nos défauts, surtout avec notre besoin d’être relevés, pardonnés et sauvés. Jésus est entré dans l’histoire pour nous dire que le Très-Haut prend soin de nous ; pour nous rappeler que se tenir du côté de Dieu c’est prendre soin de quelqu’un, spécialement des plus nécessiteux. La façon dont nous utilisons l’intelligence artificielle pour inclure les derniers, c’est-à-dire les frères et sœurs les plus faibles et les plus nécessiteux, est la mesure révélatrice de notre humanité. Nous devons faire en sorte que l'intelligence artificielle soit au service de la paix mondiale, et non une menace, et réfléchir à son impact sur l'avenir de la famille humaine. C'est à cela que j'ai consacré le message de la Journée mondiale de la paix. Je renouvelle mon appel à un cessez le feu humanitaire immédiat à Gaza, pour acheminer de toute urgence de l’aide à la population. Que tous les otages soient libérés. Non aux armes, oui à la paix! Que cette grande souffrance pour les Israéliens et les Palestiniens prenne fin ! Jésus demande à chaque croyant et à son Église: ouvre-toi car le message de l'Évangile a besoin de toi pour être témoigné et annoncé ! Ouvre-toi, Église, au souffle de l'Esprit Saint, qui te pousse à être missionnaire, évangélisatrice ! Célébrer Marie, c'est célébrer la proximité et la tendresse de Dieu qui rencontre son peuple, qui ne nous laisse pas seuls, qui nous a donné une Mère pour prendre soin de nous et nous accompagner. L'amour ne rend pas seulement heureux au ciel, mais déjà ici sur terre. Si nous voulons être heureux, apprenons à tout transformer en amour, en offrant aux autres notre travail et notre temps, en accomplissant de bons gestes. Nous pouvons tous le faire. À l'approche de Noël, serons-nous capables de prendre des mesures concrètes de paix ? Tout doit être mis en œuvre pour s'attaquer aux causes des conflits et les éliminer. Civils, hôpitaux et lieux de culte doivent être protégés, les otages libérés et l'aide humanitaire garantie. Il y a 75 ans, le 10 décembre 1948, la Déclaration universelle des droits de l'homme était signée. L'engagement pour les droits de l'homme n'est pas terminé. Je suis aux côtés de ceux qui se battent et paient de leur personne pour défendre les droits de ceux qui ne comptent pas. Pour avancer sur le chemin de la vie, il faut se dépouiller du "plus", car bien vivre ne signifie pas se remplir de choses inutiles, mais se libérer du superflu, afin de creuser au plus profond de soi, pour saisir ce qui est vraiment important devant Dieu. Prions notre Mère, en particulier pour la paix, la paix en Ukraine, la paix en Palestine, en Israël, et dans toutes les terres meurtries par les guerres. Demandons la paix, que les cœurs s'apaisent, que vienne la paix ! L'Évangile du jour montre deux attitudes de Marie nous aidant à comprendre comment elle a chéri le don unique qu'elle a reçu, celui d'un cœur totalement libéré du péché: l'émerveillement devant les œuvres de Dieu et la fidélité dans les choses simples. La prière contemplative nous place devant Dieu qui nous regarde avec amour. La lumière de ce regard illumine notre esprit et lui donne des yeux de miséricorde pour contempler le monde. Pour "communiquer Dieu", la crédibilité joyeuse du témoignage, l'universalité de l'annonce et l'actualité du message ne suffisent pas. Sans l'Esprit Saint, tout zèle est vain et faussement apostolique : il ne serait que le nôtre et ne porterait pas de fruit. Dieu qui vient à notre condition humaine choisit la pauvreté. De la même manière, nous sommes appelés à revenir à l'essentiel de la vie, à nous débarrasser de tout ce qui est superflu et qui peut devenir un obstacle sur le chemin de la sainteté. Nous sommes entrés dans l’Avent pleins d’espérance. Implorons le Prince de la Paix avec ferveur afin qu’il apporte consolation à nos cœurs blessés, ainsi qu’aux nations meurtries par les guerres et les crises de tout genre, pour une vie digne et sereine. La situation en Israël et en Palestine est grave. Le rupture de la trêve est douloureuse. J'espère qu'un nouveau cessez-le-feu pourra être conclu dès que possible, et que soient trouvées des solutions autres que les armes, sur des chemins courageux vers la paix. Voilà un beau programme pour l'Avent : rencontrer Jésus qui vient en chaque frère et sœur qui a besoin de nous et partager avec eux ce que nous pouvons : l'écoute, le temps, une aide concrète. Le monde a besoin d'alliances qui ne soient pas contre quelqu'un, mais en faveur de tous. Il est urgent que les religions donnent le bon exemple en travaillant ensemble. Protégeons la maison commune ; vivons en paix et promouvons la paix ! Choisissons la vie, choisissons l’avenir ! Écoutons le gémissement de la terre, prêtons attention au cri des pauvres, tendons l’oreille aux espérances des jeunes et aux rêves des enfants ! Nous avons une grande responsabilité : faire en sorte que leur avenir ne soit pas refusé. L’heure est grave. Aujourd’hui plus que jamais, l’avenir de tous dépend du présent que nous choisissons En ce moment historique, nous sommes invités à assumer la responsabilité de l'héritage que nous laisserons derrière nous après notre passage en ce monde. Si nous ne réagissons pas maintenant, le changement climatique nuira de plus en plus à la vie de millions de personnes. |
Espérons que ceux qui interviendront à la COP28 seront des stratèges capables de penser au bien commun et à l’avenir de leurs enfants, plutôt qu’aux intérêts circonstanciels de certains pays ou entreprises. Puissent-ils montrer ainsi la noblesse de la politique et non sa honte.
Continuons de prier pour la grave situation en Israël et en Palestine. Ce sont les gens simples, les gens du peuple qui souffrent. Ceux qui font la guerre ne souffrent pas. Demandons la paix. Et n'oublions pas le cher peuple ukrainien, qui souffre tant, toujours en guerre. Demandons à l'Esprit Saint de nous éclairer pour que nous sachions rendre compte de notre foi et de notre espérance au monde d'aujourd'hui par des paroles et surtout par le témoignage de notre vie. Prions ensemble pour que les personnes handicapées soient au centre de l'attention de la société et que les institutions promeuvent des programmes d'inclusion qui valorisent leur participation active. Si nous avons foi en la capacité de l’être humain à transcender ses petits intérêts et à voir grand, nous ne pouvons pas renoncer à rêver que la COP28 conduise à une accélération de la transition énergétique. Cette conférence peut être un tournant. Aujourd'hui, remercions Dieu qu'il y ait enfin une trêve entre Israël et Palestine et que des otages aient été libérés. Prions pour qu'ils soient tous libérés, que davantage d'aide humanitaire entre à Gaza et que nous insistions sur le dialogue : le seul moyen d'obtenir la paix. L'Ukraine martyrisée a commémoré l'Holodomor, le génocide perpétré par le régime soviétique il y a 90 ans, qui a provoqué la famine de millions de personnes. Prions ensemble car la prière rompt le cycle de la vengeance et ouvre les chemins de la réconciliation. Aujourd'hui, la 38e Journée mondiale de la jeunesse est célébrée dans les Églises particulières sur le thème "Se réjouir dans l'espérance". J'embrasse les jeunes, présent et avenir du monde, et je les encourage à être des protagonistes joyeux de la vie de l'Église. Jésus s'identifie aux affamés, aux assoiffés, aux étrangers, aux malades, aux prisonniers, et nous dit que l'on est "béni" si l'on répond à ces pauvretés par l'amour : non pas en se détournant, mais en étant proche de ceux qui sont dans le besoin. La violence contre les femmes est une herbe empoisonnée qui gangrène la société et qu'il faut éradiquer à la racine. Celles-ci poussent dans le terreau des préjugés et de l'injustice. Il faut les combattre par une action éducative qui place la personne et sa dignité au centre. La joie de l’Évangile est celle que rien ni personne ne pourra jamais enlever (Jn 16, 22). Les maux de notre monde, et ceux de l’Église, ne devraient pas être des excuses pour réduire notre engagement et notre ferveur. Prenons-les comme des défis pour croître. L’adoration, ce n’est pas s’éloigner de la vie. C’est plutôt l’espace où donner un sens à tout, pour recevoir le don de l’amour de Dieu et pouvoir en témoigner dans la charité fraternelle. Le peuple palestinien et le peuple israélien ont le droit de vivre en paix: deux peuples frères. Prions ensemble pour la paix en Terre Sainte, pour que les différends soient résolus par le dialogue et les négociations et non par une montagne de morts des deux côtés.… N'oublions pas de persévérer dans la prière pour ceux qui souffrent des guerres dans tant de régions du monde, en particulier pour les chers peuples d'Ukraine, d'Israël et de Palestine. L'Église n'est pas un lieu réservé aux parfaits et aux privilégiés, mais une communauté de disciples qui témoigne de Celui que par grâce elle a connu, Jésus, et qui intercède pour tous, priant, aimant et se sacrifiant pour le monde. Les femmes contemplatives sont la voix de l’Eglise qui, sans trêve, loue, remercie, et supplie pour toute l’humanité. Par votre prière, elles sont collaboratrices de Dieu Lui-même. Ne manquons pas de leur témoigner notre gratitude et notre aide concrète. Nous célébrons aujourd'hui la Journée mondiale de la pêche. Prions pour les pêcheurs et leurs familles et remercions-les de jeter leurs filets chaque jour avec un acte de foi en la divine providence, et de prendre soin de nos mers.Combien d'enfants sont privés du droit fondamental à la vie et à l'intégrité physique et mentale à cause des conflits? Combien d'enfants sont contraints de participer ou d'assister aux combats et en portent les cicatrices? Aucune guerre ne vaut les larmes des enfants. Continuons à prier pour l'Ukraine et pour les peuples de Palestine et d'Israël. La paix est possible. Ne nous résignons pas à la guerre ! Et n'oublions pas que la guerre est toujours une défaite : seuls les fabricants d'armes y gagnent. Je renouvelle ma proximité avec la population de Birmanie, qui continue malheureusement à souffrir de la violence et des abus. Je prie pour qu'elle ne se décourage pas et qu'elle ait toujours confiance dans l'aide du Seigneur. En cette Journée Mondiale des Pauvres, la parabole des talents est une mise en garde pour vérifier dans quel esprit nous affrontons le voyage de la vie. Nous avons reçu du Seigneur le don de son amour et nous sommes appelés à devenir don pour les autres. La pauvreté est un scandale. Quand le Seigneur reviendra, il nous en demandera compte. Prions ensemble pour que chacun de nous, selon le don qu’il a reçu et la mission qui lui a été confiée, s’efforce de “faire fructifier la charité” et d’être proche de quelque pauvre. Comme il serait significatif qu’à l’occasion de la Journée des Pauvres, nous partagions le repas dominical avec ceux qui sont privés du nécessaire! Si autour de l’autel du Seigneur nous sommes conscients d’être tous frères et sœurs, combien cette fraternité deviendrait visible ! La foi nous enseigne que tout pauvre est un enfant de Dieu et que le Christ est présent en lui: «Chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait.» (Mt 25, 40). La guerre est la «mère de toutes les pauvretés», elle touche spécialement les populations civiles, les familles. Maintenons vive toute tentative pour que la paix s’établisse comme don de Dieu et fruit de l’engagement pour la justice et le dialogue. Chacun est notre prochain. Peu importe la couleur de la peau, la condition sociale, la provenance... Nous sommes appelés à rencontrer tout pauvre et tout type de pauvreté, en secouant de nous l’indifférence et l’évidence avec lesquelles nous protégeons un bien-être illusoire. Prions ensemble pour la paix, en particulier pour l'Ukraine martyrisée, mais aussi pour la Terre Sainte, la Palestine et Israël, sans oublier le Soudan qui souffre tant. Prenons un peu de temps chaque jour afin de prier pour la paix. Nous voulons la paix ! Dans le climat de confusion actuel, nous pourrions nous retrouver à vivre la foi avec un certain renoncement, convaincus qu'on écoute plus l'Évangile. Au contraire, c'est précisément le moment de revenir à l'Évangile pour découvrir que le Christ est source constante de nouveauté. Vous, les jeunes, vous êtes la joyeuse espérance d'une Église et d'une humanité toujours en marche. Je voudrais vous prendre par la main et parcourir avec vous le chemin de l'espérance. Le regard de compassion de l’Évangile nous pousse à servir les pauvres, les bien-aimés de Dieu qui s’est fait pauvre pour nous: les exclus, les marginalisés, les laissés-pour-compte, les petits, les sans-défense. Ils sont le trésor de l’Église, ils sont les préférés de Dieu ! Tout être humain, quel que soit son peuple ou sa religion, tout être humain est sacré, précieux aux yeux de Dieu et a le droit de vivre en paix. Ne perdons pas espoir : prions et travaillons sans relâche pour que le sens de l'humanité l'emporte sur la dureté des cœurs. Chaque jour, je pense à la situation très grave qui règne en Israël et en Palestine. Je prie beaucoup pour tous ceux qui souffrent, Palestiniens et Israéliens. Que les armes cessent, elles n'apporteront jamais la paix, et que le conflit ne s'étende pas! Assez! Assez, mes frères ! Je suis proche des souffrances des chères populations du Soudan, et je lance un appel sincère aux responsables locaux, afin qu’ils favorisent l’accès de l’aide humanitaire et qu’avec l’appui de la communauté internationale, ils travaillent à la recherche de solutions pacifiques. La sagesse de la vie consiste à prendre soin de ce qui ne se voit pas, alors qu’il s’agit de l’essentiel. C'est l’attention portée à la vie intérieure. Cela signifie savoir s'arrêter pour écouter son cœur, veiller sur ses pensées et ses sentiments. Ce mois ravive en nous la mémoire de nos défunts. Nous savons que nos prières pour eux parviennent au Ciel et que nous pouvons donc les y accompagner, en renforçant les liens qui nous unissent pour l'éternité. Prions pour eux ! Être saint signifie se conformer à Jésus et laisser notre vie palpiter avec ses propres sentiments. Ce n'est que lorsque nous cherchons à aimer comme Jésus a aimé que nous rendons Dieu visible et que nous réalisons notre vocation à la sainteté. Dieu seul est Seigneur, et de la tendresse de son amour dépendent nos vies, le chemin de l'Église, le destin de l'histoire. Il est le sens de la vie: le fondement de notre joie, la raison de notre espérance, le garant de notre liberté. Prions ensemble pour les peuples qui souffrent de la guerre. Il y a tant de souffrances: les enfants souffrent, les malades, les anciens et des jeunes meurent. N'oublions pas l'Ukraine tourmentée et pensons aux palestiniens et israéliens: que le Seigneur amène à une paix juste. Dans chaque situation et circonstance personnelle ou sociale de notre vie, le Seigneur est présent et nous appelle à habiter notre temps, à partager la vie des autres, à nous mêler aux joies et aux peines du monde. Il n'est pas nécessaire d'être grand, riche ou puissant pour être heureux. Seul l'amour désaltère nos cœurs, seul l'amour guérit nos blessures, seul l'amour nous donne la vraie joie. Et c'est la voie que Jésus nous a enseignée et ouverte. Libérez immédiatement les otages. Pensons aux enfants, à tous les enfants impliqués dans cette guerre, comme en Ukraine et dans d'autres conflits : on tue leur avenir. Prions pour avoir la force de dire "Ça suffit". Je ne cesse de penser à la grave situation en Palestine et en Israël, où tant de personnes ont perdu la vie. Je vous supplie d'arrêter, au nom de Dieu : cessez le feu ! J'espère que tous les moyens seront mis en œuvre pour éviter à tout prix une aggravation du conflit. Dans l'Évangile