Préparons-nous à la venue du Rédempteur, en ce temps de l'Avent et surtout au cours de l'Année Sainte qui s'approche, en invoquant avec espérance : «Viens, Seigneur Jésus ! »
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La prière purifie le cœur et, avec elle, éclaire aussi l'œil, permettant de saisir la réalité d'un autre point de vue.
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Préparons-nous à la venue du Rédempteur, en ce temps de l'Avent et surtout au cours de l'Année Sainte qui s'approche, en invoquant avec espérance : «Viens, Seigneur Jésus ! »
La prière purifie le cœur et, avec elle, éclaire aussi l'œil, permettant de saisir la réalité d'un autre point de vue. Que l'Évangile de Jésus-Christ vous aide à avoir un cœur ouvert au monde : vos traditions sont une richesse à protéger et à cultiver. Elles ne doivent pas vous isoler, jamais, mais toujours favoriser la rencontre et le partage. Merci à tous ! En tout temps et au milieu de toutes les tribulations, le Christ est la source de notre joie. Pour la porter partout, gardons-la toujours dans notre cœur. Nous serons alors les témoins de l’espérance qui ne déçoit pas. Prions pour les victimes du cyclone qui, ces dernières heures, a frappé l’archipel de Mayotte. Je suis spirituellement proche de tous ceux qui ont été touchés par cette tragédie. Adressons à Marie notre appel à la paix pour tout le Moyen-Orient ! Et que la Sainte Mère de Dieu obtienne la paix tant désirée pour le peuple ukrainien et le peuple russe. La guerre est toujours une défaite. Paix au monde entier ! La piété populaire révèle la présence de Dieu dans l’histoire en exprimant la foi avec des gestes simples et des langages symboliques enracinés dans la culture du peuple. Elle renforce la relation avec l’Église et devient une occasion de rencontre et de fête. L'Avent est un temps de grâce pour nous libérer de la présomption de nous croire autosuffisants, pour aller confesser nos péchés et accepter le pardon de Dieu, pour nous excuser auprès de ceux que nous avons offensés. Nous sommes des êtres fragiles, mais nous savons prier: c'est notre plus grande dignité. Et quand une prière est conforme au cœur de Jésus, elle accomplit des miracles. J'ai choisi comme thème pour la Journée mondiale de la paix le Message 2025 «Pardonne-nous nos offenses, accorde-nous ta paix». Chacun de nous peut accomplir des actes de miséricorde et briser les chaînes de l'injustice ! Les droits humains à la vie et à la paix sont des conditions essentielles pour l’exercice de tous les autres droits. Que les dirigeants entendent le cri de paix de millions de personnes privées des droits les plus élémentaires à cause de la guerre, mère de toutes les pauvretés ! Tant de guerres, déclenchées par l'avidité pour les matières premières et l'argent, alimentent une économie armée qui exige instabilité et corruption. Quelle hypocrisie: des gens sont tués alors que des entreprises qui provoquent la violence et la mort prospèrent ! Aujourd'hui est un bon jour pour décider de faire une bonne confession. Si vous ne pouvez pas y aller aujourd'hui, cette semaine, jusqu'à dimanche prochain, ouvrez votre cœur et le Seigneur pardonne tout, tout. Ainsi, entre les mains de Marie, nous serons plus heureux. Prions ensemble pour la paix, en Ukraine tourmentée, au Moyen-Orient - Palestine, Israël, Liban, maintenant Syrie -, en Birmanie, au Soudan et partout où les gens souffrent de la guerre et de la violence. Les nouveaux Cardinaux viennent de nombreuses régions du monde, porteurs d’une unique sagesse aux multiples visages, pour contribuer à la croissance et à l’expansion du Royaume de Dieu. Confions-les d’une manière particulière à l’intercession de la Mère du Sauveur. Aujourd'hui, nous regardons Marie Immaculée et lui demandons que son Cœur plein d'amour nous conquière, qu'elle nous convertisse. « Retournez au cœur… car l'image de Dieu s'y trouve » (Saint Augustin). Il faut retourner à notre cœur pour reprendre le même chemin que Jésus. Le Cœur du Christ est une sortie, il est don, il est rencontre. En Lui, nous devenons capables d'avoir des relations saines et heureuses et de construire dans ce monde le Royaume de l'amour et de la justice. Notre cœur uni à celui du Christ est capable de ce miracle social. Le Jubilé 2025 sera caractérisé par l'espérance qui ne faiblit pas, l'espérance en Dieu. Qu’elle nous aide à retrouver la confiance nécessaire, dans l'Église, dans les relations interpersonnelles, dans le respect de la dignité de chaque personne et de la création. Continuons à prier pour la paix ! La guerre est une défaite humaine, elle ne résout pas les problèmes, elle n'apporte que la destruction. Tant d'enfants morts, tant d'innocents morts ! Prions pour tous les pays en guerre. Prions toujours pour la paix. La Parole de Dieu est transmise par l'onction du Saint-Esprit ; sans l'Esprit, l'âme, la vie de la prédication manquerait, et seules des idées ou des préceptes à accomplir seraient annoncés. Prions ensemble pour que le Jubilé 2025 nous renforce dans la foi, en nous aidant à reconnaître le Christ ressuscité au milieu de nos vies, et nous transforme en pèlerins de l’espérance chrétienne. L'esclavage moderne - traite des êtres humains, travail forcé, prostitution, trafic d'organes - est un crime de « lèse-humanité ». Nous sommes tous le reflet de l'image de Dieu et nous ne pouvons tolérer que l'image du Dieu vivant soit soumise aux trafics les plus aberrants. La recherche de la paix est la responsabilité de chacun. Si l'accoutumance et l'indifférence aux horreurs de la guerre prévalent, c'est toute la famille humaine qui est vaincue ! Ne nous lassons pas de prier pour l'Ukraine si durement éprouvée et d'implorer à Dieu le don de la paix. Prions ensemble pour la Syrie, où malheureusement la guerre a repris de plus belle, faisant de nombreuses victimes. J'exprime ma proximité à l'Église en Syrie. Dans l'Évangile du jour (Lc 21, 25-28, 34-36), Jésus nous invite à tourner notre regard vers le Ciel pour comprendre les choses de la terre. |
Cultivons avec joie et humilité la petite graine qui nous est confiée, avec la patience de ceux qui sèment sans rien attendre et de ceux qui savent accueillir le temps et les surprises de Dieu
L'attente de Dieu est importante pour notre chemin de foi. Chaque jour, le Seigneur nous visite, nous parle, se révèle de manière inattendue, et à la fin des temps, Il viendra. C'est pourquoi Il nous exhorte à rester éveillés, à être vigilants, à persévérer dans l'attente<. La sainteté est un don de Dieu, c'est Lui qui sanctifie. C'est pourquoi nous demandons au Seigneur de nous rendre saints, de rendre notre cœur semblable au sien. Avec sa grâce, Il nous guérit et nous libère de tout ce qui nous empêche d'aimer comme Il nous aime. Le mot “Évangile” signifie «bonne nouvelle». C'est pourquoi il ne peut être communiqué avec une mine tirée et un visage sombre, mais avec la joie de celui qui a trouvé le trésor caché et la perle précieuse. La prière est l’âme de l’espérance. Nous sommes tous appelés à dire non à toutes les violences faites aux femmes et aux jeunes filles. Nous devons lutter ensemble pour la reconnaissance des droits humains et de la dignité de chaque personne. Aujourd'hui on célèbre dans les Église particulières, la 39e Journée mondiale de la Jeunesse. Je désire saluer les jeunes du monde entier. Ayez le courage de témoigner de l'espérance dont nous avons plus que jamais besoin aujourd'hui. Jésus nous laisse libres, mais il ne nous laisse pas seuls : tout en nous corrigeant lorsque nous tombons, il ne cesse de nous aimer et, si nous le voulons, de nous relever, afin que nous puissions reprendre joyeusement notre route. Il n’est pas vrai que l’histoire est faite par les violents et les tyrans. Beaucoup de maux qui nous affligent sont l’œuvre de l’homme, le mensonge du Malin, mais tout est finalement soumis au jugement du Christ, le Roi juste et miséricordieux. Aujourd’hui, nous assistons à une tragique carence d’espérance. Combien de blessures, de vides non comblés, de douleur sans consolation ! Faisons-nous interprètes de la consolation de l’Esprit, transmettons l’espérance et le Seigneur ouvrira de nouvelles voies sur notre chemin. La prière la plus populaire, adressée comme une flèche au Cœur du Christ, dit simplement : « J’ai confiance en toi ». Aucune autre parole n’est nécessaire. La prière est la base de l'annonce d'espérance que le Jubilé 2025 entend faire résonner en ces temps troublés. Combien est précieuse pour cela la contribution des personnes consacrées, en particulier des communautés de vie contemplative ! J'ai reçu une lettre d'un jeune Ukrainien qui écrit: "Mon père, quand vous rappellerez nos mille jours de souffrance, rappelez aussi les mille jours d'amour parce que seul l'amour, la foi et l'espérance donnent un vrai sens aux blessures". Quand les enfants sont accueillis, aimés, défendus, protégés dans leurs droits, la famille est saine, la société est meilleure, le monde est plus humain. Saint Augustin a dit : « Si tu aimes l'unité, tout ce qui en elle est possédé par quelqu'un, tu le possèdes aussi ! » La guerre est toujours une défaite. J'appelle une fois de plus à mettre fin à la folie de la violence et à s'engager en faveur d'une paix juste et durable. Prions pour le peuple ukrainien La prière ouvre votre cœur au Seigneur et lorsque le Saint-Esprit entre à l’intérieur, cela change votre vie. C’est pourquoi nous devons prier pour ouvrir notre cœur et laisser de la place à l’Esprit. Prions ensemble pour la paix: dans l'Ukraine tourmentée, en Palestine, en Israël, au Liban, en Birmanie, au Soudan. La guerre rend les gens inhumains, les incite à tolérer des crimes inacceptables. Que les gouvernants écoutent le cri des peuples qui réclament la paix. Je pose une question, chacun peut se la poser: est-ce que je me prive de quelque chose pour le donner aux pauvres ? Quand je fais l'aumône, est-ce que je touche la main du pauvre et le regarde dans les yeux ? Frères et sœurs, n'oublions pas que les pauvres n'attendent pas ! Je le dis à l'Église, je le dis aux gouvernements des États et aux organisations internationales, je le dis à tous et à chacun : s'il vous plaît, n'oublions pas les pauvres. En cette Journée mondiale des pauvres, rappelons-nous que ce n'est que dans la mesure où nous servons les pauvres que l'Église devient elle-même, c'est-à-dire une maison ouverte à tous, un lieu de la compassion de Dieu pour la vie de tout être humain. C'est un grave péché d'exploiter les plus faibles, un grave péché qui détruit la fraternité et dévaste la société. Nous, disciples de Jésus, voulons apporter au monde le levain de l'Évangile : Dieu en premier lieu et, avec Lui, ceux qu'Il favorise, les pauvres et les faibles Jésus l'a dit clairement: «Tout ce que vous avez fait