d'aujourd'hui, Jésus met en cause la duplicité de vie des scribes et des pharisiens, qui prêchent une chose, mais en vivent une autre. C'est le danger à surveiller : la duplicité du cœur, qui met en péril notre crédibilité. Demandons à Dieu un regard compatissant et un cœur humble. Ne nous lassons pas de le demander, car c'est sur le chemin de la compassion et de l'humilité que le Seigneur nous donne sa vie, qu’Il triomphe de la mort. Avec le Seigneur les larmes ne durent pas toujours, elles ont une fin. Il est le Dieu qui, comme le prophétise l'Écriture, « fera disparaître la mort » et « essuiera les larmes sur tous les visages » (Is 25,8). Il a fait siennes nos larmes pour nous en libérer. Aujourd'hui, en pensant aux morts, demandons au Seigneur la paix, pour que les hommes ne s'entretuent plus dans les guerres. Les guerres sont toujours une défaite. Prions le Seigneur pour nos défunts, pour tous. Que le Seigneur les accueille tous. La sainteté est un don de Dieu que nous avons reçu par le Baptême : si nous la laissons grandir, elle peut changer complètement notre vie, en l'éclairant de la joie de l'Évangile. La sainteté est un don offert à tous pour une vie heureuse. Vos prières me donnent de la force et m'aident à discerner et à accompagner l'Église à l'écoute de l'Esprit Saint. Préparons-nous à célébrer la fête de la Toussaint. Demandons-leur de nous soutenir dans la fidélité à l'Évangile et de garder nos cœurs dans l'espoir de partager leur joie, en communion avec le Seigneur et avec tous ceux que nous avons aimés. Cessez le feu. Arrêtez, frères et sœurs : la guerre est toujours une défaite, toujours, toujours ! Continuons à prier pour l’Ukraine, et aussi pour la grave situation en Palestine et en Israël et pour les autres régions en guerre. À Gaza en particulier, qu’on laisse des espaces pour garantir l’aide humanitaire et que les otages soient libérés aussitôt. Telle est l'Église dont nous sommes appelés à rêver : une Église qui soit au service de tous, au service des derniers. Une Église qui accueille, sert, aime. Une Église aux portes ouvertes qui soit un port de miséricorde. Au terme de cette étape du chemin que nous avons parcouru, il est important de regarder le “principe et le fondement” sur lequel tout commence et recommence : aimer Dieu par toute notre vie et aimer notre prochain comme soi-même: voilà le cœur de tout. Dans le grand commandement, le Christ lie Dieu et le prochain. Il n'y a pas d'expérience religieuse authentique qui soit sourde aux cris du monde. Il n'y a pas d'amour de Dieu sans implication dans le soin du prochain. En ces temps, ne laissons pas les nuages du conflit cacher le soleil de l'espérance. Au contraire, confions à Notre-Dame l'urgence de la paix pour que toutes les cultures s'ouvrent au souffle d'harmonie de l'Esprit Saint. La mission est plus faible sans l'unité: un Christ "brisé" est un scandale pour ceux qui en reçoivent l’annonce. Aujourd'hui aussi, l'Évangile sera plus incisif si notre unité croît dans le Christ. Les revendications venant d'en bas dans le monde entier -des personnes engagées qui s'aident et s'accompagnent mutuellement- peuvent réussir à faire pression sur les facteurs de pouvoir. Il faut espérer que cela se produira pour la crise climatique. Nous ne devons pas nous habituer à la guerre, à n'importe quelle guerre. Nous ne devons pas laisser nos cœurs et nos esprits s'anesthésier devant la répétition de ces graves horreurs contre Dieu et contre l'homme. Je rappelle que vendredi prochain, 27 octobre, j'ai proclamé une journée de jeûne, de prière et de pénitence, et que ce soir-là, à 18 heures, à Saint-Pierre, nous partagerons une heure de prière pour implorer la paix dans le monde. La guerre, chaque guerre qui existe dans le monde - je pense aussi à l'Ukraine tourmentée - est une défaite. La guerre est toujours une défaite, elle est une destruction de la fraternité humaine. Frères, arrêtez ! Arrêtez ! Je suis très attristé par ce qui se passe en Israël et en Palestine. Je suis proche de tous ceux qui souffrent et je prie pour eux. Je renouvelle mon appel pour que des espaces soient ouverts, que l'aide humanitaire continue d'arriver et que les otages soient libérés. Nous n'appartenons à aucune réalité terrestre, à aucun "César" de ce monde. Nous appartenons au Seigneur et ne devons être esclaves d'aucun pouvoir terrestre. L'image de Dieu est imprimée dans nos vies. Rien ni personne ne peut l'obscurcir. J’exprime ma proximité dans le Christ à tous les missionnaires du monde, en particulier à ceux qui traversent une période difficile: chers amis, le Seigneur ressuscité est toujours avec vous et il voit votre générosité et vos sacrifices. Aujourd’hui plus que jamais, l’humanité blessée par tant d’injustices, de divisions et de guerres, a besoin de la Bonne Nouvelle de la paix et du salut dans le Christ. Marie nous invite à tourner notre regard vers l'origine et le but de notre existence, qui est Jésus-Christ. Et cela nous encourage à suivre son exemple, en marchant sur les sentiers de la paix, de la bonté, de l'écoute et du dialogue patient et confiant. L'amour divin, miséricordieux et bouleversant, est la nouveauté permanente de l'Évangile. Et il nous demande de montrer Dieu, comme l'ont fait les saints: non pas avec des mots, mais avec la vie. Comme le bon Samaritain, nous sommes appelés à nous faire proches de tous les vagabonds d'aujourd'hui, pour sauver leur vie, soigner leurs blessures, apaiser leur douleur. L'annonce du Christ est une annonce d'espérance: car il connaît l'angoisse et l'attente de nos cœurs, les joies et les travaux qui marquent nos vies, les ténèbres qui nous oppressent et la foi que, comme un chant dans la nuit, nous élevons vers le Ciel. J'ai décidé de faire du vendredi 27 octobre une journée de jeûne, de pénitence et de prière pour la paix, à laquelle j'invite les différentes confessions chrétiennes, les membres des autres religions et tous ceux qui ont à cœur la cause de la paix dans le monde à se joindre. La situation à Gaza est désespérée. Que tout ce qui est possible soit fait pour éviter une catastrophe humanitaire. L'élargissement possible du conflit inquiète. Que les armes se taisent, que soit entendu le cri de paix des pauvres, des gens, des enfants ! La guerre ne résout aucun problème: elle ne sème que mort et destruction, accroît la haine, multiplie les vengeances. La guerre efface l'avenir. J'exhorte les croyants à ne prendre qu'un seul parti dans ce conflit: celui de la paix. Pas avec des mots, mais avec la prière. J'invite les croyants à se joindre à l'Église en Terre Sainte en consacrant cette journée ( mardi 17 octobre ) à la prière et au jeûne pour la paix. Que les otages soient libérés, les civils épargnés du conflit, que le droit humanitaire soit respecté et que le sang innocent cesse d’être versé. La joie est le thermomètre qui mesure la chaleur de notre annonce de Jésus, Lui qui est pour tous la bonne nouvelle. Le fait que tant de personnes n'aient pas accès à la nourriture, à l'eau et à d'autres ressources de base est un affront à la dignité que Dieu leur a donnée, une insulte qui devrait faire honte à l'humanité tout entière et mobiliser la communauté internationale. La prière est la force douce et sainte qui s'oppose à la force diabolique de la haine, du terrorisme et de la guerre. J'invite tous les croyants à se joindre à l'Église en Terre sainte et à consacrer le mardi 17 octobre prochain à la prière et au jeûne. Que le droit humanitaire soit respecté, surtout à Gaza. S'il vous plaît, que plus aucun sang innocent ne soit versé, ni en Terre sainte, ni en Ukraine, ni ailleurs ! Assez ! Les guerres sont toujours une défaite, toujours ! Je continue de suivre avec beaucoup de douleur ce qu'il se passe en Israël et en Palestine. Je renouvelle l'appel à la libération des otages et je demande avec force à ce que les enfants, les personnes âgées, les femmes et tous les civils ne soient pas les victimes du conflit. On lutte souvent pour avoir du temps libre, mais aujourd'hui Jésus nous invite à trouver le temps qui nous libère : celui à consacrer à Dieu, qui assainit le cœur, fait croître la paix, la confiance et la joie, qui nous sauve du mal et de la solitude. « C’est la confiance et rien que la confiance qui doit nous conduire à l’Amour ». Ces paroles très fortes de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face disent tout. Elles résument le génie de sa spiritualité. « C’est la confiance ». C’est la confiance qui nous conduit à l’Amour et nous libère ainsi de la peur, c’est la confiance qui nous aide à détourner le regard de nous-mêmes, c’est la confiance qui nous permet de remettre entre les mains de Dieu ce que lui seul peut faire. Le chapelet est une école de prière, le chapelet est une école de foi ! Nous devons dépasser la logique de paraître sensible à l'environnement tout en n'ayant pas le courage de procéder à des changements substantiels. Si les mesures que nous prenons aujourd'hui ont un coût, il sera d'autant plus élevé si nous attendons. Participation, mission et communion sont les caractéristiques d'une Église humble qui se met à l’écoute de l'Esprit et place son centre en dehors d'elle-même. Le terrorisme et les extrémismes ne résolvent pas le conflit israélo-palestinien mais alimentent la haine, la violence et la vengeance et font seulement souffrir tout le monde. Le Proche-Orient a besoin d'une paix fondée sur la justice, le dialogue et le courage de la fraternité. J'invite toutes les personnes de bonne volonté à aider le peuple d'Afghanistan qui souffre des conséquences du tremblement de terre dévastateur qui l'a frappé. Contribuons dans un esprit de fraternité à alléger les souffrances des gens et à soutenir la reconstruction. Compatir signifie souffrir avec les victimes d'inhumanité dans le monde et compatir avec ceux qui commettent erreurs et injustices, non pas en les justifiant, mais en les humanisant à travers le pardon ouvert à donner toujours une autre chance, à ouvrir des chemins d'espérance. Le droit à la vie est menacé là où la peine de mort est appliquée. La peine de mort ne peut être utilisée dans le cadre d'une prétendue justice d'État, car elle n'est pas dissuasive, n'offre pas de justice aux victimes et alimente la vengeance. Repartons des pauvres et découvrons que nous partageons tous une pauvreté intérieure; que nous avons tous besoin de l'Esprit de Dieu pour nous libérer de l'esprit du monde; que l'humilité est la grandeur du chrétien et la fraternité sa vraie richesse. L’un des devoirs du Synode est marcher ensemble dans l’écoute, pour que l’Esprit nous suggère des voies nouvelles, des chemins pour apporter l’Évangile au cœur de celui qui est indifférent, loin, de qui a perdu l’espérance mais cherche «une très grande joie» (Mt 2, 10). Je remercie tous ceux qui accompagnent par la prière le Synode en cours, événement ecclésial d'écoute, de partage et de communion fraternelle dans l'Esprit. J'invite à en confier les travaux à l'Esprit Saint. En ce mois d'octobre, consacré à la prière du Rosaire, ne nous lassons pas d'invoquer, par l'intercession de Marie, le don de la paix sur les nombreux pays du monde marqués par les guerres et les conflits ; et continuons à nous souvenir de la chère Ukraine. Je suis avec tristesse ce qui se passe en Israël. Que les attaques et les armes cessent s'il vous plait ! Et que l'on comprenne que le terrorisme et la guerre ne mènent à aucune solution. La guerre est une défaite : Prions ensemble pour la paix en Israël et en Palestine ! Dans l'Évangile d'aujourd'hui (Mt 21, 33-43), Jésus nous rappelle ce qui se passe lorsque l'homme oublie la gratitude. L'ingratitude engendre la violence, alors qu'un simple "merci" peut apporter la paix En cette fête de la Bienheureuse Notre Dame du Rosaire prions ensemble en méditant sur les mystères du salut, afin que le visage aimant de Dieu se révèle de plus en plus à nous. Le regard accueillant du Christ envers les souffrants et les marginalisés nous invite à être une Église hospitalière répétant à tous: “Venez, vous qui êtes fatigués et opprimés, qui vous êtes égarés ou qui avez fermé les portes de l'espérance: l'Église est là pour vous!” Le regard qui bénit du Seigneur nous invite à être une Église qui, avec un esprit joyeux, contemple l'action de Dieu et discerne le présent ; qui ne se décourage pas, ne se barricade pas derrière des convictions acquises et ne se laisse pas dicter son agenda par le monde. Le regard qui bénit de Jésus invite à être une Église qui n'affronte pas les défis et problèmes avec un esprit conflictuel, mais qui tourne les yeux vers Dieu qui est communion et, avec crainte et humilité, le bénit et l'adore, le reconnaissant comme son unique Seigneur. J’invite chacun à accompagner ce chemin de réconciliation avec le monde qui nous accueille, et à l’embellir de sa contribution, car cet engagement concerne la dignité personnelle et les grandes valeurs. «Louez Dieu» est le nom de cette lettre. Parce qu’un être humain qui prétend prendre la place de Dieu devient le pire danger pour lui-même. Nous sommes ici pour marcher ensemble sous le regard de Jésus, qui bénit le Père et accueille tous ceux qui sont fatigués et opprimés. Partons donc du regard de Jésus, un regard qui bénit et qui accueille. C'est la tâche première du Synode : recentrer notre regard sur Dieu, pour être une Église qui regarde l'humanité avec miséricorde. Une Église unie et fraternelle, qui écoute et dialogue; une Église qui bénit et encourage, qui aide ceux qui cherchent le Seigneur. Le Synode sert à nous rappeler ceci: notre Mère l'Église a toujours besoin d'être purifiée, d'être “réparée”, parce que tous nous sommes un Peuple de pécheurs pardonnés, qui ont toujours besoin de revenir à la source qu'est Jésus pour rejoindre tout le monde avec son Évangile. Saint François d'Assise, à une époque de grandes luttes et de divisions n'a critiqué ni attaqué personne, ne maniant que les armes de l'Évangile: l'humilité et l'unité, la prière et la charité. Faisons de même ! L'essence du chemin synodal réside dans une vérité fondamentale que nous ne devons jamais perdre de vue: son but est d'écouter, de comprendre et de mettre en pratique la volonté de Dieu. Chaque personne a un protecteur à ses côtés que le Seigneur nous donne comme aide, pour nous pousser vers le haut quand nous nous arrêtons, pour nous aiguiller quand nous prenons un mauvais virage. Écoutons la voix des Anges gardiens. Nous fêtons aujourd'hui Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, Sainte Thérèse, la sainte de la confiance. Le 15 octobre prochain, une exhortation apostolique sur son message sera publiée. Prions Sainte Thérèse pour qu'elle nous aide à faire confiance et à travailler pour les missions. Prions pour la paix, en Ukraine martyrisée et dans toutes les terres blessées par la guerre. Prions pour l'évangélisation des peuples. Prions aussi pour le Synode des évêques, qui tiendra ce mois-ci sa première assemblée sur le thème de la synodalité de l'Église. Aujourd'hui commence le mois d'octobre, le mois du Rosaire et des missions. Je vous invite tous à faire l'expérience de la beauté de la prière du Rosaire, en contemplant avec Marie les mystères du Christ et en invoquant son intercession pour les besoins de l'Église et du monde. Pour le pécheur, il y a un espoir de rédemption; pour le corrompu, par contre, c'est beaucoup plus difficile. Son hypocrisie, ses fictions devenues des habitudes, sont comme un épais "mur de caoutchouc" derrière lequel il s'abrite des appels de la conscience. |
C'est pourquoi nous demandons, dans la prière commune, de réapprendre à faire silence : pour écouter la voix du Père, l'appel de Jésus et le gémissement de l'Esprit.
Le silence est essentiel sur le chemin de l'unité des chrétiens: le silence fait de prière nous permet d'accueillir le don de l'unité comme le Christ le veut, avec les moyens qu'Il veut, et non comme le fruit autonome de nos propres efforts et selon des critères purement humains. Le silence est essentiel dans la vie de l'Église: il rend possible la communication fraternelle et permet le discernement, en écoutant les "gémissements inexprimables" (Rm 8,26) de l'Esprit qui résonnent dans le Peuple de Dieu. Être synodal, veut dire s'accueillir les uns les autres ainsi, en ayant conscience que nous avons tous quelque chose à témoigner et à apprendre, en nous mettant ensemble à l'écoute de «l’Esprit de vérité» (Jn 14, 17) pour savoir ce qu'il «dit aux Églises» (Ap 2, 7). Nous avons l'Esprit Saint comme enseignant: l'enseignant intérieur de chacun et le maître de la marche commune. Il crée la variété et l'unité, il est l'harmonie même. C'est à sa direction douce et forte que nous nous confions. Le Collège des cardinaux est appelé à ressembler à un orchestre symphonique, représentant la synodalité de l'Église: la diversité est indispensable, mais chaque son doit contribuer au projet commun. Et pour cela, l'écoute mutuelle est fondamentale. Prions ensemble pour l'Eglise, afin qu’elle adopte l’écoute et le dialogue comme style de vie à tous les niveaux, en se laissant guider par la force de l’Esprit Saint vers les périphéries du monde. En ce temps de la Création, en tant que disciples du Christ dans notre marche synodale, vivons, travaillons et prions pour que notre maison commune regorge à nouveau de vie. Nous célébrons aujourd'hui la mémoire liturgique de saint Vincent de Paul qui, animé par l'amour du Christ, s'est consacré au service des pauvres et des marginaux. Puisse son exemple nous inciter à être proches de nos frères et sœurs dans le besoin. L'œuvre de Dieu passe toujours par la fraternité: par les yeux, les mains, les pieds, les cœurs d'hommes et de femmes qui, dans leurs rôles de responsabilité ecclésiale et civile, cherchent à construire des relations fraternelles et des amitiés sociales. La possession d'armes atomiques est immorale car - comme l'a fait remarquer Jean XXIII dans Pacem in Terris - "il n'est pas exclu qu'un événement imprévisible mette en mouvement l'appareil de guerre". Sous la menace des armes nucléaires, nous sommes tous toujours perdants ! La Parole de Dieu invite à ne pas se cacher derrière la complexité des problèmes, ou le “il n’y a rien à faire”. Elle exhorte à unir le culte de Dieu et le soin de l’homme. L’Ecriture Sainte nous a été donnée pour aller à la rencontre de l’autre et nous approcher de ses blessures. La justice de Dieu ne mesure pas l'amour à l'aune de nos rendements, de nos performances ou de nos échecs : Dieu nous aime, un point c’est tout. Il nous aime parce que nous sommes ses enfants, et il le fait d'un amour inconditionnel et gratuit. Les difficultés d’accueil, de protection, de promotion et d’intégration de personne non attendues sont sous les yeux de tous. Cependant le critère principal ne peut être le maintien de son propre bien-être, mais la sauvegarde de la dignité humaine. Nous célébrons aujourd'hui la Journée mondiale du migrant et du réfugié. Laissons-nous toucher par l'histoire de tant de nos frères et sœurs dans le besoin, qui ont le droit à la fois de migrer et de ne pas migrer, et ne nous enfermons pas dans l'indifférence. Je tiens à exprimer ma gratitude pour l'accueil chaleureux qui m'a été réservé lors de ce voyage apostolique à Marseille, ainsi que pour tout le travail et les préparatifs qui ont été effectués. Je salue chaleureusement toutes les Françaises et tous les Français. Prions ensemble pour ceux qui ont perdu la vie dans tous les actes terroristes perpétrés en France et dans toutes les parties du monde. Et ne nous lassons pas de prier pour la paix dans les régions déchirées par la guerre. Nous avons besoin de retrouver passion et enthousiasme, de redécouvrir le goût de l’engagement pour la fraternité, d’oser encore le risque de l’amour dans les familles et envers les plus faibles, et de retrouver dans l’Évangile une grâce qui transforme et rend belle la vie. Il y a un cri de douleur qui résonne plus que tout autre, et qui transforme la mare nostrum en mare mortuum, la Méditerranée, berceau de la civilisation en tombeau de la dignité. C'est le cri étouffé des frères et sœurs migrants. Pour enraciner la paix, commençons par écouter les pauvres. Le changement de rythme consiste à les traiter comme des frères et non comme des problèmes gênants ; il consiste à les accueillir et non à les cacher ; à les intégrer et non à les expulser ; à leur donner de la dignité. Ne nous habituons pas à considérer les naufrages comme des faits divers et les morts en mer comme des numéros: non, ce sont des noms et des prénoms, ce sont des visages et des histoires, ce sont des vies brisées et des rêves anéantis. Le Ciel nous bénira si, sur terre et sur mer, nous savons prendre soin des plus faibles, si nous savons vaincre la paralysie de la peur et l'apathie qui condamne à la mort. En cela, nous, représentants des différentes religions, sommes appelés à donner l'exemple. Les personnes qui risquent de se noyer, lorsqu’elles sont abandonnées sur les flots, doivent être secourues. C'est un devoir d'humanité, c'est un devoir de civilisation ! Nous ne pouvons pas nous résigner à voir des êtres humains traités comme des monnaies d'échanges, emprisonnés et torturés de manière atroce; nous ne pouvons plus assister aux drames des naufrages, provoqués par des trafics haineux et le fanatisme de l'indifférence ! Je pense aux frères et sœurs noyés dans la peur, avec les espoirs qu'ils portaient dans leur cœur. Face à un tel drame, ce ne sont pas des mots qu'il faut, mais des actes. Mais avant cela, il faut de l'humanité : du silence, de la compassion et de la prière. Ouvrons les portes des églises et des presbytères, mais surtout celles du cœur, pour montrer par notre douceur, notre gentillesse et notre accueil le visage de notre Seigneur. Je vous demande d'accompagner de vos prières mon voyage à Marseille, à l'occasion des Rencontres Méditerranéennes, qui visent à promouvoir des chemins de collaboration et d'intégration autour de la Méditerranée, avec un accent particulier sur le phénomène de la migration. Le Seigneur Jésus nous a confié l'Évangile pour que nous apportions sa lumière dans les ténèbres du monde. S'il vous plaît, n'éteignez pas cette lumière en vous-mêmes, mais partagez-la pour que la fraternité puisse briller. De même qu'un fleuve est source de vie pour le milieu qui l'entoure, de même notre Église synodale doit être source de vie pour la maison commune et pour tous ceux qui y vivent. La prière est "l'eau de l'âme": elle est humble, elle est invisible, mais elle donne la vie. Celui qui prie mûrit intérieurement et sait regarder vers le haut, en se rappelant qu'il est fait pour le Ciel. Sans le pardon, il n'y a pas d'espérance, pas de paix. Le pardon est l'oxygène qui purifie l'air pollué par la haine, il est l'antidote qui guérit le poison du ressentiment, il est le moyen de désamorcer la colère et de guérir tant de maladies du cœur. Chacun de nous est un «pardonné» : Dieu a donné sa vie pour nous et en aucun cas nous ne pourrons compenser sa miséricorde. Mais en se pardonnant les uns les autres, nous nous pouvons témoigner de lui, en semant une vie nouvelle autour de nous. Repentons-nous de nos "péchés écologiques", comme nous en avertit mon frère, le patriarche œcuménique Bartholomée. Avec l'aide de la grâce de Dieu, adoptons des styles de vie avec moins de gaspillage et moins de consommation inutile. De Marie dans la douleur, nous apprenons que si nous restons en relation avec Dieu, la vie ne nous épargne pas la souffrance, mais s'ouvre à un grand horizon de bien et avance vers son accomplissement. La foi ne se répand pas par la puissance du monde, mais par la sagesse de la croix ; non pas avec des structures, mais avec des témoignages. Et aujourd'hui le Seigneur, depuis le silence vibrant de la croix, vous demande: "Veux-tu être mon témoin ?" Aujourd'hui, le cher peuple éthiopien célèbre son Nouvel An traditionnel: je voudrais adresser mes vœux les plus chaleureux à l'ensemble de la population, en espérant qu'elle recevra les dons de la réconciliation fraternelle et de la paix. Annoncer le Christ unit, ne divise pas; l'annonce commune de Notre Seigneur évangélise le chemin œcuménique lui-même. Cheminons ensemble dans la prière qui nous purifie, dans la charité qui nous unit, dans le dialogue qui nous rapproche. Opposons à la force des armes celle de la charité, à la rhétorique de la violence, la ténacité de la prière. Faisons-le en particulier pour tant de pays qui souffrent de la guerre; intensifions notre prière pour l'Ukraine tourmentée ! Aujourd'hui à Markowa, en Pologne, les martyrs Joseph et Victoria Ulma ont été béatifiés avec leurs 7 enfants, des enfants: une famille entière exterminée par les nazis le 24 mars 1944 pour avoir donné refuge à certains juifs persécutés. Que cette famille polonaise, qui a représenté un rayon de lumière dans les ténèbres de la Seconde Guerre mondiale, soit pour nous tous un modèle à imiter dans le zèle pour la bonté et le service de ceux qui sont dans le besoin. Prions ensemble pour le cher peuple du Maroc, frappé par un tremblement de terre dévastateur, pour les blessés, pour ceux qui ont perdu la vie et pour leurs familles. Je remercie les sauveteurs et ceux qui travaillent pour soulager les souffrances des populations. Pointer du doigt rend souvent plus difficile pour le fautif de reconnaître son erreur. La communauté doit plutôt lui faire sentir que, tout en condamnant l'erreur, elle est proche par la prière et l'affection, prête à offrir le pardon. Parfois nous nous contentons d’observer quelque précepte et de répéter des prières, mais le Seigneur attend que nous le rencontrions, que nous lui ouvrions notre cœur. Car en entrant dans l’intimité de Jésus, nous sommes guéris dans nos liens d’affection. Dieu place son espérance non pas dans les grands et les puissants, mais dans les petits et les humbles. Lorsque nous cherchons d’abord le royaume de Dieu, en maintenant une juste relation avec Dieu, l’humanité et la nature, alors la justice et la paix peuvent jaillir, comme un courant inépuisable d’eau pure, nourrissant l’humanité et toutes les créatures. Le Seigneur ne cherche pas le centre de la scène, mais le cœur simple de ceux qui le désirent et l'aiment sans chercher à paraître, sans vouloir dominer les autres. Il n’est pas nécessaire d’être riche pour faire le bien, au contraire, ce sont presque toujours les personnes ordinaires qui consacrent leur temps, leurs connaissances et leur cœur à s’occuper des autres. Le véritable progrès des nations ne se mesure pas à la richesse économique, et encore moins à celle des investissements dans le pouvoir illusoire des armements, mais à leur capacité à assurer la santé, l’éducation et la croissance intégrale de leur peuple. Maison de la Miséricorde. Deux mots où se trouve la définition de l’Église, appelée à être une demeure accueillante où tous peuvent faire l’expérience d’un amour qui remue et touche le cœur : l’amour tendre et providentiel du Père, qui nous veut frères et sœurs dans sa maison. Profitant de la présence de l’évêque émérite et de l’actuel évêque de Hong Kong, je voudrais adresser un noble salut au peuple chinois à qui je souhaite le meilleur, et aux catholiques chinois je demande d’être de bons chrétiens et de bons citoyens. Allez de l’avant, avec douceur et sans peur, en ressentant la proximité et l’encouragement de toute l’Église, et surtout le regard tendre du Seigneur qui n’oublie personne et qui regarde avec amour chacun de ses enfants. Au cœur du christianisme se trouve cette nouvelle bouleversante: quand tu perds ta vie, quand tu l’offres généreusement, quand tu la risques en l’engageant dans l’amour, alors elle te revient en abondance, elle répand en toi une joie qui ne passe pas. La Parole nous ramène toujours à l’essentiel de la foi : se laisser aimer par Dieu pour faire de notre vie une offrande d’amour. Car seul l’amour nous désaltère vraiment. Dieu, qui est amour, dans son Fils Jésus, s’est fait proche de toi, il veut partager ta vie, tes peines, tes rêves, ta soif de bonheur. Si les responsables des nations choisissaient la voie de la rencontre et du dialogue avec les autres, ils contribueraient de manière décisive à mettre fin aux conflits qui continuent à faire souffrir tant de peuples. Nous avons une origine commune, qui confère à tous la même dignité, et un chemin commun, que nous ne pouvons parcourir qu’ensemble, en demeurant sous le même ciel qui nous enveloppe et nous illumine. Le ciel étreint ici la terre vaste et imposante, évoquant les deux dimensions fondamentales de la vie humaine: la terrestre, faite de relations avec les autres, et la céleste, faite de la recherche de l’Autre, qui nous transcende. N’ayez pas peur du petit nombre, des succès qui tardent. Ce n’est pas la voie de Dieu. Regardons Marie: dans sa petitesse, plus grande que les cieux, elle a accueilli en elle Celui que les cieux et les hauteurs des cieux ne peuvent contenir. La vie chrétienne naît de la contemplation du visage de Jésus, c’est une question d’amour, de rencontre quotidienne avec le Seigneur dans la Parole et dans le Pain de Vie, dans le visage de l’autre, dans les nécessiteux en qui Jésus est présent. Que les sombres nuages de la guerre passent, qu’ils soient balayés par la volonté ferme d’une fraternité universelle où les tensions sont résolues sur la base de la rencontre et du dialogue, et où les droits fondamentaux sont garantis à tous ! |
En ce temps de la Création, qui commence demain, attardons-nous sur ces battements de cœur: le nôtre, celui de nos mères et de nos grands-mères, les battements de cœur de la création et du cœur de Dieu.