à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait» (Mt 25,40). Il propose de le trouver dans les plus pauvres, les plus méprisés et les plus abandonnés de la société. Quelle belle rencontre ! Aider les personnes vulnérables est toujours un privilège, car le Royaume des Cieux leur appartient (Mt 5,3). Chaque fois que nous avons l'occasion de nous approcher d'eux et de leur offrir notre aide, c'est l'occasion de toucher la chair du Christ. J'espère que la COP29 pourra montrer qu'il existe une communauté internationale désireuse de regarder au-delà des particularismes et de mettre au centre le bien de l'humanité et de notre maison commune, que Dieu a confiée à nos soins et à notre responsabilité. Apprenons de Marie à être dociles aux inspirations de l'Esprit Saint, surtout lorsqu'il nous suggère de nous « lever rapidement » et d'aller aider quelqu'un dans le besoin, comme elle l'a fait immédiatement après que l'ange l'a quittée (Lc 1, 39). N'oublions pas les pays en guerre ! N'oublions pas l'Ukraine, la Palestine, Israël, le Liban, la Birmanie et bien d'autres nations. Prions ensemble pour la paix. Nous avons tellement besoin de paix ! Lorsque nous apprenons à servir, chaque geste d'attention et de soin, chaque expression de tendresse, chaque œuvre de miséricorde devient un reflet de l'amour de Dieu. La prière maintient allumée la lampe du cœur. Lorsque nous sentons notre enthousiasme se refroidir, la prière le ravive, car elle nous ramène à Dieu, au centre des choses. Elle réveille l'âme du sommeil et la concentre sur ce qui compte, sur le but de l'existence. Je suis proche des habitants de l'île de Flores, en Indonésie, touchés par l'éruption d'un volcan. Et je renouvelle ma pensée aux habitants de Valence et d'autres régions d'Espagne qui doivent faire face aux conséquences des inondations. Continuons à prier pour l'Ukraine martyrisée, où des hôpitaux et d'autres bâtiments civils sont également touchés. Prions pour la Palestine, Israël, le Liban, la Birmanie et le Soudan. Prions pour la paix dans le monde. Par sa parole et son exemple, Jésus nous parle de l'autorité comme sacrifice de soi et service humble, comme tendresse maternelle et paternelle envers les personnes, en particulier celles qui sont le plus dans le besoin. Le Seigneur entend la prière du pécheur, jusqu’au bout. En se tournant vers le cœur de Dieu, les hommes d’aujourd’hui comme de tous les temps peuvent espérer le salut, même si «aux yeux de l’insensé, ils ont paru mourir» (Sg 3, 2). La dévotion au Cœur du Christ est essentielle à notre vie chrétienne car elle signifie notre ouverture, pleine de foi et d’adoration, au mystère de l’amour divin et humain du Seigneur, au point que nous pouvons affirmer encore que le Sacré-Cœur est une synthèse de l’Évangile. On ne devient pas saint en “faisant la tête”: il faut un coeur joyeux et ouvert à l’espérance. L'Esprit Saint nous enseigne la prière d'intercession, qui est particulièrement chère à Dieu car elle est la plus désintéressée. En ces jours, embrassons avec elle tous les défunts, en particulier les victimes des guerres, des injustices et des calamités Les saints sont des perles précieuses. Ils sont toujours vivants et actuels parce qu’ils représentent un commentaire fascinant de l’Évangile. Leur vie est l’illustration de la Bonne Nouvelle que Jésus a apporté: que Dieu est notre Père et il nous aime tous avec un amour immense. « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume » (Lc 23, 42). Se souvenir signifie “ramener au cœur”. Cet homme, crucifié avec Jésus, transforme une douleur extrême en prière : “Prends-moi dans ton cœur, Jésus”. Que la guerre soit bannie et que les problèmes soient réglés par le droit et les négociations. Que l'on fasse taire les armes et que l'on donne de l'espace au dialogue. Dans l’Evangile du jour, au disciple de tout temps, le Seigneur dit: sur ton chemin, ce qui compte, ce ne sont pas les pratiques extérieures, comme les holocaustes et les sacrifices, mais la disposition du cœur avec laquelle vous vous ouvrez à Dieu et à vos frères dans l'amour. Dans l’Eglise, il n’y a pas un deuil qui reste solitaire, il n’y a pas une larme qui soit versée dans l’oubli, car tout respire et participe d’une grâce commune. Prions pour l'Ukraine martyrisée, pour la Palestine, Israël, le Liban, la Birmanie, le Soudan du Sud, et pour tous les peuples qui souffrent des guerres. La guerre est toujours une défaite, toujours ! Et elle est ignoble, car elle est le triomphe du mensonge, de la fausseté. J'exprime ma proximité au peuple du Tchad, en particulier aux familles des victimes du grave attentat terroriste d'il y a quelques jours, ainsi qu'aux personnes touchées par les inondations Les saints sont façonnés par les Béatitudes : pauvres, doux, miséricordieux, affamés et assoiffés de justice, artisans de paix. Ce sont des personnes « pleines de Dieu », attentives aux besoins du prochain ; des témoins de chemins lumineux, possibles également pour nous. |
Prions ensemble pour que tous les parents endeuillés par la mort d'un fils ou d'une fille trouvent un soutien dans la communauté et obtiennent de l'Esprit de consolation la paix du cœur.
Demandons à l'Esprit Saint de raviver le feu de l'amour dans nos cœurs et de nous pousser à témoigner joyeusement de sa présence dans nos vies. Sans joie, la foi devient un exercice rigoureux et oppressant, et on risque de tomber malade de tristesse. Il n’y a pas de sainteté sans joie ! Nous prions Jésus, le Père, Marie, mais nous ne nous adressons pas souvent à l'Esprit Saint dans la prière. Or, c’est l'Esprit Saint qui change nos cœurs, nous oint de sa présence, nous fait comprendre la réalité de l'Église et le mystère de Dieu. Prions ensemble pour la paix, en particulier en Ukraine, en Palestine, en Israël et au Liban, pour mettre fin à l'escalade et pour que le respect de la vie humaine, qui est sacrée, passe avant tout ! A nous aussi aujourd'hui, la Parole de Dieu répète, comme à Bartimée : « Courage, lève-toi, il t'appelle ». Déposons le manteau de la résignation, confions notre cécité au Seigneur, levons-nous et portons la joie de l'Évangile sur les chemins du monde. Le Seigneur passe et s'arrête pour prendre soin de notre cécité. Le Synode nous exhorte à être l'Église de Bartimée : la communauté des disciples qui, en entendant le Seigneur passer, se laissent réveiller par la puissance de l'Évangile et commencent à crier vers Lui. Devant le Cœur du Christ, je demande au Seigneur d’avoir à nouveau compassion pour cette terre blessée. Qu’Il répande les trésors de son amour, afin que notre monde puisse retrouver ce qui est le plus important et le plus nécessaire : le cœur. Je prie le Seigneur Jésus que jaillissent pour tous, de son saint Cœur, ses fleuves d’eau vive, pour guérir les blessures que nous nous infligeons, pour renforcer notre capacité d’aimer et de servir, pour marcher ensemble vers un monde juste, solidaire et fraternel. Prions ensemble pour la paix ! Aujourd'hui, j'ai reçu les statistiques des morts en Ukraine... C'est terrible ! La guerre ne pardonne pas ; elle est une défaite dès le début. Prions le Seigneur de nous donner la paix à tous. N'oublions pas toutes les nations qui sont en guerre.. Demandons la force de l'Esprit Saint pour toutes les familles, afin qu'il ravive en elles la capacité de se donner et la joie d'être ensemble. Si nous restons toujours au centre de tout, avec nos idées et prétendons pouvoir nous vanter de quelque chose devant Dieu, nous ne le rencontrerons jamais en profondeur. Si nous nous faisons petits au fond de nous-mêmes, nous redécouvrirons alors l’émerveillement d’adorer Dieu<. Demandons la grâce de vivre une relation d'amitié avec le Seigneur, de voir en Jésus notre Ami le plus grand et le plus fidèle, qui ne nous abandonne jamais, même lorsque nous nous détournons de Lui. Nous continuons à prier pour les peuples qui souffrent de la guerre - la Palestine martyrisée, Israël, le Liban, l'Ukraine martyrisée, le Soudan, la Birmanie et tous les autres - et nous invoquons pour tous le don de la paix<. Nous célébrons aujourd'hui la Journée mondiale des missions. Soutenons, par nos prières et notre aide, tous les missionnaires qui, souvent au prix de grands sacrifices, apportent la lumineuse annonce de l'Évangile dans toutes les parties du monde. Qui suit le Christ, s'il veut être grand doit servir, en apprenant de lui. La prière quotidienne et en particulier l'Eucharistie font de nous des pèlerins-missionnaires de l'espérance, en route vers la vie sans fin en Dieu, vers les noces préparées par Dieu pour tous ses enfants. La prière est notre cœur et notre voix, et devient le cœur et la voix des personnes qui ne savent pas prier, ne veulent pas prier, ne peuvent pas prier ou ne prient pas. Nous sommes le cœur et la voix de ces personnes qui s'élèvent vers Jésus et vers le Père comme intercesseurs. Aujourd'hui a lieu l'initiative « Un million d'enfants prient le rosaire pour la paix dans le monde ». Merci à tous les garçons et filles qui y participent ! Rejoignons-les et confions à l'intercession de la Vierge les peuples qui souffrent de la guerre. La vraie richesse se trouve dans la rencontre avec Dieu et avec les autres, en particulier avec les plus fragiles, qu'une fausse culture du bien-être tend à rejeter. Ensemble, nous pouvons construire un monde où la dignité de chaque personne est pleinement reconnue et respectée. N'oublions pas les pauvres, s'il vous plait. Rêvons d'un monde où l'eau, le pain, le travail, les médicaments, la terre, le logement sont accessibles à tous. >Demandons à l'Esprit Saint d'entretenir toujours en nous le feu de son amour divin qui fait de nous des enfants de Dieu, capables d'aimer Dieu et le prochain et d'accéder à la vie éternelle. Si vous ne savez quoi demander dans la prière, demandez l'Esprit Saint ! Dans la guerre surgit le pire côté de l’homme: égoïsme, violence et mensonge. Rejetons la logique des armes, en transformant les dépenses militaires massives en investissements pour lutter contre la faim, le manque de soins de santé et d’éducation. Le Notre Père est la prière de Jésus. Tout y est ! Le Notre Père est la prière universelle, la prière des enfants, la prière de la confiance. C'est la grande prière. En ce mois dédié aux missions, demandons à l'Esprit Saint de nous aider à faire du Christ la pierre angulaire de nos vies, pour offrir un témoignage joyeux de l'unité et de la paix qu'Il nous donne. Frères et sœurs, la guerre est une illusion, c'est une défaite, elle n'apportera jamais la paix, elle n'apportera jamais la sécurité, c'est une défaite pour tout le monde, surtout pour ceux qui se croient invincibles. Arrêtez, s'il vous plaît ! J'appelle à ne pas laisser les Ukrainiens mourir de froid, à cesser les frappes aériennes contre la population civile, qui est toujours