Prions ensemble afin que les personnes qui vivent en marge de la société, dans des conditions de vie inhumaines, ne soient pas oubliées par les institutions et ne soient jamais rejetées Le signe de la rencontre avec le Seigneur est la joie. La tristesse ou la peur sont en revanche des signes d'éloignement de Lui. Ceux qui se détournent du Seigneur ne sont jamais satisfaits, même s'ils disposent d'une abondance de biens et de possibilités. Aujourd'hui, nous nous souvenons de sainte Monique, mère de saint Augustin: par ses prières et ses larmes elle a demandé à Dieu la conversion de son fils ! Prions pour tant de mères qui souffrent lorsque leurs enfants sont un peu perdus ou sur des chemins difficiles dans la vie. Je vous assure de mon souvenir dans la prière pour les victimes des incendies de ces derniers jours dans le nord-est de la Grèce, et j'exprime ma solidarité avec son peuple. Nous restons également proches du peuple ukrainien, qui souffre de la guerre: n'oublions pas l'Ukraine ! Jésus ne veut pas être un protagoniste de l'histoire, mais de votre présent ; pas un prophète lointain, mais le Dieu qui est proche ! Apprenons du Seigneur, qui nous a sauvés en se faisant autre: de Dieu il s'est fait homme, d'esprit chair, de roi serviteur. Il nous invite à nous "faire autres". Aller vers l'autre sera le moyen de se sauver, en commençant par les pauvres, qui ressemblent le plus à Jésus. "Comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres" (Jn 13, 34). Tel est le testament que le Christ nous a laissé, le critère fondamental pour savoir si nous sommes vraiment ses disciples ou non: le commandement de l'amour. La foi mérite respect et honneur: elle nous a changé la vie, nous a purifié l’esprit, nous a appris l’adoration de Dieu et l'amour du prochain. C'est une bénédiction pour tous ! Prions ensemble pour nos frères et sœurs ukrainiens : ils souffrent beaucoup. La guerre est cruelle, tant d'enfants disparus, tant de morts! N'oublions pas l'Ukraine martyrisée. C’est aujourd'hui une date importante pour leur pays. Apprenons à fréquenter les sanctuaires mariaux. Dans ces oasis de consolation et de miséricorde, où la foi s'exprime dans un langage maternel, où l'on dépose les labeurs de la vie entre les bras de Notre-Dame, on revient vivre avec la paix dans le cœur. Je renouvelle l’appel à cesser d'instrumentaliser les religions pour inciter à la haine, à la violence, à l'extrémisme et au fanatisme et à cesser d'utiliser le nom de Dieu pour justifier des actes de meurtre, d'exil, de terrorisme et d'oppression. Prions pour le Niger, afin que les efforts de la communauté internationale permettent de trouver une solution pacifique pour le bien de tous. Et nous invoquons aussi la paix pour toutes les populations blessées par la guerre et la violence, en particulier pour l'Ukraine. Quel bien cela fait dans nos relations, mais aussi dans notre vie de foi, d'être dociles, d'écouter vraiment, d'être tendres au nom de la compassion et du bien d'autrui, comme Jésus avec la Cananéenne dans l'Evangile du jour. Il est de notre responsabilité de contribuer à éradiquer la haine et la violence des cœurs. Nous encourageons à déposer les armes, à réduire les dépenses militaires pour répondre aux besoins humanitaires, à transformer les instruments de mort en instruments de vie. Le véritable défi pour être des enfants du Père et construire un monde de frères, c’est d'apprendre à aimer tout le monde, même son ennemi. Cela signifie choisir de ne pas avoir d'ennemis, de ne pas voir dans l'autre un obstacle à surmonter, mais un frère et une sœur à aimer. Celui qui aime ne reste pas inactif, celui qui aime sert, il court vers les autres pour les servir au nom de Jésus. On aime par les œuvres et aimer rend heureux ! Qu'il est bon de vivre dans la gratitude et la bénédiction plutôt que dans les regrets et les plaintes, de regarder vers le haut plutôt que de bouder ! Que notre Mère, Assumée au Ciel, nous aide à nous élever chaque jour par le service et la louange. Seul l’amour éteint la haine, seul l’amour vainc jusqu’au bout l’injustice. Seul l’amour fait place à l’autre. Seul l’amour est la voie de la pleine communion entre nous. Le Seigneur sait que la barque de la vie est menacée par des vents contraires sur une mer souvent agitée. Il ne nous préserve pas de la fatigue de la navigation, mais nous invite à affronter les difficultés, afin qu'elles deviennent des occasions de Le rencontrer Que faire dans la peur, lorsque nous nous sentons perdus? Comme Pierre, nous pouvons demander: «Seigneur, sauve-moi !» et le Seigneur dit à chacun de nous aujourd'hui: «Confiance, c'est moi, n'aie pas peur ! Tu n'es plus seul dans les eaux troubles de la vie». Chers jeunes, ne perdez jamais le courage de rêver et de vivre en grand ! Faites vôtre la culture du soin et répandez-la; devenez des champions de fraternité; affrontez les défis de la vie en étant guidés par la créativité fidèle de Dieu et par de bons conseillers. Restons avec le Christ, cherchons à être toujours davantage une seule chose avec Lui; suivons-le, imitons-le dans son mouvement d’amour, dans son mouvement à la rencontre de l’homme; et sortons, ayons l’audace de tracer des voies nouvelles pour l’annonce de l’Évangile. J'ai appris avec tristesse la nouvelle d'un nouveau naufrage de migrants en Méditerranée. Ne restons pas indifférents devant ces tragédies. Prions pour les victimes et leurs familles. Alors qu'il y a des combats en Ukraine et dans d'autres endroits du monde, les JMJ ont montré à tous qu'un autre monde est possible: un monde de frères et sœurs, où les drapeaux de tous les peuples flottent ensemble, sans haine, sans peur, sans fermetures, sans armes ! Les JMJ de Lisbonne ont été ressenties par tous comme un don de Dieu qui a mis en mouvement les cœurs et les pas des jeunes pour aller à la rencontre de Jésus. En plaçant Jésus au centre, notre vision de la vie change et, même dans les épreuves et les travaux, nous nous sentons enveloppés de sa lumière, réconfortés par son Esprit, encouragés par sa Parole, soutenus par son amour. Chers jeunes, Dieu voit tout le bien que vous êtes et sait ce qu'il a semé dans vos cœurs. Faites-le grandir, gardez-le avec soin, parce que de cette façon, quand arrivera l'inévitable moment de fatigue, avec la mémoire vous ferez revivre la grâce de ces journées. Priez ensemble pour ceux qui n'ont pas pu venir à cause des conflits et des guerres. Je rêve de paix, de jeunes qui prient pour la paix, qui vivent en paix et construisent un avenir pacifique. Remettons l'avenir de l'humanité entre les mains de Marie, Reine de la Paix. Enfin, la troisième parole : ne crains pas. C'est Jésus lui-même qui connaît le cœur de chacun de vous, la vie de chacun de vous, il connaît les joies, il connaît les tristesses, les succès et les échecs. Aujourd'hui, en ces JMJ, il dit : ne crains pas, courage, n'aie pas peur. Le deuxième verbe est « écouter ». Écouter Jésus parce que, même avec de la bonne volonté, nous nous engageons sur des chemins qui semblent d'amour, mais qui, en fin de compte, sont de l'égoïsme maquillé d'amour. Écoute Jésus parce qu'il te dira quel est le chemin de l'amour. Ne te trompe pas, tu deviendras lumière lorsque tu feras des œuvres d'amour. Mais lorsque, au lieu de faire des œuvres d'amour, tu te regardes toi-même, comme une personne égoïste, la lumière s'éteint. Aimer comme Jésus nous rend lumineux et nous conduit aux œuvres d'amour Le premier mot est briller. Notre Dieu illumine. Il illumine notre regard, il illumine notre cœur, il illumine notre esprit, il illumine notre volonté de faire quelque chose dans la vie. Il est beau de voir tout ce que nous avons vécu avec Jésus, ce que nous avons vécu ensemble, et comment nous avons prié. Qu'emportons-nous avec nous lorsque nous retournons dans la vallée de la vie quotidienne ? Je réponds par ces trois mots : briller, écouter et ne pas craindre. Frère et sœur, nos blessures, nos fragilités et nos fautes ne sont pas laissées à elles-mêmes. Nous croyons que Jésus s’est chargé de tout le mal et de toute la souffrance pour que le mal et la souffrance ne soient plus sans issue et aient un sens. La croix, qui accompagne chaque JMJ, est le signe sacré de l'amour le plus grand. Le paradoxe de notre foi est celui-ci: la beauté du Crucifié, la beauté d'un amour qui porte les marques de mes blessures, d’un amour sans mesure et pourtant concret et donc crédible. Quand on ne perd pas son temps à se plaindre de la réalité, mais qu’on se préoccupe de répondre aux besoins concrets, avec joie et confiance en la Providence, il se passe des choses merveilleuses. Les gestes d’amour sont un d’abord un don pour celui qui les pose, avant même que pour celui qui les reçoit; parce que tout ce que l’on amasse pour soi sera perdu, tandis que ce que l’on donne par amour sera notre trésor dans le ciel. Dieu n'appelle pas ceux qui se sentent capables, mais il rend capables ceux qu'il appelle. En ces jours des JMJ, apportez à Jésus vos interrogations et confiez-lui vos secrets, la vie de vos proches, les joies et les soucis et même les problèmes de vos pays et du monde. Appelez-le par son nom, comme Il le fait avec vous. Tu pourrais porter aux autres une nouvelle merveilleuse: "Dieu est proche" (cf. Lc 10, 9). C'est la perle précieuse de l'existence. Tout le monde a besoin de savoir que Dieu est proche, qu'il attend un petit signe du cœur pour émerveiller notre vie. Aux yeux de Dieu, nous sommes des enfants précieux, qu'Il appelle chaque jour pour les étreindre et les encourager; pour faire de chacun de nous un chef-d'œuvre unique et original, dont nous ne pouvons qu'entrevoir la beauté. L’auto-préservation est une tentation. Si les hivers se préservaient, il n’y aurait pas l’émerveillement du printemps. Ayez donc le courage de remplacer vos peurs par des rêves: non pas administrateurs de peurs, mais entrepreneurs de rêves! Méfions-nous des formules préfabriquées. Nous sommes appelés à nous confronter à des questions qui n’ont pas de réponse simpliste, mais qui invitent à accomplir un voyage, à se dépasser, à aller plus loin. Chercher et risquer: voilà les verbes des pèlerins. L’Église est synodale, communion, entraide, chemin commun. Sur la barque de l’Église, il doit y avoir de la place pour tous: tous les baptisés sont appelés à y monter et à jeter les filets, en s’engageant personnellement dans l’annonce de l’Évangile. Prions ensemble pour nous devenions avec les jeunes, audacieux pour étreindre le “rêve de Dieu et pour trouver des voies de participation joyeuse, généreuse et transformante, pour l’Église et pour l’humanité. Je rêve d’une Europe, cœur de l’Occident, qui mette à profit son ingéniosité pour éteindre les foyers de guerre et allumer des lueurs d’espérance ; qui retrouve son âme juvénile ; qui inclue les peuples sans poursuivre théories et colonisations idéologiques. La bonne politique est appelée à corriger les déséquilibres économiques d’un marché qui produit des richesses mais ne les distribue pas ; à investir dans l’avenir, dans les familles, à promouvoir des alliances entre jeunes et personnes âgées. À ces JMJ, des jeunes venus du monde entier, cultivant les désirs de l’unité, de la paix et de la fraternité, nous incitent à réaliser leurs rêves de bien. Ils ne sont pas dans les rues pour crier de colère, mais pour partager l’espérance de l’Évangile. Je vous demande de m'accompagner par vos prières lors de mon voyage au Portugal à l'occasion des Journées Mondiales de la Jeunesse. À la Vierge Marie, étoile brillante du chemin chrétien, si vénérée au Portugal, je confie les pèlerins des JMJ et tous les jeunes du monde. |
Je lance un appel aux autorités de la Fédération de Russie pour que l'initiative de la mer Noire soit rétablie et que les céréales puissent être transportées en toute sécurité.
Prions ensemble pour l'Ukraine martyrisée, où la guerre détruit tout, même le blé, tandis que les cris de millions de frères et sœurs affamés montent vers le Ciel. La traite des êtres humains est une plaie profonde dans l'humanité de qui la subit et de qui la pratique. Nous devons unir nos forces pour libérer les victimes et mettre fin à ce crime qui nuit gravement à l'humanité tout entière. Ne perdons pas notre temps et notre liberté pour des choses insignifiantes, des passe-temps qui nous laissent vides à l'intérieur, alors que la vie nous offre chaque jour la perle précieuse de la rencontre avec Dieu et avec les autres ! À vous jeunes, qui partez pour Lisbonne ou qui vivrez les JMJ chez vous, je voudrais dire: allez rendre visite à vos grands-parents, rendez visite à une personne âgée qui vit seule! Sa prière vous protégera et vous porterez dans votre cœur la bénédiction de cette rencontre. Prions ensemble afin que les JMJ de Lisbonne aident les jeunes à se mettre en chemin, témoignant de l'Évangile par leur propre vie. Des milliers de migrants dans le nord de l'Afrique sont piégés dans des zones désertiques depuis des semaines. Je lance un appel en particulier aux chefs d'État et de gouvernement européens et africains pour qu'ils viennent d'urgence en aide à ces frères et sœurs. De nombreux pays traversent des phénomènes météorologiques extrêmes. Je renouvelle mon appel aux dirigeants pour qu'ils fassent quelque chose de concret afin de limiter les émissions polluantes: c'est un défi urgent, il concerne tout le monde. Protégeons notre maison commune ! Que la politique, appelée à pourvoir aux besoins des plus fragiles, n'oublie pas les personnes âgées, laissant le marché les reléguer au rang de "déchets improductifs". Qu'à force de poursuivre les mythes de l'efficacité, nous ne devenions pas incapables de les accompagner. N'oublions pas les grands-parents et les personnes âgées : par leur tendresse, nous avons été relevés, nous nous sommes sentis aimés, nous avons été guéris de l'intérieur. Grandissons ensemble, avançons ensemble: le Seigneur bénira notre chemin. La vieillesse est la saison pour se réconcilier, pour regarder avec tendresse la lumière qui a avancé malgré les ombres, dans l'espérance confiante que le bon grain semé par Dieu l'emportera sur les mauvaises herbes avec lesquelles le diable a voulu infester notre cœur. Dans l'Évangile du jour, le Seigneur, de sa douce parole, nous invite à accueillir le mystère de la vie avec sérénité et patience, à Lui laisser le jugement, à ne pas vivre de regrets et de remords. Comme s'Il voulait nous dire: "À la fin, le bien sera plus fort que le mal". Ne laissons pas seules les personnes âgées, leur présence dans les familles et les communautés est précieuse. Elle nous donne la conscience de partager le même héritage et de faire partie d’un peuple où l’on conserve les racines. À tous -diocèses, paroisses, associations, communautés-, je renouvelle mon invitation à célébrer dimanche prochain la IIIe Journée mondiale des grands parents et personnes âgées en plaçant au centre la joie d’une rencontre renouvelée entre jeunes et personnes âgées. Imaginons une graine : elle est petite, à peine visible, mais elle fait pousser des plantes qui portent des fruits. La Parole de Dieu est ainsi; pensons à l'Évangile, un petit livre, simple et à la portée de tous, qui produit une vie nouvelle chez ceux qui l'accueillent.
Aujourd'hui, nous célébrons le dimanche de la mer, dédié aux marins et aux pêcheurs. Je prie pour eux et leurs familles, ainsi que pour ceux qui s'engagent à libérer les mers de la pollution. J’ai appris avec douleur que le sang a de nouveau été versé en Terre Sainte. J’espère que les autorités israéliennes et palestiniennes puissent reprendre un dialogue direct afin de mettre un terme à la spirale de violence et ouvrir des voies de réconciliation et de paix Les petits sont ceux qui, comme les enfants, se sentent dans le besoin et non dans l'autosuffisance ; ils sont ouverts à Dieu et se laissent surprendre par ses œuvres. Ils savent lire ses signes, et s'émerveiller des miracles de son amour ! Prions ensemble afin que les catholiques mettent au centre de leur vie la célébration de l’Eucharistie qui transforme les relations humaines et ouvre à la rencontre avec Dieu et avec les frères et sœurs. Le prophète est un signe vivant indiquant Dieu aux autres, un reflet de la lumière du Christ sur le chemin de ses frères, celui qui aide les autres à lire le présent sous l'action de l'Esprit Saint, à comprendre les projets de Dieu et à y correspondre. Telle est la prophétie chrétienne : répondre au mal par le bien, à la haine par l'amour, à la division par la réconciliation. La foi transforme la réalité de l'intérieur. |
Les femmes et les hommes saints n'ont pas une vie plus facile que les autres, ils sont souvent l'objet d'opposition. Mais par la prière, ils attisent la flamme de leur foi, comme on le fait avec de l'huile des lampes. Ainsi, ils avancent en marchant dans la foi et l'espérance.