la plus touchée. Arrêtez de tuer des innocents ! Je suis proche de toutes les populations impliquées, en Palestine, en Israël et au Liban, où je demande que les forces de paix des Nations Unies soient respectées. Je continue à suivre avec inquiétude ce qui se passe au Moyen-Orient et j'appelle une fois de plus à un cessez-le-feu immédiat sur tous les fronts. Poursuivons les voies de la diplomatie et du dialogue pour parvenir à la paix. Je suis la situation dramatique en Haïti, où la violence continue contre la population, forcée de fuir leurs maisons pour chercher la sécurité ailleurs, à l'intérieur et à l'extérieur du pays. N'oublions jamais nos frères et sœurs haïtiens. Jésus veut nous faire découvrir que le bien auquel nous aspirons est Dieu lui-même, son amour pour nous et la vie éternelle que Lui seul peut donner. La vraie richesse est d'être regardé par Lui, de nous aimer les uns les autres, en donnant notre vie aux autres. Je lance un appel à la communauté internationale pour qu’elle mette fin à la spirale de la vengeance au Moyen-Orient et que ne se reproduisent plus d'attaques de représailles, qui pourraient précipiter cette région dans une guerre encore plus grande. Prions ensemble pour les hommes qui veulent les guerres, ceux qui les déclenchent, les attisent et les prolongent inutilement, ou en tirent cyniquement profit. Que Dieu éclaire leurs cœurs, qu’Il mette devant leurs yeux le cortège de malheurs qu’ils provoquent. L’union entre les chrétiens grandit et mûrit dans le pèlerinage commun “au rythme de Dieu”, comme les pèlerins d’Emmaüs accompagnés par Jésus ressuscité. Aujourd’hui, dans de nombreuses parties du monde, des chrétiens de diverses traditions donnent leur vie ensemble pour la foi en Jésus-Christ, vivant l’œcuménisme du sang. Leur témoignage est plus fort que toute parole, car l’unité vient de la Croix du Seigneur. J'appelle à un cessez-le-feu immédiat sur tous les fronts de la guerre au Proche-Orient, y compris au Liban. Prions ensemble pour les Libanais, en particulier les habitants du sud contraints de quitter leurs villages, afin qu'ils puissent revenir bientôt et vivre dans la paix. Toutes les nations ont le droit d'exister en paix et en sécurité: leurs territoires ne doivent pas être attaqués, leur souveraineté doit être respectée et garantie par la paix et le dialogue. La guerre et la haine n'apportent que la mort et la destruction pour tous. Combien de personnes passent leur vie à accumuler, à penser à se sentir bien plutôt qu'à faire le bien. Mais combien est vide une vie d'une personne qui poursuit seulement ses besoins, sans se préoccuper de ceux qui sont dans le besoin ! La peine de mort est toujours inadmissible car elle porte atteinte à l'inviolabilité et à la dignité de la personne. J'appelle à son abolition dans tous les pays du monde. Nous ne pouvons pas oublier que jusqu'au dernier moment, une personne peut se convertir et changer. Récitons le Chapelet chaque jour, en nous abandonnant avec confiance entre les mains de Marie! Confions lui la souffrance et le désir de paix des peuples qui souffrent pour la guerre, en particulier de l'Ukraine, de Palestine, d'Israël, du Liban, de Birmanie, du Soudan. L'Esprit Saint ne travaille pas à l'unité de l'Église de l'extérieur, il ne se contente pas de nous enjoindre d'être unis. Il est lui-même le « lien de l'unité ». Prions ensemble pour que la paix germe dans le cœur de chaque homme, dans chaque peuple et nation, dans chaque parcelle de terre, à l'abri des vents de la guerre et arrosée par ceux qui s'efforcent chaque jour de vivre en fraternité. La prière et le jeûne sont les armes de l’amour qui changent l’histoire. Elles terrassent notre seul véritable ennemi, l’esprit du mal qui fomente la guerre, parce qu’il est «meurtrier depuis le début». Prenons du temps pour prier et redécouvrir la puissance salvifique du jeûne ! Unissons-nous avec la force du Bien contre les machinations diaboliques de la guerre. Ô Reine de la paix ! Convertis les esprits de ceux qui alimentent la haine, fais taire le bruit des armes qui engendrent la mort, éteins la violence qui couve dans le cœur de l’homme et inspire des projets de paix dans les actions de ceux qui gouvernent les nations. Dans l'Évangile du jour (cf. Mc 10, 2-16), Jésus nous parle de l'amour conjugal. Il souligne la nécessité que le don mutuel des époux soit plein, sans « demi-mesure ». Seulement ainsi il sera le début d'une nouvelle vie, destinée à durer pour toujours. Ceux qui, avec arrogance, prétendent avoir le droit exclusif d'entendre la voix du Seigneur n'en sont pas capables (Mc 9,38-39). Toute parole doit être accueillie avec gratitude et simplicité, pour devenir un écho de ce que Dieu a donné au bénéfice des frères (Mt 10,7-8). Le Synode est un chemin où le Seigneur met dans nos mains l'histoire, les rêves et les espérances d'un grand peuple de frères et sœurs animés par la même foi, afin que nous cherchions avec eux et pour eux de comprendre comment parvenir là où Il veut nous emmener. Alors que nous refermons aujourd'hui le temps pour la Création, invoquons les conseils de Saint François qui, fidèle aux Écritures, nous invite à voir la nature comme un magnifique libre dans lequel Dieu nous fait entrevoir son infinie beauté et bonté. L'environnement dans lequel nous vivons est un don du ciel qui, parmi les épreuves de l'histoire et de la vie, rappelle la beauté d'habiter sur terre. Il faut donc la préserver de l'avidité de l'argent et de la spéculation, qui hypothèquent l'avenir. L’Esprit Saint est un guide sûr, et que notre première tâche est d’apprendre à discerner sa voix, parce qu’Il parle en chacun et en toutes choses. L’Église – semper reformanda – ne peut marcher ni se renouveler sans l’Esprit Saint et ses surprises ; sans se laisser modeler par les mains du Dieu Créateur, de son Fils Jésus-Christ, et de l’Esprit Saint. Marchons ensemble. Écoutons le Seigneur. Et laissons-nous conduire par la brise de l'Esprit. Le 7 octobre, je demande à tous de vivre une journée de prière et de jeûne pour la paix dans le monde. Le dimanche 6 octobre, je me rendrai à la Basilique de Sainte-Marie-Majeure, où je réciterai le Saint Rosaire et adresserai à la Vierge une supplication sincère pour la paix. Je vous demande de vous joindre spirituellement à moi à cette occasion. Le Synode nous demande d'être «grands» - dans l'esprit, dans le cœur, dans le regard -, parce que les questions à traiter sont «grandes» et délicates. Mais la seule façon d'être «à la hauteur», est de nous faire petits et de nous accueillir mutuellement avec humilité. L'Église est toujours l'Église des pauvres en esprit et des pécheurs en quête de pardon, et non seulement des justes et des saints, mais des justes et des saints qui se reconnaissent pauvres et pécheurs. Je vous invite à prier avec moi chaque jour, avec tous ceux qui participent à l' Assemblée synodale qui commence demain. Nous pouvons aussi le faire via la plateforme officielle du Réseau Mondial de Prière, Click To Pray. Je compte sur vous ! |
Prions ensemble pour que l'Église continue à soutenir un style de vie synodal, sous le signe de la coresponsabilité, promouvant la participation, la communion et la mission partagée entre les prêtres, les religieux et les laïcs. Demandons aussi à Dieu le don de la paix pour l'Ukraine meurtrie, pour la Palestine et Israël, pour le Soudan, la Birmanie et tous les pays déchirés par la guerre. Je continue à suivre avec tristesse et beaucoup d'inquiétude l'élargissement et l'intensification du conflit au Liban. Prions pour les victimes, pour leurs familles, prions pour la paix. Aujourd'hui, nous célébrons la Journée mondiale du migrant et du réfugié sur le thème «Dieu marche avec son peuple». Je renouvelle mon appel à l'Europe et à la communauté internationale pour qu'elles considèrent les migrations comme une opportunité de grandir dans la fraternité. Je remercie les autorités du Luxembourg et de la Belgique pour l'accueil de ces derniers jours. Je remercie tous ceux qui ont participé à l'organisation de ce voyage apostolique, en particulier les personnes âgées et les malades qui ont prié pour ce voyage. À mon retour à Rome, je lancerai le processus de béatification du roi Baudouin : que son exemple d'homme de foi puisse illuminer les gouvernants. Dans l'Église, il y a de la place pour tout le monde, mais tout le monde sera jugé. Et il n'y a pas de place pour les abus, pas de place pour la dissimulation des abus. Écoutons ce que dit Jésus dans l’Évangile du jour : loin de nous l’œil scandaleux qui voit l’indigent et se détourne : Loin de nous la main scandaleuse, qui ferme le poing pour cacher ses trésors et se retire avidement dans ses poches ! Nous, chrétiens, savons que le mal n'a pas le dernier mot, qu'il a, comme on dit, ses jours comptés. Cela ne diminue pas notre engagement, au contraire: l'espérance est notre responsabilité. L'Évangile, accueilli et partagé, reçu et donné, nous conduit à la joie parce qu'il nous fait découvrir que Dieu est le Père de la miséricorde, qui s'émeut pour nous, qui nous relève de nos chutes, qui ne retire jamais son amour pour nous. La joie du cœur suscitée par l'Évangile est de savoir que sur le chemin nous ne sommes pas seuls et que même dans les situations de pauvreté, de péché, d'affliction, Dieu est proche, prend soin de nous et ne permettra pas à la mort d'avoir le dernier mot. Soyez de soucieux chercheurs de la vérité, pour ne pas tomber dans l’acédie de la pensée. Soyez les protagonistes de la création d’une culture de l’inclusion, de la compassion, de l’attention aux plus faibles et aux grands défis du monde dans lequel nous vivons. Je prie pour que les gouvernants sachent assumer la responsabilité, le risque et l’honneur de la paix et qu’ils sachent écarter le risque, le scandale et l’absurdité de la guerre. Je prie pour qu’ils craignent le jugement de la conscience, de l’histoire et de Dieu. La concorde et la paix ne sont pas une conquête obtenue une fois pour toutes, mais plutôt une tâche et une mission incessantes à cultiver, à nourrir avec ténacité et patience. Notre foi est joyeuse, “dansante”, parce qu’elle nous dit que nous sommes les enfants d’un Dieu ami de l’homme, qui nous veut heureux et unis, et ne peut être davantage réjoui que par notre salut. Que tous, tout homme et toute femme, puissent connaître en pleine liberté l’Évangile de Jésus qui, en sa Personne, a réconcilié l’être humain avec Dieu et qui, connaissant ce qu’il y a dans le cœur de l’homme, peut en guérir les blessures. Je confie à vos prières mon voyage apostolique, que j'entreprendrai demain au Luxembourg et en Belgique, afin qu'il soit l'occasion d'un nouvel élan de foi dans ces pays. Prions ensemble pour tous les peuples qui souffrent de la guerre : n'oublions pas l'Ukraine martyrisée, la