C’est en nous mettant à la suite du Seigneur que nous apprenons chaque jour à Le connaître. C’est en devenant ses disciples et en accueillant sa Parole que nous devenons ses amis et que nous faisons l’expérience de son amour qui nous transforme. L'éducation ne consiste pas à remplir la tête d'idées, mais à accompagner et à encourager les étudiants sur le chemin de la croissance humaine et spirituelle, en leur montrant que l'amitié avec le Christ ressuscité élargit le cœur et rend la vie plus humaine. Dieu pose son regard avec joie sur ceux qui servent les nécessiteux. Ainsi le bien grandit, dans la simplicité des mains et des cœurs tendus vers les autres, dans le courage des petits pas pour s'approcher des plus faibles au nom de Jésus. Arrêtons l'horreur de la torture ! Il est impératif que la communauté internationale place la dignité de l'individu au-dessus de tout et s'engage sans délai à abolir la torture et à soutenir les victimes. Rester fidèle à ce qui compte coûte; cela coûte d'aller à contre-courant, d'être repoussé par ceux qui "suivent la vague". Peu importe, dit Jésus: ce qui compte est de ne pas gaspiller le bien le plus précieux: la vie. Cela seul doit nous effrayer. Le secret de la vie des saints est la familiarité et la confiance en Dieu, qui grandit en eux et permet toujours plus facilement de reconnaître ce qui Lui est agréable. Cette familiarité vainc la peur ou le doute que sa volonté ne soit pas pour notre bien. L'artiste rappelle à tous que la dimension dans laquelle nous évoluons, même si nous n'en sommes pas conscients, est celle de l'Esprit. L'art est comme une voile qui se remplit de l'Esprit et qui nous fait avancer. L'une des choses qui rapprochent l'art de la foi, c'est qu'il dérange un peu. L'art et la foi ne peuvent pas laisser les choses en l'état: ils les changent, les transforment, les déplacent. Semer le bien fait du bien: cela met dans la vie le souffle de la gratuité et nous rend davantage semblables à Dieu. Nous nous souvenons aujourd'hui de saint Louis de Gonzague, patron de la jeunesse catholique, un jeune plein d'amour pour Dieu et pour son prochain; il est mort jeune à Rome, parce qu'il prenait soin des malades de la peste. Je confie tous les jeunes du monde à son intercession. En pensant au Christ présent dans tant de personnes désespérées fuyant les conflits et le changement climatique, nous devons faire face au problème de l'accueil, sans excuses ni retards. Affrontons-le ensemble, car les conséquences affectent tout le monde. Aux survivants de la violence sexuelle dans les conflits, à chaque enfant et adulte blessé, je dis: alors que les personnes violentes vous traitent comme des objets, le Seigneur vous dit: "Tu es précieux à mes yeux, car tu es digne d'estime et je t'aime" (Is 43,4). La violence sexuelle utilisée comme arme de guerre est malheureusement une réalité très répandue. Nous devons dénoncer ce crime honteux et ne jamais nous lasser de dire non à la guerre, non à la violence. Quatre siècles après sa naissance, Pascal reste pour nous le compagnon de route qui accompagne notre recherche du vrai bonheur et, selon le don de la foi, notre reconnaissance humble et joyeuse du Seigneur mort et ressuscité. Nous prions aussi pour les jeunes étudiants, victimes de l'attaque brutale d'une école dans l'ouest de l'Ouganda. Persévérons dans la prière pour la population de l'Ukraine tourmentée, n'oublions pas qu'elle souffre tant. Prions pour la paix ! C'est avec beaucoup de tristesse et de douleur que je pense aux victimes du très grave naufrage survenu ces derniers jours au large des côtes grecques. Prions ensemble pour ceux qui ont perdu la vie et implorons que tout soit mis en œuvre pour éviter de telles tragédies. Ces derniers jours, j'ai reçu tant de sollicitude et, pour cela, je bénis Dieu et je vous suis reconnaissant à tous: merci du fond du cœur ! Dieu n'est pas distant, mais il est Père, il te connaît et t'aime; il veut te tenir la main, même lorsque tu empruntes des chemins escarpés, même si tu tombes. Dans les moments où tu es le plus faible, tu peux sentir sa présence plus forte. Il est avec toi, Il est ton Père ! Jésus a rencontré l’humanité blessée, il a caressé les visages creusés par la souffrance, guéri les cœurs brisés, nous a libéré des chaînes qui emprisonnent notre âme. Il nous révèle ainsi quel culte est le plus agréable à Dieu: prendre soin du prochain. Prions ensemble pour les nombreuses victimes du naufrage survenu hier en Méditerranée. Que le Seigneur nous accorde le don des larmes. Les visages, les yeux des migrants parmi lesquels tant d'enfants nous demandent de ne pas détourner le regard. En cette fête et en ce mois du Cœur de Jésus, demandons au Seigneur de rendre nos cœurs semblables au sien et d'être ses instruments pour qu'Il puisse «passer en faisant du bien» à tous. Les personnes âgées livrent au présent un passé nécessaire pour construire l'avenir.Honorons-les, ne nous privons pas de leur compagnie et ne les privons pas de la nôtre, ne permettons pas qu’elles soient rejetées ! Jésus est la main du Père qui ne nous abandonne jamais; la main forte et fidèle du Père, qui veut toujours et seulement notre bien. « Ne détourne ton visage d’aucun pauvre » (Tb 4,7). Quand nous sommes face à un pauvre, nous ne pouvons détourner le regard, parce que nous nous empêcherions ainsi nous-mêmes de rencontrer le visage du Seigneur Jésus. Combien d'enfants, au lieu de recevoir une éducation digne de ce nom, sont exploités, soumis à un travail d'esclave. Ne ménageons pas nos efforts pour mettre fin au fléau du travail des enfants ! Les enfants sont un espoir : ne le laissons pas s'effacer ! L'Eucharistie nous appelle à l’amour des frères. Ce Pain est par excellence le Sacrement de l’amour. C’est le Christ qui s’offre et se rompt pour nous et nous demande de faire de même, afin que notre vie devienne du pain qui nourrisse nos frères. De tout cœur je remercie ceux qui m'ont adressé des messages de proximité et d'affection ces jours-ci. Je prie pour tous, en particulier ceux qui souffrent et vous demande de continuer à prier pour moi. En ce 150e anniversaire de sa naissance, demandons à Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, patronne des missions, la grâce d'aimer Jésus comme elle l'a aimé, de lui offrir nos épreuves et nos peines, comme elle l'a fait, afin qu'il soit connu et aimé de tous Prions ensemble pour les nombreuses victimes de l'accident de train survenu en Inde. Je suis proche des blessés et de leurs familles. Que notre Père céleste accueille les âmes des défunts dans son royaume. Notre Dieu est une communion d'amour: c'est ainsi que Jésus nous l'a révélé. Et savez-vous comment nous pouvons nous en souvenir ? Par le geste le plus simple que nous avons appris dans notre enfance: le signe de croix. La prière est l'espace de dialogue avec le Père, par le Christ dans l'Esprit Saint. Si nous vivons comme des fils et des frères sur la terre, les gens découvriront qu'ils ont un Père dans les cieux. Chers parents, ne vous lassez pas de parler à vos enfants de votre foi : ayez toujours la force d'être des médiateurs de la foi que vous avez reçue de vos parents. |
Aujourd'hui, à la fin du mois de mai, les sanctuaires mariaux du monde entier prieront pour le prochain Synode des évêques. Demandons à la Vierge Marie d'accompagner de sa protection maternelle cette étape importante qu’est le Synode.
L'Église célèbre aujourd'hui la visite de Marie à sa cousine Élisabeth, qui la proclame bienheureuse parce qu'elle a cru à la parole du Seigneur (Lc 1, 45). Regardons-la et implorons d'elle le don d'une foi toujours plus courageuse. Je remercie ceux qui adhéreront au Family Global Compact, et je les invite à se consacrer avec créativité et confiance à tout ce qui peut contribuer à remettre la famille au cœur de notre engagement pastoral et social. Le Peuple de Dieu, pour être rempli de l’Esprit, doit donc marcher ensemble, faire synode. C’est ainsi que se renouvèle l’harmonie dans l’Église: en marchant ensemble avec l’Esprit au centre. Frères et sœurs, construisons l’harmonie dans l’Église ! Prions ensemble pour les populations vivant à la frontière entre la Birmanie et le Bangladesh, durement touchées par un cyclone. J'espère que l'aide humanitaire sera facilitée et j'en appelle au sens de la solidarité pour venir en aide à nos frères et sœurs. Esprit Saint, Esprit de Jésus et du Père, source inépuisable d’harmonie, nous te confions le monde, nous te consacrons l’Église et nos cœurs. Viens Esprit créateur, harmonie de l’humanité, renouvelle la face de la terre. Viens Esprit créateur, harmonie de l’humanité, renouvelle la face de la terre. Viens Don des dons, harmonie de l’Église, rends-nous unis en Toi. Viens Esprit de pardon, harmonie du cœur, transforme-nous comme tu sais le faire, par Marie. Si le monde est divisé, si l’Église est polarisée, si le cœur est fragmenté, ne perdons pas de temps à critiquer les autres et à nous mettre en colère contre nous-mêmes, mais invoquons l’Esprit. L'Esprit Saint est source de la joie, qui naît de la relation avec Dieu, de savoir que, même dans les nuits sombres, nous ne sommes pas seuls, perdus ou vaincus, car Il est avec nous. Avec Lui, nous pouvons tout surmonter, même les abîmes de la douleur et de la mort. La première tâche des chrétiens est de maintenir vivant ce feu que Jésus a apporté sur la terre (cf. Lc 12, 49), c'est-à-dire l’amour de Dieu, l’Esprit Saint. Sans le feu de l’Esprit, les prophéties s’éteignent, la tristesse l’emporte sur la joie, l’habitude remplace l’amour. Écoutons l’appel à être aux côtés des victimes de l’injustice environnementale et climatique, et à mettre fin à cette guerre insensée contre la création. Aujourd'hui, fête de Notre-Dame de Sheshan, prions ensemble pour que la Bonne Nouvelle du Christ crucifié et ressuscité soit proclamée dans sa plénitude, sa beauté et sa liberté, portant des fruits pour le bien de l'Église catholique et de l'ensemble de la société chinoise. Aujourd'hui, nous nous souvenons de la Bienheureuse Vierge Marie Auxiliatrice. Mère de la Consolation, qu'elle accorde à l'Église, aux pasteurs et aux fidèles, en particulier aux familles, aux personnes âgées et aux malades, la grâce d'être prêts à témoigner de la foi. Lorsque l'Évangile est vécu en plénitude, la personne ne se replie pas sur elle-même, mais témoigne de la foi, la rendant ainsi contagieuse. C'est là que naît la passion pour l'évangélisation. Hier, la Semaine Laudato Si a commencé. J'invite tout le monde à collaborer à la protection de la planète, notre maison commune. Il y a tant besoin de mettre nos capacités et notre créativité ensemble ! Nous devons avoir peur non pas de proclamer la vérité, même si elle est parfois inconfortable, mais de le faire sans charité, sans cœur. Nous sommes la terre sur laquelle Dieu a reversé son ciel, la poussière qui contient ses rêves. Nous sommes l'espérance de Dieu, son trésor, sa gloire. Le chrétien ne minimise pas la gravité de la souffrance mais lève le regard vers le Seigneur et Lui fait confiance et prie pour les souffrants. Il garde les yeux levés vers le Ciel, mais ses mains sont toujours tendues vers la terre, pour servir concrètement son prochain. Jésus monte vers le Père pour intercéder en notre faveur, pour lui présenter notre humanité. Ainsi, sous le regard du Père, il y a et il y aura toujours, avec l’humanité de Jésus, nos vies, nos espoirs, nos blessures. Que l’élan et l’exemple de saint François-Xavier nous fassent découvrir dans les fatigues et les difficultés de la mission, la joie profonde que ressentait le missionnaire heureux de porter le Christ aux confins du monde. Construire la paix signifie initier et soutenir des processus de développement pour éliminer la pauvreté, la faim, garantir la santé et les soins, préserver la maison commune, promouvoir les droits fondamentaux et surmonter la discrimination causée par la mobilité humaine. La famille est le principal antidote à la pauvreté, matérielle et spirituelle, ainsi qu'au problème de l'hiver démographique. Des politiques sociales, économiques et culturelles favorables à la famille et à la vie doivent être promues dans tous les pays. L'Esprit est exigeant car il est un ami vrai, fidèle qui ne cache rien, suggère ce qu'il faut changer et comment grandir. Quand il nous corrige, il ne suscite pas la méfiance; au contraire il nous transmet la certitude qu'avec Dieu nous pouvons toujours y arriver. Que la Madonne de Fatima, Mère de Jésus et la nôtre, nous aide à construire des chemins de rencontre et des sentiers de dialogue vers la paix, et nous donne le courage de les entreprendre sans tarder. La natalité et l'accueil nous révèlent le degré de bonheur d'une société. Une communauté heureuse développe naturellement des désirs d'engendrer et d'accueillir, alors qu'une communauté malheureuse se réduit à une somme d'individus défendant à tout prix ce qu'ils ont. Que la prière des martyrs coptes, unie à celle de la Théotokos, continue à faire grandir nos Églises dans l'amitié, jusqu'au jour béni où nous pourrons célébrer ensemble au même autel et communier au même Corps et au même Sang du Sauveur. C'est avec une grande joie que j'ai accueilli aujourd'hui Sa Sainteté Tawadros II, Pape d'Alexandrie, patriarche du Siège de saint Marc, frère bien-aimé, ami très cher, avec qui j'ai célébré le 50e anniversaire de la rencontre entre le Pape saint Paul VI et le Pape Chenouda III. Chacun doit avoir la possibilité de vivre dignement dans son pays d'origine. Le choix de migrer ou de rester est un droit qui doit être garanti à chacun. Engageons-nous à le respecter. Je remercie Sa Sainteté Tawadros II, Patriarche du Siège de Saint-Marc, pour son engagement en faveur de l'amitié croissante entre l'Église copte orthodoxe et l'Église catholique. Puisse le jour béni où nous ne ferons plus qu'un dans le Christ approcher rapidement ! Dans notre mission quotidienne de chrétiens baptisés, que l'amour du Christ nous pousse à aller aux périphéries de nos sociétés à la rencontre de nos frères et sœurs rejetés et abandonnés, pour leur montrer la tendresse du Seigneur. La vie n’est pas une démonstration d’habileté, mais un voyage vers celui qui nous aime: en regardant vers le Seigneur, nous trouverons la force pour progresser avec une joie renouvelée. En ce mois de mai, prions le Rosaire en demandant à la Sainte Vierge le don de la paix, en particulier pour l'Ukraine tourmentée. Que les dirigeants des nations écoutent le désir du peuple qui souffre et veut la paix ! La prière quotidienne du Saint Rosaire en famille fait que l'huile de la foi et de la joie, qui coule de la vie de ses membres en communion avec Dieu, ne s'épuise jamais. Si tu n’as pas beaucoup de temps pour prier, une sage pratique spirituelle peut t’aider, celle que l’on appelle les jaculatoires, de très brèves prières que nous pouvons répéter souvent pendant la journéepour rester « connectés » avec le Seigneur. Si nous portons dans notre cœur un fardeau ou une souffrance qui semble nous écraser, le moment est venu d’aller à la rencontre de Jésus, qui est proche, d’ouvrir le tombeau des problèmes et de regarder au-delà du seuil, vers sa lumière. Le Christ ressuscité est notre avenir. Il est l'Alpha et l'Oméga, le commencement et la fin, le fondement et le but ultime de l'histoire humaine. Notre vie, même si elle est marquée par la fragilité, est fermement placée entre ses mains. La liberté de la Presse est un indicateur important de la santé d'un pays. En effet, les dictatures sont promptes à la restreindre ou à la supprimer. Nous avons besoin de journalistes libres pour nous aider à ne pas oublier tant de situations de souffrance. Prions ensemble pour que les mouvements et les groupes ecclésiaux redécouvrent chaque jour leur mission, une mission évangélisatrice, en mettant leurs charismes au service des besoins du monde. Saint Joseph nous enseigne que, dans les tempêtes de la vie, nous ne devons pas craindre de laisser à Dieu le gouvernail de notre bateau. |
La connaissance de nous-mêmes signifie reconnaître ses propres limites et limiter sa présomption d’autosuffisance. Cela nous est bon, car c’est avant tout en nous reconnaissant en tant que créatures que nous devenons créatifs; en nous plongeant dans le monde au lieu de le dominer.