Birmanie, la Palestine, Israël, le Soudan, tous les peuples martyrisés. Prions pour la paix . Je confie à vos prières mon voyage apostolique, que j'entreprendrai demain au Luxembourg et en Belgique, afin qu'il soit l'occasion d'un nouvel élan de foi dans ces pays. La conscience de l'action du diable dans l'histoire ne doit pas nous décourager : le Christ a vaincu le diable et nous a donné l'Esprit Saint pour faire nôtre sa victoire. Notre monde technologique et sécularisé regorge de magiciens, d'occultisme, de spiritisme, d'astrologues et, malheureusement, de sectes sataniques. Chassé par la porte, le diable est rentré par la fenêtre. Chassé par la foi, il revient par la superstition. Dans la prière, on demande à Dieu ce dont on a besoin et on commence à entendre à l'intérieur d'autres questions, les siennes, qui attirent à un plus grand amour. Ainsi, Dieu entre en dialogue avec nous et nous fait mûrir dans ce qui est vraiment important: donner la vie. Le monde est constitué de nombreuses réalités qui sont différentes pour s'aider et se compléter: les générations, les peuples, et toutes les différences, si elles sont harmonisées, peuvent révéler la merveilleuse splendeur de l'homme et de la création. Prions ensemble pour la paix. Malheureusement, les tensions sont vives sur les fronts de guerre. La voix des peuples, qui demandent la paix, doit être entendue. N'oublions pas l'Ukraine tourmentée, la Palestine, Israël, la Birmanie, autant de pays en guerre. Tu veux être grand ? Fais-toi petit, mets-toi au service de tous. Dans l'Évangile d'aujourd'hui (Mc 9, 30-37), Jésus renouvelle notre mode de vie. Il nous enseigne que le vrai pouvoir ne réside pas dans la domination du plus fort, mais dans l'attention aux plus faibles. Les chefs d'État seront jugés par l'histoire sur leur action en faveur de la paix. En revanche, il appartient à chacun d'entre nous de répandre l'amour et de vaincre la haine par nos actions quotidiennes. C'est ainsi que nous pouvons faire quelque chose pour que le monde change. La paix ne se construit pas avec les armes mais à travers l’écoute patiente, le dialogue et la coopération, qui restent les seuls moyens dignes de la personne humaine pour résoudre les différends. Prions ensemble pour que la science médicale puisse bientôt offrir des perspectives de guérison de la maladie d'Alzheimer et pour que les malades et leurs familles soit toujours plus soutenus. L'accumulation de richesses est vantée comme une vertu. Mais la richesse est faite pour être partagée et créer de la fraternité. Alors que le monde veut souvent nous convaincre que nous n'avons de valeur que si nous obtenons des résultats, l'Évangile nous rappelle la vérité de la vie : nous sommes aimés de Dieu. La prière ouvre des perspectives de lumière dans les ténèbres les plus sombres. « Seigneur, aide-moi ! » : cela ouvre la voie, ouvre le chemin. Lors de mon dernier voyage apostolique, j'ai une fois de plus fait l'expérience de la vitalité des jeunes églises locales. Laissons-nous contaminer par leur enthousiasme pour l'Évangile afin de renouveler le monde dans le Christ! Tout le monde, chaque homme et chaque femme, reçoit l'invitation de Dieu à participer à sa grâce transformatrice et salvatrice. Il suffit de dire « oui » à ce don divin gratuit, de l'accueillir et de se laisser transformer par lui. Chers jeunes, pour nous préparer au pèlerinage jubilaire de 2025 nous nous laissons inspirer cette année par le prophète Isaïe qui dit : « Ceux qui mettent leur espérance dans le Seigneur […] marchent sans se fatiguer » (Is 40, 31). Lorsque nous faisons de la place au Seigneur, nous sommes capables de nous ouvrir à toute la création et à chaque créature. Nous comprenons que la vie est un don du Père qui nous aime profondément et veut que nous lui appartenions et que nous nous appartenions les uns les autres. N'oublions pas les guerres qui ensanglantent le monde. Je pense à l'Ukraine martyrisée, à la Birmanie, je pense au Proche-Orient. Combien de victimes innocentes ! Je pense aux mamans qui ont perdu des enfants à la guerre. Combien de jeunes vies fauchées ! Que cesse le conflit en Palestine et en Israël ! Que cessent les violences, que cessent les haines ! Que l'on relâche les otages, que l'on continue les négociations et que l'on trouve des solutions de paix. Pour connaitre le Seigneur il ne suffit de savoir quelque chose de Lui, mais de se mettre à sa suite, se laisser toucher et changer par son Évangile, avoir avec Lui une relation, une rencontre qui te change la vie. De la Croix du Christ, nous apprenons l'amour qui triomphe de la haine, la compassion qui triomphe de l'indifférence, le pardon qui triomphe de la vengeance. Les bras tendus de Jésus sont l'étreinte de tendresse avec laquelle Dieu veut nous accueillir. Ce qui abat les murs et raccourcit les distances, ce ne sont pas tant les mots, les idéaux et les théories, mais avant tout la pratique humaine de l’amitié, de la rencontre, du regard les yeux dans les yeux. En Marie nous voyons l’amour du Père se manifester de l’une des manières les plus belles et parfaites: En Elle nous retrouvons la tendresse d’une maman qui comprend et pardonne tout et qui ne nous abandonne jamais. Dieu Lui-même se trouve à la racine de notre capacité d’aimer et d’être aimés. Avec son cœur de Père, il nous a désirés, fait naître et rachetés de manière totalement gratuite. Si quelque chose de bon existe et demeure en ce monde, c’est uniquement parce que, tant de fois, l’amour a prévalu sur la haine, la solidarité sur l’indifférence, la générosité sur l’égoïsme. Rien de durable ne naît et ne grandit sans amour. Avec ceux qui restent humbles et reconnaissants, le Seigneur peut faire de grandes choses pour le bien de tous. Le Seigneur veut que nous soyons les gardiens les uns des autres (cf. Gn 4, 9), et non des ennemis, et la vie de chacun d’entre nous est un don sacré de Dieu. Souvenons-nous toujours que la vie de chacun d’entre nous est un don sacré de Dieu ! N’ayons pas peur de nous faire petits devant Dieu et les uns devant les autres, de perdre notre vie, de donner de notre temps en renonçant à quelque chose pour qu’un frère ou une sœur puisse se sentir mieux et être heureux. L’évangélisation se produit lorsque nous avons le courage de briser la “carapace” qui nous enferme souvent sur nous-mêmes et quand nous sortons d’une religiosité paresseuse, confortable, vécue uniquement pour un besoin personnel. Dans le cœur du Christ les périphéries de l’existence sont le centre : l’Évangile est rempli de personnes, de figures et d’histoires qui sont en marge, aux frontières, mais qui sont convoquées par Jésus et deviennent les protagonistes de l’espérance qu’il est venu apporter. Je confie le Timor oriental et tout son peuple à la protection de la Virgem de Aitara. Qu'elle vous accompagne et vous aide dans votre mission de construire un pays libre, démocratique et uni, où personne ne se sent exclu et où tout le monde peut vivre dans la paix et la dignité. L'amour est plus fort que tout et sa beauté peut guérir le monde, parce qu'il est enraciné en Dieu. De cette terre bénie par le Créateur, demandons ensemble le don de la paix pour tous les peuples. Non au réarmement et à l'exploitation de la maison commune ! Oui à la rencontre entre les peuples et les cultures, oui à l'harmonie de l'homme avec les créatures. Jésus franchit les fermetures de nos cœurs, nous aide à surmonter nos peurs, ouvre nos oreilles, délie nos langues et, ainsi, nous nous redécouvrons enfants aimés de Dieu et frères et sœurs. La beauté d’être là n’est pas tant vécue lors des grands événements et des moments de réussite, mais plutôt dans la fidélité et l’amour avec lesquels nous nous efforçons de grandir ensemble chaque jour. Que le Royaume de Dieu soit pleinement accueilli sur cette terre, afin que tous les peuples de Papouasie-Nouvelle-Guinée, avec la variété de leurs traditions, puissent vivre ensemble en harmonie et donner au monde un signe de fraternité. Sainte Teresa de Calcutta, dont nous célébrons aujourd’hui la mémoire, avait l’habitude de dire : “même si tu ne récoltes rien, ne te lasse jamais de semer”. Notre vie de foi commence lorsque nous accueillons humblement Jésus dans la barque de notre vie, lorsque nous lui faisons de la place, lorsque nous écoutons sa Parole et que nous nous laissons interpeller, secouer et changer par elle. En regardant en profondeur, en saisissant ce qui coule au plus profond de nos vies, ce désir de plénitude qui habite le fond de nos cœurs, nous découvrons que nous sommes tous frères, tous pèlerins, tous en marche vers Dieu, au-delà de ce qui nous différencie. Il n’y a pas deux gouttes d’eau semblables, ni deux frères, même jumeaux, complètement identiques. Vivre la fraternité, c’est s’accueillir les uns les autres, en se reconnaissant égaux dans la diversité. Tout comme l’océan est l’élément naturel qui unit toutes les îles indonésiennes, de même le respect mutuel des spécificités de tous les groupes humains qui composent l’Indonésie est le tissu conjonctif qui rend le peuple indonésien uni et fier. L’harmonie est obtenue lorsque chacun s’engage non seulement pour ses propres intérêts ou sa propre vision, mais en vue du bien de tous. Aujourd'hui commence un voyage apostolique dans plusieurs pays d'Asie et d’Océanie. Merci de prier pour les fruits de ce voyage Prions ensemble pour le conflit en Palestine et en Israël. Que la paix règne en Terre Sainte, que la paix règne à Jérusalem ! Que la ville sainte soit un lieu de rencontre où chrétiens, juifs et musulmans se sentent respectés et accueillis. Je suis toujours proche du peuple ukrainien martyrisé, durement touché par les attaques contre ses infrastructures énergétiques. Souvenons-nous que la voix des innocents trouve toujours une écoute auprès de Dieu, qui n'est pas indifférent à leur souffrance ! Prions ensemble pour les victimes de l'attaque terroriste au Burkina Faso. En condamnant ces attaques odieuses contre la vie humaine, j'exprime ma sympathie à toute la nation et mes sincères condoléances aux familles des victimes. Dans l'Évangile, Jésus explique que la 'pureté' n'est pas liée à des rituels extérieurs, mais avant tout à des dispositions intérieures. On ne peut pas, par exemple, se montrer pieux dans la prière et, à la maison, traiter les membres de sa famille avec froideur et détachement. Nous célébrons aujourd'hui la Journée mondiale de prière pour la sauvegarde de la création. L'Esprit Saint nous appelle à convertir nos modes de vie afin que nous soyons tous responsables de la sauvegarde de notre maison commune. |
Prions ensemble pour que chacun d'entre nous écoute avec son cœur le cri de la Terre et des victimes des catastrophes environnementales et climatiques, et s'engage personnellement à prendre soin du monde dans lequel il habite.
Chers frères et sœurs, unissons nos cœurs et nos forces pour que les mers et les déserts ne soient pas des cimetières, mais des espaces où Dieu peut ouvrir des chemins de liberté et de fraternité. Jésus te demande un regard qui ne s'arrête pas à l'extérieur, mais qui aille au cœur ; un regard qui ne juge pas, mais qui accueille. Car seul l'amour guérit la vie. Ce n'est pas facile de suivre le Seigneur, de comprendre sa manière d'agir, de faire nôtres ses critères et ses exemples. Cependant, en se rapprochant de Lui nous expérimentons la beauté de l'avoir comme Ami, et réalisons que Lui seul détient les «paroles de la vie éternelle». Nous vivons dans un monde en guerre, avec des crises et des conflits permanents. Trouvons la sagesse et la force de voir au-delà des nuages, de lire les signes des temps et, avec l'espérance générée par la foi, d'inspirer les jeunes à travailler pour un avenir meilleur. Prions ensemble pour l'Ukraine martyrisée qui souffre tant. N'oublions pas la Birmanie, le Soudan du Sud, le Nord-Kivu et tant de pays en guerre. Prions pour la paix. Et n'oublions pas la Palestine et Israël : qu'advienne la paix ! Le parfum du Christ se dégage des « fruits de l'Esprit », qui sont « l'amour, la joie, la paix, la magnanimité, la bonté, la bienveillance, la fidélité, la douceur, la maîtrise de soi » (Ga 5.22). Qu'il est beau de trouver une personne qui possède ces vertus ! Prions ensemble pour les travailleurs humanitaires, en particulier pour ceux qui sont morts ou ont été blessés en apportant de l'aide aux personnes touchées par les guerres et les catastrophes. Ils montrent que nous pouvons tous être « frères » en prenant soin des autres Prions ensemble pour que des chemins de paix s'ouvrent au Moyen-Orient ainsi qu'en Ukraine martyrisée, en Birmanie et dans toutes les zones de guerre, avec la volonté de s'engager dans le dialogue et la négociation, et en s'abstenant d'agir et de réagir violemment. Alors que la misère, l'injustice et la violence privent les hommes de leur pain quotidien, Jésus se charge du plus grand besoin : il nous sauve, en nourrissant notre vie de la sienne. Grâce à lui, nous pouvons vivre en communion avec Dieu et entre nous. Je pense en particulier à l'Ukraine martyrisée, au Proche-Orient, à la Palestine, à Israël, au Soudan et à la Birmanie. Que notre Mère du Ciel obtienne pour tous la consolation et un avenir de sérénité et de concorde ! À Marie Reine de la Paix, que nous contemplons aujourd'hui dans la gloire du Paradis, je voudrais confier à nouveau les inquiétudes et les douleurs des populations qui, dans de nombreuses parties du monde, souffrent de tensions sociales et de guerres. Le Seigneur nous a créés pour la joie du Ciel. Notre vie n'est pas un voyage insignifiant, mais un projet d'amour, un pèlerinage qui nous conduit, jour après jour, à la rencontre avec Lui et à la joie sans fin qu'Il a préparée pour nous. Marie est celle qui nous précède sur le chemin, nous rappelant à tous que notre vie aussi est un voyage continu vers l'union ultime avec le Seigneur. Chers jeunes, je vous invite à réfléchir à cette chose très belle: Dieu nous aime tels que nous sommes, avec nos défauts et nos limites et non pas tels que nous voudrions être ou tels que la société voudrait que nous soyons. Ayez confiance car Dieu est un Père qui nous aime. La foi et la prière véritables ouvrent l'esprit et le cœur, elles ne les ferment pas. La sagesse des peuples indigènes est aussi la sagesse du "bien vivre". Le "bien vivre", ce n'est pas le "farniente", ce n'est pas la "dolce vita". Bien vivre, c'est vivre en harmonie avec la création. «Écoutez-le», «Celui-ci est mon Fils bien aimé» (Mt 17, 5). Tout ce qu’il y a à faire dans la vie réside dans ce verbe : Écouter Jésus. Prends l'Évangile, lis et écoute ce que Jésus dit à ton cœur. Car Il a pour nous des paroles de vie éternelle. Invoquons l’intercession de Marie pour la ville de Rome et pour le monde entier, en particulier pour la paix : la paix qui n’est vraie et durable que si elle part des cœurs repentants et pardonnés. Le peuple fidèle vient demander la bénédiction à la Sainte Mère de Dieu, parce qu’elle est la médiatrice de la grâce qui jaillit toujours et uniquement de Jésus-Christ, par l’action de l’Esprit Saint. Assez, frères et sœurs ! Assez ! N'étouffez pas la parole du Dieu de la paix, mais faites qu'elle soit l'avenir de la Terre sainte, du Moyen-Orient et du monde entier ! La guerre est une défaite ! Les biens matériels ne remplissent pas la vie : seul l'amour peut le faire. Et pour cela, le chemin à suivre est celui de la charité, qui ne garde rien pour elle, mais partage tout. Que se passerait-il si nous prions davantage et si nous murmurions moins ? Demandons la grâce de savoir prier les uns pour les autres. |
Prions ensemble pour que les dirigeants politiques soient au service de leur peuple; qu’ils œuvrent en faveur du développement humain intégral et du bien commun, tout en se souciant de ceux qui ont perdu leur emploi et en donnant la priorité aux plus pauvres.
Alors que tant de personnes dans le monde souffrent de catastrophes et de la faim, certains continuent de fabriquer et de vendre des armes, et de gaspiller des ressources pour alimenter des guerres. C'est un scandale que la communauté internationale ne devrait pas tolérer. Aujourd'hui, nous fêtons la Journée mondiale des grands-parents et des personnes âgées. Notre avenir dépend beaucoup de la façon dont les grands-parents et les petits-enfants apprennent à vivre ensemble. N'oublions pas les personnes âgées ! L'Évangile du jour nous raconte le miracle des pains et des poissons (Jn 6,1-15), au cours duquel les protagonistes accomplissent trois gestes que Jésus répétera lors de la dernière Cène : offrir, rendre grâce et partager. En étant proches des personnes âgées, en reconnaissant le rôle irremplaçable qu’elles ont dans la famille, dans la société et dans l’Église, nous recevrons nous aussi de nombreux dons, de nombreuses grâces, de nombreuses bénédictions ! L'authentique esprit olympique et paralympique est un antidote à la tragédie de la guerre et une fin à la violence. Puisse le sport construire des ponts, faire tomber les barrières, favoriser des relations de paix. Alors que la paix mondiale se trouve gravement menacée, je souhaite vivement que chacun ait à cœur de respecter la trêve olympique dans l’espoir de résoudre les conflits et de restaurer la concorde. Que Dieu éclaire les consciences des gouvernants. Nous avons besoin d'une nouvelle alliance entre jeunes et personnes âgées, pour que ceux qui ont une longue expérience de la vie irriguent les graines d’espérance de ceux qui grandissent. Nous apprenons ainsi la beauté de la vie et créons une société fraternelle. Prions, frères et sœurs, pour la paix. N'oublions pas l'Ukraine martyrisée, la Palestine, Israël, la Birmanie et tant d'autres pays qui sont en guerre. Ne l'oublions pas, ne l'oublions pas, la guerre est une défaite ! Prenons garde à la dictature du faire ! Apprenons à nous arrêter un peu durant nos journées : prenons un moment pour être avec nous-même et avec le Seigneur, trouvons un peu de « désert » intérieur au milieu du bruit et des activités quotidiennes. La vie vaut toujours la peine d'être vécue et il y a toujours de l'espérance pour l'avenir, même lorsque tout semble s'évanouir. L'existence de chacun est un don unique pour nous et pour les autres. Dieu ne nous abandonne jamais; il sait écouter, se réjouir et pleurer avec nous. La prière est la première force de l'espérance. Que la bienheureuse Vierge du Mont Carmel réconforte et obtienne la paix pour tous les populations opprimées par l'horreur de la guerre. S'il vous plaît, n'oublions pas l'Ukraine martyrisée, la Palestine, Israël, la Birmanie, et prions ensemble pour la paix. L'Évangile s’annonce ensemble, en tant que communauté. Pour cela, il est important d'être sobre, en mutualisant les ressources et les dons, pour être libre, pour que chacun ait ce dont il a besoin pour vivre dignement et contribuer à la mission. En ce dimanche de la mer, rendons hommage aux marins. Prions ensemble en demandant à Marie, Étoile de la Mer, d'accompagner tous ceux dont le travail est lié à la mer, ainsi que leurs familles, et de les guider sur leur chemin vers le Christ. Le problème de notre monde n'est pas la naissance d'enfants: c'est l'égoïsme, le consumérisme et l'individualisme, qui rendent les gens pleins, seuls et malheureux. Les leaders des religions du monde ont signé aujourd'hui à Hiroshima l'appel de Rome pour une IA éthique. Ce n'est qu'ensemble que nous pourrons construire la paix, avec des technologies qui servent l'humanité et respectent notre maison commune. Renouvelons notre engagement à prier et à travailler pour la paix : pour l’Ukraine tourmentée, pour la Palestine et Israël, pour le Soudan, la Birmanie et tous les peuples qui souffrent de la guerre. Dieu se cache dans les coins sombres de la vie et de nos villes ; sa présence se révèle précisément dans les visages creusés par la souffrance. Le Seigneur se fait présence amicale précisément dans la chair blessée des derniers, des oubliés et des rejetés. L'indifférence est un cancer de la démocratie ; la fraternité fait fleurir les relations sociales. Sans espérance, nous serions des administrateurs, des équilibristes du présent et non des prophètes et des bâtisseurs de l'avenir. Sans l'Esprit Saint, l'Église est inerte, la foi n'est qu'une doctrine, la morale n'est qu'un devoir, la pastorale n'est qu’un travail. Avec Lui, en revanche, la foi est vie, l'amour du Seigneur nous conquiert et l'espérance renaît. Prions ensemble pour que le sacrement de l’Onction des malades donne aux personnes qui le reçoivent, ainsi qu’à leurs proches, la force du Seigneur, et devienne toujours de plus en plus pour tous un signe visible de compassion et d’espérance. La prière fait vibrer la vie. Elle peut sembler une réalité abstraite, éloignée des problèmes. Au contraire, elle est fondamentale, parce que tous seuls, nous ne pouvons pas y arriver. Nous ne sommes pas omnipotents, et lorsque quelqu'un croit l'être, il échoue. |
Frères et sœurs, regardons le cœur de Dieu, car nous avons besoin d'une Église et d'une société qui n'excluent personne, qui ne traitent personne d'"impur", afin que chacun, avec sa propre histoire, soit accueilli et aimé sans étiquettes ni préjugés. |
L'Eucharistie nous pousse à un amour vrai et engagé pour notre prochain, parce que nous ne pouvons pas vraiment comprendre et vivre son sens si nous gardons le cœur fermé à nos frères et sœurs, en particulier ceux qui sont pauvres, souffrants ou perdus dans la vie. |
Prions ensemble pour que les religieuses, les religieux et les séminaristes grandissent dans leur parcours vocationnel grâce à une formation humaine,pastorale, spirituelle et communautaire qui les conduise à être des témoins crédibles de l’Évangile.