Reine de la paix, répands dans le cœur des hommes et des responsables des nations le désir de construire la paix, de donner aux jeunes générations un avenir d’espérance, non de guerre ; un avenir plein de berceaux, non de tombes ; un monde de frères, non de murs. C'est triste et douloureux de voir des portes fermées: les portes fermées de notre égoïsme, de notre indifférence à l'égard de ceux qui souffrent, de ceux qui sont étrangers, différents, migrants, pauvres. S'il vous plaît: ouvrons les portes ! Le don de la vocation est comme une graine divine qui germe dans le sol de nos vies, nous ouvre à Dieu et aux autres pour partager avec eux le trésor que nous avons trouvé. Dieu appelle en aimant et nous, reconnaissants, répondons en aimant. Jésus, le Bon Pasteur, nous appelle par notre nom et prend soin de nous avec une infinie tendresse. Il est la porte et celui qui entre par Lui a la vie éternelle : Il est notre avenir, un avenir de "vie en abondance". Ne nous décourageons donc jamais ! Chacun de nous est précieux pour Jésus. Rappelle-toi que personne ne peut prendre ta place dans l'histoire de l'Église et du monde: personne ne peut faire ce que toi seul peux faire. Aidons-nous donc à croire que nous sommes aimés et précieux, faits pour de grandes choses ! Celui qui "se lie à Dieu", comme l'ont fait les saints François d'Assise et Elisabeth de Hongrie, s'ouvre à la charité envers les pauvres, car "celui qui n'aime pas son frère qu'il voit, ne peut pas aimer Dieu qu'il ne voit pas" Saint Etienne de Hongrie fut un évangélisateur intrépide, il savait écouter et dialoguer avec tous et prendre soin des pauvres. Voilà l'Église dont nous rêvons: capable d'écouter et de dialoguer, de prendre soin des plus faibles, d'accueillir, de porter l'Évangile à tous. Quand tu pries, n'aie pas peur d'apporter à Jésus tout ce qui passe dans ton monde intérieur: tes affections, tes peurs, tes problèmes, tes attentes, tes souvenirs, tes espoirs. La prière est un dialogue, c'est la vie. Je vous encourage à toujours parler le langage de la charité. Quand vous vous engagez à apporter du pain aux affamés, le Seigneur fait fleurir la joie et parfume votre existence de l'amour que vous donnez. Ceux qui se disent chrétiens sont appelés à témoigner et à marcher avec tous, en cultivant un humanisme inspiré par l'Évangile et enraciné dans deux pistes fondamentales: se reconnaître comme des enfants bien-aimés du Père et aimer chacun comme un frère. La paix ne viendra jamais de la poursuite de ses propres intérêts stratégiques, mais de politiques capables de considérer l'ensemble, le développement de tous: attentives aux personnes, aux pauvres et à demain; pas seulement au pouvoir, aux gains et au présent. La foi a été transmise de génération en génération par la vie, par le témoignage qui a apporté le feu de l'Évangile, la joie de l’amour de Jésus qui sauve, l'espérance de sa promesse. La foi grandit avec le témoignage. Les moines et les moniales sont le cœur battant de l'annonce de l'Évangile: leur prière est l'oxygène de tous les membres du Corps du Christ, elle est la force invisible qui soutient la mission. Cette année, pour la Journée Mondiale de Prière pour les Vocations, je vous propose de réfléchir et de prier en étant guidés par le thème "Vocation: grâce et mission". Nous découvrons que nous sommes enfants de Dieu au moment où nous découvrons que nous sommes frères, enfants du même Père. C'est pourquoi il est indispensable d’être inséré dans une communauté en chemin. On ne va pas vers le Seigneur seul Le recours aux armes pour résoudre les conflits est un signe de faiblesse et de fragilité. Négocier, faire de la médiation et engager la conciliation demande du courage. Frères et sœurs de Hongrie, je sais que vous préparez ma venue avec beaucoup d’engagement: je vous en remercie de tout cœur. Et je vous demande à tous de m'accompagner par la prière. Vendredi prochain, je me rendrai à Budapest, en Hongrie. Ce sera aussi un voyage au centre de l'Europe, sur lequel les vents glacés de la guerre continuent de souffler, tandis que les déplacements de tant de personnes posent des questions humanitaires urgentes. Louer Dieu est comme respirer de l'oxygène pur: cela purifie ton âme, porte ton regard au loin, ne te laisse pas prisonnier dans les moments difficiles et sombres des difficultés. Le livre de la Genèse nous dit que le Seigneur confia aux êtres humains la responsabilité d’être les gardiens de sa création. La sauvegarde de la Terre est donc une obligation morale pour tous les hommes et toutes les femmes en tant qu’enfants de Dieu. L’Évangile du jour nous invite à tout dire à Jésus, avec sincérité, sans craindre de dire ce qu'il ne faut pas. Le Seigneur se réjouit que nous nous ouvrions à lui; ce n'est qu'ainsi qu'il peut nous prendre par la main, nous accompagner et faire brûler à nouveau nos cœurs. Le regard de Dieu ne s'arrête jamais à notre passé plein d'erreurs, mais regarde avec une confiance infinie ce que nous pouvons devenir. Persévérons dans la proximité et la prière pour la chère et martyrisée Ukraine, qui continue à endurer de terribles souffrances. Prions ensemble pour ne pas nous lasser de témoigner de l'Évangile, même en temps de tribulation. Que les saints martyrs soient des semences de paix entre les peuples pour un monde plus humain et fraternel, en attendant que le Royaume des cieux se manifeste pleinement. Notre espérance s'appelle Jésus. Il est vivant et avec Lui le mal n'a plus de pouvoir, l'échec ne peut pas nous empêcher de recommencer, et la mort devient un passage vers le début d'une nouvelle vie. Si tu rêves de la vraie gloire, non pas de la gloire du monde qui va et vient, mais de la gloire de Dieu, voici le chemin: les œuvres de misericorde rendent gloire à Dieu plus que tout autre chose. En ce dimanche de la Divine Miséricorde, certain d'interpréter les sentiments des fidèles du monde entier, j'adresse une pensée reconnaissante à la mémoire de saint Jean-Paul II, objet ces jours-ci d’allégations offensantes et infondées. Prions ensemble pour les victimes des guerres qui continuent à semer la mort sous des formes horribles, en demandant à Dieu que le monde n'ait plus à vivre l’effroi de la mort violente par la main de l’homme, mais l'émerveillement de la vie qu’Il donne ! J'exprime ma proximité à tous les frères et sœurs qui célèbrent Pâques aujourd'hui: très chers amis, que le Seigneur ressuscité soit avec vous et qu’il vous comble de son Esprit Saint ! Joyeuses Pâques à vous tous ! Les plaies de Jésus ressuscité sont les signes de l'Amour qui vainc la haine, du Pardon qui désarme la vengeance, de la Vie qui vainc la mort. Aujourd'hui, alors que le monde est de plus en plus éprouvé par les guerres et s'éloigne de Dieu, nous avons encore plus besoin de la miséricorde du Père. Accueillons la grâce de la Résurrection du Christ ! Laissons-nous renouveler par la miséricorde de Dieu, laissons la puissance de son amour transformer notre vie ; et devenons des instruments de cette miséricorde pour faire fleurir la justice et la paix dans le monde. Nos blessures peuvent être des brèches, des ouvertures qui, imitant les plaies du Seigneur, font passer la miséricorde de Dieu, sa grâce qui change la vie et nous transforme en artisans de paix et de réconciliation. Il y a 60 ans, saint Jean XXIII s'adressait à l'Église et au monde avec l'encyclique "Pacem in Terris". J'invite tout le monde à la lire, car elle est plus actuelle que jamais, et je prie pour que les dirigeants des nations s'en inspirent dans leurs projets et leurs décisions. Frères et sœurs, remplis de la joie du Christ Ressuscité, demandons la grâce d'être l'Église "en sortie", la communauté des disciples missionnaires qui prennent l'initiative et s'engagent pour annoncer l'Évangile de la paix et de la miséricorde. Lorsque l'espérance s'éteint et que nous ressentons la solitude du cœur, la fatigue intérieure, le tourment du péché, la peur de ne pas y arriver, revenons à Jésus. Car Il vainc la mort et renouvelle toujours notre vie. L'Évangile du jour (Mt 28, 8-15) nous fait revivre la rencontre des femmes avec Jésus ressuscité au matin de Pâques. Jésus les rencontre alors qu'elles vont l'annoncer. C'est beau : quand nous annonçons le Seigneur, le Seigneur vient à nous. Hâtons-nous de surmonter les conflits et les divisions et d’ouvrir nos cœurs à ceux qui en ont le plus besoin. Hâtons-nous de parcourir des sentiers de paix et de fraternité. Laissons-nous surprendre par la joyeuse annonce de Pâques, par la lumière qui illumine les ténèbres et l’obscurité dans lesquelles le monde se trouve enveloppé trop souvent. Jésus, le Vivant, est avec nous pour toujours. L’Église et le monde se réjouissent car aujourd’hui nos espérances ne se brisent plus contre le mur de la mort, mais le Seigneur nous a ouvert un pont vers la vie. Pour ressusciter, pour recommencer, pour reprendre notre route, nous avons toujours besoin de retourner en Galilée, c’est-à-dire à la mémoire vivante, concrète, palpitante de notre première rencontre avec Lui. Ravivons la beauté du moment où, l’ayant découvert vivant, nous l’avons proclamé Seigneur de notre vie. Retournons en Galilée, que chacun retourne dans sa Galilée, celle de la première rencontre, et ressuscitons à la vie nouvelle ! La force de Pâques invite à rouler les pierres de la déception et de la défiance; le Seigneur, expert dans le renversement des pierres tombales du péché et de la peur, veut illuminer ta mémoire sainte, ton plus beau souvenir, rendre actuelle ta première rencontre avec Lui. Jésus sur la croix ne cède pas au désespoir, mais prie et se confie au Père. Dans l'abandon, il continue d'aimer et de pardonner à ses bourreaux. Jésus abandonné nous demande d'avoir des yeux et un cœur pour les nombreux "christs abandonnés". Sans l'Esprit du Seigneur, il n'y a pas de vie chrétienne, sans son onction, il n'y a pas de sainteté. Il est bon aujourd’hui, en ce jour de la naissance du sacerdoce, de reconnaître que c'est Lui qui est à l'origine du ministère et de la vitalité de chaque pasteur. En ces jours saints, approchons-nous du Crucifié. Mettons-nous devant lui, dépouillés, pour faire la vérité sur nous-mêmes, en retirant ce qui est superflu. Regardons-le blessé et mettons nos blessures dans les siennes. Laissons Jésus régénérer l'espérance en nous. De la Croix jaillit le pardon, renaît la fraternité : la Croix fait de nous des frères. En ces jours de Semaine Sainte, prions ensemble avec une plus grande intensité pour le peuple ukrainien tourmenté et pour tous les peuples en guerre, afin qu'avec l'aide de Dieu, des chemins de paix s'ouvrent. Dieu a voulu entrer dans notre histoire par le chemin le plus difficile : la croix. Parce qu'il ne doit pas y avoir de personne si désespérée qui ne puisse le rencontrer, même dans l'angoisse, dans l'abandon. Là où vous pensez qu'il ne peut pas être, Dieu est venu. Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné?» (Mt 26, 46). Ce sont les paroles qui nous conduisent au cœur de la passion du Christ, au point culminant des souffrances qu'il a endurées pour nous sauver. Christ sur la croix s’est fait solidaire pour que chacun de nous puisse dire : dans mes chutes, dans ma désolation, quand je me sens trahi et abandonné, Tu es là, Jésus ; quand je n’y arrive plus, Tu es avec moi ; dans mes "pourquoi" sans réponse, Tu es avec moi. Je vous remercie pour la proximité et la prière. Je confie à Marie les malades, surtout les petits comme ceux rencontrés en oncologie à Gemelli. Prions pour ceux qui souffrent la perte d'êtres chers et pour ceux qui travaillent en hôpital. Il faut de l'héroïsme. Je les admire. Vivre la Semaine Sainte, c'est entrer de plus en plus dans la logique de Dieu, dans la logique de la Croix, qui n'est pas d'abord celle de la douleur et de la mort, mais celle de l'amour et du don de soi qui fait vivre. |
Vivre la Semaine Sainte, c'est entrer de plus en plus dans la logique de Dieu, dans la logique de la Croix, qui n'est pas d'abord celle de la douleur et de la mort, mais celle de l'amour et du don de soi qui fait vivre.
Les épreuves et les fatigues de la vie - vécus dans la foi - aident à purifier le cœur, à le rendre plus humble et donc plus disposé à s'ouvrir à Dieu. Prions ensemble pour une plus ample diffusion d’une culture de la non-violence, qui signifie un recours moindre aux armes de la part des États comme des citoyens. Je suis touché par les nombreux messages reçus ces dernières heures et j'exprime ma gratitude à chacun pour sa proximité et ses prières. (hospitalisation) Nous ne devons jamais oublier le moment et la manière dont Dieu entre dans nos vies : garder fixée dans nos cœurs et nos esprits cette rencontre avec la grâce qui enflamme la foi dans nos cœurs et déclenche en nous le zèle pour l'Évangile. En ce temps de Carême, il nous fera du bien de ne pas éteindre la lumière de la pièce sans nous mettre à la lumière de Dieu. Donnons au Seigneur la possibilité de réveiller nos cœurs en ouvrant l'Évangile et en nous laissant surprendre par la Parole de Dieu qui illumine nos pas. Nous avons besoin d'un nettoyage radical de la poussière qui s'est déposée sur le coeur. Comment faire ? La prière, le jeûne, les oeuvres de miséricorde: voici le chemin du Carême. Nous continuons à prier pour le peuple tourmenté d'Ukraine. Nous restons également proches des victimes des tremblements de terre en Turquie et en Syrie. Nous prions également pour les habitants de l'État du Mississippi, frappé par une tornade dévastatrice. L'évangile du jour (Jn 11,1-45) est un hymne à la vie. Jésus nous apprend à ne pas nous laisser emprisonner par la douleur, à ne pas laisser mourir l'espérance. Il nous veut libres et vivants, il ne nous abandonne pas, est toujours avec nous. Lazare lui, dit: reviens à la vie ! Il y a des moments où la vie ressemble à un tombeau fermé: tout est sombre, on ne voit que tristesse et désespoir autour de soi. Jésus nous dit que dans ces moments, nous ne sommes pas seuls. C'est précisément là qu'il s'approche plus que jamais de nous pour nous redonner vie. Souvenons-nous du 25 mars de l'année dernière, lorsque, en union avec tous les évêques du monde, l'Église et l'humanité, en particulier la Russie et l'Ukraine, ont été consacrées au Cœur Immaculé de Marie. Ne nous lassons pas de confier la cause de la paix à la Reine de la Paix. Dieu est venu habiter parmi nous grâce au oui de Marie lors de l’Annonciation. C’est le oui le plus important de l’histoire, le oui humble qui renverse le non orgueilleux des origines, le oui fidèle qui guérit la désobéissance, le oui disponible qui renverse l’égoïsme du péché. Les martyrs sont le don le plus précieux que Dieu ait pu faire à son Église, parce qu'en eux se réalise ce "plus grand amour" que Jésus nous a montré sur la croix. Pendant ce Carême, appliquons-nous à dire des mots d’encouragements qui réconfortent qui fortifient, qui consolent, qui stimulent au lieu de paroles qui humilient, qui attristent, qui irritent, qui dénigrent. Choisis et aimés par Dieu, nous sommes appelés à vivre vivre « comme il convient parmi les saints » (Eph 5,3), à nous revêtir de sentiments de bonté, d'humilité, de douceur, de magnanimité, en portant les fruits de l'Esprit. La communauté internationale doit travailler ensemble pour garantir l'accès à l'eau et aux services sanitaires pour tous, afin que le droit à l'eau, qui n'est rien de moins que le droit à la vie, à l'avenir, à l'espérance, soit universellement réalisé. Tout être humain est sacré et inviolable. Pour qu’une société ait un avenir, il est nécessaire qu’elle ait développé un respect sincère de la dignité de chaque personne, quelle que soit sa condition. Nous pouvons tous trouver en Saint Joseph l’homme qui passe inaperçu, l’homme de la présence quotidienne, discrète et cachée, un intercesseur, un soutien et un guide dans les moments de difficultés. Aujourd’hui nous souhaitons une bonne fête à tous les papas! Qu’ils trouvent en saint Joseph le modèle, le soutien et le réconfort pour bien vivre leur paternité. Prions ensemble pour les papas! >Hier en Équateur un séisme a causé des morts, des blessés et d’énormes dégâts. Je suis proche du peuple équatorien et j’assure de ma prière les défunts et toutes les personnes qui souffrent. Demandons la grâce de nous émerveiller chaque jour des dons de Dieu et de voir les différentes circonstances de la vie, même les plus difficiles à accepter, comme des occasions de faire le bien, comme Jésus l'a fait avec l'aveugle. Il n'y a pas d'accueil sans intégration. Les personnes doivent être accompagnées du début jusqu'elles soient réellement intégrées dans notre société. L'Écriture Sainte enseigne: «L’immigré qui réside avec vous sera parmi vous comme un israélite de souche». Nous sommes pécheurs et nous avons besoin de la miséricorde comme de l'air que nous respirons. La volonté de se convertir, de se laisser purifier, de changer de vie, est un signe de courage, de force. Tel est et doit être le sacrement de la Réconciliation: une rencontre festive, qui guérit le cœur et laisse la paix à l’intérieur; non pas un tribunal humain à craindre, mais une étreinte divine dont on sort consolé. Donnons à Dieu la première place dans la confession. S'il est le protagoniste, tout devient beau et se confesser devient le sacrement de la joie; non pas de la peur et du jugement, mais de la joie. Votre foi est fatiguée et vous voulez la revigorer? Cherchez le regard de Dieu: mettez-vous en adoration, laissez-le vous pardonner dans la confession, tenez-vous devant le Crucifié. Bref, laissez-vous aimer par Lui. Je suis proche du Malawi, du Mozambique et de l’Afrique du Sud frappée ces jours derniers par un très fort cyclone. Prions ensemble pour les défunts, les blessés, les déplacés. Que le Seigneur soutienne les familles et les communautés les plus éprouvées par cette calamité. Le trésor que nous avons reçu avec notre vocation chrétienne, nous sommes appelés à le donner : c’est la dynamique de la vocation, c’est la dynamique de la vie. De même que l'arbre se reconnaît à ses fruits, de même la vie remplie de bonnes œuvres est lumineuse et apporte au monde le parfum du Christ. ( 13 mars 2023 - 10 ans de pontificat ) Merci de m'accompagner par vos prières. S'il vous plaît, continuez à le faire. Restons unis dans la foi et la solidarité avec les peuples qui souffrent de la guerre, en particulier n'oublions pas le peuple ukrainien martyrisé Jésus, assoiffé d'amour, étanche notre soif par l'amour. Comme la Samaritaine, il vient à nous dans notre quotidien, partage notre soif, nous promet l'eau vive qui fait jaillir en nous la vie éternelle. Apprenons en ce temps de Carême à nous laisser former par l'Esprit Saint, afin que notre prière devienne un témoignage vivant de la tendresse de Dieu pour toute personne en difficulté. Le jeûne nous aide à maintenir en forme l’esprit ; il nous porte à donner sa juste valeur aux choses ; il nous rappelle que la vie ne doit pas être soumise à la scène passagère de ce monde. L’aumône, faite loin des projecteurs, donne paix et espérance au cœur. Elle nous révèle la beauté du don qui devient un recevoir et permet ainsi de découvrir un secret précieux : donner réjouit le cœur, plus que recevoir. Chaque baptisé est envoyé proclamer la Bonne Nouvelle en aimant et en servant les autres. Nous ne pouvons pas rester de simples spectateurs; le zèle apostolique nous pousse à toujours chercher de nouvelles façons d’annoncer l'amour de Dieu et d’en témoigner. Prions ensemble pour que la femme, chaque femme, soit respectée, protégée et valorisée: être violent envers une femme et une mère, c'est être violent envers Dieu lui-même, qui à partir d'une femme, d'une mère, a pris condition humaine. En ce temps de Carême, clarifions notre for intérieur en nous plaçant devant la Parole de Dieu dans la prière, afin que s'engage en nous un combat salutaire contre le mal qui nous asservit, un combat pour la liberté. Le chemin de la pauvreté et du manque (le jeûne), le regard et les gestes d’amour vers l’homme blessé (l’aumône), et le dialogue filial avec le Père (la prière), nous permettent d’incarner une foi sincère, une vivante espérance et une charité active. Je prie pour les nombreuses victimes du naufrage de Cutro, près de Crotone. Je renouvelle mon appel à tous pour que de telles tragédies ne se répètent pas: que les trafiquants d'êtres humains soient arrêtés, qu'ils ne continuent pas à disposer de la vie de tant d'innocents ! Ces jours-ci, mes pensées vont souvent aux victimes de l'accident ferroviaire en Grèce: beaucoup étaient de jeunes étudiants. Je prie pour les morts; je suis proche des blessés, de leurs familles, que la Vierge les réconforte. L'Évangile du jour (Mt 17, 1-9) nous enseigne combien il est important d'être avec Jésus : en étant avec lui, en effet, nous apprenons à reconnaître, dans son visage, la beauté lumineuse de l'amour qui se donne, même quand il porte les marques de la Croix. Toute notre vie de foi est partagée: Jésus, on doit le suivre ensemble. Notre chemin de Carême est “synodal”, car nous l’accomplissons ensemble sur le même chemin, disciples de l’unique Maître Prions ensemble pour tous ceux qui souffrent à cause du mal reçu des membres de la communauté ecclésiale: qu’ils puissent trouver dans l’Église elle-même une réponse concrète à leur douleur et à leur souffrance. |
Prions ensemble également pour les victimes du naufrage de ce matin sur la côte calabraise, dont de nombreux enfants, et pour les autres migrants qui ont survécu. Je remercie ceux qui ont apporté des secours et ceux qui donnent un abri.