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Que la lumière de la résurrection illumine nos esprits et convertisse nos cœurs, en nous faisant prendre conscience de la valeur de toute vie humaine qui doit être accueillie, protégée et aimée. Bonnes Pâques à chacun ! Jésus Christ est ressuscité et Lui seul est capable de rouler les pierres qui ferment le chemin vers la vie. Lui-même, le Vivant, est la Voie : la Voie de la vie, de la paix, de la réconciliation, de la fraternité. Levons nos yeux vers Jésus. Après avoir assumé notre humanité, il est descendu dans les abîmes de la mort et les a traversés par la puissance de sa vie divine, ouvrant une brèche de lumière infinie pour chacun. Seul le Seigneur peut nous donner la confirmation de ce que nous valons. Il nous le dit chaque jour de la croix: il est mort pour nous, pour nous montrer combien nous sommes précieux à ses yeux. Aucun obstacle ou échec ne peut empêcher sa tendre étreinte. Merci, chers prêtres, pour vos cœurs ouverts et dociles, pour vos peines et vos larmes ; merci parce que vous apportez la merveille de la miséricorde. Pardonnez toujours, soyez miséricordieux. Que le Seigneur vous réconforte, vous confirme et vous récompense. La hâte et l'impatience sont les ennemis de la vie spirituelle: Dieu est amour, et celui qui aime ne se fatigue pas, n'est pas irritable, ne donne pas d'ultimatum, mais sait attendre. En ces jours, il est bon de contempler le Crucifié pour apprendre sa patience. Je suis proche de vous tous, chers fidèles catholiques dispersés en Terre Sainte : en particulier de ceux qui, en ce moment, souffrent le plus douloureusement du drame absurde de la guerre. Les racines de la foi se trouvent dans le sol aride du Calvaire, où Jésus, en mourant, a fait germer l’espérance : il nous a ouvert la voie au Ciel. Il nous a donné la vie éternelle. Il nous a apporté les fruits du Salut. La Semaine Sainte est un temps de grâce que le Seigneur nous donne pour rencontrer Jésus et porter aux autres la lumière et la joie de notre foi ; faisons-le avec amour et avec la tendresse de Dieu, avec respect et patience, en sachant que c'est Lui qui nous guide. Le Christ vit et t’aime, infiniment. Lui, qui a donné sa vie pour toi, Il n’attend pas que tu sois parfait pour t’aimer. Regarde ses bras ouverts sur la croix et « laisse-toi sauver encore et encore ». Jésus est entré à Jérusalem comme un roi humble et pacifique : ouvrons-lui nos cœurs ! Lui seul peut nous délivrer de l'inimitié, de la haine, de la violence, car il est la miséricorde et le pardon des péchés. Prions pour tous nos frères et sœurs qui souffrent à cause de la guerre ; je pense en particulier à l'Ukraine tourmentée. S'il vous plaît, n'oublions pas l'Ukraine martyrisée ! Prions pour Gaza, qui souffre tant, et pour tant d'autres zones de guerre. Prions pour les victimes du lâche attentat terroriste de Moscou et pour leurs familles. Que le Seigneur convertisse les cœurs de ceux qui planifient, organisent et exécutent ces actions inhumaines, qui offensent Dieu, qui a ordonné : "Tu ne tueras pas". Avec Dieu, nos croix ne seront pas des terminus vers le néant, mais des portes vers la gloire, car avec Jésus, toute croix aboutit à la résurrection, toute obscurité à la lumière, tout abandon à la communion. Le Seigneur ne pointe pas du doigt, mais tend les bras: Jésus nous le montre sur la croix. Il ne ferme pas la porte, mais invite à entrer; il ne retient pas, mais accueille. Transmettons son message d'amour, qui libère le cœur et laisse une joie inaltérable. Des ressources financières énormes et des technologies innovantes qui pourraient être utilisées pour faire de l'eau une source de vie et de progrès sont détournées vers la production et le commerce d'armes. Il n'a jamais été aussi urgent d'investir dans le dialogue et la paix. Chacun de nous, à sa manière, dans son état de vie, peut être, avec l'aide de l'Esprit Saint, un semeur d'espérance et de paix. Demandons au Seigneur de nous aider à grandir dans la vertu de la prudence afin qu’au milieu des tempêtes et des vents qui peuvent secouer nos vies, nous puissions rester ancrés dans le Christ, la pierre angulaire. Dieu confie à Saint Joseph la mission d'être le gardien de Marie et de Jésus. En lui, nous voyons quel est le centre de la vocation chrétienne : le Christ ! Gardons le Christ dans nos vies, pour garder les autres ! La prière nous transforme : elle apaise la colère, soutient l'amour, multiplie la joie, insuffle la force de pardonner. Continuons à prier pour les populations martyrisées par la guerre, en Ukraine, en Palestine et en Israël, au Soudan. Et n'oublions pas la Syrie, un pays qui souffre tant de la guerre depuis si longtemps. La gloire, pour Dieu, ne correspond pas au succès humain, à la célébrité ou à la popularité, elle n'est pas une démonstration grandiose de puissance suivie d'applaudissements du public. Pour Dieu la gloire c'est aimer jusqu'à donner la vie. Au cœur de la vie chrétienne se trouve le don de l’amitié avec le Seigneur, qui nous libère de la tristesse de l’individualisme et du risque d’une vie privée de sens, d’amour et d’espérance. Quelqu’un pourrait dire qu'il ne peut pas surmonter la honte d’aller se confesser. Si tu as honte, c’est que tu n’acceptes pas ce que tu as fait. C'est un bon signe, mais ne reste pas prisonnier de la honte, car Dieu n’a jamais honte de toi. Il t’aime toujours. Dieu nous a aimés le premier. Il nous a attendus. Il continue de nous aimer. Et ceci est notre identité et notre force: nous sommes aimés de Dieu. Prions ensemble pour ceux qui souffrent des terribles conséquences de la guerre. Tant de jeunes, tant de jeunes vont mourir ! Prions le Seigneur de nous donner la grâce de surmonter cette folie de la guerre, qui est toujours une défaite. Combien de chrétiens sont arrivés à la sainteté dans les larmes, en réalisant qu'ils ne pouvaient pas surmonter certaines faiblesses ! Mais ils ont fait l'expérience que Dieu a achevé cette bonne œuvre qui n'était pour eux qu'une esquisse. Dieu cherche des personnes humbles qui espèrent en Lui, non en elles et en leurs projets. L'humilité chrétienne n'est pas une vertu parmi d'autres mais la disposition de base de la vie: se croire dans le besoin de Dieu et lui faire de la place, mettre toute sa confiance en lui. La prière élargit le coeur, fait descendre notre égocentrisme de son piédestal, nous éduque à l'écoute des autres et génère en nous le silence de la contemplation. Prions pour la paix en République démocratique du Congo, ainsi que pour l'Ukraine martyrisée et la Terre Sainte. Que cessent au plus vite les hostilités qui provoquent d'immenses souffrances dans la population civile. Je suis avec préoccupation et douleur la grave crise qui frappe Haïti et les violents événements survenus ces derniers jours. Je suis proche de l'Église et du cher peuple haïtien qui, depuis des années, est éprouvé par de nombreuses souffrances Le regard du Seigneur sur nous n'est pas un phare aveuglant qui nous éblouit et nous met en difficulté, mais la douce lueur d'une lampe amicale, qui nous aide à discerner le bien et le mal en nous afin que nous puissions nous convertir et guérir, soutenus par sa grâce. Le pardon divin nous restaure, nous purifie intérieurement, nous ramène à la condition de la renaissance baptismale: il fait couler à nouveau les eaux fraîches de la grâce dans le cœur desséché par la tristesse et empoussiéré par les péchés. Les femmes rendent le monde plus beau, le protègent et le maintiennent en vie. Elles apportent la grâce du renouveau, l'étreinte de l'inclusion et le courage de se donner. La paix naît donc des femmes, s'élève et est ravivée par la tendresse des mères. Lorsque les voix et les expériences des femmes sont écoutées, l'ensemble de la société s'en trouve profondément enrichie. Prions ensemble pour que, par la rencontre et le dialogue, le 'génie féminin' puisse s'épanouir dans le monde d'aujourd'hui De tous les vices, l'orgueil est la grande reine. Celui qui cède à ce vice est loin de Dieu, et l'éradication de ce mal exige du temps et des efforts, plus que tout autre combat auquel le chrétien est appelé. Les conflits actuels mettent en évidence les conséquences mortelles d'un recours à la production d'armements nouveaux et sophistiqués. Nous devons poursuivre sur la voie du désarmement total, car aucune paix n'est possible là où les instruments de mort sont omniprésents. Durant le Carême, agir c’est aussi s’arrêter. S’arrêter en prière, pour accueillir la Parole de Dieu, et s’arrêter comme le Samaritain, en présence du frère blessé. L’amour de Dieu et du prochain est un unique amour. J'encourage la poursuite des négociations en vue d'un cessez-le-feu immédiat à Gaza et dans toute la région, afin que les otages puissent être libérés et que les civils accèdent en toute sécurité à l'aide humanitaire dont ils ont besoin. Et n'oublions pas l'Ukraine martyrisée. Je porte quotidiennement dans mon cœur, avec douleur, les souffrances des populations de Palestine et d'Israël dues aux hostilités en cours, qui ont des conséquences terribles pour les petits et les personnes sans défense. Assez, s'il vous plaît ! Arrêtez-vous ! Jésus n'accepte pas que la maison de Dieu devienne un marché, que les comptoirs de vente prennent la place de la table familiale. L'invitation pour notre cheminement de Carême est de faire en nous et autour de nous plus de maison et moins de marché. Voici une mission essentielle de l’Église: prier et éduquer à prier. Transmettre de génération en génération la lampe de la foi avec l’huile de la prière. Le jeûne vécu comme une expérience de privation conduit ceux qui le vivent dans la simplicité du cœur à redécouvrir le don de Dieu, et à comprendre notre réalité de créatures à son image et à sa ressemblance, qui trouvent en Lui leur accomplissement. |