Prions ensemble pour le peuple du Burkina Faso, afin que la violence qu'il a subie ne lui fasse pas perdre la foi dans le chemin de la démocratie, de la justice et de la paix. Je renouvelle mon appel pour que le dialogue l'emporte sur la haine et la vengeance en Terre Sainte, et je prie Dieu pour les Palestiniens et les Israéliens, afin qu'ils trouvent le chemin de la fraternité et de la paix, avec l'aide de la communauté internationale. Jésus nous apprend à repousser les attaques du diable, qui veut semer la division, en nous, entre nous et Dieu, entre nous et les autres. Comment les repousser? Pas en discutant avec lui, mais en lui opposant avec foi la Parole de Dieu. Pendant le Carême, nous sommes appelés à répondre au don de Dieu en accueillant sa Parole «vivante et énergique» (He 4,12). L'écoute assidue de la Parole de Dieu fait mûrir une docilité prête à son action qui rend notre vie féconde. Il y a un an commençait la guerre absurde contre l'Ukraine. Soyons aux côtés du peuple ukrainien martyrisé qui continue de souffrir, et demandons-nous : tout a t-il été fait pour arrêter la guerre ? Une paix construite sur des décombres ne sera jamais une véritable victoire. Le Carême est le temps favorable pour revenir à l'essentiel, pour nous dépouiller de ce qui nous encombre, pour nous réconcilier avec Dieu, pour rallumer le feu de l'Esprit Saint qui demeure caché dans les cendres de notre fragile humanité. Revenir à l'essentiel. Le jeûne sera le gymnase spirituel pour renoncer joyeusement à ce qui est superflu et qui nous encombre, pour devenir intérieurement plus libres et revenir à la vérité de nous-mêmes. L'aumône, la charité, manifestera notre compassion envers ceux qui sont dans le besoin, nous aidera à revenir aux autres; la prière donnera voix à notre désir intime de rencontrer le Père, en nous faisant revenir à Lui. Ne perdons pas la grâce de ce temps saint: répondons avec générosité aux appels forts du Carême. Au bout du chemin, nous rencontrerons avec une plus grande joie le Seigneur de la vie, le seul qui nous fera renaître de nos cendres. Chers frères et sœurs, que l’Esprit Saint nous fasse vivre ce Carême 2023 dans l’ascèse avec Jésus, pour faire l’expérience de sa splendeur divine et, ainsi fortifiés dans la foi, poursuivre ensemble le chemin avec Lui, gloire de son peuple et lumière des nations. En Dieu, aucun acte d'amour, aussi petit soit-il, et aucun effort généreux n'est perdu. La justice sociale exige que nous luttions contre les causes de la pauvreté, de l'inégalité, du manque de travail, de terre et de logement; contre ceux qui nient les droits sociaux et du travail; et contre la culture qui conduit à utiliser les autres en leur ôtant leur dignité. N'oublions pas ceux qui souffrent. Je pense à la Syrie et à la Turquie, aux si nombreuses victimes du séisme ; au cher peuple ukrainien et aux nombreux peuples qui souffrent à cause de la guerre ou de la pauvreté, du manque de liberté ou de la dévastation environnementale. Dans l'Evangile du jour, le Seigneur nous invite à ne pas répondre au mal par le mal, à oser faire le bien, même si nous ne recevons rien ou presque en retour. Car c'est cet amour qui, lentement, transforme les conflits, surmonte les inimitiés et guérit les blessures de la haine. Dieu ne nous laisse pas seuls mais, pour nous aider, il attend que nous le lui demandions. Nous devons alors apprendre à discerner sa voix par la prière silencieuse, le dialogue intime avec lui, en gardant dans notre cœur ce qui est bon pour nous et nous donne la paix Le Carême est un temps de grâce dans la mesure où nous nous mettons à l’écoute de Jésus, qui nous parle dans la Parole de Dieu et à travers les frères, surtout par les visages et par les histoires de ceux qui ont besoin d’aide. La Parole de Dieu, qui est adressée à tous, appelle à la conversion. Lorsqu’elle entre en nous, elle transforme le cœur et l’esprit; elle nous change, nous conduit à orienter notre vie vers le Seigneur. N'oublions pas ceux qui souffrent du séisme en Turquie et en Syrie. Continuons à prier pour les victimes et leurs proches et engageons-nous concrètement pour aider les survivants. Que le Seigneur apporte sa consolation aux personnes touchées par cette terrible tragédie. Chacun de nous a besoin de l'autre, et même la faiblesse, si elle est vécue ensemble, peut devenir une force qui améliore le monde. Là où l’amour devient concret, devient proximité, devient tendresse, devient compassion, c’est là qu’est Dieu. Prions ensemble pour tous ceux qui souffrent au Nicaragua, pour l'évêque de Matagalpa, Mgr Alvarez, que j'aime tant, pour les personnes qui ont été expulsées. Que le Seigneur ouvre le cœur des dirigeants politiques et de tous les citoyens à la recherche de la paix. Continuons à rester proches, par la prière et le soutien concret, des populations touchées par le séisme en Syrie et en Turquie. Et n'oublions pas l'Ukraine : que le Seigneur ouvre des chemins de paix et donne aux responsables le courage de les emprunter. Dieu nous aime d'abord, gratuitement, en faisant le premier pas vers nous sans que nous le méritions; et donc nous ne pouvons pas célébrer son amour sans faire à notre tour le premier pas pour nous réconcilier avec ceux qui nous ont blessés. Dans l’Évangile du jour, Jésus nous fait comprendre que les règles religieuses ne sont qu'un début. L'observance formelle se contente du strict minimum, alors que Jésus nous invite au maximum possible. Le véritable amour va au-delà, il ne peut pas faire autrement. À travers l'expérience de la fragilité et de la maladie, nous pouvons apprendre à marcher ensemble dans le style de Dieu, qui est proximité, compassion et tendresse Aujourd’hui, c’est la Journée mondiale du malade. Comme le Bain Samaritain, arrêtons-nous et prenons soin des malades et des souffrants. Que la Vierge de Lourdes bénisse tous les malades et qui les soigne avec amour. Nous sommes tous fragiles et vulnérables ; nous avons tous besoin de cette attention compatissante qui sait s'arrêter, s'approcher, guérir et relever. L'heure est à la compassion, l'heure est à la solidarité. Plus de haine, plus de guerres et de divisions qui mènent à l'autodestruction. Dans la douleur, unissons-nous, aidons ceux qui souffrent en Turquie et en Syrie, construisons la paix et la fraternité dans le monde. Marchons ensemble contre la traite: ensemble avec ceux qui sont détruits par la violence de l'exploitation sexuelle et du travail; ensemble avec les migrants et les déplacés. Réaffirmons courageusement la valeur de la dignité humaine ! Prions ensemble pour les populations de Turquie et de Syrie durement touchées par le tremblement de terre, qui a fait des milliers de morts et de blessés. Je remercie ceux qui s'efforcent de porter secours et j'encourage tout le monde à la solidarité. L'Église célèbre aujourd'hui la mémoire de la sainte soudanaise Joséphine Bakhita, dont le témoignage de vie nous remplit d'espérance chrétienne. Confiants dans son intercession, nous prions pour un avenir de justice et de paix pour nos frères et sœurs en Afrique. Je suis proche de tout cœur des personnes touchées par le séisme en Turquie et Syrie. Je continue à prier pour ceux qui ont perdu la vie, les blessés, leurs familles, les secouristes. Que l'aide concrète de chacun d'entre nous les soutienne dans cette terrible tragédie. Je suis profondément attristé par les nombreuses vies perdues à cause du tremblement de terre en Turquie et Syrie. Confiant ceux qui sont morts à la miséricorde du Seigneur, je prie pour ceux qui sont engagés dans les efforts de secours. Confions à Notre Dame d'Afrique la cause de la paix au Soudan du Sud et sur tout le continent africain. Confions également la paix dans le monde à la Vierge, en particulier les nombreux pays qui se trouvent en guerre, comme l’Ukraine meurtrie. Avec mes frères Justin et Lain, que je remercie du fond du cœur, nous sommes venus au Soudan du Sud et continuerons à accompagner ses pas, faisant tout ce que nous pouvons pour qu'ils soient des pas de paix, des pas vers la paix. Même si nous sommes fragiles et petits, même si nos forces semblent faibles face à l'ampleur des problèmes et à la fureur aveugle de la violence, nous pouvons contribuer de manière décisive à changer l'histoire. Soyez le sel qui se répand et fond avec générosité pour donner au Soudan du Sud le goût fraternel de l'Évangile ; soyez des communautés chrétiennes lumineuses qui montrent qu'il est beau et possible de vivre gratuitement et de construire ensemble un avenir réconcilié. Commençons chaque jour par prier les uns pour les autres et les uns avec les autres, par travailler comme témoins de la paix de Jésus, par marcher sur le même chemin, en faisant des pas concrets de charité et d'unité. Aimons-nous les uns les autres. Je demande à tous, du fond du cœur: venons en aide au Soudan du Sud, ne laissons pas son peuple seul, qui a souffert et souffre tant! En plus des secours d'urgence, il est très important d'accompagner la population sur la voie du développement et d'une croissance autonome. Je renouvelle de toutes mes forces l'appel le plus sincère pour la fin de tout conflit au Soudan du Sud, pour une reprise sérieuse du processus de paix afin que la violence cesse et que les gens puissent retrouver une vie digne. Nous ne pouvons pas rester neutres face à la douleur causée par les injustices et les violences, car là où une femme ou un homme est lésé dans ses droits fondamentaux, le Christ est offensé. Nous portons tous dans notre cœur le désir de vivre en frères, dans l'entraide et l'harmonie. Le fait que cela n'arrive pas souvent - et nous en avons malheureusement des signes dramatiques - devrait stimuler encore plus la recherche de la fraternité humaine. Au nom de Dieu, en qui tant de personnes du Soudan du Sud croient, ça suffit : assez de sang versé, assez de violence et d'accusations mutuelles. Fini la destruction, c'est l'heure de construire ! Que le temps de la guerre soit mis derrière nous et qu'un temps de paix se lève ! Je viens au Soudan du Sud en tant que pèlerin de la paix, avec deux frères, l'archevêque de Canterbury et le modérateur de l'Assemblée générale de l'Église d'Écosse. Ensemble, en tendant la main, nous nous levons au nom du Christ, Prince de la Paix. Au terme de ce voyage,en RDCongo je tiens à exprimer toute ma gratitude à tous ceux qui l'ont préparé. Que la présence de Jésus transforme ce grand pays et soit toujours votre joie et votre espérance ! Je vous bénis de tout cœur. En tant qu'Église, nous avons besoin de respirer l'air pur de l'Évangile, chasser l'air pollué de la mondanité, garder le cœur juvénile de la foi. C'est ainsi que j'imagine l'Église africaine et c'est ainsi que je vois cette Église congolaise. Il m'a été agréable de passer ces jours-ci dans votre pays, qui, avec sa grande forêt, représente le "cœur vert" de l'Afrique, un poumon pour le monde entier. Nous avons été appelés à offrir notre vie pour nos frères et sœurs, en leur apportant Jésus, le seul qui guérit les blessures du cœur. Quand nous restons dociles entre les mains de Dieu, Il nous façonne et fait de nous des personnes réconciliées, qui savent s’ouvrir et dialoguer, accueillir et pardonner, faire couler des fleuves de paix dans les steppes arides de la violence. La Présentation du Seigneur, qui dans l’Orient chrétien est appelée “fête de la rencontre”, nous rappelle la priorité de notre vie : rencontrer le Seigneur, en particulier dans la prière personnelle, car la relation avec Lui est le fondement de notre action. Sois vainqueur du mal par le bien : soyez les transformateurs de la société, les convertisseurs du mal en bien, de la haine en amour, de la guerre en paix. Dieu a placé le don de la vie entre vos mains. De vos mains naîtra demain, de vos mains pourra venir la paix qui manque à ce pays. Je voudrais vous proposer quelques "ingrédients pour l'avenir": cinq, que vous pouvez associer aux doigts d'une main. Pauvreté et rejet offensent l'homme, défigurant sa dignité : ce sont comme des cendres qui éteignent le feu qu'il a en lui, en tant qu'image de Dieu. Seul l'amour retire la cendre qui la recouvre. Ce n'est qu'en rendant la dignité que l'on restaure l’humanité ! Le Seigneur doit être cherché et aimé dans les pauvres et, en tant que chrétiens, nous devons faire attention lorsque nous nous détournons d'eux : car quelque chose ne va pas quand un croyant tient à distance les bien-aimés du Christ. La haine et la violence, à plus forte raison pour ceux qui sont chrétiens, ne sont jamais acceptables, jamais justifiables, jamais tolérables. La haine engendre seulement davantage de haine et la violence davantage de violence La douleur dans le cœur, je demande pardon à Dieu pour la violence de l’homme sur l’homme. Père, aie pitié de nous. Console les victimes et ceux qui souffrent. Convertis les cœurs des auteurs de ces cruelles atrocités qui jettent la honte sur toute l’humanité ! À tous ceux qui tirent les ficelles de la guerre en RDC, prêtez l’oreille à la voix de Dieu qui vous appelle à la conversion. Mettez fin à la guerre. Cela suffit de s’enrichir sur le dos des plus faibles, de s’enrichir avec des ressources et de l’argent entachés de sang ! Nous, chrétiens, nous sommes appelés à briser le cercle de la violence, à démanteler les complots de la haine, à être la conscience de paix du monde: des témoins d’amour, de fraternité, de pardon; des missionnaires de l'amour fou que Dieu a pour chaque être humain. Il n'y a pas de christianisme sans communauté, tout comme il n'y a pas de paix sans fraternité. Édifions une Église vide d'esprit mondain mais remplie d'Esprit Saint, libre de toute richesse pour soi-même et pleine d'amour fraternel ! Le Christ veut nous oindre de son pardon pour nous donner la paix et le courage de pardonner à notre tour, le courage d'accomplir une grande amnistie du cœur. Que ce jour soit un temps de grâce pour accueillir et vivre le pardon de Jésus ! Comment garder et cultiver la paix de Jésus ? Lui-même nous indique trois sources de paix, trois sources pour continuer à la cultiver. Elles sont le pardon, la communauté et la mission. |
Nous ne pouvons pas nous habituer au sang qui coule depuis des décennies en RDC, faisant des millions de morts. Que les processus de paix en cours, - que j’encourage de toutes mes forces - soient soutenus dans les faits et que les engagements soient tenus.