Le Seigneur nous a appris que lorsque nous prions, nous ne devons pas rabâcher, en imaginant qu'à force de paroles nous serons exaucés. Il nous a appris à nous confier au Père, qui sait ce dont nous avons besoin avant même que nous le lui demandions (Mt 6, 7-8)
En ce temps de Carême, efforçons-nous de ne pas nous mettre au centre ; essayons plutôt de nous effacer pour faire de la place aux autres, les promouvoir et nous réjouir de leurs qualités et de leurs réussites. Prions ensemble pour que ceux qui risquent leur vie pour l’Évangile, dans différentes parties du monde, fécondent l’Église de leur courage et de leur élan missionnaire. J'ai choisi comme thème de la 110e Journée mondiale du migrant et du réfugié "Dieu marche avec son peuple". Reconnaissons dans nos frères et sœurs migrants le Seigneur qui frappe à la porte de nos cœurs. Je suis avec inquiétude l’augmentation des violences dans l’Est de la République démocratique du Congo. Je me joins à l'appel des évêques à prier pour la paix, en espérant la fin des combats et la recherche d'un dialogue sincère et constructif. Prions ensemble pour le peuple ukrainien meurtri, pour la Palestine, pour Israël et pour les nombreux peuples déchirés par la guerre. Pensons à tant de souffrances, aux enfants blessés et innocents. Hier, 24 février, nous avons commémoré avec tristesse le deuxième anniversaire du début de la guerre à grande échelle en Ukraine. Cette guerre ne dévaste pas seulement cette région de l'Europe, elle déclenche aussi une vague mondiale de peur et de haine. Voici une bonne résolution pour le Carême : cultiver des regards ouverts, devenir des "chercheurs de lumière", des chercheurs de la lumière de Jésus dans la prière et dans les personnes. Pour que notre Carême soit aussi concret, la première démarche est de vouloir voir la réalité. Aujourd’hui encore, le cri de nombreux frères et sœurs opprimés parvient au ciel. Posons-nous la question : est-ce qu’il nous parvient à nous aussi ? Nous ébranle-t-il ? Nous émeut-il ? La guerre est une défaite, toujours. Où que l’on combatte, les populations sont à bout. Prions ensemble, sans relâche parce que la prière est efficace et demandons au Seigneur le don d’esprits et de cœurs qui se dédient concrètement à la paix En ce temps de Carême, retirons-nous un peu dans le "désert", consacrons une place au silence pour permettre à la voix du Seigneur de parler à notre cœur et de le maintenir dans la bonté. L'Évangile du jour nous présente Jésus tenté dans le désert (Mc 1,12-15). Nous aussi, pendant le Carême, nous sommes invités à "entrer dans le désert", c'est-à-dire dans le silence, dans le monde intérieur, à l'écoute du cœur, en contact avec la vérité. L'amour avec lequel Jésus a pris soin de nous, la miséricorde avec laquelle il a guéri nos blessures, l'Esprit avec lequel il a ouvert nos cœurs à la joie, sont des biens que nous ne pouvons pas garder seulement pour nous : comblés de dons, nous sommes appelés à en faire don. La confession est le sacrement qui nous relève, qui ne nous laisse pas par terre à pleurer sur le sol dur de nos chutes. Elle est le sacrement de la résurrection, elle est pure miséricorde. Et celui qui reçoit les confessions doit faire sentir la douceur de la miséricorde. La solitude est l'amère compagne de tant de personnes âgées qui sont victimes de la culture du rejet. Il ne faut pas les oublier! C'est pourquoi j'ai choisi ce thème pour la Journée des Grands-Parents et des Personnes Agées: «Dans ma vieillesse, ne m'abandonne pas» (Ps 71, 9) La prière, l’aumône et le jeûne ne sont pas trois exercices indépendants, mais un seul mouvement d’ouverture, de libération : finies les idoles qui nous alourdissent, finis les attachements qui nous emprisonnent. C’est alors que le cœur atrophié et isolé s’éveillera. Nous sommes aimés d'un amour éternel. Nous sommes des cendres sur lesquelles Dieu a insufflé son souffle de vie, de la terre qu'il a modelée de ses mains, de la poussière dont nous nous relèverons pour une vie sans fin. Aujourd'hui commence le Carême, une occasion de conversion et de renouvellement intérieur à travers l'écoute de la Parole de Dieu, l'attention à nos frères et sœurs qui ont besoin de notre aide et la prière, surtout pour obtenir le don de la paix dans le monde. La foi, tourmentée par l'épreuve de l'acédie, ne perd pas sa valeur. Au contraire, c'est la vraie foi, la foi très humaine, qui malgré tout, malgré les ténèbres qui l'aveuglent, croit encore humblement. Le contexte mondial empêche tant de personnes de vivre dans la joie et la sérénité. Que notre prière monte avec plus d'insistance vers le Père, afin qu'il entende la voix de ceux qui se tournent vers lui avec la certitude d'être entendus. La prière n'est pas une fuite des tâches, au contraire, elle est une aide pour réaliser ce bien que nous sommes appelés à faire, ici et maintenant. Aujourd'hui, nous pensons à María Antonia de San José, "Mama Antula", une pionnière de l'Esprit qui a parcouru des milliers de kilomètres à pied, à travers les déserts et les routes dangereuses, pour apporter Dieu. Apportons à Jésus nos parties blessées, celles de nos cœurs et de nos âmes. Déposons nos misères, nos fragilités, nos faussetés, nos peurs aux pieds du Christ. Au contact de Jésus, le meilleur de nous-mêmes renaît: redécouvrons la joie de nous donner aux autres. Lèpre et marginalisation: voilà deux maux dont Jésus veut libérer l'homme qu'il rencontre dans l'Évangile du jour. Même à notre époque, il y a tant de marginalisation, il y a des barrières à faire tomber, des "lèpres" à guérir. Comment pouvons-nous le faire? Prenons soin de ceux qui souffrent et qui sont seuls, peut-être marginalisés et rejetés. Avec l'amour mutuel que le Seigneur nous donne dans la prière, en particulier dans l'Eucharistie, guérissons les blessures de la solitude et de l'isolement. Les saints brillent de lumière réfléchie et montrent dans les gestes simples de leur journée la présence aimante de Dieu, qui rend possible l'impossible. Les malades, les fragiles, les pauvres sont au cœur de l'Église et doivent aussi être au centre de nos attentions humaines et de nos sollicitudes pastorales. Ne l'oublions pas ! Sainte Bakhita nous encourage à ouvrir les yeux et les oreilles, pour voir l'invisible et écouter les sans-voix, pour reconnaître la dignité de chacun et pour agir contre la traite et toute forme d'exploitation. En mémoire de Sainte Bakhita, souvenons-nous des nombreux frères et sœurs trompés par de fausses promesses et qui sont ensuite exploités et maltraités. Unissons-nous pour lutter contre le phénomène mondial dramatique de la traite des êtres humains. Prier donne la force d’avancer, de surmonter les peurs, d’entrevoir, même dans les ténèbres, le salut que Dieu prépare. De plus, la prière attire le salut de Dieu. Que le Seigneur nous aide à marcher ensemble sur la voie de la fraternité, pour être des témoins crédibles de Dieu. Jésus nous révèle que Dieu n'est pas un maître détaché qui nous parle d'en haut ; au contraire, c'est un Père plein d'amour qui s'approche, qui visite nos maisons, qui veut sauver et délivrer, guérir de tout mal le corps et l'esprit. Le chemin de la fraternité humaine est un parcours long et difficile, à faire ensemble, mais c'est la bouée de sauvetage de notre humanité, pour contrer les nombreux signes de menace et les temps sombres que nous vivons. En cette année de la prière pour la préparation du Jubilé de 2025, je voudrais inviter chacun à intensifier, aussi et surtout, la participation à la Messe et la prière pour la mission évangélisatrice de l’Église. Le chemin du dialogue interreligieux est un chemin commun de paix et pour la paix, et en tant que tel, il est nécessaire et sans retour. Le dialogue interreligieux est un service urgent et irremplaçable à l'humanité, à la louange et à la gloire du Créateur de tous. Laissons-nous inquiéter, laissons-nous mouvoir par l’Esprit, comme Siméon et Anne. Si, comme eux, nous vivons l’attente dans la garde de la vie intérieure et en cohérence avec le style de l’Évangile, nous embrasserons Jésus, lumière et espérance de la vie. Pèlerins sur le chemin de la paix, mettons la prière au cœur de l'espérance que le Jubilé 2025 entend faire résonner en ces temps de trouble. Nous comptons tout particulièrement sur la contribution de toutes les personnes consacrées. "A travers le désert, Dieu nous conduit à la liberté" est le thème du message pour le prochain temps de carême. Donnons de l'espace à Dieu qui nous rachète de nos esclavages. Accueillons le Carême comme une opportunité de conversion. |
Prions ensemble pour les nombreux civils, victimes sans défense des guerres qui ensanglantent malheureusement encore le monde, comme au Proche-Orient et en Ukraine. Que leur cri de douleur puisse toucher le cœur des responsables des nations et inspirer des projets de paix.
La colère est un vice omniprésent et destructeur des relations humaines. C'est pourquoi saint Paul recommande: «Que le soleil ne se couche pas sur votre colère» (Ep 4,26). Si un malentendu survient dans la journée, la nuit ne doit pas être livrée au diable.Prions ensemble pour que les malades en phase terminale, ainsi que leurs familles, bénéficient toujours d’un accompagnement médical et humain de qualité. En cette année de la Prière, nous sommes invités à faire place à la prière qui jaillit de l'Esprit Saint. C'est lui qui sait mettre les mots justes dans nos cœurs et sur nos lèvres pour qu'ils soient entendus par le Père. J'appelle toutes les parties impliquées dans le conflit en Birmanie à prendre des mesures de dialogue et à se dôter de compréhension, afin que la terre puisse atteindre la réconciliation fraternelle. Que l'aide humanitaire soit autorisée à passer pour tous. Il en va de même au Moyen-Orient, en Palestine et en Israël, en Ukraine et partout où il y a des combats. S'il vous plaît, faites entendre le cri de paix des peuples qui sont fatigués de la violence et qui veulent que la guerre, qui est une défaite pour l'humanité, s'arrête ! L'esprit du mal veut "enchaîner nos âmes" et utilise de nombreuses "chaînes" : addictions, modes, consumérisme, hédonisme... Jésus est venu nous libérer : invoquons-le ! Ne nous compromettons pas avec le mal, mais suivons Celui qui a donné sa vie pour nous. Que le souvenir et la condamnation de l’horrible extermination de millions de Juifs et personnes d'autres confessions au siècle dernier aident à ne pas oublier que la logique de haine et de violence ne peut jamais être justifiée, car elle nie notre humanité elle-même. Aimer est le plus grand des dons, et nous le recevons lorsque nous faisons place au Seigneur dans la prière, lorsque nous accueillons sa présence dans sa Parole qui nous transforme et dans l'humilité de son Pain rompu. Tous les efforts vers la pleine unité des Chrétiens sont appelés à suivre le même chemin que Paul, à mettre de côté la centralité de nos idées pour chercher la voix du Seigneur et lui laisser l’initiative et la place. L’utilisation de l’intelligence artificielle pourra apporter une contribution positive dans le domaine de la communication si elle n'annule pas le rôle du journalisme et si elle renforce le professionnalisme de la communication, en responsabilisant chaque communicateur. Pour ne pas perdre notre humanité, cherchons la sagesse : elle nous aidera à aligner les systèmes d’intelligence artificielle sur une communication pleinement humaine. Il ne suffit pas d'accumuler des biens matériels pour bien vivre, car la vie ne dépend pas de ce que l'on possède (cf. Lc 12, 15). Elle dépend au contraire des bonnes relations qu'on a avec Dieu, avec les autres et aussi avec ceux qui ont moins que nous<. L’Unité des Chrétiens vers laquelle nous sommes en chemin, se fait dans la différence. L’Esprit Saint ne nous enferme pas dans l’uniformité mais nous dispose à nous accueillir dans nos différences. Prions ensemble pour l'unité des chrétiens et ne nous lassons pas d'invoquer le Seigneur pour la paix en Ukraine, en Israël et en Palestine, et dans tant d'autres parties du monde : ce sont toujours les plus faibles qui en souffrent. Les mois à venir nous conduiront à l'ouverture de la Porte Sainte, avec laquelle nous commencerons le Jubilé. Prions ensemble pour nous préparer à bien vivre cet événement de grâce et à expérimenter la puissance de l'espérance de Dieu. J'ai appris avec tristesse la nouvelle de l'enlèvement, en Haïti, d'un groupe de personnes, dont six religieuses: en demandant de tout cœur leur libération, je prie pour l'harmonie sociale dans le pays et j'appelle tout le monde à mettre fin à la violence. L’Évangile est le livre de la vie. Laissons-nous conquérir par la beauté que la Parole de Dieu apporte dans la vie. Celui qui est en contact avec la Parole de Dieu guérit des liens du passé, parce que la Parole vivante guérit la mémoire blessée en y greffant le souvenir de Dieu et de ses œuvres pour nous. L’Écriture nous rappelle qui nous sommes : des enfants de Dieu sauvés et aimés. Parfois, nous laissons la Parole de Dieu glisser sur nous. Nous l’entendons, mais nous ne l’écoutons pas ; nous l’écoutons, mais nous ne la gardons pas ; nous la gardons mais nous ne nous laissons pas changer. Ne soyons pas “sourds” à la Parole ! Aujourd’hui débute la Semaine de prière pour l’Unité des Chrétiens qui, cette année, souligne l’amour envers Dieu et le prochain. Prions ensemble afin que les chrétiens atteignent la pleine communion et témoignent de l’amour envers tous, spécialement les plus fragiles. J'exprime ma sympathie et ma solidarité avec les victimes, toutes civiles, de l'attaque à la roquette qui a frappé Erbil, au Kurdistan irakien. Je demande à chacun d'éviter toute démarche qui accroîtrait la tension au Moyen-Orient et d'autres scénarios de guerre. Nous devons défendre l'amour, l'amour du cœur, de l'esprit, du corps, l'amour pur dans le don de soi à l'autre. La luxure se présente comme un appétit vorace qui pousse à utiliser les gens, à les exploiter et à les voler à la recherche d'un plaisir débridé. Le véritable amour, en revanche, est désintéressé, inconditionnel, généreux, compréhensif et serviable. La Parole de Dieu nous invite à ne pas nous enfermer, à ne pas penser que nous pouvons y arriver seuls, mais à grandir ensemble. Écoutons, dialoguons, soutenons-nous les uns les autres ! La Parole de Dieu est un don qui s'adresse à tous. Nous ne pourrons jamais en restreindre la portée car, au-delà de tous nos calculs, elle germe de manière spontanée, imprévue et imprévisible, selon les voies et les temps que l'Esprit connaît. Au début de l'année, nous avons échangé des vœux de paix, mais les armes ont continué à tuer et à détruire. Prions pour ceux qui détiennent le pouvoir dans ces conflits: la guerre est un crime contre l'humanité. Le Seigneur ne veut pas de "followers" superficiels,mais des personnes qui s'interrogent et se laissent interpeller par sa Parole. C'est pourquoi, pour être disciple de Jésus, il faut d'abord le chercher, avoir le cœur ouvert, en recherche, non pas rassasié ou satisfait. La paix exige le respect de la Déclaration universelle des droits de l'homme. Les tentatives d'introduire de nouveaux droits, qui ne sont pas toujours acceptables, produisent des colonisations idéologiques qui provoquent des divisions au lieu de promouvoir la paix. La paix exige le respect de toute vie humaine, à commencer par celle de l'enfant à naître dans le ventre de sa mère, qui ne peut être supprimée ni faire l'objet d'un contrat ; la maternité de substitution porte gravement atteinte à la dignité de la femme et de l'enfant. Plus de 360 millions de chrétiens dans le monde sont victimes de persécutions et de discriminations en raison de leur foi, et un nombre croissant d'entre eux sont contraints de fuir leur pays. La paix passe aussi par la protection de la liberté religieuse. La voracité avec laquelle nous nous déchaînons, depuis quelques siècles, sur les biens de la planète, compromet l'avenir de tous. Nous nous sommes jetés sur tout, pour devenir maîtres de tout, alors que tout était confié à notre garde. Les victimes civiles des guerres ne sont pas des «dommages collatéraux». Ce sont des hommes et des femmes avec un nom et un prénom qui perdent la vie. Ce sont des enfants qui deviennent orphelins, privés d'avenir; des personnes qui souffrent de la faim, de soif, mutilées. Si nous pouvions regarder dans les yeux des victimes de la guerre et évoquer leur histoire personnelle, nous verrions la guerre pour ce qu'elle est : une immense tragédie, un massacre inutile, qui porte atteinte à la dignité de chaque personne sur cette terre. Il y a un mot qui résonne de manière particulière dans les deux principales fêtes chrétiennes. C’est le mot "paix". C’est avant tout un don de Dieu, mais en même temps, une responsabilité qui nous incombe. Je suis très proche des populations de la République démocratique du Congo frappées ces jours derniers par des inondations. Aujourd’hui, les communautés ecclésiales d’Orient qui suivent le calendrier julien, célèbrent le Saint Noël. Je souhaite dans un esprit de joyeuse fraternité que la naissance de notre Seigneur Jésus les comble de lumière, de charité et de paix. La voix du Père qui dans l'Evangile du jour proclame : «Tu es mon Fils bien-aimé» (Mc, 1,11) révèle que Jésus est le Fils de Dieu et rappelle aussi notre baptême qui nous immerge dans l’étreinte infinie de Dieu, nous transmettant la force de son amour qui sauve. L’Épiphanie est la Journée de l’Enfance missionnaire. Je salue les enfants et jeunes missionnaires du monde entier, les remerciant pour leur engagement dans la prière et dans le soutien concret à l’annonce de l’Évangile et à la promotion des jeunes dans les terres de mission. Il y a soixante ans, le Pape saint Paul VI et le patriarche œcuménique Athënagoras se rencontrèrent à Jérusalem, rompant un mur d’incommunicabilité qui pendant des siècles avait tenu éloignés catholiques et orthodoxes. Apprenons de cette embrassade de ces deux grands de l’Église. En pensant à ce geste historique de fraternité accompli à Jérusalem, prions pour la paix au Proche-Orient, en Palestine, en Israël, en Ukraine et dans le monde entier. Nous ne trouvons pas Dieu en restant immobiles dans une quelconque belle théorie religieuse, mais seulement en nous mettant en chemin, en cherchant les signes de sa présence dans les réalités de chaque jour et, surtout, en rencontrant et en touchant la chair de nos frères. Le monde attend des croyants un élan renouvelé vers le Ciel. Comme les Mages, levons la tête, écoutons le désir du cœur, suivons l’étoile que Dieu fait resplendir au-dessus de nous. Comme des chercheurs inquiets, restons ouverts aux surprises de Dieu. Regardez le caractère caché et la petitesse de Jésus dans la grotte ; regardez la simplicité de la crèche ; et soyez assuré que le bien, même lorsqu'il est caché et invisible, grandit sans faire de bruit, se multiplie à l'improviste et répand le parfum de la joie. Le combat spirituel nous amène à regarder de plus près les vices qui nous entravent et à marcher, avec la grâce de Dieu, vers les vertus qui peuvent fleurir en nous, apportant le printemps de l'Esprit dans nos vies. Prions ensemble pour que l'Esprit nous aide à reconnaître le don des différents charismes au sein des communautés chrétiennes et à découvrir la richesse des différentes traditions rituelles au sein de l'Église catholique. Confions la nouvelle année à la Mère de Dieu. Consacrons-lui nos vies. Elle saura, avec tendresse, en dévoiler la plénitude. Car elle nous conduira à Jésus, plénitude du temps, de tous les temps. Que cette année soit pleine de la consolation du Seigneur. Le monde doit se tourner vers les mères et les femmes pour trouver la paix, pour sortir de la violence et de la haine. Et chaque société doit respecter, chérir et valoriser chaque femme, sachant que celui qui blesse une seule femme profane Dieu, né d'une femme. Nous avons tous des lacunes, des solitudes, des vides demandant à être comblés. Lorsque nous sommes tentés de nous refermer sur nous-mêmes, adressons-nous à Marie, Mère de la plénitude; lorsque nous ne parvenons pas à démêler les nœuds de la vie, cherchons refuge auprès d'elle. Notre époque, vide de paix, a besoin d'une Mère qui recompose la famille humaine. Regardons Marie pour devenir des bâtisseurs d'unité, et faisons-le avec sa créativité de Mère, qui prend soin de ses enfants : elle les rassemble et les console. Nous célébrons aujourd'hui la 57e Journée mondiale de la paix, sur le thème "Intelligence artificielle et paix". Prions ensemble pour que ces nouvelles technologies servent la famille humaine et aident à construire des chemins de fraternité. |