La RDC et l’Afrique méritent d’être respectés et écoutés, ils méritent espace et attention. Cessez d’étouffer l’Afrique: elle n’est pas une mine à exploiter ni une terre à piller. Que l’Afrique soit protagoniste de son destin ! Prions ensemble pour que, en mettant au centre de leur vie la communion des personnes et la communion ecclésiale, les paroisses soient de plus en plus des communautés de foi, de fraternité et d’accueil envers les plus démunis Demain, je partirai pour un voyage apostolique en République démocratique du Congo et en République du Soudan du Sud. Je salue avec affection ces chers peuples qui m'attendent. Je demande à chacun, s'il vous plaît, d'accompagner ce voyage par la prière. Nous célébrons aujourd'hui la 70e Journée mondiale des lépreux. J'exprime ma proximité avec ceux qui souffrent de la lèpre et j'encourage les efforts visant à intégrer pleinement ces frères et sœurs qui sont les nôtres. Je suis proche de tous ceux qui, en plein hiver, font face à des conditions inhumaines dans le corridor de Lachine, dans le Caucase du Sud. Tous les efforts doivent être faits au niveau international pour trouver des solutions pacifiques pour le bien de la population. C'est avec une grande tristesse que j'apprends les nouvelles de la Terre sainte. La spirale de la mort qui s'accentue de jour en jour ne fait que fermer les quelques lueurs de confiance qui existent entre les deux peuples. Prions ensemble pour la recherche sincère de la paix. Les "pauvres en esprit" sont ceux qui savent qu'ils ne se suffisent pas à eux-mêmes, qu'ils ne sont pas autosuffisants. Ils se sentent dans le besoin de Dieu et reconnaissent que le bien vient de Lui, comme un don, comme une grâce. Comme chrétiens, nous devons faire rayonner la beauté de l’amour de Dieu par notre témoignage de vie. La foi n’est pas un privilège à revendiquer, mais un don à partager. Le souvenir de l’extermination de millions de personnes juives et d’autres confessions ne peut être oublié, ni nié. Il ne peut y avoir de fraternité sans avoir dissipé les racines de la haine et de la violence qui ont alimenté l’horreur de l’Holocauste. En le centenaire de la proclamation de saint François de Sales comme patron des journalistes, prions ensemble pour qu’ils puissent se sentir inspirés par ce saint de la tendresse, en recherchant et en racontant la vérité avec courage et liberté. Si nous voulons, à l'exemple de l'Apôtre Paul, que la grâce de Dieu en nous ne soit pas vaine (cf. 1 Co 15, 10), nous devons nous opposer à la guerre, à la violence, à l'injustice partout où elles se glissent. Quel est le chemin le plus court pour rencontrer Jésus? Fais-toi nécessiteux. Fais en sorte d’avoir besoin de la grâce, besoin de pardon, besoin de joie. Et Il s'approchera de toi. En ces mois, le peuple de l’Ukraine est toujours présent dans ma prière. Je prie avec vous et pour vous, chers frères et sœurs ukrainiens, pour des lendemains de paix, où enfin les intérêts économiques et politiques qui génèrent la guerre cèdent la place au bien des peuples. Être frères sous le signe de la Croix est un appel pour les croyants en Jésus Christ à cultiver la communion à tous les niveaux, au nom de Dieu qui étreint chacun de sa miséricorde. Nous sommes tous appelés à rechercher et à dire la vérité, et à le faire avec charité. Parler avec le cœur est plus que jamais nécessaire aujourd'hui pour promouvoir une culture de la paix là où il y a la guerre; pour ouvrir des sentiers qui permettent le dialogue et la réconciliation là où la haine et l'inimitié font rage. La solution aux divisions n’est pas de s’opposer à quelqu’un, car la discorde engendre la discorde. Le vrai remède commence en demandant à Dieu la paix, la réconciliation, l’unité. En ces jours, alors que nous prions en particulier pour la pleine unité de tous les chrétiens, n'oublions pas, s'il vous plaît, d'invoquer la paix pour l'Ukraine martyrisée : que le Seigneur réconforte et soutienne ce peuple qui souffre tant! Prions ensemble pour que cessent les actes de violence au Pérou. J'encourage toutes les parties concernées à emprunter la voie du dialogue entre frères d'une même nation, dans le plein respect des droits de l'homme et de l'État de droit. En ces jours, alors que nous prions en particulier pour la pleine unité de tous les chrétiens, n'oublions pas, s'il vous plaît, d'invoquer la paix pour l'Ukraine martyrisée : que le Seigneur réconforte et soutienne ce peuple qui souffre tant! L'appel a suivre Jésus est un moment décisif pour tout chrétien. Si l'on ne trouve pas le courage de se lancer, on risque de rester spectateur de sa propre existence et de vivre sa foi sans conviction. La Parole de Dieu qui s’adresse à tous et appelle à la conversion, rend annonciateurs: elle nous attire dans le “filet” de l’amour du Père et nous rend apôtres qui ressentent le désir irrépressible de faire monter sur la barque du Royaume ceux qu’elle rencontre. Mes pensées vont vers la Birmanie où l'église de Notre-Dame de l'Assomption dans le village de Chan Thar a été incendiée et détruite. Prions ensemble pour une fin rapide de ce conflit et pour un nouveau temps de pardon, d'amour et de paix. La Parole de Dieu, qui guérit et relève, est destinée à tous; elle veut atteindre ceux qui sont loin, guérir les malades, sauver les pécheurs, rassembler les brebis égarées et soulager ceux qui ont le cœur fatigué et opprimé. La miséricorde de Dieu est pour tous. Que l’Esprit Saint nous conduise à accueillir toujours plus la Sainte Écriture comme une lampe qui illumine les pas de notre vie quotidienne. La Parole de Dieu appelle à la conversion. Elle nous secoue, nous dérange, nous provoque au changement. Elle nous met en crise parce qu’«elle est vivante, énergique et plus coupante qu’une épée à deux tranchants. Elle discerne des sentiments et des pensées du cœur». La Parole de Dieu est pour tout le monde, la Parole appelle à la conversion, la Parole nous rend annonciateurs. En aimant ce monde, en l’aimant avec tendresse, nous découvrirons que chaque jour et chaque chose porte, caché en lui, un fragment du mystère de Dieu. Nous aussi, comme la terre, quand elle est bien cultivée et soignée, donne des fruits abondants, quand nous cultivons la santé spirituelle, quand nous avons un rapport bien soigné avec le Seigneur, nous commençons à donner de nombreux bons fruits. La Parole nous pousse à sortir de nous-mêmes pour aller à la rencontre de nos frères avec la seule et douce force de l’amour libérateur de Dieu. Je vous demande à tous de prier avec moi pour le père Isaac Achi, du diocèse de Minna, dans le nord du Nigeria, qui a été tué dimanche dernier dans sa maison paroissiale. Combien de chrétiens subissent la violence dans leur propre peau! Frères et sœurs, n'oublions pas le peuple ukrainien martyrisé, qui souffre tant ! Restons proches des Ukrainiens, par l'expression de nos sentiments, par notre aide, par nos prières. Rappelons-nous toujours que la manière dont nous traitons le dernier et le moins considéré de nos frères et sœurs révèle la valeur que nous accordons à l’être humain. Nous avons besoin de la prière quotidienne, d’un temps dédié à Dieu, afin qu’Il puisse entrer dans notre temps, de moments constants où nous lui ouvrons le cœur, afin qu’Il puisse répandre en nous chaque jour amour et nourrir notre foi. Prions Dieu de nous donner un cœur pastoral, qui souffre et risque pour témoigner. C'est non seulement un honneur mais aussi un devoir d'apporter la Parole de Dieu à ceux qui nous ont été confiés et à ceux que nous rencontrons dans notre vie quotidienne. Celui qui fréquente la Parole de Dieu reçoit des retournements existentiels salutaires: il découvre que la vie n’est pas le temps pour se méfier des autres et se protéger soi-même, mais l’occasion pour aller à la rencontre des autres au nom du Dieu proche. A travers la prière, la Parole de Dieu vient habiter en nous et nous habitons en elle. Elle nous inspire de bonnes intentions et soutient l’action. Dans les journées confuses, elle assure à notre cœur un noyau de confiance et d’amour qui le protège des attaques du malin. Aujourd’hui commence la Semaine de prière pour l’Unité des Chrétiens, qui a pour thème: «Apprenez à faire le bien, recherchez le droit» (Is 1,17). Remercions le Seigneur qui avec fidélité et patience guide son peuple vers la pleine communion. Celui qui fréquente la Parole de Dieu reçoit des retournements existentiels salutaires: il découvre que la vie n’est pas le temps pour se méfier des autres et se protéger soi-même, mais l’occasion pour aller à la rencontre des autres au nom du Dieu proche. En aimant ce monde, en l’aimant avec tendresse, nous découvrirons que chaque jour et chaque chose porte, caché en lui, un fragment du mystère de Dieu. Frères et sœurs, n'oublions pas le peuple ukrainien martyrisé, qui souffre tant ! Restons proches des Ukrainiens, par l'expression de nos sentiments, par notre aide, par nos prières. Jean le Baptiste met ses disciples sur les traces de Jésus. Il n'est pas intéressé par le fait d'avoir des adeptes. Il témoigne et, ensuite, se retire afin que beaucoup puissent avoir la joie de rencontrer Jésus. Nous aussi, comme la terre, quand elle est bien cultivée et soignée, donne des fruits abondants, quand nous cultivons la santé spirituelle, quand nous avons un rapport bien soigné avec le Seigneur, nous commençons à donner de nombreux bons fruits. Nous avons besoin de la prière quotidienne, d’un temps dédié à Dieu, afin qu’Il puisse entrer dans notre temps, de moments constants où nous lui ouvrons le cœur, afin qu’Il puisse répandre en nous chaque jour amour et nourrir notre foi. Rappelons-nous toujours que la manière dont nous traitons le dernier et le moins considéré de nos frères et sœurs révèle la valeur que nous accordons à l’être humain. Nous ne devons pas attendre d'être parfaits pour témoigner de Jésus; notre annonce commence aujourd'hui, là où nous vivons. Et cela ne commence pas en essayant de convaincre les autres, mais en témoignant chaque jour de la beauté de l'Amour qui nous a regardés et relevés. Prions ensemble pour que les éducateurs soient des témoins crédibles, en enseignant la fraternité plutôt que la compétition, et en aidant tout particulièrement les jeunes les plus vulnérables. Les personnes malades sont au centre du peuple de Dieu qui avance avec elles comme prophétie d’une humanité où chacun est précieux et où personne n’est à exclure. Les chemins de la paix sont des chemins de solidarité, car personne ne peut se sauver tout seul. Nous vivons dans un monde tellement interconnecté que l’agir de chacun finit par avoir des répercussions sur tous. N'oublions pas nos frères et sœurs ukrainiens ! Aujourd'hui, en voyant la Vierge porter l'enfant dans la crèche, l'allaiter, je pense aux mères des victimes de la guerre, des soldats tombés dans cette guerre en Ukraine. Faisons comme Jésus: partageons, portons les fardeaux les uns des autres, regardons les autres avec compassion, aidons-nous les uns les autres. Demandons-nous : suis-je une personne qui divise, ou qui partage ? En se faisant baptisé, Jésus nous montre que la véritable justice de Dieu est la miséricorde qui sauve, l'amour qui partage notre condition humaine et compatit à notre douleur, entrant dans nos ténèbres pour apporter la lumière. J'adresse mes meilleurs vœux aux communautés des Églises orientales qui célèbrent le Noël du Seigneur, en particulier au peuple martyrisé d'Ukraine. Puisse la naissance du Sauveur susciter l'espoir et inspirer des mesures concrètes qui puissent enfin conduire à la paix. Le jour de l'Épiphanie, nous célébrons la Journée missionnaire mondiale des enfants. Je salue tous les jeunes gens qui répandent la joie d'être des amis de Jésus et s'engagent, par la prière, les sacrifices et les offrandes, à soutenir les missionnaires de l'Évangile. Les Mages qui suivent l'étoile nous enseignent que la foi est une histoire de départs et de recommencements. Elle ne grandit pas si elle reste statique. Nous avons besoin de la sortir, de la vivre dans un cheminement constant vers Dieu et vers nos frères et sœurs. J'exhorte chacun à persévérer dans la proximité affectueuse et solidaire avec le peuple ukrainien martyrisé qui souffre tant, en invoquant pour celui-ci le don de la paix. Jésus, le Crucifié ressuscité, le Vivant et le Seigneur, est le but vers lequel le Pape Benoît nous a conduits, en nous prenant par la main. Qu'il nous aide à redécouvrir dans le Christ la joie de croire et l'espérance de vivre. Le discernement est un art qui s'apprend et qui a ses propres règles. Demandons à l'Esprit Saint de mettre sur notre chemin des personnes qui puissent nous accompagner sur notre itinéraire vers Dieu Lorsque nous ressentons un fort doute et une grande peur et que nous avons l'impression de couler, nous ne devons pas avoir honte de crier, comme Pierre: "Seigneur, sauve-moi !" (Mt 14,30). C'est une belle prière ! Et Jésus tend immédiatement la main. Dieu ne nous aime pas avec des mots mais avec des actes; non pas "d'en haut", de loin, mais "de près", dans notre chair, parce qu'en Marie le Verbe s'est fait chair, parce que dans le sein du Christ un cœur de chair continue à battre, à palpiter pour chacun de nous ! En ces heures, nous invoquons l'intercession de la Sainte Vierge Marie pour le Pape émérite Benoît XVI. Nous nous unissons tous, d'un seul cœur et d'une seule âme, pour rendre grâce à Dieu pour le don de ce fidèle serviteur de l'Évangile et de l'Église. Alors que nous célébrons aujourd'hui la Journée mondiale de la paix, prions Marie Très Sainte, Mère de Dieu, pour qu'en cette époque polluée par la méfiance et l'indifférence, elle nous rende capables de compassion et d'attention Prions la Sainte Mère d'une manière particulière pour les enfants qui souffrent et n'ont plus la force de prier, pour tant de frères et sœurs touchés par la guerre dans de nombreuses parties du monde, qui vivent ces jours de fête plongés dans la violence et l'indifférence. La maternité divine de Marie est le moyen qui révèle l'extrême respect de Dieu pour notre liberté. Dieu aurait pu apparaître dans le monde de milles manières pour montrer sa puissance, mais il a voulu être conçu en toute liberté dans le sein de Marie. Même si nous nous sentons poussés dans le tunnel sombre de l'injustice et de la souffrance, nous sommes appelés à garder le cœur ouvert à l'espérance, en faisant confiance à Dieu qui nous accompagne avec tendresse, nous soutient et guide notre chemin. À tous les hommes et femmes de bonne volonté, je leur souhaite de construire, jour après jour en artisans de la paix, une bonne année ! Que Marie Immaculée, Mère de Jésus et Reine de la Paix, intercède pour nous et pour le monde entier. |